Impero :: The damned Souls
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 Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ]

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Fenrir B. Greyback
♣ Adminimaginable écrivain ♥
Fenrir B. Greyback


Masculin Nombre de messages : 143
Age : 32
Année et âge du perso : En septième, 17 ans
Maison : Serpentard
Coeur ? : Perturbé. Après tout âme et coeur vont de paire ...
Date d'inscription : 19/07/2007

Feuille de personnage
Citation - dicton: Auras-tu le courage d'avoir peur?
Relations:
Dons: Se transforme en un Grand Loup Noir à loisir. Force surhumaine et sens ultra-aiguisés. Rapide et agile, n'a pas la même perception des lois physiques. Lit dans les pensées.

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MessageSujet: Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ]   Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ] Icon_minitime1Lun 30 Juil - 3:41

2052 mots

"Ma vie n'est qu'une illusion,
Un mensonge,
C'est l'heure du sang, de la rebellion,
Je me libère de mes songes"


Le Mal. Une femme sans visage. Une femme ? Oui, car un homme n’est pas assez sournois ni manipulateur pour pouvoir se nommer Mal. Pourtant, il existe plusieurs sortes de mal. Il y a le mal physique que l’on surnomme « douleur », celui là est le plus doux bien que la plupart des humains le trouvent insurmontable. Il y a ensuite le mal psychique qu’on aime appeler « souffrance », c’est celui qui nous pousse doucement vers la « folie ». Et finalement, nous retrouvons le mal de la vie, des actions, des paroles… Ce mal est le pire car on ne peut plus y remédier, et comme vous le remarquerez on lui octroie à lui aussi un nom féminin : « la mémoire ». La mémoire, sans doute une des seules failles de Bellatrix Black. Quoi de plus horribles que les souvenirs ? Les heureux vous rendent nostalgique alors que les horribles vous effraient. Il y a les embarrassants, ceux qu’on désirerait effacer à tout jamais, les mauvais, ceux qu’on aimerait modifier… Que le souvenir soit blanc, noir ou gris, il n’en reste pas moins terriblement dangereux. Ce sont vos souvenirs qui alimentent vos meilleurs comme vos pires rêves lorsque vous dormez, eux encore qui vous poussent à prendre des décisions en fonction de ce que vous avez vécu et eux qui vous forgent un caractère. Ils vous maîtrisent tout au long de votre vie, que vos yeux soient fermés, ouverts ou mi-clos, ce sont les fantômes de votre passé qui défilent face à vous ! Si vous aimez quelqu’un, c’est parce que vos souvenirs vous disent que cette personne à fait telle ou telle chose pour vous, idem si vous la détestez. Alors à quoi bon croire qu’on est son propre maître ? Ce Mal incarné par une femme vous dominera toujours, quelles que soient les circonstances…

Mais si le Mal est une femme par allégorie, il l’est aussi par Bellatrix anciennement Lestrange. Cette jeune femme plus belle que Vénus et plus sulfureuse que la braise. Autrefois, on la reconnaissait grâce à son maintient droit et pompeux en toutes situations, même face aux détraqueurs. Elle avait un air noble, digne de sa pure famille Black ! Ses paupières étaient lourdement maquillées et ses traits étaient aristocratiques. Une parfaite Sang Pur. Mais, par la suite, Azkaban avait défiguré la princesse de ténèbres, creusant son visage au point de la rendre jumelée à un cadavre. Ses orbites sombres n’étaient plus que lueurs de folie et de démence, sa bouche trop longtemps crispée s’étirait en un sourire carnassier et son allure était des plus inquiétantes. A compté de ce moment, elle n’avait plus jamais espéré retrouver sa beauté d’entant, elle savait sa grâce perdue. Mais jamais elle n’aurait imaginé qu’un jour elle serait plongée dans le futur, rajeunie dans un corps différent. Avec beaucoup d’attention, on aurait sans doute pu reconnaître la légendaire Tortionnaire provocatrice qu’elle était car ses expressions et ses traits étaient restés les mêmes. Aujourd’hui, seuls changeaient ses yeux, son nez et son corps. Son regard était d’un vert limpide presque jaune, son nez était petit et retroussé et son corps était plus pulpeux que jamais. Dans le passé, ses formes étaient déjà plus ou moins généreuses mais pas aussi fermes et rondes qu’à l’heure actuelle. Sa peau s’était également métamorphosée, elle était légèrement halée, comme si elle avait pris un petit bain de soleil. Mais Bella n’incarnait pas le mal pour sa divine beauté, non, c’était sa cruauté et son sadisme qui l’avaient hissé tout en haut de la hiérarchie maléfique.


"C'est mon passé qui me condamne,
Les souvenirs sont trops présents,
Le future me damne,
Je mourrai au soleil couchant"


Dans son ancienne vie, elle avait torturé énormément de gens dont les Londubat qui ne s’en étaient jamais remis. Quel souvenir jouissif ! Elle se revoyait encore en train de leur infliger le sortilège Doloris en prenant son pied, comme si Rodolphus lui faisait l’amour. C’était cette contraction du vagin et en même temps de l’estomac, puis tous les frissons qui naissaient sur sa peau. Enfin, l’envie de sourire, d’hurler, de crier son bonheur ! Ce soir là restait gravé dans sa mémoire, c’était l’époque de son apogée, l’époque où son Maître la considérait comme l’élite de sa patrie. Et cette époque était bien loin… Trop sans doute… Et pourtant, la verte et argent ne pouvait se résoudre de l’oublier, c’était pour ses souvenirs qu’elle continuait à vivre, pour la mémoire de son Maître dont il ne restait plus rien. Autrement dit, elle se nourrissait du mal et le Mal se nourrissait d’elle. Car à présent, les ténèbres l’occupaient pleinement ! Un certain Sethys s’était glissé dans ses pensées et connaissait tout d’elle. En fait, il partageait son sublime corps. Sethys était une entité qui avait été crée par les hommes pendant l’Antiquité, en Egypte. A cette période, elle était plus connue sous le nom de Seth, dieu du mal et du désespoir. Mais le Dieu avait évolué et avait migré de son corps d’homme à tête d’animal vers une forme insipide, incolore et inodore : une âme. Âme ayant trouvé refuge dans l’enveloppe corporelle de la dernière des Black. Cette dernière l’y avait invitée en échange du don de voyance, de télépathie, d’influence des pensées et de visions. A partir du moment où l’entité avait élu résidence « dans » la Serpentard, elle était devenue en quelque sorte, et comme elle aimait se l’imaginer, une demi déesse. Et ce regain d’assurance avait engendré une croissance de sa méchanceté et de son sadisme exacerbé. Au fond, elle n’avait pas vraiment changé, elle n’était devenue ni schizophrène, contrairement à ses autres compagnons, ni complètement cinglée, ni même dominée. Sethys et elle s’étaient entendu de suite et il ne se manifestait jamais en lui parlant mentalement ou en essayant de prendre possession de ses membres. Black le sentait juste au fond d’elle, c’était comme si elle avait deux points de vue au lieu d’un, des expériences en plus et surtout, une cruauté doublée. Le « Dieu » savait tout d’elle et avait remarqué l’amour obsessionnel qu’elle portait à Voldemort et à ses souvenirs de Mangemorts. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’elle était enfermée dans la salle du Miroir du Risèd depuis presque trente minutes à présent !

