Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
Nombre de messages : 105 Age : 33 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard, évidemment Coeur ? : L'a-t-on simplement déjà atteint? Date d'inscription : 25/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Il n'y a pas plusieurs manières de combattre, il n'y en qu'une, c'est d'être vainqueur Relations: Dons: Invulnérable, Legimens et Occlumens puissant
| Sujet: Lucius Abraxas Malefoy Mer 25 Juil - 23:44 | |
| Veuillez accueillir, très cher, le très grand Lucius Abraxas Malefoy - Le Choixpeau a écrit:
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Nom/Prénom :: Malefoy, Lucius AbraxasÂge du personnage :: 17 ansÂge hors RP :: 16 ansOù avez-vous connu le forum? :: Une amie m'a parlé de la pub qui a été fait sur un forum sur lequel elle participe (Hogwarts)Comment trouvez-vous le forum? :: Les talents de graphisme de miss Black ne sont plus à prouverStar sur votre avatar? :: Jared LetoAvez-vous lu le règlement? :: OK [Au cas où quelqu'un me reconnaîtrait, probablement Orphée, je suis Gabriel, l'ancien Drago Malefoy du «Miroir du Risèd». Je voulais vous demander de réserver Lucius pour le moment, j'espère faire ma fiche ce soir, mais j'attends des amis pour souper.] ~~~ «Il serait temps que tu apprennes à faire la différence entre la vie et les rêves» -Lucius Malefoy L'aube. Un seul rayon de soleil filtre à travers les larges rideaux de velour d'un prune si foncé que l'on le confond souvent avec un noir. Pas le noir de cendre qui a recouvert le monde des Sorciers suite aux violents combats qui opposèrent les Sorciers à Lui, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-Nom. Il y avait eu, durant cette guerre, plus de poussière charbonneuse, de suie, comme si de cette pluie charbon, la Terre se débarassait de la noirceur qui s'étalait sur les comtés de la Grande-Bretagne. Il n'y avait aucun répit, en passant de la capitale au siège du Ministère, en passant par les larges collines de l'Est. L'aube. Un sentiment qui était devenu un pur inconnu pour ces créatures de la Nuit qui, avec l'aide du Seigneur des Ténèbres, ensevelisait la lumière sous des tonnes et des tonnes de silhouettes, les unes frêles et les autres plus grassettes, mais toutes immobiles. Les morts. Les dépouilles. Le résultat, le fruit de cette guerre sans merci qui opposait le Bien du Mal.
Ces combats avaient durés des jours, pour ne pas dire des semaines, voir même des mois. De simples grains de sel dans une existence qui, depuis longtemps, ne semblait plus être la même. Dans ce lit imposant par son lourd chêne qui, sculpté par des artisans Gobelins d'avant Guerre, car ces derniers avaient été envoyés dans les comtés lointains du continent pour réduire leur lien avec l'Opposition au règne des Ténèbres. Un règne que, depuis sa naissance, Lucius Abraxas Malefoy n'avait fait qu'attendre. Pourtant voilà qu'une fois ce dernier en train de s'emboîter avec cette réalité grotesque où Albus Dumbledore agit en maître sous le nez de petites gens du genre de Scrimgeour, qui avait pris le pouvoir suite à la démission tant espérée de Cornelius Fudge, sa situation frisait l'incompréhension.
Mais d'abord, n'allons nous pas commencer par le début, car oui, l'existence de toute grande personne à un début, mais n'a pas de fin. On lui a dit, tout jeune, que c'est lorsque l'on cesse de parler de soi qu'on est vraiment mort, hors il n'était pas du genre de Lucius Malefoy de tomber rapidement dans les Oubliettes. Fils d'un réputé mage répondant au nom d'Abraxas Malefoy, d'où la provenance de son second prénom, descendant d'une longue lignée de Sang Pur, que ce fils digne de ce liquide grenat qui circulait dans ses veines, prône, et les archives magiques le confirment, l'une des plus grandes familles de Sang Pur qui reste de cette Grande-Bretagne souillée...~~~ Il faut tenter le Diable pour réussir à l'atteindre -Inconnu «Lucius Abraxas Malefoy, ne vous a-t-on jamais dit qu'il était irrémédiablement interdit d'utiliser le terme «Sang de Bourbe» dans cet établissement?»
Comme si le jeune homme qu'il avait été n'était pas au courrant. Dans sa première jeunesse, et d'ailleurs, tout au courrant de son existence, Lucius Malefoy avait hérité des traits génétiques et aristocratiques de son père. Le même regard dur, glacial, d'un gris acier qui se teintait parfois de bleu quand une fureur le prenait, lui étouffait le corps au point où son regard, au sens figuré, semblait plus froid que la neige. D'où cette appartenance à l'aristocratie, le Serpentard possédait un teint clair, ivoiresque. Un nez acrilin, délicat, et légèrement pointu. Des lèvres minces qui, comme à son habitude, ne se refermaient jamais quand il s'agissait de répliques cinglantes ou d'insultes envers ces résidus d'humains que Poudlard acceptait encore sous son toit.
