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| Lui n'est pas moi, moi je vire du côté schizo [Libre] | |
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Invité Invité
| Sujet: Lui n'est pas moi, moi je vire du côté schizo [Libre] Dim 29 Juil - 14:22 | |
| Des pas. Le bruit des pas dans ce couloir sombre. Très peu rassurant pour les circonstances. Liam marchait de façon plutôt rapide ce jour-là, pressé ? Oui mais de quoi ? De sortir de ce trou à rat bien sûr. Le cinquième année cherchait désespérément une sortie à ce taudis. Il voulait partir, partir loin de Poudlard, quitte à ne jamais y revenir, revoir son père, sa petite sœur, sa famille, ses amis de l’extérieur, bref, son monde. Pourquoi était-il enfermé ? Quoique, pour le moment ce n’était pas dans le global qu’il tapait mais plutôt dans un axe plus définit : juste le couloir. Un corridor qui semblait interminable, on ne voyait rien à plus de trois centimètres, l’ambiance était étouffante, Liam suffoquerait très certainement s’il était claustrophobe. Heureusement, Dieu ne l’avait pas doté de cette phobie.
Le garçon enchaînait en cadence ses pas, sa main tremblant légèrement, il essayait de se calmer mais rien n’y fit. Trop noir, trop silencieux, trop oppressant. Il ne voulait pas mourir maintenant ! Non, mieux, il ne voulait pas mourir tout court. Ouais il voulait être immortel. Ce devait être bien de ne plus craindre la mort, jamais. Jadis, un certain Voldemort pouvait se permettre ce privilège, qu’en était-il à présent ? Les ténèbres avaient repris le dessus sur l’école. Peut-être aussi partout dans le monde, qu’en savait-il ? Mais qu’est-ce que ça apportait à ces créatures mystérieuses et inconnues que de maintenir de pauvres élèves sans défense entre les quatre murs de roc de l’édifice ? Il n’y avait rien à conserver.
« Haha, imagine qu’on soit perdu hein ? »
Cette voix. Cette voix qui avait bercé son enfance auparavant et qui revenait brutalement, comme un coup de poignard dans le dos. Il se sentait trahi par lui-même. Il se punissait lui-même. Ne parlons pas de masochisme dans ce cas. Liam stoppa son avancée qui lui paraissait de plus en plus inutile. Il observait autour de lui alors qu’il n’y avait rien à voir. Sur son front perlaient quelques gouttes de sueur, témoignant de la durée de sa marche jusqu’ici. Il se mordit légèrement la lèvre inférieure, son cerveau se tordant avec peine pour trouver des solutions appropriées.
« Cesse de réfléchir, crétin ! Ca te puise trop d’énergie… T’es pas foutu de te débrouiller dans un pauvre couloir ! »
Un couloir qui prenait de plus en plus la forme d’une prison.
« TAIS-TOI ! Je veux plus t’entendre. Laisse-moi tranquille ! »
Disait alors Liam, d’une voix peu convaincante et surtout secouée par d’éventuels sanglots.
« Oh, le pauvre chou, il va pleurer ? C’est toi qui nous as mis dans ce pétrin, tu dois nous en sortir ! »
Qu’il se la ferme ! Oh qu’il se taise, par pitié ! Liam se recroquevilla peu à peu sur lui-même, se tenant la tête avec les mains, dans le but peut-être de s’arracher les cheveux et de faire sortir cet individu de son crâne. Son visage se contractant peu à peu, toujours transpirant et toujours conquis par l'Autre. Il fallait atténuer la douleur, pour tous les moyens. Mourir, p’têtre la bonne solution, Il se tairait à jamais, pour toujours ! Enfin ! Mais non, Liam ne souhaitait pas ce sort.
