Tara "Crystal" Parker

Invité

~Identité~

Noms :
Son vrai nom est Parker, et son nom d'adoption, Rosier. Elle se fait appeler par son nom de naissance, les roses n'ayant jamais été ses fleurs préférées xD

Prénoms :
Tara Crystal Miyuki Saturi. Comme sa soeur, les deux premiers prénoms viennent de son père, les deux derniers de sa mère.

Surnoms :
Tara a horreur de son prénom, soi-disant que ça fait "tarte". Et il faut bien avouer que ça y ressemble xD Par conséquent, les rares amis qu'elle a la nomment Crystal. Orphée et Drusiella ont pris l'habitude de l'appeler Crys'. Quant à sa mère, elle la surnommait son abeille, sans doute en complément de la fleur qu'était Orphée. Est-ce qu'une fleur peut repousser les abeilles qu'elle n'apprécie pas ?

Âge/Date de naissance :
Tara, quinze ans, est née le 27 décembre . C'est ce qu'on appelle un cadeau de Noël empoisonné, n'est-ce pas Orphée ?

Maison souhaitée :
Serpentard

Origine/Statut social/Lieu d'habitation :
Ses origines. Ma foi, un père de sang pur, un vrai noble. Une mère, d'un milieu plus modeste et originaire du Japon, sang-mêlée - mais ce dernier détail, Tara l'ignore. Et une mère adoptive, du même milieu que son père, mais française. Très éclectique, tout ça. Malgré cela, Tara n'a jamais franchi les frontières anglaises. Pourtant, même si elle a hérité des traits de son père et qu'il est évident qu'elle vient de Grande-Bretagne, Tara se sent beaucoup plus française. Elle ne parle pas un mot de cette langue et n'y est jamais allé, et alors ? Juliette, sa mère adoptive, est l'adulte dont elle s'est sentie le plus proche. Cela joue sûrement.
Son statut social. Sans doute une famille un peu plus aisée que la moyenne, mais rien de bien flagrant. La plus grosse partie des richesses de la famille Parker est leur manoir, qui passe de père en fils depuis... personne ne s'en souvient ! Malgré cela, Tara est d'une prétention incroyable, elle est persuadée d'être une grande noble. Son père lui a dit et répété qu'elle était de sang pur, et Juliette Rosier, sa mère adoptive, la mère de Drusiella, attache une grande importance au sang, et bien sûr aux bonnes manières. Elle s'occupait surtout de celles de Drusiella... mais Tara espionnait souvent les quelques leçons particulières qu'elle lui donnait, si bien que les deux filles ont les mêmes manières, et le même comportement un peu prétentieux.
Son lieu d'habitation. Tout simplement le manoir familial... Tara n'aime pas beaucoup voyager, alors elle n'en a jamais bougé, sauf bien sûr pour aller dans le collège Poudlard...

Sang :
"Tara, tu ne dois jamais oublier la valeur de ton sang. Un sang pur, véhiculé par des générations de Parker. Ne t'avise pas de lui faire honte si tu ne veux pas que je te renie ! Et comporte-toi toujours de la manière la plus noble qui soit. Je ne tolérerai pas que ma propre chair se fasse rabaisser par des enfants de sang souillé, ou pire, par des Sangs-de-Bourbe !"
Il est bien gentil, Lazarus Parker... mais il mentait à sa fille. Reiko, sa femme, était une sang-mêlée. Toutefois, ces propos, répétés maintes et maintes fois, rentrèrent très rapidement dans la petite caboche de Tara. Elle est persuadée d'être une grande noble, au sang pur, et que les enfants de Moldus ou ayant des origines moldues, sont des... peut-être pas des monstres mais pas loin.
Pourquoi n'a-t-il pas dit cela à Orphée ? Certes, il lui a raconté à elle aussi que son sang était pur, mais il a fait beaucoup moins de salamalecs autour de la manière de se conduire et tout ce qui va avec. Aurait-il déjà senti la froideur de sa cadette, et sa volonté à soumettre les autres à ses ordres, dès ses premiers mots ? Possible... L'une des plus grandes qualités de cet homme, c'est sûrement sa finesse. Autant, il bichonna Orphée, l'encouragea dans ses talents, le dessin, autant il entraîna dès le début Tara à détester les autres.