En effet, l’ancienne servante du Seigneur des Ténèbres était agenouillée face à un grand miroir où l’on voyait son magnifique reflet. Elle était habillée d’une tenue sombre et moulante dont le décolleté offrait une vue imparable sur ses seins serrés et généreux. Son regard vert menthe à l’eau fixait le vide d’une expression presque triste et ses cheveux bruns qui tombaient gracieusement sur ses épaules lui donnaient un air sulfureux. A ses côtés, une créature à la peau cadavérique et au visage reptilien dont les longs doigts osseux lui caressaient la chevelure avec… amour ! C’est ce dernier détail qui empêchait cette charmante scène d’être réaliste. Jamais, ô grand jamais, le Lord ne se serait abaissé à un tel comportement ! De l’amour ? Et pourquoi pas de la compassion et de l’amitié aussi ?! Et c’est tout en sachant que ce reflet n’était qu’un rêve que la Belle continuait à se mirer avec désespoir, étant parfaitement consciente que ce n’était ni le passé ni le futur et encore moins le présent. Le mal la rongeait, il coulait dans ses veines, il la tuait et en même temps lui donnait l’énergie nécessaire pour poursuivre sa vie. Elle aurait tout donné pour retourner dans le passé ou pour que cette vision devienne réalité. C’est alors qu’une sensation de colère l’envahit. Comment osait-elle se laisser abattre par une simple glace ? Son Maître n’aurait pas approuvé un tel relâchement ! D’ailleurs, elle le sentait au fond de son être, Sethys pestait lui aussi contre cette dernière particule de sensibilité qui l’animait. Les sentiments étaient réservés aux faibles ! Et elle n’était pas faible ! Bellatrix se redressa et son regard se fit de braise. A ses côtés, Voldemort trônait toujours mais il la regardait avec fierté et non avec amour ! Un sourire malsain vint animer ses lèvres charnues et elle dit d’une voix emplie de respect mais légèrement démentielle :


Bella- « C’est en votre nom que le sang impure coulera de nouveau Maître… Je jure devant Sethys et Salazard que les ténèbres qui envahiront ces contrées porteront votre nom et que plus jamais personne n’oubliera que vous existez mon Seigneur ! »

L’ancienne Madame Lestrange sortit sa baguette de sa poche et en une fraction de seconde fit apparaître une tête de mort qui avait en guise de langue un serpent. La Marque des Ténèbres. Son avant bras gauche se mit à brûler doucement, elle ôta sa manche et regarda son tatouage plus noir que l’ébène. Un signe de rassemblement magique. Elle se souvenait encore de la douleur qu’elle avait ressentie quand le Lord noir l’avait touchée en guise d’adieu la dernière fois. Il était particulièrement en colère car elle avait sauvé son imbécile de neveux d’une triste affaire. Lorsque ses doigts laiteux étaient entrés en contact avec la peau de Bella, son épiderme s’était enflammé comme si on le chauffait à blanc. Ensuite, la Mangemorte avait eu l’impression que ses entrailles se putréfiaient, que ses côtes s’arrachaient dans un bruissement exécrable de craquement d’os. Son cœur s’était mis à battre à tout rompre et on pouvait prendre son poux rien qu’en observant les mouvements rythmiques de ses tempes. Son sang avait fait des tours à une vitesse phénoménale et sa tête s’était mise à tournée, lui voilant le regard de ténèbres. Elle aurait aimé tomber dans les pommes pour être libérée de ce mal cuisant mais elle ne pouvait s’effondrer ainsi devant celui pour qui elle vivait. Après, elle avait eu l’impression qu’on transperçait chaque millimètre carré de sa peau avec des aiguilles infestées d’un poison mortel brûlant. Son souffle s’était fait rauque et finalement, ses sens avaient totalement disparus, la douleur était parfois un anesthésiant très puissant. En fait, Tom Jedusor avait simplement cessé de la toucher et la vague de douleur était donc passée. Aujourd’hui, elle regrettait ce mal insoutenable pire que la mort et bien que son échine frissonne rien que d’y repenser, elle aurait été prête à souffrir ainsi pendant des heures s’il avait fallu endurer cela pour que le Lord consente à la toucher encore.

C’est ainsi que Bella s’était perdue dans ce Mal dont je vous parlais tout à l’heure, ce Mal que nous appelons « mémoire », sa seule faiblesse, son seul point faible. Il la rongeait de l’intérieur comme un rat qui grignote les chairs lacérées d’un macabé. Parce que, finalement, la septième année n’était qu’une morte vivante, une âme damnée, condamnée à errer dans les couloirs d’un Poudlard inconnu et soumis à sa volonté qui se traduisait par la barbarie et le sang !

La pièce était sombre et la jeune femme n’était éclairée que par la marque des ténèbres qu’elle avait fait apparaître et qu’elle observait avec fierté. Absorbée par une fiction utopique et hypnotique, elle n’avait même pas remarqué qu’elle n’était plus seule depuis quelques minutes déjà et que son petit moment de solitude avait été épié en silence. Mais quel était ce silence ? Un silence moqueur, respectueux, interloqué, neutre ? Elle prit conscience de l’intrus en sentant un esprit étranger au sien dans sa pièce. Elle tenta de le pénétrer mais n’y parvint pas. Il n’y en avait qu’un seul qui était capable de la refouler psychiquement…


Bella-« Lucius ! Approche… »

Sa voix s’était faite calme, autoritaire mais pas du tout impressionnée. Elle avait toujours ce ton impérieux, provocant et arrogant qui la caractérisait tant. La Serpentard dégageait un charme fou et elle savait très bien qu’elle faisait tourner la tête à plus d’un garçon. Mais elle doutait de ce pouvoir de séduction avec l’ancien mari de sa sœur. Ils avaient été amis durant leur première jeunesse… Peut-être le seraient-ils toujours pendant leur seconde ? Ou, peut-être deviendraient-il ennemis… ou amants…

"C'est le plus beau des cauchemars,
Je me revois il y a longtemps,
Pas de lumière, juste le noir,
Et la mort en dedans"



[J'espère que ça te plaira! Wink mr green ]


Dernière édition par le Lun 30 Juil - 19:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ]   Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ] Icon_minitime1Lun 30 Juil - 7:53

[Me plaire? La question est plutôt, comment tu pourrais me déplaire Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ] 24222 xD]

