Impero :: The damned Souls
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 Doux réconfort... [PV Lucius]

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Marine de Valois
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MessageSujet: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Jeu 26 Juil - 18:27

Un ouvrage visiblement antique à la reliure élimée et craquelée à la main, la gracieuse Serdaigle laissait successivement apparaître sa frêle et élégante silhouette dans les couloirs du Quatrième Étage, refermant avec peine les lourdes portes de bois de chêne subtilement ciselées de sillons et d’icônes aussi divers que sublimissimes. Une fois sa pénible tâche accomplie, Marine, haletante, s’accouda avec un très net soulagement à la rambarde cuivrée des Escaliers pierreux, massant ses bras endoloris par l’effort herculéen qu’ils venaient d’accomplir.

Une fois de plus, Marine s’était livrée à son occupation favorite et quasi-quotidienne qu’était ses rendez-vous avec les centaines de livres entreposés dans l’immense Bibliothèque du château. Néanmoins, cette fois-ci, elle ne s’y était pas rendue avec l’intention de découvrir ce qui se déroulait entre ces murs ou elle et les autres élèves étaient séquestrés, retenus prisonniers par quelque chose dont-ils ignoraient tout. Non, elle était simplement venue se documenter, s’informer sur le passé de son arrière grand-mère, et s’assurer que son courage et sa noblesse de cœur ont été récompensés et honorés par quelques bribes de sa Biographie dans certains volumes relatant la terrible Guerre.

Loin de repartir bredouille comme elle s’y était attendue, la Bleue et Bronze était rapidement tombée sur un chapitre complet consacré à son aïeule, après avoir furtivement parcouru le livre. Avec une satisfaction naissante et grandissante au fil de sa lecture, la bouche de Marine se fendit en un large sourire lorsqu’elle constata que l’auteur de ce livre décrivait son ascendance avec éloges en mettant en avant ses atouts et l’héroïsme dont elle avait fait preuve. Toujours négligemment appuyée contre la rambarde, elle relisait un extrait :


Citation :
Luna Lovegood, excellente Auror admirée et vénérée du Monde de la Magie, proche amie du célèbre Harry Potter, fut assassinée sauvagement par un Mangemort lors de l’ultime bataille de l’atroce Guerre contre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Ce fut avec une témérité hors pair et une volonté sans limites de faire régner la paix qu’elle se défendit sans relâche, pour finalement s’incliner sous la Baguette du terrible partisan de Vous-Savez-Qui. Cette pétillante femme de trente deux ans a laissée derrière elle un veuf et un orphelin éplorés par la perte de cet être cher…

[color:f748=blue:f748]Marine interrompit sa lecture, bouleversée par l’incroyable tristesse de cette histoire. Avec un tact exemplaire, elle ne parlait jamais à son Grand-père de sa défunte mère, consciente des cicatrices et douleurs que cela pourrait raviver. Il n’avait que sept ans lorsque son père, Ethan de Valois, lui avait annoncé que sa Maman ne reviendrait plus à la maison, qu’elle ne le rendormirait plus avec douceur lorsqu’il avait fait un cauchemar et qu’elle n’essuierait plus ses larmes lorsque le chagrin inonderait son cœur.

La jeune Serdaigle savait qu’elle était le fruit d’une famille brisée par le Malheur, par les Forces de l’ombre qui réitéraient aujourd’hui leur barbarie d’antan. Aussi, elle s’était jurée de faire tout ce qui serait possible et imaginable pour les combattre et sa hargne accompagnée du sentiment cuisant d’injustice ne faisait que décupler sa volonté.

L’association secrète de Résistance qu’elle avait eu l’idée de fonder, elle et quelques autres élèves, se développait peu à peu, mais était encore trop récente et trop peu préparée pour tenter une quelconque attaque. Le plus frustrant, c’est que le danger rôdait autour d’eux, les espionnaient peut-être, sans qu’ils n’aient aucune idée de ce que cela puisse être.

Les inquiétudes et les doutes prirent soudain place dans son cerveau éreinté et embrumé par une réflexion trop intense, elle ressentit un ardent désir de relaxation et l’image de la Salle de Bains de Poudlard occupa son cerveau fatigué. Oui, un bain, c’était exactement le genre de choses approprié en cette circonstance.

Décidée, Marine monta tranquillement le nombre considérable de marches qui la séparait de la Salle Commune des Serdaigles. Même si cet intrépide parcours lui était familier, elle s’émerveillait chaque fois de la richesse des chandeliers incrustés d’or fin suspendus aux murs de pierre, produisant une lumière éclatante, aveuglante. Au bout d’une dizaine de minutes d’agréable escapade, elle se retrouva dans la chaleureuse Salle commune des Bleus et Bronzes ou trônaient des fauteuils de cuir, canapés et luxueuses tapisseries. Elle dévala une énième série d’escaliers, déboula dans son dortoir et posa soigneusement son livre sur sa table de chevet, avant de préparer son nécessaire de toilette.

Une fois arrivée à destination, soit la Salle de Bains de Poudlard, Marine pénétra, martelant le sol marbré de ses petites chaussures vernies à talons plats, se dirigeant à grand pas vers une Baignoire immensément grande, entièrement confectionnée d’albâtre. Les rebords étaient incrustés de dizaines de robinets d’argent, et quatre lustres de cristal avaient pour tâche d’éclairer convenablement cette pièce grandiose.

Marine, qui était souvent venue se délecter du plaisir extrême qu’était un Bain chaud, avait inscrit dans sa mémoire ses robinets préférés et en ouvrit plusieurs ; l’eau chaude jaillit en un faible torrent, dégageant des volutes de fumée, la mousse ensevelit rapidement l’orifice de la Baignoire et les douces effluves des savons parfumés qui se répandait dans ce Bain divin emplirent les narines de la jeune Serdaigle.

Avec impatience, elle ôta sa Robe de Sorcière, ses chaussures, son jean et son petit chandail beige. Une tenue rayonnante de simplicité mais d’un grand confort pour Marine qui ne cherchait pas spécialement à séduire. Même habillée si banalement, elle désarmait les greluches qui passaient des heures dans leur penderie ou à s’étaler consciencieusement d’épaisses couches de maquillage sur leur visage. Marine avait la chance de posséder une beauté naturelle, simple et sans chichis…

La Bleue et Bronze se retrouva en maillot de Bain deux-pièces d’un chic noir, une petite boucle argentée accrochée à la culotte représentant son seul ornement. Elle plongea d’abord une jambe fuselée dans la chaleur bienfaisante de l’eau, puis son corps entier…Seule sa tête émergeant de l’eau, elle pouvait ainsi considérer que le nirvana était atteint… Ses membres semblaient de coton, les parfums envoûtants la plongeait dans une sorte de rêve embrumé. La mousse d’un blanc pur s’ajoutant à cela, Marine se sentit, pendant un bref instant, revenue à la glorieuse époque de Poudlard, l’époque ou les élèves s’y sentait si bien, comme dans un étau de sécurité, un sanctuaire de réconfort, que, peut-être jamais plus ils ne retrouveraient…


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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Ven 27 Juil - 7:09

1150 mots
I am a machine
No longer living, just a shell of what I dreamed


Insipide moment. Ennuyeuse et morne perte de temps. Que faisait le jeune homme à regarder ces idiots de première se chamailler dans la Salle Commune. Depuis longtemps, trop longtemps, il se trouvait assis, droit comme un pic, sur un sofa sur lequel il règnait en Maître. De ses cheveux bruns qui lui mangeaient légèrement le visage, on ne notait que deux yeux azurs aussi froid que l'abysse, et aussi perçant que des flèches. Assis droit, les deux mains sur les appuis-bras, immobile, silencieux, règnant sur la Salle Commune par sa présence imposante. Il s'y plaisait, oh que oui il s'y plaisait. Son endroit. Son royaume. Son monde.

Il avait le droit de vie de mort sur chaque personne qui passait le pas de cette porte, et l'envie de faire respecter cette autorité ne manquait pas. À tout coup, de toute façon, un regard méprisant rappelait à ces gens grotesques qu'ils n'étaient que des pantins, des pions dans le damier que contrôlait les Quatre Âmes Damnés. Chacun à sa manière s'amusait au détriment de leur victime. Lucius, pour sa part, préférait voir la souffrance psychologique d'un sujet par-rapport à la douleur physique. C'était tellement plus amusant de voir les nerfs d'une personne lâcher et de la voir s'écrouler contre le sol, blafard, morne, désormais dépourvu de cette confiance brisée par quelques mots. Il était différent des trois autres, très différent. Il désirait ardemment que le dernier souffle des victimes se fassent près, très près, trop près.

Quelques fois, depuis son arrivée, il avait entraîné une pauvre victime dans la Salle sur Demande. Avec cette élégance, ce charme et, avouons-le, cette sensation que rien ni personne ne pourrait l'atteindre, il suffisait que Lucius offre une petite attention pour changer les données. Il avait alors encagé sa victime, de préférence une jeune demoiselle, pour lui faire subir les pires tourments inimaginables. Ses méthodes, effroyables, sans pitié, impartiale et allant au dépourvu de ce que les faibles appellent l'Humanité, c'est avec un plaisir malsain qu'il en venait à se voir supplier de se faire achever, pourtant, d'eux physiquement, rien n'avait été atteint, pas même un cheveux.

Sa manière de tuer, c'était le suicide. Lorsque, au bout du rouleau, on permettait à ce stade d'offrir une possibilité de s'échapper de l'Autre Côté, simplement pour faire taire les démons que Lucius Malefoy faisait renaître au creux des Esprits. De sa Legimencie, il se permettait de faire ressurgir les plus douloureux passages de son existence, lui faisant même subir l'illusion d'évènements pourtant haux. C'était quelque chose que Makar aimait bien de son associé. Lui permettant d'acquiérir un tel pouvoir, c'est au fil des meurtres que Lucius s'était perfectionné dans cet art très noir de la Magie. De son Occlumens, il cachait le moindre de ces projets à tous et chacun. D'ailleurs, il était en permanence fermé aux autres, autant magiquelement que physiquement.

Revenons en à la chamaillerie entre deux bons petits bourgeois chez les Serpentards. L'idée de les voir se battre amusait follement Lucius qui, d'une impatience renommée, décida d'aider un peu les «circonstances». Dans l'esprit de l'un, il lui rappela cette grande injustice dont il avait été victime en faveur de son ami et opposant. L'autre, eh bien l'autre, du simplement admettre qu'un crochet au visage était une raison suffisante pour s'y mettre. Un sourire malsain apparu sur les lèvres de Lucius Abraxas Malefoy. Enfin, un peu de divertissement. Il les regarda s'échanger les politesses, mais trouvant cela un peu banal, il convainct l'un des deux opposants de lever la baguette, histoire de corser un peu les choses.

Échange de sortilèges. En pleine Salle Commune. Heureusement, ou malheureusement pour Lucius, aucun témoin, ni même élèves qui traînaient dans le coin. Makar pouvait le lui confirmer. Il regarda le sang couler d'un côté, et les blessures se multiplier de l'autre. Les coups se firent de plus en plus violents, de plus en plus bas. Amusé franchement, il regarda l'un fracasser son opposant contre une armoire, tranchant jusqu'à la chair le garçon. Cela dura un moment, jusqu'à ce qu'ils décident que c'était à lui de se divertir. D'un sortilège, se redressant, Lucius les plaqua tous deux contre le mur.


Jamais je n'aurais cru que deux cupides petits résidus de Sang Pur pourrait faire un spectacle intéressant plus de quelques secondes. Mes hommages.

Il étouffa à l'aide d'un sort l'un des deux sbires, qui cherchait son air à grande peine. S'amusant royalement, Lucius se retourna vers son cobaye. Le visage affichant une joie non contenue en même tant qu'une colère immense. Le sang lui permettait de survivre, de souffler, d'exister. C'est à travers le sang qu'il continuait à voir la possibilité d'un lendemain. Le sang. Liquide de vie. Il s'en abreuvait des yeux.

Un peu d'aide ne serait pas de refus, les manières, messieurs.

Le sortilège d'Impero informulé aidant sa cause, l'autre arracha la robe de sorcier du garçon qui virait au violet, il arracha de ses ongles des morceaux de peau, puis de chair. Les yeux épouvantés, l'un réagissait à peine. Inculquant un brin de sa colère, l'infortuné arracha tout, brisant de ses mains les côtes, libérant ses poumons à l'air libre.

Tu devrais respirer, maintenant.

L'autre se mit à pleurer à grosses larmes. Imbécile. Faible. Impur. Traître. Se retournant violemment, les yeux de Lucius brillait de démence. Totalement posséder par ce qu'il jugeait comme une faiblesse et une injure à un sang supposément pur, il frappa de toutes ses forces le pauvre garçon. Une fois, deux fois, trois fois, jusqu'à lui démolir totalement le visage. Lui bousillant et lui cassant plus d'os qu'on aurait pu avoir sous cette peau. Sans se soucier de l'autre qui, avec l'abandon de Lucius, parvenait à trouver un peu d'air, lui compressant les poumons bien à la vue, le jeune homme arracha ce souvenir de leur rencontre de leur esprit, avant, avec le plus grand des plaisirs, les regarder expirer.

Le sang tachant son habit, il se rendit donc à la Salle de Bain situé bien plus haut dans le Château. Personne ne remarqua les traces grenats sur sa chemise camouflée sous un pull, et c'est sans embûche qu'il arriva finalement à la Salle de Bain. Ayant déjà pris une certaine avance, Lucius Malefoy était près à s'élancer dans la baignoire de l'immense Salle de Bain quand il en sentit les effluves. Odorantes, vivantes, bref, le contraire de ses habitudes. D'ailleurs, une blonde, assez jolie d'ailleurs, se trouvait à l'intérieur. Haussant le sourcil, Lucius ne s'en soucia pas davantage. Il avait eu sa ration de violence, alors il était d'un calme olympien. Loin de la moindre allure sympathique, bien sûr, sauf qu'il eut la bonne volonté de s'annoncer avant de s'élancer dans l'eau avec grâce et souplesse.


Bonjour.

Simple. Désuet. Parfait.
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Marine de Valois
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Ven 27 Juil - 23:31

Les bras tendus de la divine Morphée attiraient irrésistiblement Marine qui ne résista pas à son appel et s’enfonça dans les profondeurs d’un lourd sommeil réparateur. Les enivrantes senteurs la berçait et l’accompagnait dans son agréable somnolence. La Serdaigle connaissait les vertus bienfaisantes de l’eau chaude mais ignorait qu’elle avait un tel pouvoir d’apaisement. Son anxiété, sa colère accentuée d’une once de mélancolie furent miraculeusement envolées à l’instant précis ou son corps fut immergé dans ce liquide transparent et incolore immaculé de mousse.

Les paupières closes, dissimulant le Monde qui l’entourait, La Bleue et Bronze remarqua une présence étrangère dans la Salle de Bains exclusivement grâce au bruit sourd de ses pas précipités. C’était exactement pour ce genre de rencontres inattendues que Marine, comme tous les autres élèves de Poudlard, se baignait vêtue d’un maillot de bain ou de sous-vêtements. La Salle de Bains avait beau être d’une époustouflante richesse, cela ne l’empêchait d’être un véritable hall de gare. C’est pourquoi la Blonde ne n’en fut nullement surprise, ne s’en offusqua même pas.

Néanmoins, lorsqu’elle fit pivoter sa tête, piquée par la curiosité, son regard se buta à un jeune homme qui, visiblement, lui déplut. En effet, ce visage glacial à l’étrange beauté, au sinistre charisme ne lui était pas inconnu. Bien entendu, elle n’avait jamais eu l’imprudente folie de converser avec lui auparavant mais sa réputation s’était répandue comme une traînée de poudre dans l’enceinte du Château ou les élèves cloîtrés ne manquaient pas de noter le moindre détail. Bien que tout le monde soit parfaitement au courant que ce froid Serpentard commettait des actes ignobles, personne ne semblait vouloir prendre le risque phénoménal d’aller le voir et lui faire part de leurs soupçons à son égard. Ce jeune Brun était, de toute évidence, la cruauté à l’état brut et la méchanceté incarnée. Quoi de mieux pour répugner et éveiller le mépris chez Marine??