« Qu’est-ce que tu crois ? Je suis toi Liam ! » « Laisse-moi je t’ai dit ! T’es pas moi, t’es l’Autre ! »
Qu’est-ce que ça pouvait lui importer à cet Autre ? Il était le semblable de Liam, Il avait raison. L’espace d’un instant, Il se tut, laissant à son enveloppe charnelle et à cet autre esprit un peu de répit. Enfin. Le Poufsouffle reprit courage et continua, toujours plus loin, toujours plus vite, mais toujours trop sombre. La décadence à l’état pur. L’effluve amer traînant, l’odeur telle d’un cadavre en putréfaction, c’était horrible, tout simplement un supplice de rester dans ce couloir. Il lui semblait l’avoir traversé auparavant, lorsque tout allait bien.
« T’es bête ? C’est le couloir qui mène vers la salle des Métamorphoses ! Laisse-moi, laisse-moi reprendre les rênes, je nous sortirais de là ! » « Tu mens, tu vas faire du mal, tu vas me faire passer pour ce que je ne suis pas ! » « Mais tu l’es Liam, nous le sommes, je suis toi, tu es moi. C’est toi qui m’as voulu, tu m’as demandé, je suis là. Accepte-moi. Je nous sortirais de là ! »
Que faire ? Il n’avait pas d’autre solution après tout. Il ferma les yeux quelques instants et se laissa submerger par son ego, cet autre lui si maléfique qu’Il ne lui ressemblait pas, si ce n’est physiquement, et aussi qu’Il était le fruit de ce trouble de la personnalité navrant et pathétique.
La sortie ! Enfin ! Il avait dit la vérité. Serait-ce plutôt parce qu’Il souhaitait partir lui aussi ? C’était proche, bien trop proche, Liam aurait pu trouver cette porte tout seul. En était-Il conscient ? A peine était-il enfin en dehors de ce couloir morbide que le petit corps partagé par deux êtres du garçon se cogna contre un autre. Il aurait pu s’excuser d’avoir bousculé cet inconnu, oui, mais Il n’était pas comme ça. Lui n’était pas Liam, et Lui ne voulait pas faire remonter Liam à la surface, oh ça non ! |
| | | Rosalie Cullen Poufsouffle
Nombre de messages : 24 Age : 32 Année et âge du perso : 6 ème // 16 ans Maison : Pouffy Coeur ? : XxX Date d'inscription : 28/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Souffer qu'une autre en moi se glisse. Aussi satanique, qu'angélique Relations: Dons: Aucun
| Sujet: Re: Lui n'est pas moi, moi je vire du côté schizo [Libre] Dim 29 Juil - 20:57 | |
| Rose commençait à sérieusement se demander, si elle arriverait à s'endormir. Elle était à Poudlard depuis quelques heures, et elle était maintenant assise dans son lit, les bras croisés sur sa poitrine attendant le sommeil, qui apparemment n'était pas près de pointer le bout de son nez. Morphé, lui posait un lapin. Elle soupira, non vraiment il fallait mieux qu'elle prenne sur elle, et qu'elle aille se changer les idées. Elle avait vaguement le souvenir d'avoir entendu que c'était interdit, mais après tout, elle s'en fichait, elle n'arrivait pas à dormir. Point. Il ne fallait pas chercher plus loin. Son sourire éternel aux lèvres, elle posa ses pieds sur la froide pierre, et elle sentit un frisson qui lui parcourut l'échine. Elle ferma les yeux, le visage levé vers le plafond. Elle attendit, puis rouvrit les yeux. Son sourire avait disparut. Ses yeux resortaient, et scrutaient chaque chose, chaque objet. Afin de faire quoi ? Un nouveau meurtre ? Rosalie savait que cela n'allait pas être aussi facil que sur le moldu d'autrefois. Elle retrouvit son sourire. Elle portait à ce moment-là une chemise de nuit à fines bretelles qui découvrait ses chevilles, elle mit des chaussures, et prit sa baguette avant de prendre la porte et de sortir. Elle remonta le couloirs attenant à la salle commune, seulement déparé par le portait et le mur. Elle ouvrit une nouvelle porte, et elle se retrouva dans le hall. elle la referma doucement, et attendit. Les sens aux aguêts. Sa baguette levée, un sourire éclairant son