2301 mots
You wait in the palid slivered sky
Come into the pantheon


La résurrection. Il y a, au cours de la même existence, deux véritables avènements. Deux seuls moments où tout mortel y passe. Tous les mortels, sans exception. Deux choses à laquelle même les larbins du Mal doivent s'attarder à vivre, à accepter, à traverser. Il y a donc premièrement la naissance, le jour où, béni ou damné, qui offre une vie, une existence, à un tout petit être dont les desseins sont déjà tracés. Est-ce que cet enfant, ce petit enfant encore taché du sang de sa mère mourra dans les heures qui viennent, écrasé par une force divine qui a décidé qu'il n'était pas digne d'une existence sur cette Terre ou, au contraire, restera-t-il de ces doyens de cette planète qui se tord, qui se meurt, qui s'auto-mutile. Deux destins, à l'opposé, à l'unisson, même. Au fond du compte, la Mort n'est que le début, le deuxième évènement d'une vie. Aujourd'hui, demain, dans une semaine, un mois, un an, dix ans. La Mort ne change pas. Implacide, elle ne se soucie pas le moins du monde de l'âge de sa victime, de son rang, de son sexe, de la finesse de ses traits ou, encore moins, son désir de vivre. Ce sont les survivants qui sont les plus tentants, les plus attrayants, ce que la Grande Faucheuse rêve de ramener à elle, et il faut bien qu'elle confie ces missions périlleuses à des âmes noires qui, à travers l'histoire, ont noircis le monde de leur main, ont souillés la Terre du sang des innocents, détruit des familles d'un mouvement de baguette, rit à gorge déployée devant un homme égorgé. Les tueries, qu'ils ont perpétrés. Les meurtres, prémédités, sont les ordres d'une seule chose. Une seule, puissante, supérieure, innée. Elle n'a pas de nom, pas de prénom. Elle s'appelle tout simplement la Providence.

Un nom désuet pour un si grand prophète. Un nom banal pour celui qui nous régit. Un nom humble pour une puissance sans limite. Un nom amusant pour ce qui a tous les droits. Il n'y a de limite pour la Providence que le nombre de ces victimes, grâce à ses disciples. La Grande Faucheuse n'en est qu'une parmis tant d'autres. La terreur des Moldus qui ne connaissent rien de la vie. Ceux qui, tout au long de leur existence, ferment les yeux à ce qu'est vraiment le monde. Un monde dégueulasse, crasseux et injuste. Un monde que l'on doit purifier par la mort et le sang. Un monde que l'on doit rebâtir à l'image du purificateur. Le Mal. Le plus pur et plus placide Mal qui ronge le moindre criminel, le meurtrier, le violeur, le batteur de femme. À l'image de cette cruauté et de cette démence qui habite aujourd'hui les précepteurs d'Âme envoyé par la Providence, les pourvoyeurs, pour tout dire. Accueillez avec respect l'un d'entre eux, Lucius Abraxas Malefoy.

Les Quatre Âmes Damnés. Bellatrix, Fenrir, Lucius et Severus. Quatre pourvoyeurs, quatre morts-nés, car il faut être aussi insensible et froid qu'un cadavre pour s'atteler à la tâche avec une efficacité acceptable. De leur deuxième existence, ils conservent leur expérience d'antan. Leurs méfaits, leurs exploits, leurs erreurs, leurs triomphes. Ne serait-ce que justice que de rendre à la Terre ce qui lui appartient. Ne dit-on pas que l'Homme est poussière et redeviendra poussière. Ils ne font qu'accélérer le processus en élevant leur pouvoir et leur baguette en avant de leur victime, histoire de nourrir cette Providence qui est de plus en plus gourmande. Ses pulsions étaient d'une force incroyable, faisant ressentir son contentement jusqu'à la moindre extrémité de l'un de ces serviteurs dans cette noble tâche. Ne connaissons-nous pas la raison d'un frisson ou d'un tremblement, encore moins d'un souffle au visage qui fait virevolter une mèche de cheveux, une mèche, alors que tout reste en place?

Il y a quelque chose. Quelque chose de grand, de puissant, d'inhumain. Un souffle de mort, de destruction, de douleur. Lui n'est qu'un envoyé parmi tant d'autres, et pourtant, il se fiche éperdument de ce rôle qui lui a été confié. Lucius Malefoy est né dans le Sang et trépassera dans le Sang. C'est le sang qui l'a baptisé, et c'est le sang qui l'enverra aux Enfers. Il en est conscient, et il n'attend que cet instant pour faire face à ses démons. Des démons qui vous rongent et qui vous tue à petits feux. Des victoires n'effacent pas, des défaites ne s'oublient pas, l'erreur ne laisse pas la place à l'interprétation et tout ce qui monte doit redescendre. Pourtant, il n'est question que pour le jeune homme de subir à nouveau son baptême de sang et de centre, dans la chair qui se creuse au niveau de son avant-bras gauche. Abaissant son regard glacé et bleuté vers cette encre indélébile que la Potion n'a pas le moins altérer, par respect envers l'auteur de ce travail de maître, Lucius caresse du bout des doigts ce dessin qui habite depuis une vingtaine d'année son bras. Cette Marque, il l'a vu grandir, rougeoyer, piquer jusqu'à vouloir s'arracher cette chair qui semblait parfois traverser par des milliards de fines aiguilles. Cette Marque qui a été son passeport, son ticket direction l'Enfer.

Il s'y serait très bien conduit tout seul, mais la Marque des Ténèbres possède ce don de vous entraîner dans les confins de l'âme pour en détruire la moindre once d'humanité. Qu'est-ce dont que la fraternité, la solidarité, l'amitié, le courage, et ce dont l'on entend souvent, par les temps qui courrent. L'amour? Bassesses, faiblesses, ignômies. Digne des bâtards qui parcourent encore cette Terre. Pouvons-nous réellement admettre que le Seigneur des Ténèbres n'est pas parvenu à accomplir ses sombres desseins, desseins à lesquels Lucius a donné sa vie. Encore aujourd'hui, dans ce monde où le Lord Noir n'est plus qu'un lointain souvenir, il en respecte encore parfaitement les termes, sa loyauté indéfectible pour le Mal qu'incarnait Lord Voldemort. C'est en plus grand que lui que le jeune Malefoy croit et a toujours cru. On lui a dit un jour que ce mi-homme, mi-serpent, était le plus Grand Sorcier qui soit. Il l'avait cru, le croyait toujours. Fidèle jusqu'au bout. Indéfectible, il l'avait été. Faussement accusé, aussi. On accuse facile, et on ne peut pardonner. C'était sans doute l'orgueil qui l'avait perdu. Chose impensable, le Seigneur des Ténèbres si prévoyant, si calculateur.