«Il est certain, professeur, que vous n'êtes pas à la première réprimande. Cependant, comme les dernières fois, je décline cette fausse politesse que ne peuvent prétendre des gens de cette espèce.»~~~ Parce que toute gloire a une fin... L'endroit désigné pour un jeune homme de sa trempe, insubordinant, hautain et fier, ne fut que la Maison de Salazar Serpentard. D'ailleurs, très peu de surprise pour le dernier des Malefoy, qui avait vu tout son arbre généalogique le précédé parmi les Verts et Argents. Il s'allia avec brio avec ceux qui avaient le plus de chance d'arriver à quelque chose dans cette vie, et qui, comme lui, se dirigeait avec plus en plus d'affirmation la ligne interdite qu'est la Magie Noire dans l'Établissement de Poudlard. C'était bien la dernière chose à laquelle il aurait pu songer, d'ailleurs, c'est avec un plaisir malsain qu'il, sous le nez de ces imbéciles de professeurs qui, trop charmé par ces Sangs de Bourbes qui avaient reçus, en guise de piètre compensation, la capacité d'alligner plus de trois mos de suite. Très surprenant, de la part d'un être qui se trouve entre le crapaud et la limace.
Il réussit avec mention sa scolarité à Poudlard, se conduisant avec la plus grande dignité, et une attitude hautaine des plus déplaisantes, vis-à-vis de ces «compagnons» de ces dernières années. Très difficile de croire que même l'un d'entre eux avait la moindre importance pour Lucius, qui, une fois, avait du admettre un certain intérêt, pour la bonne et due forme, à cette femme qu'il épousa plus tard, Narcissa Black. Tout comme lui, et il était comme elle. De son attitude déplaisante, cassante, cinglante, elle n'en demeurait pas affaiblie par des sentiments qui, lorsqu'elle donna naissance à leur héritier, ne fit que s'exacerber. Le froid inhumain qu'insinuait Lucius Malefoy à l'égard de sa femme, et tout particulièrement de sa progénitude, était effacé avec ces gestes qui, tout bonnement, lui permit d'atteindre les Hautes Sphères du Ministère.
Rien n'était trop beau pour enjoliver ce succulent mensonge, car Lucius y prenait goût, tellement goût. Le simple fait de posséder la majorité de la communauté sorcière l'amusait au plus haut point, tout en flattant cet ego qui n'a d'égal que son manque de compassion. Ironique pour quelqu'un qui a donné à lui seul plus de Gallions à Ste-Mangouste que tous en une décennie. Il faut dire que la fortune colossale, gérer par l'intelligence et la ruse de son dernier héritier, n'en était qu'à peine effleurée. De leur sublime Manoir familial dans le Wiltshire, dominant une colline entière, donnant à la manière de l'Acropole sur Athènes. Un ego digne d'un Dieu, mais qui le quittait lorsqu'il se retrouvait en face de Lord Voldemort, envers qui sa véritable allégeance appartenait. Le Seigneur des Ténèbres, son Maître, leur Maître, ce Seigneur qui, des années plus tard, causa la perte de l'un de ces plus fidèles serviteurs, car lorsque l'on est en haut, il faut prevoir une chute...~~~ Un recommencement, pour le meilleur du pire Une goutte. Deux gouttes. Trois gouttes. C'était ce qui l'avait ramené ici, ce qui avait résulté de cet incident qu'il n'était responsable que par la chance de ce stupide Potter. À cette évocation, même silencieuse, les jointures de Lucius se blanchirent instantanément. Il ouvrit des yeux dans l'obscurité, loin de ressentir la moindre chaleur, la moindre lumières. À sa manière, il en ignorait l'utilité, le sens. L'homme ne vivait que pour les martyres du froid, qui ensevelisait sous ses montagnes blanches les combattants de cette guerre. L'homme ne vivait que pour l'obscurité de ce coeur qu'il ne sent pas battre, de ce monde dont la seule issue est de se retrouver plongé sous le règne du Lord Voldemort qui pourra, à son titre, purifier cette Terre de ces ignobles Sang Mêlés. Que le Sang Pur demeure, que le Sang Pur renaisse!