Baguette :
Sa baguette est assez raide, faite de bois de chêne, et contient un ventricule de coeur de dragon. La frêle Tara, qui semble avoir un caractère si trempé, s'est souvent demandé si ce coeur n'était pas là pour renforcer le sien... Dès que cette pensée lui vient, elle se maudit d'oser penser qu'elle, Tara Parker, a besoin d'un pareil soutien. Et elle se persuade que ce n'est jamais qu'une baguette, et que ce qu'elle contient n'a aucune espèce d'importance. Elle sait bien qu'elle a tort, mais il faudra se lever de bonne heure pour le lui faire admettre !
Pour revenir aux choses bassement matérielles, cette baguette est assez longue, d'un brun chaud, et assez rugueuse. D'ailleurs, Tara a une marque dans sa paume gauche - oui, elle est gauchère - là où elle la serre trop fort. C'est une excellente baguette pour la métamorphose.

Année d'étude :
Cinquième année

Description physique :
"Dis trois mots." "Minuscule. Agile. Menue." "Si tu devais réunir ces mots en un seul, tu dirais quoi ?" "Tara."
Eh oui. C'est le premier mot qui nous vient à l'esprit en regardant Tara. On regarde Hagrid, on se dit "géant". On regarde Lex Luthor, on se dit "chauve". ~~On regarde Bill Kaulitz, on se dit "fille".~~ Si on regarde Tara, on se dit "lilliputienne". C'est comme ça. La jeune fille est toute petite. Et pas boulotte du tout. Contrairement à beaucoup de filles qui sont potelées lorsqu'elles sont de petite taille, elle est mince comme une aiguille. Elle a quinze ans. Sans le soupçon de maquillage qu'elle se met toujours, toujours, toujours, elle en paraîtrait cinq de moins. Et encore, ça ne la vieillit pas beaucoup. Sans maquillage, dix ans. Avec, douze ans. C'est pas gagné. Elle se souvient de la honte cuisante qu'elle a éprouvé lorsqu'une femme assez âgée lui a lancéé : "Eh bien, ma petite, tu n'as pas trop peur de te balader toute seule comme ça dans la rue ?" Si les yeux de Tara avaient été des mitraillettes, cette femme aurait été tuée sur-le-champ. Elle s'en est tirée par une bordée d'insultes. Vous voulez les détails de tout ce que je viens de dire ? Très bien. Un mètre quarante-deux pour trente-cinq kilos.
Il paraît qu'une fois qu'on a donné l'impression générale, on doit passer aux détails. Alors, qu'est-ce qu'il y a à détailler... Le visage et les cheveux, déjà. Ses cheveux ne sont pas forcément très longs sur quelqu'un de taille normale, mais sur elle, ils lui arrivent au bas du dos. Ils sont bruns, avec des reflets châtains. Enfin, ça, c'est leur couleur naturelle. Tara préfère les teindre en noir. Pourtant, ils sont moins beaux de cette couleur. Mais la jeune fille préfère, elle trouve que des cheveux bruns, c'est trop banal. Et elle fait tout pour sortir de l'ordinaire. Elle adore se faire remarquer. Alors qu'elle avait douze ans, en plus de la teinture noire, elle s'était fait des mèches roses. Rose pétant. Elle s'était pris un beau savon ! Surtout lorsqu'elle avait répondu "De toute façon, c'est moche" lorsqu'on lui avait dit de ne plus le refaire. Bah oui, Tara est comme ça. Si ça lui avait plu, elle l'aurait refait, et m**** aux interdictions. Enfin bref. Pour revenir à la description... sauf qu'il n'y a plus grand-chose à dire. Quand elle est d'humeur plutôt maussade, elle les coiffe très raides, et les laisse tomber sur son visage. Quand elle est plutôt joyeuse, enfin, pas triste ou en colère, quoi, elle les ondule légèrement, les dégage de son visage, mais les laisse tomber sur ses épaules. Elle ne les attache jamais. Si vous la voyez un jour avec ne serait-ce qu'une tresse ou une barrette, c'est soit qu'elle est malade - mais alors très malade, appelez l'hôpital psychiatrique - soit que c'est un sosie.