Pourtant, quelque chose, à quelque part, s'était cassé. De Lui, il ne restait rien. De Lui, rien n'était demeuré, pas un souvenir, pas un mot, pas une évocation. Lucius sourit intérieurement, ironiquement aussi. Du grand sorcier d'un Sang proprement pur et sans bâtard qu'était à l'époque Lucius Abraxas Malefoy vis-à-vis du Seigneur des Ténèbres, il restait présent, encore en place, indéfectible, ne serait-ce par le Sang qui coule encore par sa faute que par la froideur et le regard d'un demi-mort, un survivant. Dans ce monde où il n'y avait plus d'être supérieur, un Maître, Lucius était redevenu ce qu'il n'aurait du jamais cessé d'être, le Maître de sa Destinée. C'est maintenant que l'Homme se rendait compte à quel point le contrôle est une douce luxure dont il ne se parviendrait plus à se lasser, un plaisir malsain qui lui faisait frissonner l'échine. C'était un bienfait digne des plus grands ébats, des plus douces caresses. De ce nouveau pouvoir, Lucius Abraxas Malefoy venait de renaître, plus puissant, plus cruel aussi.


«Tu commences à voir mon point de vue aussi, Malefoy. À deux, à l'unisson, nous sommes l'Être le plus puissant.»

Jamais Makar n'avait été en pareille symbiose avec les sentiments de Lucius. En étant sur le même terrain d'entente, la moindre sensation d'allégresse s'en trouvait décuplée, quadruplée, pour peu, le jeune homme aurait admis que ses yeux bleus pétillant d'une joie ignoble, un sourire fin ornait ces lèvres minces qu'il n'avait pas perdu de sa morphologie d'antan. Comme cette peau pâle qui recouvrait les tressaillements de ses membres sous un pareil sentiment. Rien que pour cela, il devait être redevable à cet Esprit d'occuper une partie de sa tête, le hantant, l'irritant parfois, mais le rendant puissant, plus vif aussi. Le rapprochant de cette perfection que l'Homme recherche, et plus précisément Lucius. Obnubilé par le pouvoir, aveuglé par la démense, muet par la cruauté, il laissa les mots de Makar l'envoûter jusqu'à le rendre presque fou. Il ouvrit ses yeux sur un paysage connu, mais qui paraissait, dans un pareil sentiment, beaucoup plus grandiose, plus attrayant. Le quatrième étage de Poudlard n'avait jamais été aussi splendide.

Lucius brillait. Lucius étincelait. Lucius était Lucius. Il parcourait avec une telle aisance les lieux qu'il paraissait si confiant, si froid, qu'il n'avait rien d'humain. Son esprit d'une démence inouï avait depuis longtemps effacé une humanité qui n'avait que très rarement été dans son esprit. Le jeune homme avait été élevé dans le plus grand silence, dans le respect de son Sang, dans la valeur de celui-ci et de son importance. Aucune affection. Aucune discipline, si ce n'est que le gant de fer qui avait dirigé son éducation. Ne croyant pas le mot discipline, mais simplement aller de soi de se faire conditionné à abaisser tout ce qui n'est pas à son image, se faire obliger par tous les moyens à garder la tête haute. Abraxas pouvait être fier de ce fils qui, à l'instant, parcourait avec une élégance presque déplacée l'endroit qui était vide.

Poudlard était dans tous ces états, et il était rare de voir des élèves parcourir le Château comme d'antan. À son époque, sa première époque, difficile de trouver un endroit qui n'était pas noir de monde. Il y avait bien la Salle de Bain des Préfets, et bien que cet endroit fut témoin de plusieurs petits plaisirs auxquels Lucius cédaient, ce n'était le genre d'endroit où on passe rien que pour y passer. On passe, et on part. Pas du tout ce qu'avait envie Lucius aujourd'hui, et ces envies s'encraient dans le sang pour devenir des lois, ses lois, son existence. Il vivait comme un roi, à Poudlard. Jamais il n'avait eu à se forcer pour tout avoir à ses pieds, mais tout était ridicule. Incroyablement ridicule. La puissance a tellement bon goût.

Il fit ses premiers pas dans un silence de mort dans la Salle au Miroir. Il en avait appris l'existence par Drago, lorsque la rumeur était que Dumbledore avait donné l'accès à ce lieu uniquement à son petit préféré qu'était le Balafré, le stupide Saint-Potter. Comme ce nom unique pouvait avoir une saveur d'amertume et de haine viscérale qui semblait prendre la place du sang qui affluait dans le corps du Serpentard. N'ayant jamais eu l'occasion, étonnament, de la visiter lors de sa précédente présence à Poudlard, Lucius décida d'y entrer, sans trop savoir ce qu'il y allait y trouver. L'inconnu est tellement plus savoureux que ce que l'on connait. C'est un danger, un constant danger, que de vivre à leur époque. Pas pour lui, pas pour eux, mais pour eux, eux les victimes, les pantins, les pions, les jouets.

Il y arriva pour entendre les fines lèvres d'une jeune femme qui prononçait quelques mots. À sa finesse, sa carrure, son charme et sa beauté, en plus de sa voix, il reconnut à l'instant même Bellatrix Black, la soeur de sa femme, l'aînée des Black, la dernière des Black. Les bras croisés contre son torse, il écouta les bribes qui lui parvenait. Loin de lui l'idée d'écouter ce qui ne le consernait en rien et ne l'intéressait guère. À voir la réaction, et connaissant la délicieuse demoiselle, sans doute parlait-elle encore à ce Seigneur des Ténèbres qu'elle vénérait, chérissait plus que son existence elle-même. C'était d'une cruauté de traîter Lucius de faux-jeton au sein des Mangemorts, mais d'oser affirmer la traîtrise de Bellatrix relevait de la folie. Soudain, une brûlure particulière et pas du tout étrangère posséda son bras. Passant de Bella à son bras, il sourit en la voyant faire apparaître la Marque des Ténèbres. Tous sauraient le rappel, si encore fidèles il y avait. Du bout des doigts, Lucius caressa l'encre imprimé qui s'agitait, faisant mouver le Serpent sur la peau fine et douce du jeune homme.

C'est une fois la connexion rompue avec les Ténèbres que Bellatrix sembla prendre conscience pour la première fois depuis son arrivée de Lucius qui se tenait à quelques mètres d'elle, derrière, un peu à gauche, n'empiétant pas sur le reflet de la jeune femme dans la glace. Loin de lui de rompre la tension palpable dans ce silence utopique qui tenait et s'agitait entre les deux Âmes Damnées. C'est avec plaisir qu'il refoula la tentative de Black pour pénétrer dans son esprit. C'était la manière polie de s'annoncer, et c'est avec raison, car la jeune femme ne tarda pas à le reconnaître, lui seul était impossible à cerner par cette Legimencie puissante que pratiquait Bella. C'était sans doute ce qui faisait sa valeur à ses yeux, mais cela l'amusait, et tant que cela amusait Lucius, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Comme si j'allais faire autrement, Bella.

