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| Séduire? Et puis quoi encore! [Tara Parker] | |
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Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
Nombre de messages : 105 Age : 33 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard, évidemment Coeur ? : L'a-t-on simplement déjà atteint? Date d'inscription : 25/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Il n'y a pas plusieurs manières de combattre, il n'y en qu'une, c'est d'être vainqueur Relations: Dons: Invulnérable, Legimens et Occlumens puissant
| Sujet: Séduire? Et puis quoi encore! [Tara Parker] Jeu 26 Juil - 17:56 | |
| 767 motsCome with us to the ride Join in the fight L'eau. La grande purificatrice de tout être qui peuple et repeuple cette terre, et ce, depuis la nuit des temps. L'eau, une seule goutte suffit à survivre, un flot peut tuer. Une très grande tangente entre les deux, mais il suffit de songer à ce que ce précieux liquide est le pouvoir de vie et de mort sur un être quelconque pour en comprendre le respect que l'on lui doit. Parce que, des éléments, les sorciers doivent être en respect. Particulièrement l'eau, ce que Lucius Abraxas Malefoy était tout sauf étranger. Il savait pertinemment les pouvoirs divins de cette eau cristalline, de guérir certaines blessures, et d'en causer de bien pire si on y ajoutait ne serait-ce qu'un soupçon de poison qui, lentement, évoluerait dans les larges mares d'eau qui parcourait la Terre. Avec une goutte de poison, on pouvait détruire plus de gens qu'avec un seul sortilège, là où l'Avada Kedavra n'était utile que pour la mort subite d'un sorcier, sous la lueur verte caractéristique, l'eau, elle, purificatrice, meutrière, en tuait des centaines.
Ce n'était pas pour une eau empoisonnée que le jeune homme avait quitté le confort de la Salle Commune. S'amusant avec un Gallion d'or qu'il faisait filer entre ses doigts, ce Gallion qui ne le quittait plus, pour une raison que seule Makar était au courant. L'or l'attirait, et c'était sans doute pourquoi l'Esprit avait décidé d'hanter le corps vigoureux d'une nouvelle jeunesse du descendant Malefoy. En tant qu'homme de caractère, Lucius avait parfois de violentes disputes avec cet être qui le possédait et qui prenait le contrôle de ses membres, sans l'avoir totalement, mais lui dictait sa conduite. Pour le pouvoir, il devait abdiquer. Pour la force, il devait s'incliner, car Makar, au-delà des problèmes qu'il occasionnait en friction constante avec l'humeur massacrante de Lucius Malefoy, était puissant, et avec son aide, Lucius était invincible, intouchable, du moins, plus qu'il ne l'avait été auparavant.
Quittant la Salle Commune, le Gallion entre les doigts, Lucius repoussa une mèche de cheveux qui tombait sur son visage. L'étrangeté d'avoir entre ses doigts à la place du blond très pâle une mèche d'un brun foncé ne parvenait pas à s'y faire, c'est parfois avec un regard interrogateur qu'il finissait par revenir à l'évidence qu'il n'avait plus du tout la carrure, du moins des traits, de son Sang. Cela l'irritait dans un sens, de ne plus avoir que son esprit, son âme, qui soit connexe à cette appartenance à la plus grande des familles de Sang Pur. Lucius y avait vendu son âme dès sa naissance, et n'avait jamais cessé d'honorer ce liquide grenat qui, dans ses veines, dans son coeur, battait et dictait son existence, bien plus que cet ignôble esprit qui l'habitait.«Ignoble esprit, Malefoy, comme tu peux être dur avec tes amis...»
Tandis qu'il marchait en direction du cinquième étage, il s'arrêta subitement, comme touché par la foudre. Amis? Qu'était-ce donc ce terme dépourvu de sens que l'Esprit utilisait à sa guise. Dans un état catatonique de fureur, ses yeux brillèrent avant qu'il chuchote tout bas, à l'intention de l'Esprit.