Le visage. Tara ne se trouve pas très belle, mais il y a tout de même une partie de son visage qu'elle adore, et et d'ailleurs elle ne manque pas de s'en vanter. A vrai dire, c'est à peine si elle en a besoin, tout le monde lui en fait compliment. Ses yeux. Tara a des yeux immenses, qui lui mangent la moitié du visage, et entre le bleu outremer intense, le vert d'eau légèrement irisé, ou le gris nuageux qu'on connaît bien lorsqu'un orage éclate. C'est ce qu'elle aime dire quand ses yeux sont gris "Mes yeux sont couleur orage" Oui, parce que, selon l'humeur, ses yeux peuvent changer de couleur. C'est une particularité qu'elle a, elle ignore pourquoi, mais elle s'en fiche, elle adore. De forme, ils sont en amandes, effilés aux extrémités extérieures. Cela vient de sa mère, mais malgré tout, elle n'a pas du tout les yeux bridés, contrairement à Orphée. Là, au moins, elle sait les mettre en valeur, pas comme ses cheveux dont elle gâche lamentablement la couleur. Bien qu'il soit déjà très grand, elle agrandit encore son regard avec du fard à paupière et un léger trait d'eye-liner. Par contre, elle a horreur du mascara. Ses cils ne sont pas extra-longs, mais bien suffisamment à son goût. De toute façon, dès qu'elle fermait les yeux, le mascara s'appliquait sous son oeil, et si elle les ouvrait trop grand, il s'étalait entre ses yeux et ses sourcils. Bref, elle a vite abandonné.
Le nez, le menton, la bouche... Tout ça reflète bien le caractère de notre chère Tara. Une bouche presque sans lèvres, toujours étirée en un sourire suffisant. Elle n'exhibe pas souvent ses dents blanches, toutes droites, et bien alignées - un vrai parking de voitures - mais quand elle le fait, c'est lorsqu'elle vient d'humilier quelqu'un, ou d'avoir une idée machiavélique à souhait, bref, vous voyez le personnage Dans ce cas, elle sourit franchement, contrairement aux sourires fins, méprisants, qu'elle esquisse sans ouvrir la bouche dès qu'elle croise quelqu'un dont elle sait que son sang est - selon ses dires - souillé. Et évidemment, par principe, dès qu'elle croise un Gryffondor ou un Poufsouffle. Son nez est menu, fin, droit, et malgré sa petitesse, il est incroyablement autoritaire. A vrai dire, le visage de Tara est assez curieux en cela. Elle cache ses émotions envers tout le monde, sauf avec ses soeur et demi-soeur, et Juliette. Malgré cela, tout ce qu'elle pense peut se deviner à livre ouvert à travers ses yeux. Quoi qu'elle ressente, son nez paraîtra autoritaire, sa bouche, méprisante, et son menton, orgueilleux et dédaigneux. Eh oui, c'est étrange, mais il faut bien avouer que tout ce qui est en Tara Parker est bizarre... Nous disions donc : son menton. Il est fin, toujours relevé dédaigneusement. Tara se tient très droite - vu sa taille, elle a besoin de tous les centimètres possibles - et son menton relevé lui confère une attitude orgueilleuse... mais orgueilleuse ! Bref, l'amour-propre de Tara est très fort, et se lit sur son visage et tout son corps...
Le visage, c'est fini, mais l'ennui c'est qu'après, tout a été dit en haut... Ses membres sont frêles, ses mains, fines et blanches - comme toute sa peau d'ailleurs - ses jambes assez grandes relativement à sa taille. Curieusement, en pointure, elle fait du trente-neuf. Voilà pour l'aspect physique, général et détaillé. La tenue vestimentaire maintenant...
Tara est pâle, presque blanche, et a les cheveux noirs. Elle pourrait passer pour une gothique, même si ce n'est pas du tout son état d'esprit. Impression renforcée par son style vestimentaire. Le jeune fille ne jure que par les vêtement de couleur noire, rouge-rouge foncé, ou violet. Les vêtement qu'elle préfère sont les jupes. Pas les mini-jupes de pimbêches arrivant tout juste sous la culotte, mais les longues, très longues. D'ailleurs, elle les prend toujours trop longues. Elle adore lorsqu'elles traînent légèrement par terre, en cachant ses pieds. Oui, parce qu'elle ne trouve aucune paire de ballerines dans lesquelles elle se sent bien, alors elle porte des tennis. Du coup, en plus de lui faire une traîne de princesse - je vous ai dit que Tara était modeste... - cela a l'avantage de cacher ces hoRRIbles chaussures de moldus. Pour les hauts, elle préfère ceux qui la découvrent un peu. Elle se perd facilement dans la masse à cause de sa petite taille, et cherche toujours à se faire voir... dans tous les sens du terme. Les bustier serrés, avec de larges décolletés, les manches avec des volants, ou, dans des bals ou des fêtes, bouffantes, ont sa préférence. Sans oublier les dentelles... Très importante, la dentelle. Quant à l'uniforme scolaire, elle porte l'écharpe aux couleurs de sa maison comme un châle, a rallongé sa jupe qui était beaucoup trop courte à son goût, et a quelque peu... élargi son col. Elle ne met jamais sa cape, elle aime bien avoir froid et a horreur de la chaleur. Elle utilise parfois l'agrafe censée l'attacher comme broche.