De plus, combien d’élèves avait-elle vu prendre la poudre d’escampette, écarquiller les yeux de terreur ou encore se recroqueviller sur eux-mêmes au simple passage de ce Serpent ? N’était-ce pas là une preuve de l’intimidation, des humiliations et sauvageries plus atroces les unes que les autres qu’il faisait subir à certains ?? Bien sûr, les Verts et Argents étaient réputés pour user de fins stratèges et Lucius savait pertinemment que la peur des représailles scellait les lèvres de ses victimes. Marine jugeait inutile de tenter de leur délier la langue, ce serait un pur échec et, après tout, si ils s’emprisonnaient dans leur silence, elle ne pouvait rien pour eux et elle n’était pas la guérisseuse de tous les maux de Poudlard.

Ce fut avec un réel et puissant mécontentement qu’elle vit cet élève assoiffé de mal la rejoindre dans la Baignoire qui possédait pourtant des proportions assez importantes pour ne pas qu’elle l’approche de trop près. Durant un court instant, son regard bleu azur croisa celui de l’impitoyable Serpentard qui lui faisait face. Il possédait des iris de même teinte que ceux de la Serdaigle mais, mystérieusement, ils paraissaient terriblement différents. Ceux de Marine étaient pétillants, sincères, évoquaient sa gentillesse et sa douceur tandis que ceux de Lucius reflétaient son goût de la violence la cruauté purement gratuite.

Alors, lorsque avec un air et un timbre de voix suprêmement supérieur, il lui adressa la parole pour la saluer, la surprise fut bien au rendez-vous mais pas le plaisir. Les Serpentards étaient bien trop rusés pour que ce « Bonjour », soit totalement naturel. Le fixant avec une sorte de défi, elle lui répondit d’une voix froide qui ne lui ressemblait pas :


- Bonjour.

Et, ne trouvant rien d’autre à ajouter, elle évitait soigneusement son regard qui, malgré elle, la terrifiait, mais ce petit manège serait sans doute perçu par Lucius qui s’en frustrerait certainement…


Dernière édition par le Dim 26 Aoû - 0:14, édité 1 fois
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Lun 30 Juil - 2:00

1180 mots
I know you know enough to say
I know you know enough to play a game


Le charme envoûtant et étrange de l'eau. Le charme qui, chez Lucius, semblait être plus attirant que la tentation en elle-même. Une fois encerclé par l'eau, compressé par sa force, étouffé par sa présence, on ne parvenait plus à songer à rien, à rien d'autre que ce désir puissant de survivre. C'était ce qu'il aimait particulièrement chez ses victimes, leur fougue, leur force, leur désir de vivre, de survivre, de lui survivre. Malheureusement, au bout du compte, Lucius se faisait bien clair sur la fin de leur piètre existence, anéantisant le sourire aux lèvres les derniers espoirs que cette lune ne soit pas leur dernière. À l'aide d'images, parfois. Cruelles, coupantes et sèches. Réouvrir de vieilles plaies encore béantes, mais dont le sang semble coagulé. C'est avec un plaisir malsain que l'homme qui se cachait derrière cette cruauté regardait la mine déconfite de ces pauvres malheureux, et c'est à l'unisson avec leur dernier souffle qu'un rire dément, démesuré, donnait la réplique à ce Fil qui vient de se rompre, la fin, la toute fin. Un jouet de moins.

C'est pourtant avec dédain que le jeune homme était entré dans l'endroit. La salle de bain était rempli d'une odeur vivante, forte, puissante, et féminine. Le plus important, féminine. Lucius était un homme à femmes, c'était connu, et même pour sa deuxième jeunesse, il ne se voyait pas autrement. Il n'avait besoin, contrairement à d'autres, à aucun sortilège, la Potion avait été généreuse dans cette nouvelle apparence qui ne contrariait en rien la nature même de Lucius Abraxas Malefoy. Au contraire, dans cette époque étrangère, dans ces lieux où les noms ne lui disaient presque rien, il y avait beaucoup de demoiselles qui, la nuit venue, perdait leur auréole. Il avait entendu, durant la grande Guerre, certaines déchéances dans ce monde, mais dans le Poudlard d'aujourd'hui où un fléau déferlait sur la populace des sorciers étudiants, les gens semblaeint beaucoup moins propres, moins discret, plus ouvert. Ce jour ne pouvait-il pas être, de toute façon, le dernier?

Des parfums capiteux, certainement fleuris. Des effluves qui, aux narines de Lucius, lui rappelait Narcissa. Narcissa qui, depuis la mésaventure de Drago au sein du rang de Voldemort, avait considérablement réduit le nombre déjà minime de mots qui passait au-delà de ses lèvres minces. Des effluves fleuries qui paressaient sur la gorge de cette dernière, sous ses oreilles, sur son buste et sur ses fragiles poignets. Une certaine nostalgie lui rappela même l'époque où, comme maintenant, le jeune belâtre et la jolie, mais discrète Préfète, avait passé quelques moments ici, dans les Salles de Bains. Un mince sourire lui éclaira le visage, loin était l'époque où ils avaient certains contacts. Sa femme était devenue abstraite, perdue, totalement évadée dans un monde dans lequel il n'avait plus sa place. Il se rappelait une seule fois où il en avait perdu le contrôle, de ce sang bouillant de colère qui traversait son corps entier, Lucius en avait perdu le contrôle, le total contrôle.

Le moindre de ses sens avaient été exacerbés comme jamais auparavant, ses yeux gris brillaient d'un bleu saphir. Elle était partie, partie dans un monde dans lequel il ne pouvait plus la rejoindre. Narcissa Black-Malefoy était devenue livide, le jour où la mission de Drago avait échouée, et avec un silence évoquent, elle le désignait responsable. Ces yeux bleus qui expriment la rancoeur et presque un dégoût. Pour son fils, il avait préféré ne pas entre-choquer ces réactions inutiles et maternelles de cette mère trop aimante, qui aurait donné n'importe quoi pour éviter le moindre trouble à son enfant. Lucius était beaucoup moins attaché et protecteur. Son fils devait être à l'image de sa famille, droit, fier, et sans la moindre attache. Il lui fallait aussi être insensible et être habité par le Mal, le Mal, les Ténèbres. Tout cela revenait à être le Malefoy qu'il se devait d'être. Une fois dans sa vie, encore une fois, Lucius avait échoué.

Son échec, et la fureur de cette rébellion silencieuse de sa femme, il l'avait frappé. Frappé encore une fois, et une autre, jusqu'à ce qu'elle tombe au sol. Il n'avait pas arrêté là, trop entraîné par l'adrénaline et les battements irréguliers de ce coeur qui battait à la chamade. Il avait donc continué, comme un Moldu, pendant plusieurs minutes. Lucius avait ensuite entendu le seul mot que jamais, jamais il n'aurait accepté d'entendre de la part de qui que ce soit.


«Pitié....»

Un éclair. Une lumière verte. Le dernier souffle. Lucius avait regardé de haut ce corps encore chaud, puis avait fait volte-face sur lui même, sa cape virevoltant autour du cadavre. La dernière fois qu'il avait vu le bleu des yeux de sa femme, c'est à la fin du couloir, il s'était retourné pour voir le regard figé de cette femme détruite et rongée...

Mais aujourd'hui, Narcissa n'était plus, il n'était plus que l'homme qu'il aurait du être. Froid, placide, et incroyablement cruel. Pour un homme de cette trempe, des effluves aussi extravagantes créèrent un léger plissement au niveau du nez, dédaignant l'odeur trop lourde qui se rendait jusqu'à ses narines. Lorsqu'il arriva, finalement, à se redresser, suite à ce flot de pensées qui l'eurent assaillis, il découvrit l'oeuvre de Makar pour venger la sottise de l'homme. L'esprit avait tord, pas le moindre remord ni regret rongeait Lucius Abraxas Malefoy. Le même homme qui, au milieu de la Salle de Bain, remarqua une silhouette féminine au creux de cette mousse extravagante.

Elle aussi semblait l'avoir vu, et c'est avec un plaisir titanesque que la moue caractéristique de la jeune femme désigna un profond dégoût. Ne croyant pas l'instant d'une seconde que c'était l'apparence qu'elle désignait ainsi, Lucius était assez conscient de son charme, mais plutôt ce qu'elle savait de lui, ou du moins ce qu'elle croyait savoir. Lucius n'était pas comme Severus, qui s'en prenait à des proies éloignées, discrètes, en calculant son coup. Il suivait les pulsions de son corps, de son âme, même de Makar parfois. Leur soif de violence et de sang se générait, à l'unisson, lors d'un acte d'une cruauté effroyable. Peut-être même un peu de sang glissait encore sur son torse, quoi de mieux pour s'attirer les foudres des dernières demoiselles «comme il faut»?


Vous n'êtes donc pas de celles, et même de ceux, qui se terrent, la peur qui leur ronge les trippes, on dirait...

Non, la réponse allait de soit. Malgré son humble salutation, son ton froid, il s'était fait immédiatement assaillir par les évidences marqués chez la jeune femme. Un regard fixe, provoquant, exprimant une légère colère, aussi. En plus de la voix, une voix douce, dont le timbre froid ne figurait malheureusement que très mal à son répertoire. Cependant, certes n'était-elle pas une imbécile de Lionne, car elle détourna les yeux, manque de courage, mais qui la désignait étrangement comme une personne différente. Très différente, comme Narcissa. Dans l'eau, il s'approcha de la jeune femme, amusé, un fin sourire aux lèvres.

Pourquoi me craignez-vous ainsi, mademoiselle?
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Lun 30 Juil - 21:47

[ Désolée, c'est un peu court Embarassed ]

Une personne normalement constituée aurait pris conscience du véritable danger encouru. Marine se trouvait dans une pièce close et isolée avec pour seule compagnie l’un des élèves les plus redoutés de Poulard à la dérive, Poudlard submergé et englouti par des Forces Maléfiques omniprésentes et invisibles. La jeune Serdaigle, elle, paraissait étrangement sereine devant cette inquiétante situation sans aucune échappatoire possible. Néanmoins, son assurance défaillait bien vite lorsque le regard de glace de son interlocuteur rencontrait le sien, regard qui était sans doute son arme la plus puissante et déstabilisante. Aussi froids et effrayants soient-ils, les yeux du Serpent étaient d’une époustouflante beauté, chose que Marine ne voulait pas s’avouer. Comment la sympathique et sincère Serdaigle pouvait trouver quoi que ce soit d’attirant à cet abject personnage qui lui faisait face, aussi charismatique soit-il ??

Sa propre attitude l’écoeura profondément et, lorsqu’elle aperçut une goutte de Sang, nectar indispensable à la vie couler le long du torse du jeune homme pour achever son périple au creux de l’épaisse couche de mousse, Marine sembla soudain réaliser la gravité de sa situation. Ce Lucius semblait se délecter de la souffrance de l’autre, et, si il ressentait le besoin d’assouvir cette envie, ce n’est pas une Marine désarmée qui pourra résister à l’attaque d’un Serpentard en furie. Elle décida tout de même de rester très digne devant l’homme qui deviendrait peut-être son tortionnaire, car dévoiler sa peur et ses faiblesses ne ferait qu’accroître son désir d’infliger la plus grande souffrance possible.

Comme l’avait si bien supposé Marine, Lucius, visiblement très perspicace, se rendit compte du dégoût qu’il lui inspirait. Mais, contrairement à ce qu’elle avait pu prévoir, le jeune Serpentard n’en fut pas frustré ou furieux, simplement amusé…Une fois de plus, la jeune Serdaigle constatait l’étrangeté malsaine de cet élève. Il semblait n’aspirer qu’à répandre le mal autour de lui, à prendre du plaisir à être craint, méprisé. Lorsqu’il lui adressa de nouveau la parole, brisant ce silence insupportable ou seules les mimiques et les jeux de regards dévoilaient les sentiments de l’un et de l’autre, elle lui répondit d’un ton neutre, abandonnant la froideur de la voix qui, décidément, ne lui correspondait nullement :


- Effectivement, je ne suis pas de celles qui se laissent anéantir par la peur. Je pense que le meilleur moyen de combattre celle-ci est de l’affronter, et non de la fuir. Je privilégie également la sincérité plutôt qu’un ton mielleux qui sonnerait faux, empli d’hypocrisie.

Devant la mine impassible du jeune homme, pas vexé pour un sou, Marine s’était sentie ragaillardie et avait fait preuve de son habituelle franchise sans se soucier des conséquences. Dans un accès de témérité, elle eut l’audace de lever ses yeux d’une clarté sans égal vers ceux du jeune homme dont les lèvres s’étirèrent en un rictus amusé tandis qu’il se rapprochait de la jeune fille, troublant l’eau paisible. Il était si proche qu’elle tressaillit lorsque son souffle chaud caressa le creux de son cou et la distance de leurs deux corps s’évaluait à quelques centimètres. Lucius la questionna de nouveau, aucunement gêné du rapprochement qu’il avait créé sans demander l’avis de la demoiselle qui lui répondit, comme si de rien n’était :

- Nier que je vous crains serait d’un orgueil et d’une fierté stupide mais je dois vous avouer que le dégoût surpasse la peur…Ne me faites pas croire que vous ignorez votre propre réputation : celle d’un jeune homme au cœur de pierre, qui s’abreuve de la souffrance des personnes qu’il martyrise et, même si vous êtes assez machiavélique pour qu’aucune de vos victimes n’aille se plaindre, je suis convaincue de votre méchanceté.

Marine avait peut-être été un peu loin et ses accusations ressemblaient pratiquement à des injures mais tant pis, c’était dit, pas le temps pour les regrets. Se connaissant, elle n’aurait d’ailleurs pas pu tenir sa langue très longtemps. Elle baissa alors la tête pour éviter de croiser son regard et attendit sa réponse avec une certaine inquiétude, le visage toujours penché vers l’eau mousseuse…


Dernière édition par le Dim 26 Aoû - 0:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Mer 15 Aoû - 7:33

[Désolé plutôt de ce retard impardonnable. En espérant être à la hauteur...]

1385 mots
But it should never be sensed
Our searching for a sign


Y-a-t-il vraiment quelque chose qui signifie que l'on est en danger? Serait-ce possible de ressentir, au plus profond de nos tripes, ce sournois sentiment qu'est la menace. Un signe. Peu importe. Une alarme, qui permettrait aux élèves de cette école d'éviter ces nouveaux qui, à leurs manières, bousculent toute convenance et toute règle. Pour sa part, Lucius en a l'habitude. Toute sa vie, il s'est battu contre la facilité, préférant se battre pour obtenir ce qui, selon lui, lui était du. L'idée de savoir qu'il avait le monde au creux de sa paume le charmait, l'enchantait. Lucius vivait pour ce fantasme qu'est le pouvoir, le Pouvoir Absolu. Il lui suffisait d'être en harmonie avec Makar pour que cette puissance soit décuplée. Il n'était plus le simple et ambitieux Lucius Abraxas Malefoy. Non, il était beaucoup plus venimeux, plus rusé, plus puissant aussi, une nouvelle version, beaucoup plus redoutable, mais tout aussi efficace.

L'eau. Inévitable sujet, inépuisable aussi. Il se reconnaissait dans cet élément qui pouvait passer de doux à violent en une seconde. Que la fine pluie pouvait, lentement, s'insinuer comme un poison à travers un organisme, pour l'étouffer, pour le détruire, à petit feu. Surtout à petit feu. La douleur est douce, délivrante, sacrée. Il ne maudit pas, à l'image de Narcissa, la dureté et la fermeté de l'éducation. Les coups forgent le caractère, et à en voir la manière pittoresque dont son fils, sa propre chair, avait agit, Lucius ne pouvait que songer qu'il n'y était pas assez fort. Que les cicatrices, les hématomes, les brûlures et les entailles profondes au creux du teint ivoirâtre de ce fils, cet unique fils, fruit de ses entrailles, se réouvrent, créant en Drago Lucius Malefoy une plaie sanguignolante, inépuissable, que ce Sang dont il n'a pas été digne s'écoule pour en retourner à ses sources, ses ancêtres.