Ami, non, très loin. Tu n'es qu'un complément qui amplifie mes pouvoirs, Makar, un simple potiche qui me permet d'être plus puissant.
Un puissant faisceau lui traversa la tête, comme si des milliers d'épées se fracassaient contre sa tête. La colère de Makar. La terrible et destructrice colère de sa damnation. Malheureusement pour ce dernier, Lucius n'en était pas à son premier traitement de la sorte, et son appartenance au Clan des Mangemorts n'étaient pas seulement du à son rang et à son sang, mais à son endurance et sa tolérance à la douleur. Il fit fi de l'Esprit, ne jurant plus intérieurement que de refermer sur lui même l'habitacle en son sein de Makar. Il atteignit finalement le Cinquième étage, et choisit la piscine comme digne de ses ébats. Ses ébats, son défoulement contre des évènements qui le dominaient.
Ils étaient quatre. Quatre dans ce cas précis. Les Quatre Damnés. Quatre Serpentards qui avaient vendus leurs Âmes pour le pouvoir. Quatre Mangemorts qui ne regrettaient aucun de leur geste. Le pouvoir, la puissance, ça avait toujours été le but ultime. Ce n'est donc pas une époque, des circonstances et une apparence différente qui y changeait quoi que ce soit. Il fondit donc jusqu'à la piscine, se dévêtit jusqu'à garder un boxer noir. Lucius avança tout près de la piscine, et s'y accroupit, posant sa main glacée sur la surface de l'eau. Il sourit à son reflet. Qui a dit que Narcisse était mort? | |
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| Sujet: Re: Séduire? Et puis quoi encore! [Tara Parker] Jeu 26 Juil - 19:26 | |
| "Tu es arrogante. Tu es orgueilleuse. Tu es prétentieuse." Tous ces mots se ressemblaient beaucoup. Tara les entendait résonner sinistrement dans sa tête, battre frénétiquement dans son esprit tel son coeur dans sa poitrine. Oui, son coeur battait fort. Cela ne lui arrivait pas souvent. Mais là, c'était un cas particulier. Tara courait comme si sa vie en dépendait le long des couloirs de vieilles pierres. Elle prenait soin de prendre des endroits par lesquels elle savait que peu d'élèves passaient. Les larmes affluaient à ses yeux. Tremblotaient à la surface des pupilles présentement gris nuageux, gris orage comme elle se plaît à le dire, de Tara. Puis elles refluaient, résolument ravalées par la jeune fille. Elle se refusait à pleurer. Une jeune dame de son sang ne pleurait pas. Ne courait pas non plus, d'ailleurs. Tara ralentit, et se força à s'arrêter. Elle ferma les yeux, et respira lentement, profondément, inspirant par le nez, expirant par la bouche. Neuf syllabes battaient à ses oreilles. "Arrogante. Orgueilleuse. Prétentieuse." Elle était avec Morwenna. Elles venaient de voir un Gryffondor, apparemment en troisième ou quatrième année. Elles avaient décidé de s'amuser un peu. Et le Gryffondor avait décidé de ne pas se laisser faire. De cela, Tara s'en fichait. Cela l'avait décontenancé, la plupart des élèves se laissaient faire ou tentaient de s'enfuir, mais c'était normal que certains refusent de se laisser piétiner comme ça. Elles les préférait d'ailleurs. Ecraser une proie qui n'a aucune chance est peu intéressant, et presque lassant, à la longue. Mais le Gryffondor, non content de se défendre, avait décidé d'attaquer à son tour. Tara est douée pour cela, attaquer. En revanche, elle ne brille pas en contre-attaque. Elle savait qu'elle était tout ce que le jeune garçon lui avait lancé à la figure. Elle le savait très bien. C'était ce qui la blessait. Elle était restée hautaine, mais ses émotions se lisaient dans ses yeux. Ses yeux. La faiblesse de sa froideur. Et, lorsque le Lion était partie, elle avait balbutié une excuse inintelligible à l'adresse de Mor'na avant de partir courir quelque part... elle ne savait où. Maintenant, elle avait stoppé sa course. Elle trouvait incroyable que trois mots aient le pouvoir de lui faire perdre ainsi son sang-froid. Et ça n'allait pas s'arranger. Sa course l'avait fait transpirer. Haletante, elle regarda avec dégoût la pellicule de sueur sur ses avants-bras. Cela la dégoûtait déjà. Elle ne pouvait revenir sur ses pas à présent. Il lui fallait absolument une douche. Non, un bain. Elle avait besoin d'un bain. *Ne sois pas stupide, tu as juste besoin de te rincer, une douche suffit amplement !