Un sourire charmeur et carnassier aux lèvres, il s'avança doucement en direction de la jeune femme. Il s'en approcha dangereusement, sachant bien qu'être quelqu'un d'autre, elle l'aurait gelé et tué sur place, Lucius osa même s'en approcher au point de sentir les capiteuses effluves de sang qui émanait de la jeune femme. Le plus doux des parfums, le plus attrayant aussi. Derrière ce corps léger, voluptueux et évoquant à la perfection la plus malsaine des luxures, Lucius la regardait sans expression particulière. Le moment était rêvé pour faire avancer les choses, que deviendraient-ils? Il l'ignorait, elle l'ignorait.

C'était tout le plaisir de la chose. L'inconnu. L'interdit. Sa belle-soeur. Le fruit défendu.
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MessageSujet: Re: Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ]   Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ] Icon_minitime1Lun 30 Juil - 18:59

2042 mots

« Ne joue pas avec moi,
Je n’ai ni d’âme ni de cœur,
Me faire souffrir tu ne pourras pas,
Moi, je deviendrai ton plus grand malheur »


Et la mémoire continuait à la hanter. Ce n’était à présent plus Voldemort qui remontait à la surface mais un jeune homme aux cheveux pâles et au visage pointu et hautain. Il portait fièrement les couleurs de Salazar Serpentard et un petit sourire suffisant animait ses minces lèvres. Il ne devait pas être âgé de plus de seize ans mais dans son regard de glace et d’acier, on pouvait voir les traces d’une éducation difficile et d’une enfance sans amour. Lucius Malefoy se dressait dans l’esprit de Bellatrix comme si la vision datait d’hier. Il n’avait plus rien en commun avec le Lucius d’aujourd’hui et la jeune femme regrettait qu’il ne soit pas resté plus… Malefoy. Ses cheveux d’argent le rendaient si particulier autrefois ! C’était d’ailleurs ce qui avait charmé sa chère sœur. Narcissa. Bella avait tout fait pour la protéger, elle avait même « trahi » le Seigneur des Ténèbres pour sa tendre Cissy et ce qu’elle obtenait en retour ? Rien ! Une condamnation à vivre dans une époque différente où il ne restait plus une trace de son Maître. Plus de raison d’exister. Elle avait traversé tant d’épreuves pour le rejoindre, croyant en son retour. Elle avait passé quatorze années de sa vie dans la prison d’Azkaban, de quoi devenir complètement folle ! Mais, elle avait résisté, attendant patiemment que son heure arrive. Oh, bien sûr, son état mental s’était dégradé, elle avait été atteinte de folie, d’envie suicidaire, meurtrière mais elle s’était accrochée au dernier souffle d’espoir qui vivait en elle. Et ça avait payé ! Et par amour fraternel, elle avait tout perdu, tout ! Il ne lui restait plus que les souvenirs et cette marque brûlante sur son avant bras gauche. C’était sans doute pour ça qu’elle était heureuse de voir que ce sale morveux de Drago avait engendré de la pourriture et non un digne Malefoy comme l’avait été le fils d’Abraxas.

L’ancienne Mangemorte observa ce jeune homme qu’elle n’arrivait toujours pas à reconnaître et qui se glissait dangereusement vers elle. Ca ne pouvait être Lucius, il avait tant changé ! Pourtant, elle voyait à travers ses traits l’homme noble et digne qu’elle avait connu autrefois et qui avait fait tourner la tête de plus d’une demoiselle. Mais pas la sienne. Le père de Drago lui avait toujours paru séduisant mais pas assez pour qu’elle se donne à lui. C’était juste un ami, rien de plus, il n’avait rien de particulier. Tout le contraire de Rodolphus en fait ! Au départ, ce Serpentard n’était rien de plus qu’un garçon comme les autres aux yeux de la Cruelle mais bien vite, il était devenu beau et surtout, terriblement excitant. Si elle n’avait pas connu ce dernier, peut-être aurait-elle jeté son dévolu sur Malefoy mais la vie en avait décidé autrement. Aujourd’hui, tout avait changé, peut-être fallait-il tout recommencer ? Oui certainement… Mais l’amour n’était pas dans ses priorités, c’était un sentiment à bannir ! Il était la cause de sa perte et de son arrivée ici et plus jamais elle ne s’abandonnerait à une telle bassesse !


« Entends-tu le chant de la colombe ?
Il me libère,
Je sors de ma période sombre
Pour mieux pourrir en enfer »


Un parfum délicat vint parcourir ses narines. Celui du désir et du mystère. Lucius était tout proche de la jeune femme, son audace était vraiment sans limite. N’importe quel homme saint d’esprit n’aurait osé se risquer si près de la Belle. Il est vrai qu’elle était de nature agressive et qu’elle n’hésitait pas à dégainer sa baguette face à la moindre contrariété. Mais, étrangement, elle resta tranquille et elle plongea son regard vert dans les yeux de son compagnon. Il arborait un sourire carnassier et charmeur. Un rictus moqueur passa sur le visage de la verte et argent et elle lui dit d’un ton amusé et froid :

Bella- « Ne te sens pas obligé de jouer avec moi, ton pseudo charme ne m’atteint pas ! Alors cesse de sourire bêtement, veux-tu ? Je ne m’appelle pas Narcissa ! »

Un sourire mauvais et provocateur naquit sur les lèvres charnues de la dernière des Black et elle pausa sa main droite sur la poitrine du jeune homme qui lui faisait face. Elle le repoussa alors avec force, une étincelle de moquerie et d’amusement dans le regard. Il avait peut-être l’avantage avec toutes les autres idiotes de filles de ce château mais l’ancienne Madame Lestrange ne ferait pas partie du lot ! Le bellâtre pouvait toujours rêver ! Soudain, elle sentit Sethys qui s’enflammait au fond d’elle. Que lui voulait-il exactement ? Qu’elle tombe dans les bras de ce Malefoy métamorphosé ? Et pourquoi pas qu’elle couche avec l’autre grosse brute poilue de Fenrir aussi ? L’âme lui envoya alors une image d’elle et de Lucius, nus, elle coincée dans un coin de la pièce, contre un mur, les paupières closes, les cuisses écartées et Lucius contre elle, parcourant son corps de ses doigts et la pénétrant avec fougue. Dans cette scène, Bella avait la bouche ouverte et semblait crier, ses ongles griffaient le dos de son partenaire et son bassin allait d’avant en arrière. Ses seins étaient durs sous le plaisir et les mains de l’homme qui la faisait jouir les malaxaient avec envie. Son ancien beau frère avait les yeux levés au ciel et lui murmurait des choses telles que « Tu en veux encore ? Supplie-moi de continuer ! » ou « J’ai envie de toi… Bella… ». A son tour elle lui répondait qu’elle en voulait encore, qu’il lui en fallait plus, que c’était bon. Et, essoufflés, ils se balançaient tout les deux, Lui, faisant des aller et retour avec sa verge dans le vagin de la Tortionnaire et Elle contractant son vagin au passage du pénis, objet de ses plaisirs. Au passage de cette pensée au combien délicieuse dans son esprit, Bellatrix sentit le bas de son ventre se durcir, ses tétons pointer et sa culotte se mouilla. Elle fut saisie d’une irrésistible pulsion, celle de faire l’amour, ici, tout de suite, sauvagement. Mais, elle se reteint, elle ne voulait pas devenir l’objet de Sethys qui était assoiffé de sexe et de sang.