Sans doute a-t-il été trop bon avec son fils. À cette pensée, le visage de Lucius s'éclaira d'un fin sourire. Malicieux, mais délicat. À l'image de son auteur. Rejaillisant en lui tel un jet d'eau glacée, les moments «particuliers» dans la Salle des Tortures avec Drago, lui imposant un cruel Doloris, lui inculquant qu'il ne fallait jamais baisser les yeux, devant personne, pas même lui. Souvent, il avait failli. Très souvent, il avait été puni. Puni au sang, car c'est dans le sang qu'on retrouve la force, la puissance. Sans ce Sang qui coulait dans ses veines, ce blond n'aurait été rien. Un jour, il n'a pas baissé les bras. Un jour, il a même contre-attaquer. Ce jour, il a frôler la mort. Ce jour-là, ensuite, il a été félicité. Lucius ne pouvait pas tolérer une pareille atteinte à sa personne, mais il lui semblait avoir réussit à insérer dans les coupures, les entailles et les fissures dans la peau d'albâtre de son fils ce qu'était la fierté. Cette fierté caractéristique aux Malefoy. Jamais plus Lucius n'allait faillir. Jamais.

Il croisa ensuite le regard bleu profond de la jeune femme. Sachant pertinemment avoir son attention, toute son attention, il s'y plongea volontiers. Lucius était loin de reconnaître certains points. Il ne connaissait pas la témérité. Il ne connaissait que l'audace. Il ne connaissait pas la détermination. Il ne connaissait que le pouvoir. Pourtant, à leurs manières, les yeux de Marine étaient évocatifs de sa personne. Elle, elle gardait la tête haute. Il ne lui avait pas fallu subir des dizaines et des dizaines d'Endoloris pour le comprendre. Étrange comme un monde de cadavres, de sang et de destruction fasse ressortir le meilleur d'une personne. Meilleur à ses yeux, ces yeux bleus gris qui lui étaient propres. Des yeux difficilement cernables, dont on ne relate que la froideur et la cruauté, car on pouvait voir à travers ses yeux, reflétant parfaitement l'âme déchirée du Damné. À son plus grand plaisir.

Glissant dans l'eau avec une élégance et une finesse recherchée, Lucius n'était pas totalement inconnu à ce charme étrange que dégage sa personne. À la fois cruel et froid, sadique et calme. Son corps était totalement à l'opposé de son âme. Pourtant, on le comprenait. Il ne cherchait pas à faire des mystères, non, il aimait lire la véritable peur, la véritable étincelle de craintes qui se lisaient dans les yeux de ceux et celles qui voyaient clairs en lui. Pourquoi se cacher? Combien Lucius Abraxas Malefoy était fier de ce qu'il était, fier de son Sang, fier de ses origines. Il était la fierté. Simplement. S'approcher de la jeune femme n'était qu'un autre moyen de montrer sa suprématie. Seulement, Marine ne broncha pas. Lucius l'écouta, admirant la commissure de ses lèvres, la finesse de ses traits, pour en terminer à plonger son regard dans le sien. À la fin des paroles de la jeune femme, il pencha légèrement la tête, intéressé.


C'est tout à votre honneur, mademoiselle.

Il la fixa sans cligner des yeux, puis replaça lentement une mèche mouillée qui tombait sur son visage. Un geste si humain par un être décharné par la violence et imbibé du sang qu'il a fait coulé. Perturbant. Il ne se serait pas cru victime de cette tendance humaine, lui-même hésitant à savoir s'il vivait encore parfois parmis les Hommes. Il n'était plus tout à fait homme. Makar s'en était chargé. Il était bestial, violent, incontrôlable. Impulsif aussi, mais il suffit de le voir à l'oeuvre pour le savoir. S'élevant légèrement, imposant sa présence à la jeune femme, il continua.

Un ton mielleux, intéressant. Est-ce donc avec sincérité que vous pourriez répondre si je vous demandais ce qui vous intéresse tant dans mes yeux?

Comment ne pas remarquer l'intérêt marqué de la jeune femme qui croisait sans cesse son regard. Disons également que Lucius n'était pas totalement étranger à cet échange silencieux de regard et ne se gênait nullement pour se plonger dans la douceur des yeux de la jeune femme. Il était conscient de ne pas inspirer sa confiance, ni même son penchant qu'il devinait doux et agréable. Pourtant, difficile de ne pas reconnaître la douceur qui, perdu dans un sentiment étrange de haine et de curiosité, se confrontait au sien, froid, glacial même, et impassible. À nouveau, leurs regards se croisèrent. Il y resta plongé longuement, presque troublé par l'audace de la jeune femme. Ne se gênant nullement à nouveau pour s'approcher, frôlant presque la peau satinée de la jeune femme, il n'avait pas besoin de doigt pour le savoir, ni même de ce sens humain. Il le savait, tout simplement. La proximité semblait légèrement perturbé la jeune femme, et un fin sourire se lézarda sur les lèvres de Lucius.

Alors si j'ose un tel geste, il ne serait possible d'attiser encore plus ce dégoût que je vous inspire?

Doucement, mais à la fois violemment, il déposa ses lèvres froides contre celles chaudes de la jeune femme. Un baiser qui, sans être ni long, ne fut pas extrêmement court. Il se retira simplement, sans perdre le sourire qu'il arborait fièrement, comme un trophée. Coeur de pierre, s'abreuvant de la souffrance des autres et d'une méchanceté sans nom? Eh bien, que de magnifiques qualificatifs. Marine avait un talent certain pour mettre le doigt sur le mot juste, seulement, Lucius était loin d'être impressionnable, très loin. Pas le moins du monde désarçonné, il rit même légèrement. Un rire léger, cristallin. Croisant à nouveau son regard, il répondit.

Je croyais que les Serdaigle était suffisamment intelligent pour ne pas se fier à de vils racontards. Peut-être nous faisons nous de fausses idées des Aigles, chez les Serpentards.

Semblant prendre conscience de l'ampleur de ses dires, la jeune femme baissa la tête. Abandon, soumission. Étrangement, ce geste le dérangea, venant d'elle. Improvisant et sans vraiment songer, sa main se déposa sous le menton de la jeune femme et releva son regard à la hauteur du sien. Ce n'était pas digne d'elle que d'agir ainsi. Comme un Elfe de Maison. Comme une Sang-de-Bourbe. Non. Pour avoir l'audace et la détermination, elle se devait de se tenir fièrement, la tête haute, même devant le Mal Incarné, ce qu'elle semblait, du moins, avoir deviné.

Je ne nie pas l'ignorer, mais cela me plait toujours de me l'entendre raconter. Seulement, j'ai l'habitude d'être ménager.

Évidemment, ceux qui allégeaient les propos finissaient à son tableau de chasse...
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Dim 26 Aoû - 20:53

Dans un bref élan d’auto persuasion, Marine tenta de convaincre sa conscience par de multiples arguments qu’il était beaucoup plus prudent de se soumettre au regard glacial de Lucius plutôt que de l’affronter indécemment comme elle s‘appliquait à le faire depuis un petit moment déjà. Les yeux rivés sur les infimes vaguelettes d’une eau engloutie par des rochers blancs mousseux, son orgueil torturait, malmenait son esprit, lui reprochant son air de totale soumission qui ressemblait si peu à la fière Serdaigle. Avec un frisson d’effroi, Marine se rendit soudain compte qu’elle n’avait pas mesuré l’ampleur du pouvoir que Lucius avait sur les êtres humains, faibles ou puissants, gentils ou méchants, qu’ils aspirent à la paix ou au chaos, le Serpent semblait maîtriser les gens aussi facilement que des grotesques pantins. Déjà la fierté infaillible de la Serdaigle vacillait sous les œillades terrifiantes et le timbre de voix faussement doucereux de Lucius.

La frustration de la Blonde était à son comble. Au flot de paroles dégoulinantes de haine et de hargne qu’elle avait déversée sans aucune retenue, lui répondait sereinement, le plus calmement du Monde, comme si ils conversaient tranquillement, alors qu’elle était furieuse, d’une colère qui ne parvenait tout de même pas à masquer sa peur grandissante. Lorsque le Serpentard reprit la parole pour sous entendre qu’il avait démasqué la fascination de la jeune fille pour son regard hypnotique, Marine sentit, impuissante, le rose empourprer désagréablement ses joues et provoquer une sensation de chaleur aux alentours de son visage. Il était déjà extraordinairement complexe de surmonter sa peur et sa haine face à un être aussi barbare, pourquoi fallait il en plus qu’il soit si beau ?? Une enveloppe charnelle divine recouvrant une âme diabolique, voilà ce qu’était Lucius, et ce physique avantageux ne constituait qu’une force de plus pour ce Serpent qui possédait déjà une intelligence, une ruse et un machiavélisme hors pair. L’intelligence utilisée à mauvais escient pouvait être dévastatrice, et malheureusement, l’infâme Lucius en était pourvu, au plus haut point.

Même si elle venait à l’instant de vanter les mérites de la franchise, Marine songea avec lucidité qu’il fallait parfois ne pas avouer la réalité, une réalité bien trop écoeurante aux yeux de la Serdaigle. Elle avait admiré le Serpentard. Oui. Durant plusieurs instants, elle avait succombé à la contemplation divine et fantastique qu’était son regard unique, froid et magnifique, cruel mais incroyablement attrayant. Malheureusement, Marine demeurait une piètre menteuse et ce fut d’une voix bredouillante qu’elle marmonna :


- Rien dans vos yeux ne pourrait être qualifié d’intéressant puisque, pour ma part, je n’y vois que haine et cruauté…

Elle aurait voulu continuer, faire jaillir son mépris à travers les mots, lui prouver que son intimidation ne l’empêchait pas de faire part de ce que ce vil Serpentard lui inspirait, mais elle se sentait comme désarmée devant ce jeune homme si dangereusement calme, si imprévisible. Jeune homme qui reprit la parole pour lui demander si un geste de sa part décuplerait le dégoût que Marine a pour lui. Quoiqu’il fasse, il était peu imaginable que la Serdaigle puisse éprouver une répulsion plus forte, puisque celle-ci était déjà énorme. Ne sachant absolument pas ce qu’il avait l’intention de faire, elle resta naïvement près de Lucius, qui avait son visage près du sien, trop près du sien. Marine ne put éviter les fines lèvres qui s’abattirent sur les siennes, des lèvres glacées, comme les yeux, comme l’âme de Lucius. Ce doux baiser empreint de brutalité fit émettre à la Serdaigle un cri de surprise qui se transforma en gémissement inaudible au contact de la bouche du Serpent qui emprisonnait la sienne. Malgré elle, ses paupières se clorent sous un plaisir inavouable, secret, un plaisir qui la fit culpabiliser d’éprouver de l’attirance pour un tel homme, de se laisser envoûter par quelque chose d’aussi superficiel que la beauté extérieure, alors que son âme était manifestement hideuse.

Lorsqu’il détacha ses lèvres, Marine posa fermement ses mains à plat sur les épaules de Lucius et le repoussa aussi fort que sa minuscule poigne pouvait le lui permettre, dans une lamentable tentative pour ne pas céder à la tentation. Imperturbable, il continuait de répondre aux phrases précédentes de Marine de sa même voix sereine, l’accusant de se contenter d’écouter les on-dit. Pour la première fois, un sourire ironique s’étala sur le visage de la jeune Serdaigle. Elle n’était pas du genre à se faire une opinion sur des rumeurs infondées et la réputation de Lucius était basée sur des preuves, bien qu’il n’y ait eu aucun témoignage. Par exemple, la fine trace écarlate qui striait son torse n’était pas apparue par hasard et ne lui appartenait pas, puisque Marine n’avait identifié aucune plaie ni orifice sur le haut de son corps qui était visible. En détaillant ainsi chaque parcelle de sa chair qui émergeait de l’eau rendue opaque par les quantités de mousse, elle continuait inconsciemment de contempler la finesse de ses traits, la forme athlétique de ses épaules, de son buste. Elle choisit la solution de la réponse comme une échappatoire à sa gêne et répliqua :


- La plupart des Serpentards étant vils, cruels et aussi idiots que des Trolls, je me fiche éperdument de ce qu’ils peuvent penser de la maison Serdaigle.

Aussi embarrassée qu’il y’a un instant, elle opta pour baisser le regard une nouvelle fois, pour s’incliner de mauvais gré devant ce Serpent. Pour la deuxième fois dans cette conversation, elle n’avait pas dis tout à fait la vérité. Elle estimait beaucoup de Serpentards, pour leur intelligence et leur sens de la déduction, mais elle avait espéré, en toute naïveté bien entendu, rabattre le caquet de ce jeune homme que rien ne semblait atteindre. Mais non, il était intouchable, et, contre toute attente, elle sentit la main de Lucius glisser sous son menton et le soulever délicatement, comme si il exigeait qu’elle le regarde dans les yeux lorsqu’il lui adressait la parole. Apparemment, il était habitué à être ménagé. Ce qui n’avait rien étonnant, vu la peur bleue que sa présence leur infligeait !! Avec une pointe d’insolence et de sarcasmes, elle lui répondit :

- Ah !! Bien sûr, sous la menace, la torture ou encore l’intimidation, j’admets que beaucoup de gens doivent vous ménager. En ce qui me concerne, je n’irais pas vous inventer des qualités ou enjoliver la réalité sous prétexte que je risque de le payer cher.

Mais, même si tous les mots qu’elle souhaitait franchissait sa bouche, elle restait terrorisée l’instant les succédant et, instinctivement, elle plaqua un peu plus son dos contre le rebord de marbre, comme pour être le plus loin possible du jeune homme si il venait à s’énerver.
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Lun 27 Aoû - 7:54

I'm going hunting
I'm the hunter


Inconscience. C'était tout à fait l'état d'esprit dans lequel semblait se plonger les gens qui croisait le chemin de Lucius Abraxas Malefoy. Il était loin de pourtant désirer une telle faiblesse de l'être humain. Faiblesse qu'il a, toute sa vie, irradier de son existence. De sa vie. De cette parcelle d'humanité qu'il reste encore dans ce corps à l'apparence sans tache, mais pourtant parsemé de longues lézardes ensanglantés, de plaies béantes baignant dasn une mare de ce Sang Pur qu'il honore et vénère. Ce qui s'échappe de ces blessures imaginaires est simplement l'homme dans la bête. Il y a longtemps qu'il n'est plus totalement humain. Tellement longtemps qu'il n'a pas senti la morsure du froid. La chaleur d'une flamme. Lucius est habité par une Âme qui lui a fait découvrir l'amour - que ce mot sonne comme de la cendre entre les fines lèvres du Serpentard - de sa vie, le Pouvoir.

Toujours il s'en était attaché. Toujours, il en avait été entiché. Il n'avait jamais cru, pourtant, autant se rapprocher du but. Le but fixé. Quel était son but, au juste. Beaucoup s'était posé la question, et nul n'en avait eu la réponse. Pourtant, tout cela était si évident, si flagrant. Lucius caressait l'ambition noire et profonde de devenir le sorcier le plus puissant du Monde. Le cliché même. Étonnamment, il ne voyait en Lord Voldemort qu'un homme ayant rejeter son humanité en échange du pouvoir. C'était la métamorphose que Makar lui faisait subir. Cela n'était pas un supplice, et aucune douleur n'était comparable au plaisir de se savoir sur la bonne voie. La voie qu'il a toujours tracé. Le chemin du Sang. Il a d'abord suivi le sien, profitant des avantages offert par le renom de ce liquide grenat qui circule dans ses veines pour verser ceux de ses victimes, de sa famille aussi, pour laver l'honneur des siens. Les siens se résumant maintenant à lui. Qu'importe, Lucius a toujours été du genre solitaire.