* se gourmanda-t-elle. C'était inutile et elle le savait bien. Rien ne ferait changer d'avis son subconscient, cette partie imbécile obsédée par la propreté parfaite. En soupirant, elle se dirigea en marchant lentement, cette fois-ci, en direction de la salle de bain. Arrivée devant, elle hésita longuement. Opta finalement pour la piscine. un grand bassin où elle pourrrait nager à son aise... et surtout, seule. Elle avait entendu deux personnes dans les salles de bains classiques. Au moins ici serait-elle tranquille avec ses pensées à ruminer. C'est fou ce qu'on peut se tromper parfois. Tara tourna la poignée de la porte de la piscine, et commença à se déshabiller. Heureusement, même si elle croyait être seule, elle n'ignorait pas que certaines personnes pouvaient venir, elle garda donc ses sous-vêtements. Encore heureux pour le pauvre Lucius Non qu'il n'y ait grand-chose à voir. Mais c'était la moindre des choses xD Tara se glissa dans l'eau avec volupté. Elle fit quelques brasses, sentant avec délice l'eau nettoyer sa peau. Elle se sentait merveilleusement bien... Merveilleu...- Qu'est-ce que tu fais là ! cria Tara d'une voix stridente.
Elle venait d'apercevoir un jeune homme, accroupi près de l'eau, à l'autre bout de l'étendue liquide. Perdue dans ses pensées, elle venait seulement de le remarquer... Cela l'avait fait sursauter. D'une voix plus radoucie, elle ajouta :- Excuse-moi. J'ai été surprise, je ne t'avais pas vu avant. Comment t'appelles-tu ?Tara s'excusait ? Elle est sûrement malade, pensera le spectateur qui la connaît. Normal, songera celui à qui la jeune fille est inconnue. Ce n'est ni l'un ni l'autre, en réalité. Tara trouvait normal de s'excuser... à quelqu'un de sa maison, forcément d'un sang noble également. Elle ne le connaissait pas. Toutefois, elle l'avait déjà entr'aperçu dans la salle commune. Mais elle ne lui avait jamais parlé. Elle sentait que ce n'était pas du tout le genre de personne à se soumettre à une personne capricieuse comme elle. Se trompait-elle ? Après tout, Lord Voldemort, qu'il servait dans le passé, pouvait être considéré comme capricieux... Mais Tara ne connaissait pas le passé de Lucius. Et d'ailleurs, Tara n'était pas un mage noir redouté du monde entier... |
| | | Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
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| Sujet: Re: Séduire? Et puis quoi encore! [Tara Parker] Ven 27 Juil - 6:39 | |
| Buy a new face Start a new race L'eau parfaitement immobile. Complètement limpide, lui renvoyant cette image totalement à l'opposé de ce qu'il avait pu voir dans une glace pendant plus de quarante ans. Quarante longues années, et il revivait. Lucius Malefoy était une toute nouvelle personne, la même âme noire et destructrice, mais dans un corps étranger, une époque étrangère où, désormais, il vivrait en Dieu et Maître. De son reflet dans ce liquide cristallin, il ne voyait plus les ravages de la guerre, le manque flagrant de lumière du jour tandis qu'il croupissait dans les bas fonds d'Azkaban. Il ne relevait plus sa ressemblance avec son Sang, désormais habité par une toute nouvelle forme de royauté, de qui il devait tolérer la présence. Pourtant, la tolérance était loin, très loin, d'être sa tasse de thé.