« Je te fais violence,
Je t’arrache le cœur,
Et je pleure ton absence,
Avec toi je n’avais plus peur »


Black résista et soupira, couvrant sa peau hâlée de frissons de désir. Peut-être que si l’homme avait été autre que Lucius, elle se serait jetée sur lui, lui aurait arraché ses vêtements et l’aurait « baisé » pendant des heures. Car il n’y avait pas d’autre mot pour désigner l’acte qu’elle voulait commettre, il n’y avait aucun sentiment là dedans si ce n’était un besoin animal ! Oh oui, si sa proie avait été inconnue, elle aurait apaisé son désir charnel et l’aurait ensuite torturée jusqu’à ce qu’elle lui implore de la tuer. Après l’éjaculation, elle se serait enlevée de sa victime et lui aurait coupé le pénis afin qu’elle perde tout signe de virilité. Ensuite, pour étouffer ses cris de douleur, elle lui aurait cousu les lèvres. Une fois le silence revenu, elle l’aurait placé face au Miroir pour que le corps mutilé meure en voyant son souhait le plus cher s’éloigner de plus en plus. Pour s’amuser, elle lui aurait sans doute arracher un œil et l’aurait remplacer par un bout de Miroir pour qu’en plus de voir son reflet, il miroite celui de son âme qui quitterait son corps quelques instants plus tard. Mais avant de mourir, il aurait souffert atrocement ! Elle lui aurait dessiné la marque des ténèbres dans le dos à l’aide d’un poignard, ensuite, elle lui aurait brûlé le torse avec un sortilège pour finalement faire surgir un jet d’eau glaciale de sa baguette afin de faire apparaître des cloques purulentes sur l’intégralité de sa peau. La Cruelle lui aurait jeté un sortilège qui l’obligerait à rire et à se tordre dans tous les sens afin que les abcès éclatent. Elle aurait ensuite donné naissance à une légère brise qui n’aurait fait de mal à personne, sauf à l’épiderme calciné du futur défunt dont la douleur brûlante aurait doublé d’intensité avec le moindre coup de vent. Elle aurait achevé le tout par un Endoloris dont elle seule avait le secret et la Faucheuse serait venue cueillir l’inconscient, acclamée par les éclats de rire d’une Bellatrix nue et démentielle.

« Te faire souffrir est ce que je préfère,
Je te domine et tu aimes ça,
Je te viole par terre
Mais déjà il n’y a plus de vie en toi »


Elle chassa ces idées perverses et exquises de son cerveau mais ne put s’empêcher de sourire béatement. Ce qu’elle préférait quand elle tuait, c’était voir la peur dans les yeux (quand elles en avaient encore) de ses proies, sentir l’angoisse couler dans leur sang comme un lent poison mortel. Voir leur corps possédé par les convulsions et le meilleur de tout : leur envoyer des visions d’horreur par la pensée pour qu’elles connaissent la folie avant de connaître la mort. Elle aimait faire souffrir les autres et en ce moment, c’était un désir qui semblait inaccessible car Lucius n’était pas une victime potentielle mais un prédateur, tout comme elle. S’il y avait bien une chose qui les unissait c’était cette soif de sang et de pouvoir. Au fond de son être, la septième année sentit le démon s’agiter et soupirer de contentement. Elle se tourna vers le Serpentard aux prunelles d’argent, s’approcha de lui jusqu’à ce qu’elle sente les battements de son cœur et lui siffla, provocatrice :

Bella- « Je me souviens qu’à une époque tu aimais les jeux dangereux… Te serais-tu assagi avec l’âge ? Ou, peut-être est-ce le manque de fantaisie de ma sœur qui t’as fait ressembler à tous ces insectes de sorciers qui nous entourent ! »

Un sourire mauvais s’afficha sur le magnifique visage ténébreux de la Belle et elle décida de ne pas bouger. Elle voulait qu’il se mette en colère, qu’il enlève ce masque d’impassibilité et que, peut-être, il vienne de lui-même vers elle pour lui arracher sa tenue moulante et sombre. Son cœur palpitait d’excitation, les images qui venaient de défiler dans sa tête avaient fait naître un désir incontrôlable en elle et l’ancienne servante du Seigneur des Ténèbres avait besoins d’extérioriser tout ça. Elle n’était cependant pas prête à s’offrir à un de ces égaux ainsi, il fallait qu’il mérite son corps et s’il ne faisait rien pour l’avoir entre ses mains durant les heures qui allaient suivre celle-ci, elle trouverait bien une proie pour ce soir qui finirait exactement comme elle venait de l’imaginer.

Sa mémoire la pourrissait, son passé la rattrapait, ses souvenirs l’empoisonnaient. Son présent n’était que ruines et sang et son futur ne s’annonçait pas plus clément. Bellatrix Black vivait dans une période révolue, elle le savait mais s’y accrochait car tout son espoir y résidait. Il fallait bien passer son temps en attendant que tout redevienne comme avant, si un jour ça le redevenait seulement… Et Lucius semblait être un passe-temps inépuisable. Puis, s’il l’ennuyait, il y aurait toujours sa descendance, Nathanaël. A présent, L’heure était au jeu, quand le soleil mourrait dans les cieux elle serait à la souffrance et quand les étoiles brilleraient de mille feux, il y aurait un être de moins parmi eux… Mais il fallait savourer l’instant présent et c’est ce que fit la sœur de Narcissa, elle rangea ses sombres desseins dans les entrailles de son esprit meurtri et resta plantée, une expression provocante et arrogante sur la figure, face à Lucius. Alors que tout aurait pu se terminer, ça ne faisait que commencer… Sethys bouillonnait et Bella décida que pour une fois, il serait bon de calmer les ardeurs du « Dieu » en cédant à ses caprices… Après tout, il n’y avait pas de mal à se faire du bien, juste du bien à faire le mal.


« Mon amour, n’oublie jamais que je t’aime,
Malgré la mort qui t’as pris,
Malgré les problèmes
De cette nouvelle vie que j’ai acquis »



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MessageSujet: Re: Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ]   Ma vie pour une illusion [PV Lucius] [ X ] Icon_minitime1Mar 31 Juil - 7:52

2281 mots
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'Cause this is just a game


Lui n'était rongé par aucun souvenir. Aucun regret. Aucun remord. C'est ce qui le rendait le plus inhumain, ce manque total de considération envers ce qu'était et qu'avait été son existence avant de revenir à Poudlard dans cette chance tendue par le Destin de reprendre en main un monde en ruine. Il était pourtant père, il était pourtant marié. Il était pourtant riche, il était pourtant connu. Cela n'avait plus d'importance. Aucune importance. Tout ce qui comptait maintenant, c'était lui, lui seul. Il n'avait jamais autant savouré de moment qu'en ayant l'absence de faiblesses, car Narcissa et Drago avait toujours été son talon d'Achille. Pour l'amour de sa femme et pour la continuité de leur Famille, il s'était toujours du de les protéger, de les garder de ce qu'il pouvait. Ces obligations et ce nécessaire le rendait malade. Jamais Lucius n'avait été du genre à aller envers les autres, et une femme et un fils n'y changeait rien, sinon le respect de soi même.