Signes particuliers :
Eh bien, sa petitesse est déjà une sacrée particularité... Elle est percée aux oreilles, et adore les boucles d'oreilles représentant des signes cabalistiques, comme par exemple des signes celtes. Elle mâche sans arrêt un chewing-gum. Il lui faut toujours quelque chose dans la bouche. Plutôt que de manger sans arrêt, elle a trouvé ce compromis tout simple. Elle est gauchère.

Description morale :
"Bon, allez, dis encore trois mots." "Orgueilleuse. Prétentieuse. Menteuse." "Ca donne quoi en un mot ?" "Toujours Tara."
Orgueilleuse et prétentieuse. On peut dire que c'est deux synonymes. En tout cas, s'il fallait choisir entre les deux pour désigner Tara, je serais bien en peine de le faire. "Tara, tu te considères comment ?" "Je suis originaire d'une famille très noble, au sang pur. Je vaux beaucoup plus que n'importe quel sorcier de ton espèce et tu me dois obéissance. Je te déconseille de te mettre en travers de mon chemin si tu ne veux pas souffrir, sale Sang-de-Bourbe..."
Bon, elle ne va pas répondre ça. Quoique... Mais elle n'en pense pas moins. Miss Parker est d'un sang pur, se conduit en noble, fréquente des nobles, est noble... ! Bref, vous voyez le topo... Seulement, elle cache très bien ses émotions. En extérieur, et surtout pour compenser sa petite taille qui la complexe affreusement, elle fait preuve d'une froideur et d'un caractère de fer. En effet, elle se fond beaucoup trop dans la masse à son goût, et elle a très vite compris que si elle ne démarquait pas le plus tôt possible, elle se ferait marcher sur les pieds... Du coup, elle a transformé sa petite taille en un atout. On s'approche d'elle en se disant "Voilà une proie facile" et en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, on se retrouve à terre. C'est le coup du prédateur qui fait mine d'être la proie... et ça marche ! Tara, durant toute son enfance, est restée renfermée sur elle-même, à écouter dégoûtée les compliments que ses parents adressaient à Orphée. Elle détestait le surnom que ses amis lui donnaient. Fée.