Un imperceptible mouvement. Juste une main qui s'avance avec une lenteur exacerbée par son regard fixe sur son reflet. Rien ne lui venait en tête, simplement empli par ce moment intime qu'il vivait, pour une fois, seul à seul avec lui même. Makar semblait même avoir compris l'importance de laisser Lucius souffler un instant. La guerre qu'il menait contre l'entité en lui, réagissant violemment aux tentatives de prendre le contrôle de son corps et de son esprit provoquait une fureur qu'il ressentait par brûlures de la part de l'Esprit. Il n'avait pas, trop fier, soucier demander aux Autres s'ils ressentaient la même chose avec ce second penseur dans la même enveloppe charnelle.
Déposant légèrement son doigt sur la surface de l'eau, qui se brouilla instantanément, il revut la fragilité de ce pouvoir, de cette existence pourtant monotone qu'il revivait à Poudlard. Des atrocités qui s'y déroulaient, le jeune homme était loin d'être étranger. Pourtant, qui accuserait le parfait étudiant, froid, glacial, et parfaitement hautain, d'avoir à voir avec quoi que ce soit d'autre que sa personne. Par pur amusement, Lucius entretenait avec grand plaisir cette image qu'il semait en agissant en parfait gentleman, doté d'une arrogance maladive qui le rendait presque irrésistible. D'ailleurs, depuis leur «Retour», d'eux tous, personne ne semblait avoir eu de problème avec leur nouvelle apparence.
Bellatrix charmait nombre de gens, et c'était peu dire, Severus était même devenu un semblant de quelque chose, loin de ce qu'il était durant la guerre, et Fenrir, eh bien Fenrir, fidèle à lui-même, avait tout de même subit nombre de transformations. L'eau cessa de se troubler, et ce n'est plus le visage fin de ce nouveau Lucius Malefoy qui apparu, mais bien l'identité propre de Makar, qui, à travers l'eau, prenait sa véritable forme. Un certain dédain, mais intrigué, Lucius regarda pour la première fois son second visage, ce pourquoi il avait vendu son Âme en contrepartie de l'invulnérabilité, le pouvoir, en somme. Un visage anguleux, nébuleux, et un nez aquilin. Des yeux d'un violet pourpre, injecté de sang. Une blancheur plus que cadavérique, et des lèvres d'un rouge grenat.
«Que fais-tu donc, Malefoy, à perdre de ton précieux temps à observer ce que tu es devenu?»
Loin d'avoir perdu de sa répartie d'antan, bien avant la guerre, cette répartie qui lui avait valu le respect de ses condisciples, la haine de ses ennemis, dont il se nourrissait avidement, et un certain rang auprès du Seigneur des Ténèbres, il sourit à ce reflet qui, à son habitude, désirait lui faire perdre le contrôle de ses moyens. Quand Lucius en venait à un tel point, Makar n'avait aucune difficulté à en prendre possession, et c'est avec un plaisir malsain que l'esprit se vengeait du peu de considération de la part de l'héritier Malefoy.
Parce que je n'ai que faire d'autre. Un meurtre, à nouveau. Quand j'en aurai envie, pour l'instant, hors de moi l'image de ce visage décharné. À croire qu'il y a une éternité que tu n'as pas eu la «chance» de te présenter sous la lumière du jour...
Parce que sans lui, sans Lucius, Makar ne tolérait pas le moindrement la lumière du soleil, ces rayons brûlants l'incinéreraient dès son lever ou son premier regard. Comme à son habitude, Makar lui fit ressentir un profond tiraillement, comme si ses trippes allaient quittés son corps par ses narines. Les mains de Lucius se redressèrent pour se déposer sur la peau nue de son torse, tout près du nombril. Saleté de douleur. L'Esprit le savait invulnérable, mais on ne pouvait pas guérir les blessures imaginaires, et en matière de tour de magie de la sorte, on devait avouer que l'Esprit n'était pas un débutant...