Lucius se devait pour la bonne et due forme, la seule chose que ces Sangs Purs de parents avaient décidés de lui inculquer, en plus du respect de ses valeurs, de leurs valeurs, et le dédain total de celles des autres. Pour maintenir la Gloire de sa famille, Lucius Abraxas Malefoy aurait vendu son Âme au Diable, et c'est ce qu'il avait fait. Aujourd'hui encore, si l'occasion se présentait encore, c'est avec certitude qu'il referait ce grand saut qui lui avait vivre les moments les plus intenses et les plus périlleux de sa riche existence. Devant ces prunelles autrefois grises, aujourd'hui d'un bleu tirant fortement sur l'acier, on pouvait y lire l'expérience d'un homme, pas d'un adolescent. Lucius avait vu, ressenti et aperçu. De sa simple existence, il pourrait résumer parfaitement l'Homme en un mot. Péché. Il était en plein de dans, il avait toujours eu des penchants plutôt marqués pour ces genres de comportement. Tout pour aller vers la décadence, le Mal, les Ténèbres. Il ne suffit d'un pas pour s'y immerger, pour en sentir la saveur velouté, ce premier goût succulent dont on ne se lasse pas, jusqu'à ce que l'on passe au second goût, plus impétueux, plus grandiose, aussi. Rien à voir avec le fiel parfum du Bien, doux, pas le moins du monde capitieux. Pour le Mal, Lucius offrirait le Monde sur un plateau d'argent, et c'est ce qu'il avait fait en confiant à Makar le bon soin d'augmenter ses capacités.

Le Mal grimpait sur sa peau, glissant sur la soyeuse et pâle peau, héritage encore présent de son appartenance à la famille aristocratique des Malefoy. Le Mal enfonçait ses griffes dans la chair du jeune homme, lui insufflant la colère, le mépris, la cruauté, le sadisme, l'horreur, l'inhumanité, cette soif insatiable pour ce liquide grenat, symbole de vie. Il lui collait à la peau en permanence, désormais. Conditionné si jeune, il avait rapidement accepté cette seconde peau qui faisait frétiller le moindre de ces sens parfaitement à l'affut d'une possibilité de montrer sa supériorité. Fier, insouciant, froid et calculateur. Il était le Lucius, il est Lucius et sera Lucius. Un brin amélioré par la présence de Makar. Cet esprit avait le don de l'énerver, et leurs tensions brisaient l'équilibre de son enveloppe charnelle, délibérant de l'énergie pure à travers son esprit, des fines éclairs qui le faisait se tordre de douleur. Un tourment affreux et effroyable, quand Makar s'y mettait vraiment.

À l'image de cet Esprit, Lucius était tout aussi délicat et imprévisible. Il ne réfléchissait pas et se laissait emplir par le chuchotement de Makar au creux de son oreille. Autrefois comme maintenant, il ne craignait pas de s'approcher de la jeune femme, contrairement à ce que pouvait prétendre beaucoup, énormément même, de garçons. Plusieurs s'y étaient risqués, et tous avaient payés. Cela ajoutait un certain charme à Bellatrix, un charme qu'elle avait dans sa première jeunesse, mais que Sethys avait amplifié au point de la rendre terriblement envoûtante par la violence son comportement, par la complète insouciance et inconscience qu'elle faisait preuve. Si lui osait, elle s'y risquait, s'y plongeant toute entière, sans artifice, aucun. Mise à nue, en fait, elle faisait face au jeune homme qui la fixait sans la moindre retenue.

Il ne pouvait pas deviner ses pensées, il ne se risquerait pas à entrer dans les pensées de Bellatrix, bien que l'accès ne lui soit pas complètement barré. Des quatre Damnés, il était le seul à avoir le plein contrôle de la Legimencie et de l'Occlumencie, les autres en étaient tous dotés, mais c'était la spécialité de Makar, et non des autres Esprits. En contrepartie, chacun avait reçu son lot de pouvoirs, et Lucius connaissait celui de télépathe de Bella. Il n'avait jamais eu à subir son courroux, mais le jeune homme était passé après elle et avait regardé avec amusement son dernier jouet, son petit plaisir malsain de faire souffrir et de détruire complètement une âme avant de la délivrer en la laissant quitter à jamais ce corps déformé, maltraité, à l'agonie, mort bien avant son âme. Elle ne laissait jamais rien au hasard, jamais rien à la facilité, jamais rien à la liberté. Elle ne pouvait pas permettre de mourir avec fierté, il fallait à tout prix démolir quelqu'un, non pas seulement de coup, mais mentalement, aussi. Lui offrir le cadeau empoisonné, l'aboutissement de ses pensées, avant de le lui retirer aussi rapidement qu'il l'avait reçu, brutalement, sauvagement aussi. La douleur a bien meilleur goût.

Tandis qu'il s'en approchait jusqu'à sentir l'odeur particulière de la brune, il croisa à quelques reprises son regard jusqu'à ce qu'il cesse de virevolter pour trouver son point d'accalmie, du moins, en surface. Son corps était immobile, mais son esprit était en pleine ébullition. Étrange souvenir que de se retrouver à nouveau face à elle, seuls, complètement seuls. La dernière fois, elle l'avait menacé, menacé pour le contrôle qu'il avait sur la cadette de la demoiselle, l'ensorcellement sans magie qui avait charmé au-delà de la limite le corps et le coeur pur de Narcissa Black. Sa soeur, le seul lien qui la liait à l'être humain. Une famille. Sa famille. Dans un seul membre. Il se rappelait leurs études, le fait qu'ils se côtoyaient, mais tout paraissait différent, si différent maintenant. Il n'y avait ni Narcissa, ni Rodolphus. Lucius ne prétendait en rien pour le moment, ne perdait pas son temps en conjecture. Profitons simplement de ce moment inédit et, avouons-le, excitant, parce que c'était strictement hors de l'éthique d'agir ainsi, mais depuis quand Lucius Malefoy se conforme-t-il aux normes?


Je ne prétends en rien te faire du charme. Peut-être est-ce ce que tu attendais, mais il ne suffit pas d'un charmant décolleté pour croire que moi, Lucius Malefoy, te fait du charme. Voyons Bella, je ne te croyais pas si opportuniste....