Solitaire et froid. Aussi glacé que l'Hiver. En pire. Parce que Lucius, tout comme l'Hiver, était impitoyable. Cruel ausis, mais impitoyable. Rien ne parvenait à freiner les élans et les pulsions meurtrières du jeune homme, et rien ne parvenait à lui faire taire ce sourire narquois qu'il arborait en toute circonstance. Ses prunelles bleues témoignaient de ce caractère alliant force et cruauté, froid et passion. Passionné. Passionné. Qu'est-ce qui pourrait rallumer une flamme dans le glacial Lucius Malefoy? Le sang. Il ne se passait plus de voir ce sang, parfois pur, parfois moins, glisser sur le sol, à ses pieds. Reddition. Pouvoir absolu. Il avait le droit de vie ou de mort sur tout ce qui se trouvait dans le Château, et c'était le pied.

Comme ce moment était doux et la tiédeur agréable de l'eau contre sa peau était aussi agréable que de sentir l'étincelle de vie s'éloigner d'un corps pour rejoindre l'Au-delà. Ou tout au moins, quitter son corps. C'était déjà suffisant pour Lucius. Ne cherchant rien de plus que d'assouvir ses pulsions décuplées par celles de Makar, il revenait toujours aux Bains pour purifier ce corps vigoureux qui alliait force et finesse. Lucius n'était pas contre cette nouvelle jeunesse, cette nouvelle apparence. Il avait finit par s'y faire, à force. Il était cependant contenté après avoir cédé aux caprices de l'Âme qu'il l'habitait. Beaucoup plus calme et serein, comme d'autres le serait après la lecture d'un livre. Il semblait beaucoup plus perspicace aussi, car en apparence, Lucius avait mis le doigt dans le mille. Le rose qui monta aux joues de Marine témoignant de cela. Cette douceur la rendait d'autant plus attirante, et le fait qu'elle se trouve dans un Bain ne gâchait rien à cela...


«N'est-ce peut-être pas cela qui a de l'attrait à vos yeux, cette haine et cruauté que vous voyez en moi. Cela n'a pas un petit goût d'interdit?»

Il incarnait le Mal, et elle l'une des dernières parcelles de Bien qui peuplait encore cette École, polluée par les Quatre Âmes Damnées qui faisaient de Poudlard un endroit monstrueux et inquiétant, et pour le moins non sécuritaire. Cependant, depuis leur arrivée, le cimetière avait été étrangement bien rempli de gens, en apparence, beaucoup trop jeunes pour mourir. Le Destin est cruel, et les poupées de ce Hasard était tout simplement impitoyable. Pas de quoi laisser la moindre chance à quiconque. Seulement, tout comme il l'avait dit, l'Interdit a bien meilleur goût. Lucius traîne encore cette habitude de son passé. Cette vilaine habitude de toujours avoir envie de ce qu'il ne peut pas, en apparence du moins, avoir. Il ne prétendait pas avoir eu tout - bien qu'il aurait pu le faire - mais il n'y pensa plus au moment où ses lèvres se posèrent sur celles de Marine.

Elle paraissait si fragile et frêle dans ses bras. Si naïve aussi de l'avoir si près laissé approcher. Lucius esquissa un léger sourire quand elle poussa un cri de surprise. Elle ne s'y attendait pas, pas le moins du monde. Pourtant, noyé entre les lèvres du jeune homme et de celle de Marine, on aurait presque pu croire à un gémissement de plaisir. Lucius ne se laissa pas prendre à telle illusion. Le baiser durant un moment, et le brun se laissa prendre au jeu, se pliant presque à la douceur de Marine pourtant mêlée à l'ardeur dont il faisait preuve. Un baiser étonnant, surprenant, et pour le moins agréable. Seulement, toute bonne chose à une fin, et la réalité revint au trot quand elle le poussa comme elle pouvait. Sourire. Il recula de quelques pas.

Étonnamment, ce n'était ni un sourire arrogant, moqueur, ni même narquois. Un simple sourire qu'on aurait pu croire de regret. Peut-être y en avait-il un peu. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu cette chaleur caractéristique dans sa poitrine du à une pareille effusion. Il la regarda qui semblait tenter d'effacer péniblement ce moment pourtant effarant de ce plaisir malsain qu'elle avait pris à embrasser avec une certaine passion cet être qu'il était et qu'elle semblait, avec raison, mépriser. Il la regarda reprendre ses esprits et esquisser un sourire narquois, mais n'ayant rien à voir avec les siens. Elle était beaucoup trop douce et vivante pour cela.

Il témoignait pour la douleur et le désarroi. Il sentait, par-dessus cette odeur caractéristique mêlée à un délicat parfum, la mort. La solitude. L'injustice, aussi. Marine pouvait-elle le sentir? Peut-être. Il l'ignorait. Lucius se tenant derrière la barriere de l'ignorance. Il ne connaissait pas ce qu'était un sentiment. Encore moins comment l'interpréter. Il se laissa aller tout en étant parfaitement conscient de ce regard qu'elle portait à lui, tout lui, fouillant de ses yeux bleues des parcelles de lui même. Étonnamment, il n'en fit rien, sinon esquisser un sourire. Lucius aimait ce regard qui le déshabillait. Qui le fixait. Qui semblait le caresser d'une main invisible. Il écouta ensuite les mots qui passèrent le pan des lèvres encore gonflées par leur baiser de Marine. Lucius eut envie de replonger dans la quiétude de la jeune femme, mais se contenta, avec son calme olympien, de répondre.


«On peut le croire, mais ce n'est pas toujours le cas. On ne majore pas ainsi, je croyais qu'on avait pu vous l'apprendre.»

Incapable de la laisser baisser la tête, et encore moins devant lui, Lucius eut pour la première fois depuis longtemps une réaction parfaitement humaine. Avec une douceur qu'il ne se connaissait pas, il releva le menton de la jeune femme qui venait d'abaisser la tête face à lui. Comme si elle regrettait. Probablement, et très certainement, elle regrettait. L'embarras peut-être. Il la regarda tandis qu'elle relevait presque par obligation la tête. Lucius ne se laissait pas imposer, mais en imposait. Cependant, cela n'avait rien à voir. Il se laissa donc adresser avec insolence, une insubbordination qui, peut-être, l'aurait poussé à bout en d'autres circonstances. Il avait eu sa rasade de sang, aujourd'hui. Même Makar était de cet avis.

«C'est une mauvaise idée de ne pas dire le fond de sa pensée. Que ce soit à mon intention ou pas, il est plus noble de finir la tête haute qu'autrement. Vous en connaissez quelque chose, j'imagine?»

Parce qu'il ne la croirait pas si elle disait qu'elle n'était pas fière. Pas à la manière dont elle lui parlait. Pas à la manière dont elle lui tenait tête. Pas à la manière dont elle le défiait du regard. Il la regarda accoter son dos contre un rebord de l'immense baignoire. Préférant réduire cette distance qui ne lui convenait pas entre leurs deux corps, Lucius avança, son regard plongé dans celui de Marine. Tandis qu'il s'approchait, il lui dit, sans intonation particulière quelques mots, tout simple, tandis que sa main s'élevait pour se déposer avec délicatesse contre la peau douce de la joue de la jeune femme puis descendit dans son cou. Lucius fixait la peau de la jeune femme offerte sous sa main, puis en revint à son regard.

«C'est bon, n'est-ce pas, de se sentir invulnérable. De se savoir au-dessus de tout. Ce sentiment qui te pousse à agir avec tant d'audace, c'est ça, la puissance...»
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Mar 28 Aoû - 12:36

Le marbre d’un blanc éclatant méticuleusement lustré par les Elfes de Maison glaçait le dos délicat de Marine, sans pourtant parvenir à égaler le froid incomparable du bleu des prunelles de Lucius. Lucius qu’elle avait tort de traiter avec autant d’impertinence, chose qu’elle pourrait regretter amèrement dans les instants suivants. C’était justement cela qui la tourmentait ; pourquoi cette attente interminable, pourquoi cette tolérance, ce calme déstabilisant envers elle ??? Était-ce une des étapes du sinistre rituel infligé à ses victimes avant la souffrance, la torture, mentale ou physique, et enfin le dernier souffle, ou bien, pour une raison inexplicable, il ne lui voulait aucun mal ?? Pourtant, ce jeune homme était le Mal lui-même. Quel sort lui était réservé ?? Sombrerait elle dans l’abysse d’une dépression incurable, ses nuits seraient elles peuplées de cauchemars effroyables, tout comme nombre de ceux qui étaient sortis vivants d’une entrevue avec Lucius, ou bien ne s’en sortirait elle pas ?? Tant de questions et si peu de réponses sur le visage impassible de son interlocuteur aux traits à la fois d’une sublime finesse et d’une dureté inquiétante.

Pourtant, rien, aucun signe de la part du jeune homme ne présageait un acte de violence ou de barbarie, mais mieux valait jouer la carte de la méfiance. Après tout, Dieu seul savait ce qui se complotait à l’intérieur de ce cerveau à la sournoise intelligence, et Marine n’était pas en mesure de savoir si, à cet instant précis, sa soif de souffrance était abreuvée ou non. Ce qui le rendait plus inquiétant encore, c’était ce don qu’il avait de lire aussi facilement que dans un livre ouvert les pensées et sentiments que ressentait la jeune Serdaigle à l’instant même ou il faisaient surface dans son cerveau, dans son âme. Aptitude ou il excellait, puisqu’il venait, une fois de plus, d’en faire la démonstration, en lui demandant, si, par hasard, ce n’était pas l’étincelle de haine qui brillait dans ses yeux qui envoûtait la jeune femme. Lugubre et cruelle réalité pour cette Serdaigle à la pureté angélique, qui laissait ternir son esprit par l’image d’une personne si opposée d’elle, si souillée du Sang qu’elle avait fait coulé, du Mal qu’elle avait répandu.


- Vous êtes horrible…Comment pouvez vous dire une pareille chose ??? Peut-être avez-vous oublié que MOI, je n’aspires pas au mal. Sachez que jamais la haine ne me séduiras, jamais…

Le ton était volontairement un brin accusateur, pour faire en sorte que Lucius ne remarque pas qu’il avait, une fois de plus, vu juste. Marine ne se contentait plus de déformer la réalité, elle mentait effrontément, à présent. Mais que pouvait elle faire de mieux devant ce Serpent qui semblait se délecter de la voir en d’embarrassantes postures. Quelle honte elle éprouvait, à ce moment même. Elle qui prônait les bienfaits d’une paix tant espérée, elle qui s’était jurée de tout tenter pour la faire régner, pour poursuivre la tâche pour laquelle ses aïeuls s’étaient tant battus, ne trouvait rien de mieux à faire que de perdre tous ses moyens devant les yeux d’un des plus infect malfaiteurs de l’époque, qui semait le trouble et le chaos à Poudlard. Poudlard qui était devenu l’enfer, englouti par les Ténèbres, Poudlard abritant à la fois Mort et Vie, abandon et espoir, Bien et Mal.

Contrairement à ce que Marine avait pensé, Lucius ne s’offusqua pas de sa bousculade, esquissa même un sourire. Un sourire qui paraissait étrangement naturel sur le visage d’un jeune homme qui maîtrisait à la perfection les rictus ironiques et sarcastiques. Si la jeune Serdaigle avait longuement cherché à le comprendre, elle avait, à cet instant, déclaré forfait. Pour qu’il soit si difficile à cerner, elle avait bien sûr pensé à l’Occlumancie, mais avait bien vite chassé cette option. Comment un jeune homme âgé de dix-sept ans, aussi doué soit il, pouvait être un Occlumens si puissant qu’il ne laissait pas même transparaître ses plus infimes sentiments ?? Effectivement, Marine jugeait sans exagération que même un mur de pierre manifesterait plus d’émotion que Lucius dont le visage restait obstinément indescriptible, et pourtant, voila qu’il venait d’accomplir la première mimique humaine depuis qu’il avait fait irruption dans la Salle de Bains. Un sourire. Vrai, détendu et simple. Toutefois, sa voix n’en fut pas radoucie lorsqu’il reprit la parole, pour répondre aux insultes que Marine avait proféré sur les élèves de la Maison de Salazar Serpentard. La Bleue et Bronze se contenta de répliquer :


- Ce que l’on m’a surtout appris, c’est de se méfier des gens comme vous, et j’ai la désagréable intuition que c’est avec raison que l’on m’a fait cette recommandation.

La suite des paroles de Lucius eurent un impact assez considérable sur Marine. Depuis le début de leur conversation, elle avait été en formel désaccord avec Lucius, et voilà, que, d’un seul coup, elle acquiesçait intérieurement le point de vue de Lucius. C’est pourquoi elle s’adressa à lui en lui formulant quelque chose qu’elle n’aurait jamais cru dire à ce jeune homme.

- Vous avez absolument raison. Je suis entièrement d’accord, sur ce point, et uniquement sur ce point. J’en connais quelque chose en effet, puisque me rabaisser devant quelque un est une humiliation, comme si on me piétinait, et jamais personne n’avait réussi à me faire baisser ainsi le regard, jamais personne avant vous.

Au prix d’efforts psychiques monumentaux, Marine avait enfin retrouvé sa stupéfiante sincérité. Elle lui avait enfin révélé qu’il la troublait et l’effrayait en même temps, étrange mélange d’émotions qu’elle tentait tant bien que mal de maîtriser. Elle vit avec un plaisir contenu mêlé d’effroi Lucius se rapprocher, et tressaillit lorsque ses doigts passèrent délicatement sur son cou, caresse qui la fit frissonner de désir. La puritaine Serdaigle se surprit alors à rêver d’étreintes passionnées et sauvages, de baisers fougueux et de la chaleur de leurs deux corps entremêlés dans l’eau cristalline. Heureusement, ses pensées qui ravivaient le rouge marbrant les joues de Marine furent interrompues par le jeune Serpentard qui reprit la parole, même si, cette fois-ci elle n‘était plus du tout d‘accord. Peut-être lui se sentait il invulnérable, mais elle ?? Au contraire, elle ne s’était pas sentie si vulnérable, si fragile et si désarmée depuis bien longtemps. Perplexe, elle lui répondit :

- Pourquoi me sentirais-je invulnérable devant une personne intensément plus puissante que moi, vous savez parfaitement que ma résistance serait dérisoire si vous décidiez une quelconque attaque contre moi. Mais, je ne vous comprends plus. Que voulez-vous ?? Pourquoi cette douceur, je sais que ce n’est pas votre genre, alors que manigancez vous ?? De grâce, cessez les cachotteries, que je saches à quoi m’en tenir, ce silence est supplicier.
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Ven 31 Aoû - 7:22

1351 mots
I'll bring back the goods
But i don't know when


«She will always live forever»
C'est ce qu'on lui avait dit. C'est ce qu'il lui avait dit, à elle. C'était pourtant tout le contraire. Elle ne lui avait pas survécu, à lui, le dernier descendant noble de la lignée des Malefoy. À lui, s'arrêtait la véritable nature des gens de sa famille et de son ascendance. Lucius ne parvenait plus à distinguer la vermine de ce bâtard qui lui servait de fils. Cet amour inconditionnel qu'elle lui a prodigué a eu raison de la pureté de son sang, de ce message imprimé à même les veines saillantes qu'ils doivent, eux, Malefoy, a vivre dans un monde froid, hautain, arrogant, pour s'agencer à leur personne. Survivre à leur mémoire. Elle l'avait trompée. Elle, avec ces manières délicates et tendres envers un héritier Malefoy. Elle l'avait berné, les rares fois où elle avait punie Drago Lucius Malefoy en face de lui. Ces châtiments fait sous haut sortilège sédatif que le petit garçonnet n'en ressentait pas l'ombre d'une douleur, sinon le sommeil qui venait à lui. Les sévices commencent tôt, chez les Malefoy. C'est la manière trouvée pour forger un caractère.

Pour qui était-elle encore vivante? Pour lui? Oh, mais elle a cessé de l'être le jour où il avait fait volte-face, la laissant contre le marbre froid du Manoir, face contre terre, les yeux encore ouverts, les yeux bleus miroitant de la Dame frappé par la stupeur et la détresse. Son fils ne l'avait revu que dans cette position de soumission. Soumission qu'elle avait toujours du, mais jamais honoré à son mari, désormais veuf. On ne se moque pas d'un Malefoy, encore moins quand on possède le statut de son épouse. Elle se doit d'être digne, car même par alliance, le nom Malefoy se doit d'être chérit à sa juste valeur. Inestimable. Il n'y avait pas un jour où le coeur de Lucius se gonflait irrémédiablement en songeant à ces ancêtres qui avaient travaillés corps et âme à la réputation enviable qu'ils avaient jusqu'à ce jour. Jusqu'à le déshonneur du 24e représentant mâle de cette lignée noble. Salie par l'amour. Tachée par la douceur. Brisée par la tolérance. Détruite par le réconfort.