Tu me le paieras un jour, Makar, oh oui tu me le paieras.
Il n'eut que le temps de relever la tête, ses oreilles entendant le bruit particulier d'un corps glissant à travers l'eau qu'il nota une silhouette. Taisant cette douleur sourde et ce rire dans sa tête, il se redressa légèrement. Lucius observa à sa guise le corps frêle et minuscule qui traversait la piscine à la nage. Croisant ses bras fins sur sa poitrine, il suivit de son regard bleuté la silhouette jusqu'à ce qu'elle atteste avoir le don de parole. L'impertinence des propos le piqua au vif. Qui était assez sot pour provoquer de la sorte Lucius Abraxas Malefoy? Avec une froide voix, un peu éraillée dû au fait qu'il ne chuchottait que pour l'esprit depuis un moment, il lança.
Si je te disais que j'étais là pour te tuer, tu me croirais?
Il fit le sourire mystérieux qui le caractérisait tant. À le voir, le visage impassible et ce sourire étrange flottant aux lèvres, il déposa à nouveau la main dans l'eau cristalline, dont le calme était troublée par la jeune femme. La voix radoucie de cette dernière s'éleva à nouveau, et Lucius croisa son regard, sans pour autant réellement se radoucir, elle demeura simplement implacide, comme à son habitude. L'excuse? S'excuser? Amusant tout de même, de voir que des gens, encore aujourd'hui, s'excuse. Ne serait-ce qu'une fine partie de l'humanité n'a pas été détruite avec le sang, la guerre, les morts. Dommage, c'est de la crainte et de la peur que Lucius préfère les gens, le courage, il laissait cela aux autres, aux Gryffondors, aux Impurs...
On m'appelait jusqu'aux dernière nouvelles Lucius, Lucius Abraxas Malefoy.
La détaillant du regard pendant un instant, il ne reconnu la jeune femme que pour l'avoir croisé. Sans doute était-elle un peu plus jeune, du moins, à voir sa taille et sa voix un brin aigü, difficile d'en penser autrement. Cependant, Lucius n'était pas de ceux qui se fit à leur première impression. De ce qu'il pouvait poser comme connaissance à propos de son interlocutrice était minime, mais elle ne manquait pas de cran pour ainsi s'adresser au dernier des Malefoy, si on exclut Drago Malefoy, son fils, sa chair, son sang...
Et à qui ais-je l'honneur? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Séduire? Et puis quoi encore! [Tara Parker] Mer 15 Aoû - 15:21 | |
| [Désolée pour le retard ] L'eau. Un élément... comment dire... réversible ? Ce n'est pas vraiment le mot adapté. Mais c'est exactement le cas. L'eau, ce liquide cristallin, qui nous nourrit, nous permet de vivre, ce liquide de vie, autant que le sang qui coule dans nos veines, sans elle nous mourrions déshydratés. Mais... combien de personnes sont mortes par noyade ? D'une eau trop alimentée en microbes ? Que pouvait-il y avoir d'autres, comme accident dû à l'eau ? Oh, il y en avait beaucoup d'autres, il serait facile de les imaginer. L'eau, cette étendue irisée sous les reflets de lumière, ce trou d'un sombre noir dans l'obscurité, pouvait représenter la vie comme la mort. Pour Tara, l'eau avait non seulement ce sens a priori universel, mais en plus, elle avait une autre double signification : à cause de ses TOCs, sa faiblesse, comme elle disait (discrètement, trèèès discrètement), l'eau lui était indispensable pour se débarasser de la saleté, des microbes qu'elle était persuadée d'accumuler, qu'elle avait l'impression de sentir grouiller sur elle. Mais, par conséquent, elle faisait aussi ressortir cette fameuse faiblesse ; cette manie, qu'elle considérait comme une maladie honteuse. Tara, à la fois, adulait et haïssait l'eau. Mais pour le moment, ce liquide transparent était tout simplement merveilleusement