Invité

~Identité (suite)~

Description morale (suite) :
"Elle n'a rien d'une fée, c'est juste quelqu'un qui refuse de m'accepter alors que je ne veux qu'une chose, c'est qu'elle m'aime !" Oui. On aurait pu penser que Tara détesterait Orphée en retour, mais pas du tout. En fait, elle l'adore, et voudrait tant qu'Orphée la considère vraiment comme sa petite soeur et non comme une intruse... C'est l'un de ses plus gros points faibles. Tara n'en a pas beaucoup, mais à partir du moment où quelqu'un les connaîtra, c'est clair qu'il aura tout à fait emprise sur elle. Bref, j'en étais donc au sentiment qu'Orphée inspirait à Tara. Cette dernière a vite compris que coller sa soeur ne servirait qu'à l'agacer encore plus. Alors, elle est restée dans un coin, à se faire monter la tête par son père, et à admirer Orphée qui représentait la fille parfaite. Le jour et la nuit. Le blanc et le noir. La lune et le soleil. Ces mots représentent tout à fait les deux soeurs. Et au milieu, on a le crépuscule, le gris, la planète.
Drusiella. Orphée et Tara l'aiment toutes deux beaucoup. Elle fait mine de ne pas prendre parti dans la guerre froide qui oppose perpétuellement ses demies-soeurs. De leur côté, les demies-soeurs en question ne lui en parlent pas. Et comme ça, tout va bien. Enfin, façon de parler. Cette tension implicite a tendance à empoisonner leurs relations.
J'ai expliqué ce que Tara ressentait envers ses soeurs et vice-versa, son orgueil, sa prétention... Pas ses mensonges. Ah, les mensonges... La vie de Tara en est remplie. Certains qu'elle connaît, d'autres qu'elle ignore. Commençons déjà par ceux qu'elle ignore.
Son enfance tout entière a été un mensonge. Elle était persuadée que ses parents lui préféraient Orphée, parce qu'ils la félicitaient plus souvent, l'encourageaient dans ses talents... Certes, c'était vrai. Mais Tara n'a cultivé aucun talent, comment auraient-ils pu la faire progresser ? En réalité, ils l'aimaient autant qu'Orphée. Il faut avouer que son père n'a pas aidé à ce qu'elle se sente bien dans la famille. A force de l'entraîner à détester tout le monde, et à s'extasier sur les dessins d'Orphée, il a beaucoup contribué à lui faire croire qu'elle était moins aimé que sa soeur. Quand on pense qu'il faisait ça car en réalité, il était fier de sa froideur et espérait qu'elle pourrait suivre ses traces... Et l'ironie est encore plus grande quand on sait qu'il est mort en refusant de tuer Orphée car elle savait ce qu'il faisait !
Un autre mensonge : dans l'espoir que Tara rejoigne un jour son père dans les rangs de Voldemort, il n'a pas arrêté de la baratiner sur son sang et l'importance qu'il avait. "Un sang pur, véhiculé par des générations de Parker." Tu parles ! Il s'est bien gardé de lui dire qu'en plus de ce fameux sang pur, Tara avait dans ses veines le sang mêlé de sa femme ! Et l'ironie revient encore une fois. Juliette Rosier a été l'adulte qu'elle a le plus apprécié, le plus aimé. Elle ne l'a jamais appelé maman, ce qui ne se produira pas. Il faut bien l'avouer, c'est en partie parce qu'elle sait que sa soeur n'aime pas Juliette et ne voudrait sûrement définitivement plus d'elle si ce mot lui échappait. Bref. Tout cela pour dire qu'en fait, Juliette s'occupait d'elle uniquement à cause de ses responsabilités et de son amour envers Lazarus. Elle s'occupait plus de sa fille biologique que des adoptives, et pourtant Tara a fini par l'aimer plus que ses propres parents. Cherchez la logique !
Et les mensonges, tous les mensonges qu'elle déclare en parfaite connaissance de cause... Soi-disant qu'elle déteste tous ceux qui n'ont pas été admis dans la noble et pure maison de Serpentard... Comme c'est bizarre, elle n'a parlé à personne de sa recherche désespérée de l'amour de sa soeur ! Et dans quelle maison est Orphée déjà ? Ah oui, Serdaigle... Mais c'est un détail, ça, n'est-ce pas ? Un gros détail tout de même... Il faut avouer que sa réputation de fille froide et implacable serait sacrément mise en jeu si on apprenait qu'elle rampait - façon de parler, hein, mais mentalement on n'est pas loin de ça - aux pieds de sa soeur juste parce qu'elle ne veut pas l'accepter... Effectivement, ce ne serait pas l'idéal.
Et que dirait sa cour si elle apprenait que la méprisante Crystal ne supporte pas la saleté ? Ce n'est pas comme les pimbêches qui refusent de se salir les mains. Elle, c'est... viscéral. Ca la pétrifie, elle a une peur bleue des microbes. Et, chaque fois qu'elle se lave les mains, elle doit le faire sept fois en tout. C'est assez embêtant dans un château vieux comme le monde rempli de poussière et de toiles d'araignées... En plus, elle ne peut vraiment pas s'en empêcher. C'est peut-être son plus lourd secret. Elle a des T.O.C. Des Troubles Obsessionnels Compulsifs. Elle se déteste pour ça, elle voudrait pouvoir chasser ce handicap à l'autre bout de l'Angleterre. Elle n'y pense pas tout le temps, évidemment, mais quelque part, qu'on découvre cela est pour elle une peur omniprésente. Un jour qu'elle regardait dans le vague dans la salle commune en réfléchissant à un devoir, une élève s'est approchée d'elle et lui a dit : "Ca va ? T'as l'air troublée..." Troublée. Ce mot a agit sur Tara comme une bombe. Elle s'est levée d'un bond, a regardé fixement sa camarade, et lorsqu'elle a compris qu'elle ne faisait aucune allusion à ses problèmes, elle est partie se coucher directement. Il était huit heures et quart du soir, ce qui est déjà assez extraordinaire en soi, mais quand on sait que généralement elle se couche vers une heure ou deux du matin...