Son regard ne s'était pas réchauffé, même si une colère lui traversait les veines. C'était toujours la même chose, mais Makar se voulait clair avec son «protégé». Bien que ce dernier soit en accord, parfois, avec les agissements de Lucius, ce dernier protégeait ses arrières. Plus grand Legimens depuis le Seigneur des Ténèbres lui-même, Makar se faisait un devoir de rappeler son emprise sur le Septième année, ce qui résultait habituellement d'un combat intérieur qui se terminait par l'abîmement passagé de son corps qui guérissait sans que l'on ait a bander ses blessures. Invulnérable. Intouchable, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Le regard gris acier de Lucius croisa les fers avec celui de Marine qui était tout contre le marbre de la parois de la piscine. Effroyable comme elle inspirait la luxure, à ce moment-là.

Ses paroles eurent l'effet escompté. Marine fut prise au dépourvu pendant un instant, le temps que son orgueil relait pour lancer, avec une irritation palpable, l'injure aux paroles du jeune Malefoy. Il ressortit des abîmes de l'eau troublée par les présences bouillantes des deux jeunes gens dans les Bains pour en caresser la surface, presque amoureusement, mais le regard toujours fixé sur la jeune femme, avec un sourire narquois aux lèvres. Il ne narguait pas Marine, il savait pertinemment avoir touché une corde sensible, et Lucius paraissait satisfait de la réponse de la jeune femme, car il relança, avec une pointe d'amusement se mêlant au ton implacide de ce dernier.


«La haine ne vous séduira pas, c'est un fait, mais peut-être réussirais-je, moi.»

Troublante que cette confiance qui émanait du jeune homme avec ce sourire mi-arrogant, mi-amusé. L'effet qu'il lui faisait n'était maintenant que notoire, aussi bien que l'étrange tiraillement au niveau de ses entrailles qu'il ressentait à l'approche et la nouvelle proximité entre son corps et celui de la délicate demoiselle, car il avançait, inlassablement. Elle était coincé entre la silhouette de Lucius et la parois glaciale. Difficile à dire qui était le plus froid, en ce moment même. Le violent geste de Marine précédemment confirmait sa honte à s'être laissée approcher, en premier lieu, et de ce curieux sentiment qu'on éprouvait pour son littéralement opposé. Cela était partagé, et le corps bouillant de Marine ne le laissait pas froid, bien que ces manières n'en changent pas un brin. Ce sourire sans manière n'en était-il pas seulement une légère écartade à cette stricte ligne de conduite que le descendant Malefoy s'impose?


«Les gens craignent l'inconnu, c'est notoire. À vous de voir si ce conseil est utile ou pas, pas parce que l'on vous l'a offert, mais bien parce qu'il vous sert.»

Avait-elle raison de le craindre? Peut-être. Avait-elle raison de s'en méfier? C'était légitime. Lucius n'est pas quelqu'un en qui on lit comme dans un livre ouvert, même s'il possédait manifestement un talent indéniable pour rejoindre certains points de vue.

«Devrais-je en être honoré?»

Il ne tolérait pourtant pas cette faiblesse de sa part. La raison lui était inconnu. Lucius se savait imposant et que sa présence ne laissait personne indifférent, cela était notoire. On le disait responsable des fléaux qui s'étaient abattus sur la Grande-Bretagne -centralisée à Poudlard- à l'arrivée de ce dernier et de ces trois compagnons de fortune. Ces derniers ne croyaient jamais si bien dire. Non seulement avait-il entraîné avec lui malheur et infortune, mais avait causé mort et désolation. Pourtant, en ce moment même, c'était une troublante chaleur qu'il ressentait. Presque étouffante. Les bains en eux même étaient un endroit propice à pareil sentiment, mais Lucius avait une impression particulière que ce dernier n'y était pour rien. C'était la téméraire, audacieuse et oh combien délectable Marine de Valois qui pouvait s'en retrouvé coupable. Il n'avait pu résister au plaisir de sentir la peau douce de son cou contre ses doigts, fines et aériennes caresses, comme pour préserver la pureté de son être. Il était indigne de la toucher, mais ne s'en importuna guère longtemps. L'instant était trop magique et elle trop irrésistible.

Sa caresse se termina au creux de son cou au moment où il ressentit le frisson qui la traversa tout entière. Lucius avait beau avoir une confiance troublante en ses moyens, la savoir aussi tiraillée par ce plaisir indéniable qu'elle prennait et son apparent mépris pour lui le troublait. Lucius Abraxas Malefoy, troublé? Une nouveauté. Il n'en laissait rien paraître, contrairement au rouge qui colorait avec douceur les joues de la jeune femme. Il se laissa aller à se demander comment elle pouvait s'en retrouver plus attirante encore. Lucius, tandis qu'elle reprenait la parole, s'approcha avec lenteur de son cou. Il pouvait respirer l'effluve florale et délicate de la jeune femme. Il l'écouta, avec attention, et sourit légèrement. C'était bien un compliment déguisé. Ce dernier lui répondit simplement.


«Peut-être que sous mes doigts, mademoiselle, vous êtes vulnérable. Cependant, il en va tout autrement en autres circonstances. On peut me faire confiance pour déceler pareils faits.»

Que cherchait-elle à savoir? Que pensait-elle qu'il allait bien pouvoir lui répondre. Il était un mystère. Aussi changeant qu'embêtant. Il ne réagissait jamais de la même manière, ce qui le rendait difficilement cernable. C'était désagréable de ne jamais avoir d'attente à ses réactions, tout simplement, car celles-ci différaient d'une fois à l'autre. Charmant. Il se laissa donc aller à lui renvoyer la balle, avec une voix neutre qui n'exprimait rien.

«Comment pouvez-vous penser un instant que le moment présent a été manigancé. Notre rencontre est aussi surprise de mon côté que le vôtre?»

Pouvait-elle le faire s'ouvrir, une fois, une seule fois. Pouvait-il encore succomber. Pouvait-il, simplement. Peut-être. Il y a toujours une possibilité envisageable. C'était simple. C'était parfait. Désuet. Il ne pouvait pas s'en empêcher, et Makar ne jouait pour le moment pas le trouble-fête, alors aussi bien endormir sa vigilence, juste un moment. Fermer l'oeil, le temps de se reposer. Incessante vigilance. Inconsciente alerte. Toujours à l'affût. Comme un chasseur...
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Marine de Valois
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Sam 1 Sep - 10:49

La Baignoire. Orifice paradisiaque d’où s’émanait des arômes puissants, fruités et fleuris, délices de l’odorat éveillé par tant de délicats parfums qui s’entremêlaient dans l’air chaud de la pièce. Vaste étendue d’une mousse opaque, irréellement blanche, d’ ou s’élevaient des bulles savonneuses aux couleurs pastels, miroitants sous la faible lueur des chandeliers, délicate et si fragile beauté. Baignoire abritant deux personnes, étonnamment différentes, autant par le physique que par l’âme. La Blondeur scintillante de la longue chevelure de Marine contrastait fortement avec le noir d’ébène de celle de Lucius et on ne pouvait lire dans leurs yeux aucune similarité, peut-être la teinte de leurs pupilles, exclusivement. On aurait pu donner le Bon Dieu sans confession à la jeune Serdaigle rien qu’en lui adressant un regard. Le jeune homme,au contraire, affichait le Mal qu’il représentait, dont son être regorgeait, incrusté jusque dans sa chair, dans les traits subtilement ciselés de son visage jusqu’aux recoins de sa fine bouche habituée aux rictus sournois.

Bouche qui avait, quelque instants auparavant, esquissé un véritable sourire, empreint d’humanité, chose que Marine croyait Lucius incapable d’accomplir. Pourtant, elle avait été le témoin oculaire que même Lucius Malefoy défaillait parfois dans son incroyable aptitude à rester de marbre dans toutes les situations possibles et imaginables. Il était humain. Et comme tous les êtres humains, il possédait forcément une faiblesse, un talon d’Achille. C’était tout simplement inconcevable qu’il soit invincible, même si en le voyant ainsi, aussi stoïque qu’une statue de cire, on avait l’intime conviction qu’il l’était.

Marine jeta un coup d’œil par le vitrail aux reflets chatoyants qui représentait une magnifique sirène qui prenait un soin tout particulier à remodeler sa chevelure, comme si elle avait cherché à attirer le regard, ou plus encore, l’admiration de Lucius. Elle exécuta une moue boudeuse lorsqu’elle s’aperçut qu’il ne lui daignait pas même un regard. La jeune Serdaigle se contentait de lorgner au dehors la Lune en croissant bercer les cieux de sa lueur enchanteresse et imposer sa majesté aux minuscules étoiles dont l’éclat semblait pitoyable comparé à celui, blond et luminescent de la reine du ciel nocturne.

Elle détourna les yeux du morceau visible du paysage extérieur pour river de nouveau ses yeux sur son interlocuteur au charme hypnotique. Charmeur. C’était peut-être, avec son intelligence et son talent de la manipulation, une de ses armes la plus redoutable, la plus envoûtante, aussi…C’est pourquoi l’amusement perceptible dans son timbre de voix égala celui intérieur de Marine lorsqu’il affirma que peut-être réussirait il à séduire la jeune Serdaigle. Effectivement, c’était amusant. Il avait brillé par sa perspicacité depuis le début de leur entrevue, et il n’avait pas remarqué ce qui crevait les yeux. Ou bien,, raison beaucoup plus plausible, il l’avait deviné depuis bien longtemps déjà mais n’avait pas jugé utile d’en faire part à Marine.


* C’est déjà fait, je n’ai rien pu faire pour lutter contre ça.*

- Cela, j’en doute fort, Mon cher…


Cette phrase avait résonné contre les parois de la Salle de Bains comme un défi, comme si elle le mettait à l’épreuve d’essayer. De plus, une puissante intuition lui divulguait que Lucius devait être joueur, très joueur même. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait cela, mais elle ne cherchait plus à combattre l’effet qu’il lui faisait, la chaleur que son corps ressentait au simple contact de sa peau. Elle avait décidé de s’incliner au désir charnel qui était beaucoup plus fort que sa bonne conscience. De plus, Lucius était à présent sorti du Bain sans cesser de plonger son regard dans celui de la jeune femme et passait machinalement sa main sur la surface de l’eau. En s’échappant de la mousse opaque, Lucius avait offert à Marine le loisir d’apprécier ses cuisses athlétiques soulignées par un boxer ainsi que l’intégralité de son torse sculpté. Qu’il était attirant, cet être maléfique, incroyablement séduisant pour quelque un qui renfermait une telle horreur au creux de son âme. Charismatique serait un euphémisme pour qualifier sa silhouette. Cruauté en était un autre pour son esprit.

Le ton froid du jeune Serpentard se fit une nouvelle fois entendre à travers la pièce, il répondait aux paroles cinglantes de Marine. Toujours avec cette neutralité déstabilisante, presque autant que l’azur glacé de ses yeux. La jeune Serdaigle contenta de répondre, troublée et distraite :


- Pour l’instant, il ne m’a pas été utile, mais on verra par la suite si j’ai eu tort ou non de ne pas le négliger. Quant à savoir si vous devriez être honoré de m’avoir fait baisser les yeux, je ne pense pas, car je ne dois pas être la première, et certainement pas la dernière.

Lors de sa brève mais ô combien agréable caresse, Marine avait senti que Lucius s’enivrait de son parfum appliqué en touches légères sur son cou et visiblement tenace puisque le jeune Serpentard parvenait à se délecter des bribes de senteurs qui avaient survécu à la longue journée de la Bleue et Bronze. Durant un instant, elle se surprit même à songer que l’impassible Lucius en éprouvait du plaisir, mais elle chassa vite cette idée de sa tête. C’était impossible. Tout simplement inconcevable. Et pourtant, qu’est-ce qu’il s’attardait au creux de son cou !! Qu’il semblait vouloir savourer pleinement l’intensité du moment !! Mais comment aurait-elle pu réussir à faire du charme à cet homme insensible, qui ne semblait pas se préoccuper de choses aussi futiles que l’attrait physique ?? Voilà encore une question qui demeurerait certainement sans réponse. Mais, elle reporta son attention sur les mots que l’imprévisible Serpent débitait. Sans attendre ni même réfléchir, elle lui répondit :

- Sous vos doigts ??? Peut-être avez-vous pensé à tort que vous me faisiez un quelconque effet ???

Elle eut un petit rire. Pas moqueur, pas même amusé, simplement un rire tracassé. Ce mensonge était si énorme que Lucius n’aurait pas de peine à s’en rendre compte. En réalité, sous les doigts du Serpentard, la jeune Serdaigle défaillait, perdait la notion du temps et ses moyens. Lorsqu’il la touchait, son corps s’embrasait sous ses mains viriles et masculines et elle se surprenait à espérer que sa bouche rencontre de nouveau la sienne, pour qu’un baiser passionné et brutal vienne attiser et accroître son désir grandissant. Que ses mains puissantes caressent sauvagement chaque parcelle de son corps gracieux !!!
Ses fantasmes furent interrompues par la voix de Lucius, qui, pour une fois, posait une question. Marine se contenta de lui répondre :


- Effectivement, notre rencontre n’a pu être planifiée, puisque nous ne nous connaissions pas. Mais cela ne vous empêcherait pas de manigancer quelque chose quand même, je me trompe ???

Marine ne prenait plus garde à ce qu’elle disait, elle se sentait dans un état second. Jamais aucun homme ne l’avait troublée ainsi, et, par malheur, celui qui était parvenu une était autre qu’un effroyable Serpentard à la dureté d’acier. Elle avait bien tenté de lutter, mais tous ses efforts avait été vains. Il l’attirait, irrésistiblement et elle ne pourrait plus s’en cacher bien longtemps…
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Jeu 6 Sep - 8:21

1454 mots
This is who I am
You figured it out, didn't you?
30STM, Hunter


Désir. Le mot du jour. Il ne pouvait en être autrement, excepté si on confondait ce mot avec attirance. Deux mots pour tenter de correspondre avec l'état d'esprit qui résidait au creux de Lucius Abraxas Malefoy, en ce moment-même. Moment qu'il partageait depuis déjà un moment avec la Bleue et Bronze. Ce mot parfait qui inspirait le plus grand homme a succomber au plus placide des péchés. Luxure. Infiltrer ce mot qu'est le désir pour le joindre à celui du plaisir. Un plaisir qui ne se compare pas à l'exaltation du meurtre, mais qui anesthésie l'âme avec la même précision. Le jeune homme était loin d'être déstabilisé, cela n'était pas dans sa nature, mais restait perplexe devant le charme dévastateur de son interlocutrice. Lucius s'était longtemps amusé à refouler ses pulsions, ses désirs et sa soif de chair qu'il abreuvait, en échange, d'une copieuse ration de sang. Du sang impur. Du sang sale par l'air putride respiré par tous et chacun. N'importe qui, du plus faible au plus puissant d'entre eux. Lui-même. Il n'était pas reconnu pour sa modestie et pour un manque de confiance en soi.