Il sourit. Il était bien ironique que la jeune femme fasse référence à Narcissa. Cette dernière avait eu sensiblement la même réaction à leur premier entretien de la sorte. Dans la Salle sur Demande. Il y a plus de vingt-cinq ans. Il s'en rappelait très bien, trop bien même. Elle, paressait sur un canapé, les yeux clos, ses longs cheveux blonds glissant tout autour d'elle. Elle était l'Ange, et lui le Démon. S'offrant une vue imprenable sur la demoiselle qui semblait presque insensible à sa présence, en tout temps, la Préfète semblait sourde aux regards et aux sourires provocateurs de Lucius Malefoy. Il n'en était pas à sa première conquête à Poudlard, on n'avait jamais associé les Malefoy à la moindre retenue vis-à-vis de leur pulsion. On leur enseignait que leur désir était des ordres, alors c'était ainsi qu'on voyait la vie à travers les yeux aciers d'un dernier de cette longue et pure lignée. Il s'en était approché, à pas de loup, de prédateur. Un oeil bleu s'était ouvert, et un sourire s'était dessiné sur ces fines lèvres.

«Encore toi Malefoy, ne me laissera tu jamais tranquille.»

Elle bouillait de désir et d'envie pour lui cependant. Narcissa était consciente de la bonne position dans laquelle elle était en étant, du moins pour le moment, dans les bonnes grâces de ce fils de bonne famille qu'était Lucius Malefoy. Beau, impétueux, possédant un fort caractère et un esprit vif, il était un des partis, sinon le parti, que sa Famille espérait pour elle. Tout comme pour leur aîné, qui semblait plutôt préféré être à la traîne sur sa jeune cadette. Elle était en cinquième, et lui en septième. Il va de soi que dans la communauté magique, dans le cercle fermé des familles des Sangs Purs, la rumeur d'une attirance entre ces deux héritiers avaient rapidement atteints les hautes sphères familiales, mais cela avait été loin d'atteindre Lucius.

Je n'arrête que lorsque j'ai ce que je désire.

C'était vrai, lorsqu'il avait pris son pied, il disparaissait en moins de deux. Simplement, il était victime de son succès, et c'était sans difficulté qu'il obtenait assouvissement de ses pulsions et de ses désirs. Narcissa Black était une autre paire de manche. Il s'en était approché et puis avait déposé ses lèvres contre le cou frêle de cette dernière. Elle avait clos ses yeux de plaisir, et lorsqu'il s'était légèrement mis à son aise, la jeune fougueuse l'avait attrapé par sa cravate et l'avait amené à elle, violemment. La violence, toujours la violence. Le Mal, toujours le Mal. Elle lui avait fait face, plongeant le bleu de son regard dans le gris irisé de sa prunelle avant de l'embrasser avec fougue, mordillant les lèvres minces de l'héritier Malefoy. Ainsi était né l'idylle entre la cadette des Black et de l'unique héritier des Malefoy...

Lorsqu'il se remit machinalement en marche après ce bref moment de nostagie, il eut un sourire en songeant à cette nuit mémorable, cette unique soirée où il avait considéré quelqu'un comme presque son égal, car cette nuit-là, seulement, Narcissa Black avait été à la hauteur de ce qu'il était, et ce qu'elle se devait de devenir. La femme d'un Malefoy. De cette nuit était né le seul et unique fruit de leurs idylles. Abraxas avait toujours été clair avec son fils unique, son héritier, sa fierté.


«On peut faire ce que bon nous semble des femmes, des objets de convoitise, assouvisseuses du moindre désir, mais on ne peut qu'en mettre une enceinte. Cet enfant, Lucius, sera la suite de notre famille. Notre Sang coulera dans ces veines, alors ne te trompe pas, Lucius, c'est ce que tu as de plus précieux, Fils, ton Sang...»

L'une des dernières paroles que lui avait dites Abraxas, d'ailleurs. Pourtant, Lucius avait interprété ces paroles comme des commandements, et tout s'était précipité dans l'existence de Narcissa et de Lucius. Pourtant, la femme fougueuse de cette nuit avait laissé place à la fragilité d'un esprit encore jeune, trop jeune. Avec difficulté la jeune femme avait accepté son sort, celle de génitrice de l'héritier Malefoy, la prochaine génération. Ironique de la part de la seule qui eut vraiment marqué une affection particulière pour un descendant. Est-ce la raison pourquoi ce dernier avait si mal tourné? Lucius le croyait, ardemment. L'amour était faiblesse, et la faiblesse signifie la peur. Lorsqu'on craint, on peut faillir, et les erreurs ne se pardonnent pas, pas lorsqu'on nait Malefoy.

Lucius se rendit compte du geste de la jeune femme en face de lui. Elle avait déposé sa main contre son torse, une main douce, presque une caresse. Il en ressentait encore la présence, avant de le repousser violemment. Sans y accorder davantage de considération, le jeune homme lui offrit un sourire mauvais, avant d'avancer dans la direction contraire à celle de Bellatrix. Celle-ci avait conscience de ses charmes, tellement conscience. S'en était amusant. Elle s'amusait à voir Lucius s'approcher, mais elle ne se gêna pas le moins du monde pour faire de même. Il sentit sa présence contre son dos, et sa poitrine contre ses muscles dorsaux. Une femme comme il ne s'en faisait plus, Bellatrix. Lentement, très lentement, trop lentement pour l'impatience de la jeune femme et de Sethys, il en était certain. Peut-être s'amusait-il à ses dépends, bien qu'il écoutait avec attention le moindre fiel qui s'échappait de ces lèvres qui appelaient à être embrassées. La provocation de son ton l'importunait, l'énervait, assaillisait Makar qui bouillait dans ses veines. Si elle désirait à jouer à ce jeu, elle trouverait quelqu'un pour lui faire face, oh oui.


Qui a dit que le jeu ne me plait plus. C'est d'ailleurs de ce plaisir que je joue encore, Lucius la fixa puis leva la main sans la moindre douceur pour caresser de manière évasive le creux du cou de la jeune femme pour en frôler le contour de ses seins découverts par un décolleté, et tu ne fais rien pour m'empêcher d'avoir envie de m'y plonger tout entier.

Relevant les yeux vers elle, il ignora si elle prenait conscience des paroles qu'elle provoquait. Le gris irisé perlait dans le regard bleuté de Lucius. Le comparer, lui, le grand Lucius Abraxas Malefoy, au plus simple des Sang-de-Bourbe? Oh, mais en voilà une impertinence. Devait-il la punir de cet affront fait à sa famille, à son Sang. À tout son Être, en fait. La fierté était le centre de son existence, et c'est sans la moindre considération qu'il attrapa la jeune femme pour la coincer avec une violence qui ne préservait en rien Bellatrix Black. Il se colla à elle, en lui soufflant à l'oreille quelques mots, minimes, délicats, mais avec une arrogance et un fiel ton qui hésitait entre une menace et un ordre.

Tu cherches à éveiller quelque chose en moi, Bella. Quelque chose de terrible. Maintenant, fais-lui face.
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