bienfaisant sur la jeune fille. Couverte de sueur à cause de la course qu'elle venait de faire, toute cette pellicule collante s'en allait petit à petit, lui laissant la peau douce comme de la soie, cette peau fine et d'une blancheur qui n'était pas sans rappeler le teint des poupées de porcelaine. L'eau, délicieusement tiède, endormait légèrement la jeune fille, qui avait l'impression de flotter dans les airs à travers sa somnolence. Elle n'avait pas vécu un tel bien-être depuis longtemps... *Je devrais venir plus souvent ici* pensa-t-elle. Oui, mais depuis une minute, une ombre au tableau s'était installée. Alors qu'elle était entrée avec l'espoir, et d'ailleurs la certitude, d'être seule, elle venait de voir un jeune homme qui avait fait éclater la bulle de sommeil qui commençait à se former autour d'elle. Alors qu'elle l'avait interpellé, sursautante, d'une voix un peu trop aiguë à son goût, elle s'arrêta net de nager tellement elle fut abasourdie par la réponse de celui qui avait en tout point l'apparence d'un adolescent.- Si je te disais que j'étais là pour te tuer, tu me croirais ?Non, ce n'était pas un adolescent. Cela se sentait nettement à travers l'intonation de sa voix, on pouvait presque toucher l'assurance et l'expérience de celui qui avait prononcé la phrase. Pourtant, décidément, ce jeune homme ressemblait à un banal étudiant de dix-sept ans. Tara le connaissait vaguement de vue, l'ayant croisée une ou deux foix dans les couloirs ou dans la salle commune, elle ne savait plus trop. Ce bel étudiant, froid et insensible, l'avait souvent intrigué, mais elle n'avait jamais vraiment eu envie d'en apprendre plus sur lui. Elle voulait garder son petit monde tranquille et n'avait pas envie d'aller se renseigner sur un élève qui, elle le pressentait curieusement, risquait fort de bouleverser sa petite vie de grande Serpentard régnant sur les autres. Eh oui, elle y tenait à son statut. Elle ne comptait pas aller se déranger en s'informant sur un garçon qui, somme toute, aimait peut-être juste la solitude. C'était courant à Serpentard. Ca l'était moins depuis tous les événements bizarres qui arrivaient, plus personne ou presque ne voulait se déplacer seul. Mais bon, il y avait des indécrottables, et d'ailleurs Tara elle-même s'isolait parfois. En attendant, voilà qu'elle se trouvait face à ce septième année plutôt étrange. Etrange parce qu'il était arrivé en cours d'année. Plutôt bizarre, généralement, on arrivait en première année à Poudlard, et on finissait sa septième année à Poudlard… Maintenant qu'elle y repensait, d'ailleurs, il y avait trois autres étudiants qui étaient arrièvés en même temps que lui. Enfin bref. Trois mots lui échappèrent, en réponse à l'étrange phrase du vert et argent :- Chacun ses plaisirs.Elle fut troublée par le mystérieux sourire flottant sur les lèvres du septième année. Associé à ses yeux froids comme l'acier, on se sentait minuscule en face de lui. Un frisson parcourut la colonne vertébrale de Tara. Elle se sentait plus que gênée face à ce jeune homme. Et cela ne lui arrivait pas souvent. Elle carra les épaules, décidée à ne pas se laisser impressionner. Lucius Malefoy. Tiens, Malefoy, ce n'était pas le nom d'un autre élève ? Elle ne se souvenait plus. Tant pis. Et puis, à la question du Serpentard, elle se sentit envahie par une sourde rancœur. Sans réussir à se contrôler, elle jeta brutalement :- Moi, je ne suis personne d'important. Après tout, je ne suis jamais qu'une petite gamine arrogante, prétentieuse et orgueilleuse n'est-ce pas ? Je ne suis qu'une peste. Il n'y a aucun intérêt à me connaître.A ces mots, elle faillit devenir rouge de confusion, mais parvint juste à temps à se contrôler. Sa honte éclata dans ses yeux, comme d'habitude bien trop révélateurs à son goût de ses émotions. Plus que gênée, elle marmonna :- Enfin, bref… Après, tu crois ce que tu veux… |
| | | Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
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| Sujet: Re: Séduire? Et puis quoi encore! [Tara Parker] Mar 28 Aoû - 11:33 | |
| 1172 motsBuild a new base Steal a new face L'eau. L'eau. L'eau. Terrible courroux et douceur satinée. Deux contraires pourtant si attrayant l'un que l'autre. Lui se voyait comme étant le premier. Il était la colère. Il était le cruel, le sadique. L'eau se contentait de délasser ses muscles et purifier sa chair. Chair qui a goûté, maintes et maintes fois, d'être éclaboussé d'un liquide grenat, nécessaire à la vie. Chair qui a goûté les péchés, la luxure. Chair qui, au-delà de tout, lui a été offert par ses parents. Son origine. Ses affiliations à la famille des Malefoy. Non seulement était-il Lucius, craint, respecté, mais aussi fils d'un Malefoy, Malefoy lui même. Ce sang qui courrait dans ses veines, intacte et pur, le rendait unique. Encore plus unique. Encore plus fort aussi. Comme l'eau. Plus elle puisait ses origines d'un torrent puissant, plus elle s'avérait meurtrière et implacide. On ne laissait plus la place ni à la chance ni au Destin de choisir de quel côté penchera la Balance. La balance pèse du côté de celui qui le maîtrise. Dans le cas présent, Lucius Abraxas Malefoy.
Il prend source au creux du fleuve le plus pur de sa génération. La famille Malefoy était une des familles de Sang Pur les plus puissantes. Il était donc des plus puissamment armé pour faire face à ce monde cruel et impitoyable. Comme lui. Le monde avait déteint sur le jeune homme, le rendant insensible et pour le moins délabré. Inconsciemment, invisible, mais il l'était. Intérieurement, il était que ruine. N'avait-il jamais été autrement, lui qui a été élevé dans le froid, l'insensibilité et la quête incessante du pouvoir. Plongé tôt dans une mare de sang, il n'avait jamais réussi à en sortir. Volontairement. Il ne se passait plus de ce passe-temps qui faisait acte de religion. Lucius vouait un culte à ce liquide. Liquide onctueux. Il l'imaginait délicieux. Il n'en était jamais allé encore jusqu'à goûter du sang. Exception faite du sien. Le jeune homme ne croyait pas que la moindre goutte de ce sang précieux qui valsait dans ses veines devait se perdre et tombé sur le plus banal des sols. Non, il était beaucoup trop précieux. Si personne n'en était digne, il le garderait jalousement. Comme un secret. Surtout, comme un trésor.
Lucius chérissait son rang. Il chérissait le pouvoir. Il chérissait son sang. Son univers tournait autour de ses trois choses. Trois choses vitales à son existence. Ces choses étaient son passé, son présent et son futur. Il ne pouvait pas en aller autrement, c'était ce qu'Était Lucius Abraxas Malefoy. Un mélange homogène de pouvoir, de sadisme, de fermeté et de froideur. Tout cela dans la recherche du pouvoir. Intense. Le plus puissant des pouvoirs. Pour devenir le plus puissant des sorciers. Une quête vieille comme le monde, mais qui n'avait pas perdu sa saveur aux yeux gris du jeune homme. Non, loin de là. Il caressait cette quête avec une tendresse qu'il ne se connaissait pas. Se refermait une étreinte serrée sur cet objectif qu'on avait fixé au jeune homme, et ce, même avant sa naissance. Tous les Malefoy avant lui inspirait au pouvoir - mais visiblement pas son propre descendant. Lucius serra la mâchoire, on y revient toujours, inlassablement. Drago. Drago Lucius Malefoy.