Au contraire, c'est dans le Royaume de Narcisse que l'on devient le plus prétencieux et le plus arrogant. Dans le Royaume des Glaces. Dans l'eau qui renvoyait un reflet du jeune homme qui venait de quitter le confort de la Baignoire avec un léger contre-coeur. Son corps froid immergé reprennait un brin de cette chaleur que la violence avait volé. L'avait quitté, à jamais. C'est sur la peau de la jeune femme qu'il retrouvait cette douce et tiède chaleur. Ce corps bouillant de désir, encore plus de contradiction qui habitait la jeune femme en ce moment même. Le jeune homme était loin d'être idiot, étonnamment, il était reconnu pour son intelligence. Sa ruse. Cette manière étroite et discrète de manier les mots pour leur faire prendre la forme de ce qu'il désire faire ressentir. De la peur et l'attirance, de la joie à la rancoeur. La fureur. Tout, sauf l'indifférence. Lucius savait comment tout faire, sauf se faire contempler par une statue de Marbre. Un être humain ne pouvait pas rester de marbre devant le comportement inusité et imprévisible de Lucius Abraxas Malefoy. C'était inhumain. C'était tout simplement incongru de ne pas avoir une réaction parfois violente devant l'apparent hiver qui régnait en maître sur l'âme du Septième année.

L'âme broyée. L'âme déchirée, mais toujours l'âme. Il n'en souffrait pas, mais s'infligeait volontiers ces lacérations. Ces scalps à vif sur une âme qui n'a plus rien de pure. Plus rien de sain. L'âme aussi noire que les Ténèbres, contrastant avec l'ivoire de sa peau. Cette enveloppe charnelle qui brillait encore de légères goutelettes de l'eau qui dégoulinait, refusant tout contact avec cet être malsain et cruel qui vivait derrière ce blanc immaculé de sa chair. Lucius était un univers de contradiction, un monde qui est plus noir que blanc, mais qui se noie dans un gris inquiétant. Cet homme n'était pas encore tout bonnement pris dans les Ténèbres, il s'y tenait, fier, droit, parce que cela lui plaisait. Il y était si enfoncé qu'il n'avait connu que cette existence glacée et froide. Cette existence portée sur le sang et sur la violence. Sur la fierté et sur le Pouvoir. Ces items qu'il portait en son sein depuis la naissance de cet être maléfique qui dévastait Poudlard comme une épidémie. Un homme, un être, envers et contre tous.

Pourtant, c'est avec une certaine appréhension qu'il se laissait charmer par la fragilité et la naïveté de Marine de Valois. Demoiselle aussi blonde et pure qu'il était noir et ténébreux. Douce euphémisme qu'est de dire qu'ils formaient, à eux deux, le duo le moins probable qui soit. Tous les séparait, sauf l'attirance pour l'inconnu. Lui qui ne connait rien de la douceur, de la tendresse, de la quiétude. Elle qui ignore ce qu'est le Mal, la cruauté et la souffrance. Doux Hasard qui provoque des rencontres aussi inédites et qui provoque des failles dans le comportement de chacun. Lucius n'a de failles que ce profond amour qui le lie à ce corps qui, à défaut d'avoir été anesthésier par le sang et la souffrance propagée, ressent encore les pincements du désir. L'assaut des pulsions humaines. Le désir. Ce besoin précis qui lui prend à nouveau de se rapprocher de la jeune femme qui semble partager, encore une fois, quelque chose avec le jeune homme. Étonnamment.

De cette pièce dont il appréciait d'abord la quiétude, détester le parfum capiteux, apprécier la douceur de l'eau contre sa peau, il ne pouvait plus aller autrement que de se plonger dans le regard bleu azur de la jeune femme. S'y perdant volontiers, alors que le bruit léger de ces pas sur les bords de la Baignoire trahissait le silence qui fermait les lèvres de l'un comme de l'autre. Ces lèvres qui, l'instant d'avant, s'étaient unis dans un baiser à la fois violent et doux. De la violence de Lucius entremêlé à la douceur de Marine. Ouragan de différence. Typhon au creux du coeur de la jeune femme qui semblait hésité entre suivre son coeur, son esprit ou son corps. Allant dans des sens divers, l'esprit finit par se faire dominer par ce que dicte le corps. Le coeur, moteur, reste prédominant, mais il semblait au Serpentard que Marine semblait aller dans le sens de ce désir naissant en elle. Le désir. Allait-il en devenir l'heureuse victime?


«Si vous avez un doute, mademoiselle, j'en ai pour ma part la certitude.»

Dans tout doute il y a une certitude. Enfoui par un esprit qui se refuse à l'accepter. Enfoui sous un fiel mensonge dont une éclatante vérité s'ensuit. Lucius ne releva pas l'air de défi qui l'invitait à faire davantage pour cesser de laisser cet esprit déterminé à nier jusqu'au bout l'attirance que Marine ressentait pour ce regard froid et neutre qui ne quittait pas le sien. Lui ne pouvait pas nier l'attirance qu'il ressentait pour la ravissante jeune femme. L'intelligente, la pétillante et l'attirante Marine de Valois. Cette même jeune femme qui, en ce moment précis, le déshabillait du regard. Un léger sourire narquois apparu sur ses lèvres, tandis qu'il s'approchait, bien que n'étant pu immergé, de la Bleue et Bronze. Impossible de déceler dans ces gestes ce qu'il s'apprêtait à faire, bien qu'il répondit, avec amusement, aux paroles de la Serdaigle.

«Il y a place à l'interrogation à vos propos. Endormez-vous cette méfiance ou, au contraire, la nourrissez-vous?»

Était-ce volontairement que Marine semblait refouler ces indications de se méfier de Lucius Abraxas Malefoy? Si c'était effectivement le cas, elle était encore plus profondément troublée par le jeune homme qu'il ne pouvait se l'apparaître. Cela le fit sourire au moment où il s'immergea à nouveau dans l'eau capiteuse et parfumée pour se rapprocher de la silhouette fine de la jeune femme dont les lèvres encore bouillante appelaient les siennes, fraîches, mais fiévreuse de ce désir qui augmentait plus la distance qui séparait leur corps diminuait. Il céda à la tentation de se pencher tout près de son cou, en ressentant les délicates effluves. Lucius se fit violence pour refuser à ses doigts de caresser avec douceur et volupté la peau satinée de la jeune femme. Lui si impur, touchant une peau préservée de tout défaut, de toute impureté.

Cependant, la réponse à ses paroles fut une invitation trop marquée. Reculant pour faire face à la jeune femme, il releva un sourire amusé et regarda le rire qui modifiait le faciès de la jeune femme, en bien. Elle semblait rayonnante, paisible, malgré l'intonnation distinctive de ce rire qui cachait autre chose. L'invitation de ces propos pour un chasseur comme Lucius était beaucoup trop tentante. D'ailleurs, il lui avait pris l'envie d'accrocher la jeune femme à ses caresses, à ses baisers, à une douceur qu'on ne pouvait pas lui reconnaître. Alors qu'il entamait la réponse en mot, c'était pourtant celle de ses gestes qui comptait le plus. Il déposa, de manière aérienne, sa main sur le bas du dos de la jeune femme, la rapprochant ainsi encore plus de lui. Doucement, il remonta en touchant du bout des doigts la surface du dos de Marine, un sourire aux lèvres.


«Cela veut donc dire que mon geste vous laisse totalement froide...»

Tandis que la poursuite de sa douce torture continuait, il glissa un léger.

«Permettez-moi donc d'en douter.»

Il ne releva pas la suite des paroles de la jeune femme. La réponse allait de soi. Si Lucius Abraxas Malefoy ne manigançait pas quelque chose, c'était bien de quitter cet endroit, à ce moment précis. Au contraire. il avait plutôt en tête de prolonger davantage son entretien avec la douce Marine. Pour le meilleur, mais surtout, pour le pire...
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Sam 8 Sep - 17:45

Depuis le début de son entrevue avec Lucius, Marine avait toujours éprouvé un sentiment de peur, à un degré plus ou moins élevé selon les instants passés en compagnie du jeune homme. Pourtant, à ce moment même, son regard azur indécemment planté dans les pupilles glacées du Serpentard, sa vigilance endormie et ses membres ankylosés par le pouvoir de séduction de ce dernier, l’effroi s’était miraculeusement volatilisé de son esprit, remplacé par un désir affolant et incontrôlable. Des pulsions si fortes qu’elles ne cédaient pas même une infime place à la honte du répugnant comportement de la Serdaigle ni à la frayeur qui pourtant l’envahissait il y’a de cela quelques minutes. Pourquoi la troublait-il autant ? Elle avait pourtant déjà rencontré plusieurs jeunes hommes au physique avantageux au cours de son existence sans pour autant perdre ainsi la raison. Qu’avait-il de plus que les autres pour que Marine lui succombe, à lui, à cet abject garçon ?? Une assurance à toute épreuve et une froideur d’un charisme infaillible, voilà ce qui faisait chavirer Marine, indéniablement.

Lucius était un mystère, un être difficilement cernable. A lui seul, il parvenait à insinuer de profonds doutes dans le cerveau de Marine, elle qui était pourtant si peu influençable. La force redoutable du jeune Serpent venait d’ici. Ses manières douces et ses paroles subtiles s’alliaient pour mettre en confiance sa victime, pour mieux pouvoir la détruire et apprécier sa déchéance par la suite. Marine avait été d’une naïveté risible de penser qu’elle était psychiquement assez forte pour résister à un manipulateur si vil et machiavélique. Elle était tombée dans le piège, et, malgré ses monumentaux efforts pour s’y dépêtrer, il était trop tard. Il avait une emprise sur elle beaucoup trop puissante, la preuve étant l’impudeur des regards appuyés qu’elle lui jetait, cette faim avide de chair qu’elle n’avait jamais découverte avant cette rencontre impromptue.

Au mensonge qu’elle avait prononcé il y’a quelques instants, Lucius répondait qu’il était certain de parvenir à la séduire. Une assurance déstabilisante pour la discrète et timide Serdaigle qui n’avait jamais acquis une telle confiance en soi. Il se savait gagnant, comme il la savait déjà à sa merci et qu’il en soit conscient était une arme de plus pour lui. Elle était lucide, et se savait complètement désarmée devant un adversaire si puissant, c’est pourquoi elle lui répondit simplement :


- Troublant de voir une personne si dénuée de modestie et de confiance en soi. J’admets n’avoir encore jamais vu cela…

Pourquoi continuait-elle de le provoquer ainsi, alors qu’elle savait pertinemment le danger qu’elle encourait ?? Peut-être avait-elle la témérité et la hardiesse d’une Gryffondor en certaines circonstances, mais pas stupidement, et elle-même se demandait pourquoi elle continuait de jouer dangereusement avec les nerfs du Serpentard. Le désir charnel qui avait prit possession d’elle aveuglait sa raison et sa notion du danger. Son esprit n’était plus préoccupé que par la distance entre son corps et celui de Lucius, distance que ce dernier rétrécissait à vue d’œil, à chacun de ses pas, tandis qu’il lui répondait, avec son habituel petit sourire aux lèvres. Il étais si près que Marine ne pouvait s’empêcher de frémir au contact de son souffle chaud et, troublée, elle n’écouta que distraitement les paroles de Lucius, occupée à placer son regard sur le buste du Serpent dessiné à la perfection.

- Pour une raison que j’ignore, j’ai été prise d’un accès de folie et cette méfiance et endormie, en effet. Il ne m’étonnerais pas de me rendre compte plus tard que j’ai fais une impardonnable erreur…

Lui semblait s’amuser du dilemme qu’il infligeait à la jeune femme ; se méfier, oui ou non ?? Telle était la question et c’est avec une certaine appréhension qu’elle se demandait si elle faisait le bon choix de mettre sa vigilance de côté pour privilégier le plaisir, bien plus agréable et doux sentiment, bien qu’il demeure encore inconnu et inexpérimenté de Marine. Elle le vit replonger son corps athlétique dans l’eau chaude et savonneuse du Bain pour se rapprocher le plus possible de la jeune Serdaigle dont le corps se tendit lorsque, pour la deuxième fois consécutive, Lucius approcha son visage de son cou, jusqu’à pratiquement le frôler de ses lèvres fines. Mais, lorsque sa main se déposa sur le bas de son dos et qu’elle glissa lentement vers le haut, Marine se mordit les lèvres trop tardivement pour empêcher le soupir de plaisir de les franchir, qui fut donc parfaitement audible. Ses doigts qui caressaient avec tant de finesse la surface de sa peau, c’en était trop. De plus, en posant ainsi sa main, il avait resserré leurs deux silhouettes l’une contre l’autre, celle de la jeune femme bouillante de cette étreinte sensuelle.

Lorsque, visiblement amusé, le jeune homme la narguait en lui affirmant que ce geste devait la laisser froide et indifférente, Marine ne fut ni troublée, ni même embarrassée. Elle se contenta de le fixer des yeux, un sourire radieux à ses lèvres, cette fois-ci. Elle tenait sa revanche. Ils étaient si près. Elle n’eut qu’à tendre son bras et plaquer sa main juste au dessus de la nuque de Lucius, caressant au passage ses cheveux d’un noir de jais et l’attirer à elle, avec une vigueur et une fougue qu’elle ne se connaissait pas, pour que ses lèvres rencontrent les siennes, se mêlent dans un baiser passionné, à l‘excitante brutalité. Au bout de quelques instants, elle détacha ses lèvres, retira sa main de la chevelure soyeuse du jeune Serpentard et ce fut elle qui arbora un sourire narquois :


- Et vous, êtes vous capable de rester de marbre, le visage impassible en toutes circonstances???

Elle était certaine, que, même si il n’en montrerait rien, elle avait au moins surpris Lucius. Elle tentait de découvrir une faille en ce jeune homme qui ne pouvait être invincible et avait, par la même occasion, éprouvé un plaisir grandiose au contact de ce baiser plus violent et ardent que le premier qu’ils aient échangé. C’est avec une impatience mêlée d’une pointe d’appréhension qu’elle attendait une réaction de ce jeune Serpentard tellement imprévisible.
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Mer 17 Oct - 5:37

It's time to forget about the past
To wash away what happened last

-30STM, Beautiful lie


Une brise secoua la chevelure rebelle et soyeuse de Lucius Abraxas Malefoy. Par Merlin, d'où pouvait-elle provenir alors qu'il était si soigneusement aux confins de ce Château qu'il en était venun à le connaître comme le fond de sa poche. Une brise, voilà qui était un sarcasme. Il avait bien sentit la caresse du vent dans l'ébène de ses cheveux, mais il portait à cette sensation une toute autre signification. En tout cas, rien de très terre à terre. Autant le jeune homme était froid et méthodique, autant ses idées dépassaient l'entendement. On avait besoin de croire, tous, en quelque chose, n'est-ce pas? Dans le cas de Lucius, c'était que quelque chose le guidait, quelque chose dont il est le catalyseur. Non pas quelque chose, comme Makar, non, une genre d'aura. Oui, une aura. Il était certain d'être destiné à quelque chose de grand. D'immensément grand. Dépassant de loin les enseignements du Seigneur des Ténèbres, dépassant même ce qu'il pouvait imaginer, lui, maintenant, après avoir fait coulé le sang et causer la mort. Il était un Fléau, et il n'était pas prêt de passer l'éponge.

Lucius Malefoy et la grandeur. Les Malefoy et la grandeur. Une histoire d'amour-haine passionnante, violente. Ils avaient toujours été destinés à vivre au-delà de l'existence d'un simple sorcier fortuné, autant il avait la violence dans la peau que la mort au bout des doigts, son esprit n'en demeurait pas frais et dispo. Aussi léger qu'une plume d'oie. Il ne connaissait pas les remords. Ce n'était pas dans les moeurs de ses aïeuls de s'embarasser de quelque chose d'aussi pesant et inutile. La douceur, aussi, était à bannir. Rendant l'homme faible et soumis, soumis à une force qui allait plus loin que le sang, plus loin que la fierté - bien qu'il fut difficile à un jeune Lucius de le concevoir. Ce poison s'appelait l'Amour, et tous ses dérivés étaient bannis de son existence, de son langage, de sa connaissance. On lui enseignait à s'en méfier et de faire comme si cela n'existait pas. Il était docile, auparavant. Toujours aussi à l'affût d'une nouvelle manière de rendre les siens fiers. D'être fier de qui il était. Peine perdue, comme si sa fierté pouvait se flatter pour si peu.