Ce qu’elle aime/Ses passions :
Elle aime... sa soeur ! Bah oui, j'ose espérer que vous l'aviez compris depuis. Elle adore les sorts, lancer des sorts en tout genre, utiliser sa baguette, quoi ! Ses matières favorites sont d'ailleurs la métamorphose et les sortilèges et enchantements. La DCFM l'intéresse moins mais à partir du moment où il faut dire des trucs en remuant sa baguette, elle adore xD Elle adore les chewing-gums. Il lui faut sans arrêt quelque chose dans sa bouche, quand elle était petite, elle grignotait tout le temps, mais pour éviter de trop prendre de poids - ça ne lui ferait pas forcément de mal... mais au rythme auquel elle mange elle deviendrait vite obèse ! - elle a trouvé cette solution toute bête. Elle a une faiblesse pour les chewing-gums moldus, les hubbas-bubba longs d'un mètre quatre-vingts, les bleus. Sinon, il faut oser le dire : elle aime avoir sa cour autour d'elle. A part Mor'na, sa meilleure amie, elle n'en aime réellement aucun. Il faut dire qu'elle n'a fait aucun effort pour faire mieux connaissance avec eux. En réalité, tous autant qu'ils sont, elle les connaît à peine. Et, tous ceux qui ne font pas partie de sa cour, elle aime les écraser. C'est pour ça qu'elle s'entend bien avec Mor'na : celle-ci n'est pas plus bête qu'une autre, hein, ce n'est pas un Crabbe ou un Goyle féminin, mais depuis qu'elle est petite, elle s'entraîne aux sports de combat, et adore faire mal aux gens. Quand elles en ont après quelqu'un, Mor'na s'occupe de l'état physique. Et quand il est par terre, Tara se charge du moral. Généralement, ses insultes sont agrémentées des répliques de Mor'na, qui est très douée pour "casser" les gens.

Ce qu’elle déteste/Ses peurs :
Eh bien, la chose qu'elle déteste le plus, ce sont les cours comme la botanique, ou encore les potions. A cause de ses TOC, la botanique est un véritable supplice pour elle, et c'est limite si elle ne doit pas prendre trois bains et deux douche après chaque cours. Rien que de rentrer dans les serres, c'est une véritable épreuve. Les potions, ça peut encore aller, selon les ingrédients. Mais souvent, elle est obligée de demander à Mor'na de les mettre à sa place. Elle-même ne peut vraiment pas. Elle a la chance d'être à Serpentard, si bien que le professeur Rogue ne s'occupe pas d'elle. Et elle parvient encore à couper, mesurer, etc., les ingrédients elle-même, donc il ne s'offusque pas de voir Mor'na les mettre à sa place dans le chaudron. Il lui a souvent posé la question, à savoir pourquoi Tara n'est pas fichue de prendre ses ingrédients à la main. Ill n'a pas réussi à lui extorquer un mot. Après trois semaines de colle la première année qui se sont passées dans un silence obstiné du côté de Tara, et dans une ronde endiablée de questions du côté du professeur Rogue, il a abandonné. Sa plus grande peur est que l'on découvre tous ses secrets... et que sa réputation s'effondre. Et elle a aussi très peur de la mort. Elle ne veut surtout pas entendre ce mot, depuis la maladie d'Orphée... si elle savait que les symptômes reviennent !

Signes particuliers :
Eh bien... ses TOC. Elle a peur des microbes, des saletés, de la poussière, etc. C'est pour ça qu'elle déteste les matières comme les potions, ou pire, la botanique. Et puis, plus que la mort elle-même, c'est surtout le mot qu'elle craint, en fait. Et sinon... on pourrait dire qu'elle a deux personnalités. Crystal, l'arrogante, la méprisante, la sang-pure, quoi ! Celle qui est en surface. Et sa "face cachée", Tara, la timide, la secrète, la troublée... juste elle.

~Histoire~

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~Hors Jeu~

Votre prénom :
Sarah

Votre âge en IRL :
15 ans le 9 octobre prochain ==)

Comment avez-vous connu le forum :
By William

Comment trouvez-vous le forum :
Extra ! ==)

Nom de votre avatar :
Personne xD

Avez-vous lu le règlement ?
Je crains fort que ce méfait ait été accompli (Muah ah ah le mauvais jeu de mots... si on peut appeler ça un jeu de mots... Ok, j'arrête le flood ^^)

Invité

~Histoire~

L'obscurité. Le silence. L'apaisement. Et puis, du bruit. Une lumière vive. Des cris. Le mouvement, l'agitation.
La naissance.