doux visage démentit par ses yeux. Elle fit un pas, puis deux, son sourire avait disparu. Elle monta l'escalier de marbre à pas de loup, scrutant encore et encore chaque chose. Elle se trouvait à présent au premier étage. Elle n'y était encore jamais allée, et elle eut alors un autre grand sourire, qui ne la quitta pas cette fois-ci. Elle avait baissé sa baguette et marchait à présent d'un pas léger. Pour peu, elle aurait sifflé, mais elle ne savait pas comment faire. Elle fredonna alors la lettre d'Elise, et son meurtre d'autrefois repassa alors devant ses yeux, elle revit l'autre qui l'habitait, son autre moitié. Elle prit peur, elle ne voulait pas refaire du mal, mais lorsqu'elle était habitée par sa moitiée, elle se sentait tout puissant, et les autres si bêtes et moches. Il lui donnait envie de vomir ! Il fallait les exterminer, tous jusqu'au dernier. Un sourire carnassier dévoila ses dents, et elle ne voulait maintenant que rencontrer quelqu'un. Pour lui faire payer le prix de vivre, quitte à en mourir. L'instant d'après, la jolie blonde qu'étais Rosalie, marchait encore avec légèreté et insouciance dans les couloirs de ce premier étage. Et un nouveau sourire d'ange était réapparu. Néanmoins, ses yeux aussi froids qu'un glacier, étaient les seuls témoins de sa double personnalité. Elle regardait les tableaux tout en marchant, et fut plusieurs fois amusée à la vue des occupants ronflants comme des bienheureux. Elle s'arrêta même devant un autre. Il bavait et rigolait tout en dormant. Son rêve devait être super, et Rose ne poussa pas l'observation plus loin, sûre que le renflement au niveau de son pantalon était bien ce qu'elle pensait. Elle continuait de se promener tout en pensant et en souriant parfois au grè de ses pensées. Elle chantonnait, toujours la même chanson, du classique, c'est ce qu'elle préférait. Un fantôme passa, et elle se figea, ne sachant qu'elle attitude adopter. Devait-elle, s'enfuir ? Il pouvait donner l'alarme après tout, et elle serait bonne pour une punition, sinon un renvoi ! Et le jour de son entrée ! Elle n'osa même pas songer à la réaction de sa mère. Elle chassa dailleurs bien vite cette pensée, et chercha intérieurement une excuse. Mais le fantôme après l'avoir fixé, lui fit un clin d'oeil. Elle crut s'étouffer de soulagement tellement elle était heureuse. Elle marchait alors, les yeux au plafond. Elle était émerveillée. Dans ce couloir, il n'était qu'une grande et unique fresque relatant la création de Poudlard. Ce qui remontée à près de... oula, plus de 1000 ans ! Et pourtant, elle était dans un parfait état, et l'éclat de la pleine lune qui transperçait les fenêtres de Poudlard paraient les couleurs de leurs plus beau atout, afin que le bal se fasse dans nos yeux. Elle souriait, retrouvant sa bonne humeur, quand on lui rentra dedans. Elle fut sonnée quelques instants. Puis, elle se reprit, et brandit sa baguette. Prête à riposter à la moindre attaque. Elle avait retrouvé son moi sombre, et aucune trace de gaité ne subsistait sur son visage. Voyant que rien ne se passait, elle murmura
- Lumos Elle eut devant les yeux, un jeune homme un peu plus jeune qu'elle. Mais curieusement dès qu'elle le vit sa part de cruauté disparut aussi vite que neige au soleil. Il y avait quelque chose chez ce jeune homme qu'elle reconnaissait, et qui la calmait. Mais quoi ?! Elle entreprit d'entamer la conversation. Maintenant, elle avait peur. peur qu'il la dénonce, mais après tout, il était lui aussi dans le tort, non ? NON ?!
- Salut... Hum. Ca ça ? [color=orange]C'était banal. Extrement banal même, et incongrue, en ce lieu et surtout en pleine nuit. Mais elle était toujours sur la défensive, et sa baguette était toujours brandie devant elle, les éclairant
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