Si quelqu'un pourrait croire en une faiblesse du jeune homme de comparer un tel sentiment à son sens noble et irremplaçable qu'était la fierté, ce serait fort se méprendre sur la nature de Lucius. Aussi volage que l'était le vent, aussi bouillant que le feu, aussi déterminé qu'il était humainement possible - et encore - de l'être, c'était la fierté qui l'avait fait avancer. C'était grâce à cela, de ce feu qui lui brûlait les entrailles, ce feu calcinant tout sur son passage sous la force de cette fierté passionnelle. Obsessionnelle. C'était de là qu'il était devenu le Lucius Abraxas Malefoy que l'on connaissait, et Merlin qu'il ne s'imaginait pas vivre autrement. Froid, pour ne pas dire glacial, hautain, sarcastique, désagréable, vantard et outrageusement conscient de ses charmes. Il ne faut vraiment qu'un véritable Malefoy pour pouvoir avoir décemment autant confiance en sa personne pour avoir l'air aussi... convenable?

Pourtant, il était tout, sauf convenable. Oh, au premier abord, un jeune homme riche, charmant, bien élevé et intelligent avait tout pour réussir. Si ce n'était que de cette hypocrisie et de cette aise troublante à manipuler les gens comme s'ils n'étaient que des jouets. Ce qui n'était pas totalement faux, en fin de compte. Il était suffisamment brillant pour savoir qu'il était le genre de personnes qu'on préfère éviter de connaître, à moins qu'on désire précipiter sa fin. Parfaitement, Lucius Malefoy adorait qu'on le craigne, qu'on ouvre un passage lorsqu'il marchait, d'un pas nonchalant et élégant, dans la masse d'élèves de plus en plus terrifiées du Château. Si ce n'était pas le ténébreux Prince d'Ébène qui causait cette panique, ils ne lèveraient pas le petit doigt.

Sauf peut-être elle. Elle, Marine de Valois. Il dut déposer son iris gris sur la silhouette délicate qui se trouvait toujours dans le large bain pour s'assurer de sa présence. Qu'elle était bien réelle. Lucius ne croyait pas, à proprement parler, que celle-ci lèverait un mouvement contre sa personne, elle était beaucoup trop intelligente, mais elle avait eu la fibre de méfiance que possédait peu de gens. La majorité se laissait berner par le mystère du cas Malefoy, le tout nouvel arrivant. On avait un instant un groupe qui parlait de la possibilité qu'il soit du vent de violence qui déferlait sur Poudlard pour ne laisser, après son passage, qu'un fin aperçu de la délivrance. Et si le nouveau venu était là pour les aider, eux tous. Lucius Abraxas Malefoy aider son prochain? Les hiboux nageront sous l'océan avant que cela se produise.

Lucius passa la main avec grâce dans sa chevelure, enlevant quelques mèches qui maculaient son front. Plissant légèrement les sourcils à la réplique de la jeune femme, dont la voix douce et chaude se portait jusqu'à ses oreilles, il émit un fin rire, réellement amusé. Y existait-il une autre personne qui fasse un tel effet qu'il produisait, lui? Marine ne semblait pas le croire, mais il était tout de même amusant de voir son regard visiblement atterré de la découverte d'un pareil être pour que son rire cristallin ne s'élève pas, légèrement amplifiée par l'eau et les murs de pierre.


«Voilà donc pourquoi j’ai tant d’intérêt à vos yeux. À moi de ne jamais vous désabuser, mademoiselle.»

Il serait impossible de lui échapper, maintenant qu'il désire quelque chose, Lucius l'aura. Foi de Malefoy. D'ailleurs, la jeune femme l'intriguait. Oh, cela n'était pas une nouveauté pour le jeune homme, mais la vivacité et la pétillante Marine avait tout de même réussi à l'intéresser plus d'une seconde. Bien que ne voulant l'admettre, il ne pouvait pas excluer le fait qu'il ne s'en détacherait pas de sitôt. La Serdaigle était plutôt à part, à ce qu'il connaissait de cette nouvelle génération d'étudiants. Brillante, fière, intelligente et futée, elle n'en demeurait pas avoir un sens de la répartie et un niveau de conversation des plus convenables. Et voilà qu'un Malefoy vante presque sa personne. Silencieusement, il se dit qu'elle devrait se flatter d'avoir réussit à lui faire oublier sa soif de sang pendant de longues, très longues, minutes. Heureusement, il n'en avait pas terminer avec elle. Loin de là, la torture ne venait que de commencer, et voilà pourquoi il ne déposa pas dans l'immédiat ses lèvres au creux du cou de la demoiselle.

«Votre coeur bat à tout rompre. . C'est moi qui vous cause tant de chamade?»

Il figea son regard acier dans celui bleuté de la jeune femme. Son coeur battait à tout rompre, il en était certain. Peut-être était-ce le sien qui se réveillait à son tour, excité par la tournure des évènements. Les quelques sursauts au creux de sa poitrine, habituellement, était réservé aux derniers soupirs et aux coups sanglants. Comme quoi son corps lui réservait encore des surprises, et c'était peu dire de ce que lui réservait la demoiselle qui lui faisait face. Lucius Malefoy venait bel et bien d'entendre un soupir d'aise et de contentement s'étirer langoureusement entre les lèvres pulpeuses de la jolie blonde. Un sourire triomphal s'étira sur les lèvres du Serpent. Il n'en attendait pas tant. Continuant son tour de force, il complaisait la sensation de la peau douce de Marine contre sa paume froide, que l'eau et l'ambiance commençait à réchauffer. Comment rester de glace en un moment pareil, même pour un Malefoy?

Il profita encore un instant du visage éclatant de la Bleu et Bronze sous le coup de ses caresses, puis ses yeux s'ouvrirent, et un sourire rayonnant disposa sur ses lèvres. Lucius se fit violence pour se refuser à y déposer les siennes. Le jeune homme voyait bien que quelque chose semblait trotter dans l'esprit de la jeune femme, mais il en resta subjugué en la voyant, volontairement, glisser sa fine main dans ses cheveux, légèrement mouillé par l'eau qui les enveloppait. L'approchant de son visage, Marine ne quitta pas une seule seconde le regard gris qui exprimait un soupçon d'incompréhension, mêlé à une chaleur qui lui tenaillait les entrailles. Une chaleur non-identifiée. Serait-ce le résultat du traitement que lui réservait, à l'instant même, mademoiselle de Valois.

Un baiser. Un nouveau, mais dont il n'était pas l'investigateur. D'une violence et d'une passion étrange, mais particulièrement agréable. Excitante. C'était d'un euphémisme qui fit sourire le jeune Lucius Malefoy. Ressentir le doute ne lui arrivait souvent, alors être pris au dépourvu relevait du quasi-impossible. Quasi, car il venait de se faire embrasser fougueusement par une demoiselle qui lui crachait, quelques instants plus tôt, son mépris. Rien de plus agréable que de voir qu'on est, comme on s'en doute, irrésistible. Cependant, la lueur d'amusement suite à ce merveilleux imprévu perlait dans l'acier de son regard, accentué par les dernières paroles de la blonde.


«Si vous vouliez savoir si je sais me tenir, je vous le confirme. De là à dire que je sais me contenir...»

Elle lui avait ouvert une porte. Elle était satisfait, car un sourire qui n'était pas de son habitude flottait sur ses lèvres. Dans ses yeux, il savait qu'elle avait atteint son but. Elle ne voulait en rien le faire fuir - c'était l'opposé de ce que ce baiser aurait eu comme effet sur Lucius - mais percer son mystère. Il n'avait jamais laissé quelqu'un le faire. Cela aurait été impensable. Qu'elle ait réussit à voir à travers son air impassible prouvait à quel point elle était futée, mais elle avait un adversaire de taille. Lucius Abraxas Malefoy, gonflé à bloc par leur dernier échange. Extirpant de l'eau sa main libre, gardant une main forte contre la peau de la jeune femme, il caressa son visage doucement, puis osa descendre jusqu'au buste de Marine. À elle de voir si le jeu se continuait. En attendant, il lui vola un baiser.

Pour lui, hors de question de cesser. Les enjeux étaient beaucoup trop agréables, et qui sait, apprendrait-il peut-être d'elle autre chose qu'un sourire vrai, qu'il n'avait plus esquisser depuis des années?
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Jeu 18 Oct - 23:18

Elle n’était qu’un jouet. La fière et droite Serdaigle n’était plus qu’un pantin sous le néant d’acier du regard de Lucius, sous l’ivoire de ses mains. Se laisser manipuler aussi docilement, quelle faiblesse, quelle soumission, diraient ont au premier abord. Mais seules les personnes connaissant l’effet d’une caresse, d’un baiser du jeune Serpentard pouvaient comprendre à quel point la plus grande force de caractère qui soit paraissait dérisoire et d’une risible fragilité devant le pouvoir de séduction incommensurable du Brun. Elle devrait pourtant se méfier. Pas le désirer ardemment comme une groupie affamée, mais se méfier. C’était dans son intérêt, c’était vital. Pourquoi donc n’y arrivait-elle pas, puisqu’elle le savait ?? A vrai dire, même elle l’ignorait. Elle ignorait pourquoi elle n’affrontait pas avec courage et dignité les pupilles glacées de Lucius, elle ignorait pourquoi elle ne cherchait pas à se soustraire à ses caresses, pourquoi elle ne tentait pas de fuir avant de commettre l’irréparable, l’impardonnable erreur.

Le pêché de chair. C’est quelque chose que la douce Marine, d’un romantisme et d’une sensibilité exacerbée réservait pour ce qu’elle appelait le grand amour. Quelle naïveté. C’en était déconcertant, amusant, exaspérant même. L’humanité était si intéressée, si avide de pouvoir et si assoiffée de choses matérielles qu’ils en oubliaient les émotions. Pour survivre dans ce Monde chaotique ou la valeur du sang et le pouvoir était le nerf de la guerre, la jeune fille avait besoin de croire en la puissance de la paix, de l’amour, de l’amitié, sentiments si forts, si purs et si vrais. Elle ne cherchait plus à déblatérer sur ce sujet, car les personnes qui la contredisait formellement n’étaient pour elle que des aigris, qui cherchent à faire déteindre la noirceur de leur déception sur les âmes encore pleines d’espoir et d’innocence.

Alors pourquoi elle, qui avait obstinément refusé les occasions se présentant, était prête à se donner à lui, Lucius Malefoy ? Pourquoi offrirait-elle la preuve de son éclatante pureté à ce jeune homme dont la dureté était innommable, dont la cruauté était plus que célèbre au sein de l’École ? Elle qui avait toujours cru que cet instant se verrait vécu avec une personne qu’elle aimait, elle s’était lourdement trompée. Elle le méprisait. Elle le méprisait parce qu’il était son parfait opposé, parce qu’elle n’ignorait pas ses barbaries, parce qu’il pouvait encore regarder son reflet dans une glace après le sang, les larmes et la peine qu’il avait causé.

Mais malgré tout cela, elle le désirait. A un point phénoménal. Cela dépassait l’entendement, la raison, toutes les forces et toutes les lois. C’était superficiel, c’était matériel, le désir physique, mais peu importe, c’était si puissant, si bon. Visiblement, il maîtrisait à la perfection l’art subtil des plaisirs charnels. Chacun de ces gestes étaient habiles, si agréables que Marine n’avait aucun mal à croire qu’ils avaient été expérimentés des dizaines et des dizaines de fois. Combien de filles devaient être passées par son lit ? Un nombre affolant, très certainement. La timide Blonde se rendait soudain compte qu’elle devenait peu à peu l’une d’elles. Une conquête d’un soir. Mais elle en avait assez de réfléchir, assez de penser, pourquoi ternir ce moment irrésistible ??

Peu de temps auparavant, elle avait pratiquement traité Lucius d’orgueilleux et elle ne pouvait qu’une fois de plus s’alerter de son audace. Elle jouait à un jeu dangereux, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour elle mais elle semblait ne pas y faire attention. Imprudence. C’était certain. Mais, toujours aussi imprévisible, le jeune Serpentard rit légèrement. Il découvrit aussi que c’était son manque de modestie infaillible qui avait fait succomber Marine. Elle était légèrement agacée qu’il puisse lire en elle comme dans un livre ouvert ses pensées et émotions gênantes, qu’elle ne pouvait conserver pudiquement devant lui. Il ne se trompait jamais, elle se sentait obligée de mentir, comme pour montrer qu’elle essayait, en vain de résister, même si le combat était perdu d’avance :


- Vous n’avez aucun intérêt à mes yeux, absolument aucun…

La lutte aussi acharnée que désespérée qu’elle menait pour tenter d’échapper à son propre désir était à la limite du risible. Pourquoi faisait-elle cela ? Peut-être pour apaiser le poids de sa conscience, parce qu’il serait insupportable pour elle de se dire qu’elle était tombée si facilement des les bras d’un vil manipulateur aux atouts physiques plus qu’avantageux. Lucius était si proche qu’elle sentait son souffle qui s’échappait de ses fines lèvres caresser son cou. Savoir sa bouche si proche de sa peau sans pour autant la toucher était un supplice, doux, mais un supplice tout de même. Cela créé un étrange mélange de sensations; c’était agréable, c’était délectable, mais elle voudrait lui crier d’arrêter alors que chaque parcelle de son corps en ébullition réclamait le contact de la peau du jeune Serpentard. Douce, douce folie qui emportait au loin sa raison ! Jamais un homme ne l’avait mit dans un tel état, comment faisait Lucius et quel pouvoir possédait-il pour lui faire ainsi perdre tous ses moyens ? Lorsqu’il fit référence aux battements de son cœur un peu trop violents et saccadés, un petit sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Marine en lui répondant simplement :

- Interprétez cela comme bon vous semble…

En effet, son cœur tambourinait violemment dans sa poitrine et bien évidemment, Lucius en était la cause mais sa confiance en soi était telle qu’il était inutile de l’attiser davantage, elle préférait laisser le doute. Mais quelque un comme Lucius connaissait-il seulement le doute ? Avait-il déjà connu ce sentiment d’incertitude naître au creux de sa poitrine. Sûrement pas. Il était beaucoup trop fort d’esprit et trop confiant pour qu’une telle émotion ait pu l’assaillir un jour. Elle savait pertinemment qu’il était conscient depuis bien longtemps déjà de l’effet qu’il produisait sur la jeune Serdaigle, la preuve étant le sourire de victoire qu’il arbora lorsqu’elle ne put retenir un soupir de plaisir.

Cela voulait purement et simplement dire que cette précédente caresse avait un but, sans doute faire avouer une Marine butée l’évidence ; elle ne pouvait résister, quoiqu’elle dise, quoiqu’elle fasse et mieux valait d’avouer l’attirance qu’elle lui portait plutôt que continuer de débiter ses mensonges d’une absurdité consternante. Mais, lorsqu’elle lui passa une main dans sa chevelure d’ébène, elle put sans se tromper identifier une lueur d’incompréhension briller dans le regard de Lucius. Ce fut à elle d’être satisfaite. Ce n’était pas grand-chose, mais avoir réussi à arracher ne serait-ce que cette once d’incertitude à un être comme Lucius Malefoy relevait de l’exploit.

Il se mêla au baiser qui s’ensuivit, que Marine avait provoqué, cette fois-ci. L’ardeur recherchée et la douceur naturelle de la jeune Serdaigle rendait ce baiser étrange, étrangement bon et agréable. Peut-être Lucius l’avait également ressenti comme tel. Elle ne savait pas. Elle ne perçut qu’une légère pointe d’amusement dans ses prunelles grises lorsque cet instant magique prit fin et qu’il répondit aux dernières paroles de la Blonde. celle-ci lui répondit simplement :


- Curieuse question que je me pose : jusqu’à quel moment pourriez vous vous contenir ?

Malgré son amusement , il semblait vouloir prendre sa revanche et la Serdaigle remarqua la main du jeune homme émerger de l’eau mousseuse. Celle-ci passa sur son visage, qu’elle effleura délicatement avant de s’aventurer jusque sur le buste de Marine. Incroyablement doux et bon. Malgré elle, ses yeux se clorent de nouveau, si bien qu’elle ne vit pas les lèvres de Lucius se rapprocher pour l’embrasser de nouveau. Se sentant bouillir sous le plaisir qu’il lui procurait, elle lui souffla :

-Vous avez gagné...