Le 27 décembre 1979, un bébé naît dans les bras d'une femme aux yeux bridés. Epuisée, mais ravie. C'est sa deuxième fille. Son mari, qui lui tient la main debout à côté du lit, lui sourit tendrement. Elle va s'appeler Tara. Son nom complet sera Tara Crystal Miyuki Saturi Parker. Un nom bien long pour une si petite fille. Petite parce qu'elle est prématurée, de deux mois. Quand elle aura neuf ans, son nom s'allongera encore. Rosier s'y ajoutera. Pourtant, elle n'aura pas beaucoup grandi. Elle sera toujours aussi petite. Mais ce détail n'a qu'une importance limitée pour l'instant. Revenons à notre histoire.
Reiko et Lazarus apprennent avec ravissement que, malgré la naissance prématurée de leur fille, elle n'a aucun problème. La mère va bien aussi. Bref, tout le monde est en bonne santé, et l'on peut rentrer à la maison ce soir.
Bercée par le doux ronronnement de la voiture, Tara s'endort rapidement. Lorsque l'automobile stoppe devant la maison et qu'elle se fait emmener hors de la voiture, cela la réveille. Elle somnole, maintenant. Elle préfère garder les yeux fermés.

- C'est ta nouvelle sœur. Elle s'appelle Tara.

Ladite sœur ouvre lentement les yeux.

- NOOON !

Tara voit une toute petite fille s'enfuir aussi vite que ses jambes le lui permettent. Le cri lui a fait peur, elle se met à pleurer. Elle sent qu'on la fait passer de bras à d'autres, elle voit sa mère partir à la suite de la petite fille. Paniquée, elle pleure de plus belle.

- Là, là, tout va bien…

Lazarus la berce doucement. Elle pleure encore pendant deux bonnes minutes. Mais finalement, endormie par la douce voix de son père, elle finit par s'assoupir de nouveau. Des larmes sont encore collées à ses joues.
Voilà comment s'est passé le premier jour de Tara Parker.

* *
*

Deux ans plus tard. Tara marche, parle. Elle parle trop. C'est une vraie pipelette. Ca énerve sa sœur. Elle a trois ans maintenant. Mais elle n'aime toujours pas devoir partager ses parents avec quelqu'un d'autre. Elle déteste Tara. C'est bête, ça, parce que Tara, elle, l'aime beaucoup. Elle la colle. Beaucoup trop au goût d'Orphée. Celle-ci finit par lui dire ses quatre vérités.

- Tu m'énerves à toujours être fourrée dans mes jambes ! Et puis d'abord, tu devrais pas être là ! Fiche-moi la paix !

Oui, c'est bien Orphée Parker, si calme et patiente d'habitude, qui parle comme ça à sa sœur. Laquelle, mortifiée, la regarda fixement, puis s'enfuit en courant dans sa chambre. Sa lèvre inférieure tremblait. Elle tenta de se retenir, mais finalement éclata en sanglots.
A compter de ce jour, elle ne s'approchera plus d'Orphée que lorsque ce sera nécessaire.

* *
*

Encore deux ans après. Tara s'ennuie dans sa chambre. Ca l'énerve, Orphée s'entend très bien avec le voisin, mais refuse de l'associer à leurs jeux. Sa mère l'appelle du bas de l'escalier :

- Tara ! Viens me dire au revoir, mon abeille, je vais faire les courses !

Boudeuse, la fillette réplique :

- J'ai pas envie ! T'as qu'à aller dire d'abord au revoir à Orphée !
- Allez, ne fais pas ta mauvaise tête ! Tu sais quel jour on est demain ?
- …
- C'est le jour de ta fête, mon abeille ! Je vais t'acheter un petit quelque chose. Tu ne veux pas venir me dire ce que tu veux ?