Le septième année serra les jointures qui blanchirent sous la pression. Son bâtard ne méritait pas l'appelation d'un nom aussi noble. Un nom qui est ce que l'on doit rendre. Honorer. Ce nom doit passer avant tout, avant nos désirs, avant nos choix, avant nous, au fond. À moins que ça aille dans la même direction, et donc, son fils n'avait pas été dans le sens de son nom. Qu'il en soit répudié dans ce cas. Que l'on purifie le nom de Malefoy dans l'eau et le sang. Que l'on lui coupe la langue et qu'on lui arrache les yeux. Qu'on le noie dans le Sang impur qui coule dans ses veines. La pureté est aussi dans la tête. Par ses gestes, son héritier a salit son sang. Il doit être punit. Pas un Doloris, cet avorton, ce petit minable n'a jamais reçu l'enseignement qui l'aurait entraîné dans la bonne voie. La seule voie possible. Le pouvoir. Pas le Mal. Pas le Bien. Il n'y a rien d'autre que le pouvoir, et ceux qui sont trop faible pour le rechercher.
Un jour, il laverait son honneur. Lucius en fit la promesse silencieuse avant de relever la tête dans la direction de la jeune femme qui traînait dans la piscine de Poudlard. Il l'avait presque oubliée, tant il s'était plongé dans ses pensées. Cela lui arrivait fréquemment, et Lucius maudit Makar de s'approprier ses souvenirs et de les faire rejaillir pour l'agacer. Cet esprit commençait à lui tomber sur le système, mais il devait se taire. Accepter. Pour sa quête. Pour faire son devoir. Honorer son sang. Makar était puissant, et son union avec l'Esprit le rendait beaucoup plus puissant, et le rendait plus craint encore. Cela n'avait pas de prix. Si accepter un être étranger en son sein lui permettait d'accentuer cette pression pour augmenter sa puissance, Lucius s'inclinerait. Prêterait son bon vouloir, pour cette cause qu'il juge au-dessus de tout.
«Il est vrai que chacun a sa signification de plaisir. Je crois que vous voyez un peu la mienne...»
Il n'était pas volontairement cru. C'était plus fort que lui. Il était Lucius, et il n'allait jamais être quelqu'un d'autre. Il était froid, placide, cruel, et vivait très bien avec cela. Il ne s'en plaindrait jamais, parce que c'était ce qu'il était. Lucius esquissa un léger sourire, la jeune femme avait un affront terrible pour lui répondre ainsi. Au lieu de se prendre les nerfs, le jeune homme s'en amusa. Que pouvait contre lui une si frêle et fragile créature, sinon tenter de se prouver sa propre valeur. C'était... humain, après tout, comme réaction. De se défendre. De se faire valoir. Se mettre de l'avant, aussi, et devancer ses appréhensions. C'était humain, voilà pourquoi Lucius en ignorait la manière de procéder. Ce dernier se redressa sur toute sa grandeur pour ne pas quitter la subite réaction de la jeune femme à ses paroles. Elle piqua un fard. Lucius éclata d'un rire cristallin, mais glacial. Chacun ses plaisirs.
«C'est que vous avez une drôle de manière de vous introduire. Très original, je dois dire. Mes hommages.»
Il lui tira un chapeau invisible, puis décida de s'élancer dans l'eau, mais fut déranger par la seconde réaction de Tara. Il ignorait pourtant son nom, mais il se rappela l'avoir croisé. Avoir entendu crier son nom, ausis. Quand, cela ne se demandait pas. Il avait vécut trop longtemps pour mettre des dates et des jours sur ce qu'il avait été témoin. Il écouta débiter à nouveau des paroles, avec une intonnation et un débit des plus différents que précédemment. Lucius croisa son regard acier dans celui de la jeune femme, et répondit, avant de s'élancer dans l'eau avec une grâce et finesse recherchée.
«Je ne le crois pas, je le vis» | |
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