Vous avez bien entendu, vous avez bien compris. Marine avait capitulé. Mais que pouvait-on faire d’autre devant Lucius, sinon se soumettre ???
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Lun 3 Mar - 1:34

He's a stranger to some
And a vision to none
He can never get enough,
Get enough of the one

-30STM, From Yesterday


Prédateur. Lucius Abraxas Malefoy était le loup qui s'infiltre dans la bergerie, pour ne laisser que mort et désolation, pour ne laisser derrière lui que cette aura qui ne le quitte pas, comme la mort et le sang qui lui colle à la peau. Un manteau de douleurs, de souffrances, de voix brisées et de cris étouffés, d'une pitié qui lui glisse comme sur la surface de l'eau cristalline et pure d'un bain. Cristallin et pur dans le plus pur et le plus cristallin du Mal. Lucius est non seulement l'être qui symbolise tout ce qu'il a toujours été, tout ce qu'on a attendu de lui et tout ce qu'il avait pour ambition d'être, de devenir. Monter, monter, toujours plus haut, plus loin, et ce, aux détriments de tout autour. Il prennait, sans jamais s'arrêter pour rendre quoi que ce soit. Il aspirait tout autour de lui, pour la simple et bonne raison que cela lui permettait d'accéder à un nouveau stade de cette perfection dont il avait vu naître l'ambition alors qu'il exultait son premier souffle sur Terre. Lucius était destiné, non par son seul nom, cadeau sacré, mais aussi par sa personne, destituant tout ce qui se mettrait sur son chemin par nécessité, certes, mais avec le plus vil et le plus perfide des plaisirs...

Non seulement prenait-il plaisir à voir les gens souffrir, mais il adorait être la source de cette désolation et de cette consternation silencieuse dont il était l'objet. L'attention contre l'ennemi notoire, contre le monstre qui décime, comme la peste, chassant ses proies en terrain découvert, sans que personne, sans qu'une voix, faible et condamnée fut-elle, ne s'élève. Lucius Abraxas Malefoy, le seul, l'unique, l'arrogant, perfide, supérieur. Il ne voyait que lui et lui seul, dans un univers où le monde entier était son terrain de jeu, de chasse, où il filait sans montrer signe de fatigue ou de lassitude des jours, des nuits entières, dans le simple but d'attiser la soif de sang de Makar qui le hantait, et cette appétit morbide et cette soif dévorante que de sentir, humer, se satisfaire de l'odeur de la peur, de la soumission, et l'onction suprême du dernier soupir. C'était sans doute le moment béni où Lucius, s'il aurait cru en autre chose que sa Toute Grandeur, aurait remercier le ciel de lui avoir donner la chance de pouvoir se délecter de pareil spectacle comme celui qui s'offrait, là, maintenant, sous ses yeux.

Le vil serviteur du Mal semblait avoir captiver, subjuguer, fait chambranler tout l'univers de Marine de Valois, sublime demoiselle, un Aiglon calme et douce, dont Lucius avait réussi à insinuer des doutes dans les plus profondes certitudes de la jeune femme, à l'aide de mots, calculés, pesés, à l'aide de sa voix un brin suave, supérieure et arrogante, son regard impétueux et ses lèvres contre les siennes. Ses doigts qui filaient sur sa peau délicate et douce comme de la soie n'avaient pas été en leste. La haine qu'elle lui portait, virulente, avait fait naître un autre sentiment, filé tel une toile à travers ses croyances, ses attentes et sa rêverie. Le désir. Sinueux ennemi d'une pureté digne de celle de la Bleu et Bronze, et dont on voyait dans les prunelles argentés du Serpentard une certitude à laquelle ses barrières s'étaient relâchés, et Merlin seul sait que le serpent se faufile sans peine dans la plus minime des failles d'une armure...

Même les mots, précédemment bien mesurés et possédant un ton qu'elle voulait sûr et confiant, autant les mots prononcés étaient maintenant maladroits, désabusés. Lucius la fixa de son regard mi-amusé, mi-arrogant. Il lui en fallut de peu pour ne pas soumettre Marine à un silence qui l'empêcherait de se salir la bouche, sa bouche si attirante, ses lèvres encore gonflés par leurs baisers, avec des mensonges et des sottises dont son cerveau lui même voulait s'en convaincre. Il esquissa un fin sourire, puis déposa parcimonieusement un doigt, qu'il glissa d'une manière chorégraphique ce dernier sur ses lèvres à semi-entrouvertes, exprimant ainsi la luxure de son être immergé tout contre le sien. Lucius reprit également la parole, ce qu'un silence troubler par les clapotis de l'eau avait troublé de temps à autres.


«Est-ce vous que vous tentez de convaincre, ou encore moi?»

La jeune femme devait s'être accoutumée à son sourire triomphant qu'il afficha à nouveau. Lucius profita du trouble qu'il avait réussi à insinuer dans l'esprit de Marine pour resserrer leur étreinte, rapprocher son corps du sien, frôlant à chaque mouvement sa peau délicate que même l'eau ne parvenait pas à dissimuler. À cette distance, très minime, soyez en sûr, il pouvait sentir le moindre mouvement, la moindre esquisse de frisson ou de tremblements et parut même sentir l'accélération de son rythme cardiaque quand il finit d'approcher son corps à la limite de l'étreindre complètement sur la silhouette svelte et fine de la Serdaigle. Il sentait son coeur s'affoler, battre à la chamade, exprimant bruyamment ce que l'esprit de Marine semblait vouloir lui faire comprendre. D'ailleurs, quand le jeune Malefoy lui en fit la remarque, elle usa d'un sourire malicieux en lui proposant de l'interpréter à sa guise. C'était l'occasion de lui montrer que son corps, bouillant, comprennait parfaitement et interprétait à la perfection ce que son coeur communiquait il y a à peine quelques instants.

«Il va de soi que je prends cette perche que vous me tendez là...»

Sitôt dit, sitôt fait. Lucius Abraxas Malefoy ne se le ferait jamais dire deux fois. Il laissa sa main, hâtive de gouter, de sentir à nouveau la douceur de sa peau légèrement hâlée à nouveau dans la sienne, contre la sienne, et il explora à nouveau la moindre parcelle de l'épiderme de Marine d'une main, fixant religieusement son visage, n'en profitant seulement pour glisser son regard de ses lèvres à son cou, puis à son creux d'omoplate, où il caressait maintenant du bout des doigts cet endroit envoûtant, attrayant, distrayant, et incroyablement attirant. Il n'en profitait que depuis peu, si peu, qu'il eut droit au témoignement du plaisir qu'elle prenait par un délicat soupir. De quoi attiser sa confiance et regonfler son ego, comme si besoin était.

Il se laissa ensuite prendre dans l'ambitieux et imprévu tourbillon causé par le baiser dont Marine de Valois pouvait se vanter d'avoir fait le premier pas, en être l'ultime investigatrice. Elle y mêla sa douceur et son avidité des lèvres du Serpentard à la violence légèrement apaisée par la jeune femme, mêlant un baiser étrange, subjuguant, dans lequel Lucius prit sa main qui se tenait sur le bas du dos de la jeune femme et la colla à nouveau contre lui, accentuant la profondeur de ce baiser avant que, tous deux, virent à bout de souffle. Se reculant en premier, une lueur étrange et amusée dans les yeux, il écouta les paroles de la jeune femme, s'en réellement s'en détacher.


«Jusqu'au moment où vous m'avez fait comprendre que vous aviez la même, l'identique idée qu'est mienne du dénouement de cette rencontre.»

Elle l'avait embrassée, sans qu'il n'eut à faire quoi que ce soit pour qu'elle le fasse. Marine de Valois s'était volontairement, corps et âme, engagé dans un baiser qu'elle savait empoisonné du charme troublant et meurtrier de Lucius Abraxas Malefoy. Volontairement, elle s'était jetée dans ses bras, après qu'il l'eut attiser par les moyens qu'il connaissait et dont l'attrait de connaître ce plaisir de la savoir contre lui en valait la chandelle. Étonnamment, Lucius jetait mentalement une fleur à la jeune femme, pour lui avoir fait oublier depuis le début de leur rencontre le but premier de leur retour à Poudlard pour lui faire revivre ces moments où, vivant, il n'enlevait à personne ce cadeau, pourtant, en s'en sentant comblé à un point qu'il n'aurait imaginer autrement. Sinon le meurtre, sinon le sang, sinon la douleur. Maintenant, douloureux désir, impétueux désir, désir naissant et flamme qui se consume...
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Marine de Valois
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MessageSujet: Re: Doux réconfort... [PV Lucius]   Doux réconfort... [PV Lucius] Icon_minitime1Mer 5 Mar - 19:16

Merlin pardonnez la d’être si faible. De se sentir si chétive, si frêle et démunie d’une quelconque force face à lui. Pardonnez la parce qu’à cet instant plus rien ne compte, ni la Mort, ni la désolation, ni la souffrance, seulement ce désir, cette soif insatiable de chair, cette soif de lui…Lucius Malefoy, Prince des Enfers, Serviteur du Mal, Démon au charme presque inhumain. Pardonnez la parce qu’à cet instant, seules ses pulsions dictaient ses actes, parce que sa raison n’était plus, parce que les battements de son cœur ne dépendaient plus que de son corps contre le sien, de ses mains sur sa peau et de son souffle au creux de son cou. Pardonnez la également d’avoir, le temps d’un baiser, allié avec ardeur sa pureté à la noirceur du jeune homme, de s’être inclinée si vite, de ne plus pouvoir résister, de ne plus vouloir résister. Il était trop tard pour reculer, mais pourquoi en était-elle presque satisfaite ?

Quel mensonge ridicule. Mais, aussi désespérées soient ces paroles, c’était tout ce qu’il lui restait en guise de défense, autrement dit rien. Absolument rien ne pourrait faire croire à Lucius une pareille énormité. Qu’il ne l’attirait pas une seconde. Mais tout prouvait le contraire, des battements de son cœur jusqu’à la teinte rosée délicate ancrée sur ses pommettes. Que faire alors ? Se complaire dans une lutte aussi acharnée que vaine ou se soumettre, docile à ce bourreau si impressionnant dans son calme glacial qu’il n’avait ni besoin de dégainer sa Baguette ou d’élever la voix pour persuader, convaincre, dominer ? La Serdaigle un brin candide n’aurait jamais cru possible qu’on puisse ainsi la déstabiliser, en aurait même rit si on le lui avait prédit.

Et pourtant, face à lui, elle ne maîtrisait plus rien. Ni ses actes, ni ses paroles, ni ses réactions. Seuls le désir et l’impulsion étaient maîtres de son esprit, car jamais la prude Marine n’aurait embrassé un jeune homme à peine connu d’elle avec tant de fougue et de passion, qui plus est ce jeune homme. Car oui, elle ne l’aimait pas. Que dis-je ? Oui, elle l’abhorrait sans pourtant le connaître. Pas vraiment dans l’esprit habituel de la Serdaigle, qui préférait se fonder sa propre opinion, mais il y’avait trop de preuves de son abomination contre lui et ne s’en cachait même pas. Elle était certaine que tout en lui n’inspirait que répulsion et dégoût, et voilà qu’avec quelques mots et une facilité déconcertante, il brisait ses certitudes et ses opinions qu’elle croyait de fer forgé, mais en réalité d’une stupéfiante fragilité devant Lucius.

C’est pourquoi ces derniers mots furent loin d’avoir l’effet escompté. Loin de la convaincre elle-même, et à des milliers d’années lumières de persuader une seule seconde le Serpentard, ses mots furent le témoignage, la preuve irréfutable de la défaite de la Serdaigle, de son échec lamentable à avoir tenté de rester stoïque, à ne pas succomber au charme hypnotique du glacial Lucius. Son regard acier si envoûtant et intimidant à la fois vint fixer la jeune femme à la suite de ses stupides paroles, et elle ne fut cette fois ci nullement surprise de déceler au fond de ses prunelles une lueur d’amusement. Elle vit un sourire naître sur les lèvres fines du jeune homme, un sourire qui paraissait tellement naturel et humain sur quelqu'un dont les réactions l’étaient si peu qu’il en devenait étrange, presque inquiétant.

Quelques secondes. Quelques minuscules secondes qui parurent à la Serdaigle être une éternité tant l’attente était interminable. Et c’est au bout de ces quelques secondes que la main de Lucius s’éleva lentement et qu’un unique doigt se déposa sur les lèvres de la jeune fille qui se soumit à cet ordre impérieux de faire silence. Puis ce fut lui qui prit la parole. Et contrairement à elle, de ses dires émanaient tant d’assurance et de placidité qu’il y’avait de quoi déstabiliser et un frisson non identifié parcourut la jeune fille toute entière. Entre le désir et l’intimidation. Marine tenta bien d’ouvrir la bouche et de répliquer quelque chose, peu importe, quoi que ce soit, mais rien, rien ne sortait. Alors elle se résigna et baissa la tête, ne voulant supporter le regard amusé de son « adversaire », son regard victorieux, le regard du triomphe.

Et cette étreinte qui se resserrait lentement autour d’elle. Prisonnière de cet étau diaboliquement délicieux, l’Aiglonne n’avait plus d’autre choix que de subir ce supplice exquis, celui de se trouver entre les bras d’un des responsables notoires de la déchéance de ce qui avait jadis été la plus prestigieuse École de Sorcellerie du Monde et surtout celui d’apprécier. D’apprécier malgré elle sa peau contre la sienne et ses mains sur son corps et d’être consciente qu’à cet instant, le Serpentard était le seul Maître des battements de son cœur. Aussi, lorsqu’elle n’avoua qu’à demi-mot la raison d’un tel affolement de son rythme cardiaque, il l’avertit qu’il saisissait l’occasion et la Serdaigle eut un léger tremblement d’anticipation.

Et Marine perdit pied. Se laissant peu à peu noyer dans les limbes d’un plaisir dont elle n’avait imaginé l’ampleur, plongeant avec avidité dans cet abysse de délices jusqu’alors inconnus d’elle, s’offrant aux tortures délectables que lui prodiguaient les doigts de Lucius. Et ce soupir, témoignage de son plaisir qu’elle n’avait pu empêcher d’exprimer et qui fit sourire de nouveau le jeune Malefoy. Et ce baiser qu’elle avait provoqué. Si doux, si fougueux et si violent à la fois. Était-ce possible ? C’en était la preuve. Collée au Serpentard par sa main qui l’avait attirée à lui, ce baiser en devenait profond, presque passionné. Ce fut lui qui brisa cette étreinte en se reculant légèrement, lui qui la fixait de son regard troublant pour enfin lui répondre, par des allusions discrètes et des sous-entendus appuyés qu’il était certain à présent que l’objectif de Marine était le même que le sien.


- Mais, de quoi voulez-vous donc parler ?

Sourire candide de petite fille ingénue. Mais à quoi jouait-elle ? Prenait-elle goût, sans le vouloir, à ce petit jeu qui, malgré les délicieux avantages, pouvaient dissimuler des risques, d’énormes risques. On ne jouait pas avec Lucius Malefoy. La Serdaigle habituellement sage et réfléchie devrait le savoir et pourtant, effrontément, insolemment, elle jouait. Serait-elle devenue folle ? Non, juste aveuglée par un désir qui lui brouillait la raison ou la sagesse, un désir plus fort que tout, que la peur, que la haine et que toutes les barrières qui soient…

Ensuite, c’est certain, elle implorera le pardon de Merlin. Ensuite certainement les amers regrets la rongeront de l’intérieur. Ensuite sa propre image l’écoeurera sûrement parce qu’elle avait osé se donner à un tel homme, parce que, s’être unie à lui le temps d’une nuit sera considérée comme une trahison envers les siens, une trahison qu’elle garderait secrètement au fond de son cœur, lourd fardeau qui sera pénible, tellement pénible à porter sur ses frêles épaules. Le jeu en valait-il la chandelle ? Assurément, si déjà Lucius parvenait à la transporter si loin de la réalité. Toujours est-il que dans ce présent si fort en émotions, les regrets n’avaient pas leur place, pas maintenant, pas encore…
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