Il ne se rappelait que trop bien le visage satisfait de Potter quand, à son grand désarroi, et la pire des malchances, Lucius Malefoy avait perdu la prophétie dont son Maître attendait avec impatience le moindre murmure, et lorsque le Seigneur des Ténèbres ne recevait pas ce qu'il désirait, eh bien, il faut s'attendre à se faire punir, extrêmement punir, car on ne peut Le decevoir, on ne peut pas Lui fausser compagnie, on ne peut pas, tout simplement, aller à l'encontre de ses désirs. Cette brûlure incessante sur son avant-bras gauche lui faisait bien ressentir cette haine et cette rancoeur pas le moindrement dissimulé. De sa cellule où les rideaux de velour pourpre devenaient finalement des barreaux à une fenêtre scellés avec plus de magie que Poudlard lui même, il avait appris par Narcissa le plan, cette mission perdue d'avance que le Maître avait désigné à son fils, son héritier, son descendant.
La fureur lui tiraillait les tripes, et seulement en évoquant ce souvenir. Combien de fois, de sa cellule, il avait du rassurer les pleurs et les cris de Narcissa qui criait à l'injustice. Le plus éprouvant était bien cette colère indescriptible qu'affichait les yeux bleus de son épouse quand il se posait par hasard sur lui. Comme elle lui en voulait, s'enfermant dans un silence où, la nuit venue, elle devait noyer dans l'immense serre qu'elle avait aménager au Manoir. Il dut, avec détermination, faire fi des cris, de l'odeur nâcre de sang, de hurlements, de chuchottements, de ces regards effrayés dans les cellules avoisinantes, de cette existence à Azkaban, la prison des sorciers. C'était sans cri, sans le moindre son, qu'il tolérait les traitements de cette prison qui différait passablement de celui des Détraqueurs, qui avaient maintenant rejoint les rangs du Seigneur des Ténèbres, son rang, du moins le croyait-il encore.
Du fond de sa cellule, accroupi les genoux contre son torse, Lucius Malefoy en gardait toute sa fierté, toute sa grâce. Nul autre que lui conservait un calme olympien qui lui permettait de survivre. En se concentrant, parfois, il ressentait quelque chose, un trépillement, jusqu'au jour où les autres le rejoignirent dans sa minuscule cellule. Rogue avait tué Dumbledore. Drago avait failli. Cela tourna dans l'esprit de Lucius, et ce, même avant que les prisonniers le rejoignent. Ils finirent par, avec l'aide d'un Maître des Potions qui, à son habitude, prenait avec légèreté les évènements, un nouveau début, une renaissance, sa toute puissance, la sienne, celle de Lucius Abraxas Malefoy. Accompagné de ces trois compagnons, évitons en parlant de lui de songer au mot «ami», ils avalèrent à leur tour, pour terminer leur trajet séparé, seul, mais habitué à cette solitude, c'est avec l'aube qu'il se délecta de ce nouveau départ.~~~ Pour l'intérêt, J'en vend mon âme L'aube. Dans un lit à baldaquin. Ce n'était pas un jeune homme blond avec un regard d'acier qui s'y tenait, mais bien un brun, foncé, avec les yeux aussi bleu que l'azur. Comment le savait-il? Lucius venait de se redresser, et face à son miroir, il reconnaissait en ce deuxième matin dans cette peau cette nouvelle apparence qui lui donnait presque des vertiges. Le même homme, le même ignoble personnage, mais sous de tout nouveau traits. L'ivoire de sa peau n'y était pas changé, mais ses yeux étaient sans cesse sous le coup de la fureur. Rien n'avait changé, il n'avait rien perdu de ce qui le tracassait, l'emplissait d'amertume et de déception. Drago, son fils, son héritier, avait déshonnoré son rang. Savait-il seulement qu'en faisant un tel geste, il venait de condamné les derniers de son Sang, dont sa mère, que Lucius était conscient être la première priorité du jeune homme.
Encore une fois, avec dédain, il se laissa envahir par la présence envahissante d'une nouvelle partie de lui qu'il avait du accepté, et ce, avec un certain tribu. Avec Rogue, Greyback et Black, ils avaient ouverts la boîte de Pandore. Au lieu du passé, ils étaient dans un futur inconnu. Au lieu d'atterrir dans un monde où Tom Elvis Jedusor serait jeune, on n'en avait plus la moindre nouvelle. C'est plutôt sur des esprits qu'ils étaient tombés, et c'est Makar qui l'avait choisi. Invincible. Fort. Puissant. La présence de cet esprit avait augmenté considérablement ses capacités de Legilimens, et inutile de dire qu'il était devenu un Occlumens hors du commun. Rien ne pouvait entacher la blancheur de sa peau, la perfection de cette peau d'où, à travers, on voyait ce Sang qui, au-delà de tout, était le fil conducteur de son existence.
Son fil d'Ariane, sa gloire, autant que sa perte...
Dernière édition par le Jeu 26 Juil - 1:34, édité 1 fois | |
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