Tara descend l'escalier en courant, et chuchote un mot à l'oreille de sa mère. Celle-ci sourit, embrasse sa fille sur le front, et va chercher la voiture. Tara se poste à la fenêtre pour lui faire au revoir. Elle voit Orphée courir lui faire un bisou. Elle-même se contente d'agiter la main. Reiko la voit dans le rétroviseur, se retourne, lui fait un petit sourire. Tara, toute ragaillardie, pense à ce qu'elle va avoir le lendemain.
Elle ne l'aura jamais.
Alors qu'elle s'apprête à monter dans sa chambre, elle entend un gros bruit. Ce n'est certainement pas la voiture, elle est à peine sur la route. Tara fait volte-face et retourne à la fenêtre. Juste à temps pour voir un gros camion blanc passer. C'est marrant, la voiture n'est plus là *Elle a dû partir avant*
Soudain, elle voit une roue tournebouler et finalement s'arrêter dans le jardin. Aux pieds d'Orphée. Qui fond brutalement en larmes en fixant quelque chose en métal. De la couleur de la voiture. Sebastian, le voisin, arrive derrière elle et lui cache les yeux en tentant de lui détourner la tête. Lazarus sort en courant de la maisonnée. De son côté, Tara est blanche comme un linge. Elle a compris ce qui s'était passé.
Elle vient de voir une large tache de sang s'écouler sous le magma de métal. Et surtout, elle est hypnotisé par une mèche de cheveux, raide et noire, qui volette sous la brise mais ne parvient pas à s'envoler, coincé par la portière...

* *
*

- On va voir Orphée à l'hôpital !
- J'ai pas envie !
- Allez, s'il te plaît Tara, ne commence pas à faire des caprices !
- Elle va mieux ?
- …
- ELLE VA MIEUX ???
- Justement, on y va pour… pour savoir où elle en est…
- Je veux pas y aller ! Je veux pas la voir malade ! Je préfère quand elle va bien ! C'est pas Orphée qu'on va voir à chaque fois ! Toi et Juliette, vous mentez ! C'est quelqu'un d'autre ! Orphée n'est pas aussi maigre ! Et elle a des cheveux ! Elle n'est pas incapable de parler, elle ne tremble pas quand elle dessine ! Elle…

Tara s'arrête net. Une petite fille vient d'entrer dans sa chambre. Son père lui a expliqué que c'était sa demie-sœur, la fille d'une dame qui allait habiter avec eux pour remplacer Reiko. La dame s'appelle Juliette. Elle habitait en France avant. Ils ont vécu trois mois à cinq. Juliette, Lazarus, Orphée, Tara, et Drusiella, la petite fille. Et puis, Orphée a été retrouvée presque gelée par son père. Elle a été emmenée à l'hôpital, et y est restée. Du coup, pendant neuf mois, ils sont revenus à quatre. Ils vont encore le rester pendant un an. Drusiella, contrairement à Orphée, aime bien Tara. De toute façon, elle aime les deux soeurs. Et les deux sœurs l'aiment. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que Drusiella se retrouve tiraillée au milieu, et doit sans arrêt jouer les médiateurs entre les deux filles. Tenter de convaincre Tara qu'Orphée ne la déteste pas réellement, et tenter de convaincre Orphée que Tara est tout à fait fréquentable… Je n'ai qu'une chose à dire : elle a du boulot ! Pour l'heure, elle veut juste convaincre Tara de venir avec eux. Seul Sebastian allait la voir régulièrement. Tara l'aurait bien voulu aussi ; mais elle n'avait que cinq ans et ne supportait pas de voir sa sœur dans cet état. Tara jeta un regard sur Dru.

- Allez, Crys'… T'as pas envie de voir Orphée ? Je croyais que tu l'adorais ! Comment veux-tu lui montrer que tu l'aimes vraiment si tu refuses de faire attention à elle !
- Je fais attention à elle ! Mais c'est pas elle ! C'est pas possible ! Tu as vu comment elle est !

Deux larmes coulèrent sur les joues de Tara.

- Je ne veux pas la voir délabrée comme ça. Je veux me souvenir d'elle alors qu'elle est en pleine forme !
- Mais enfin, si tu vas la voir, tes souvenirs d'elle alors qu'elle est en bonne santé resteront quand même ! Et tu t'en voudras de ne pas l'avoir vu une dernière fois si jamais elle…
- La ferme !

Tara ne voulait pas entendre ce mot. Elle le maudissait. Drusiella acheva sa phrase. La benjamine qui doit rassurer l'aînée. Eh oui, c'est comme ça.

- … si jamais elle part. C'est bon, je sais que tu n'aimes pas entendre ça.

Tara hésita. Jeta un regard sur la poudre de cheminette qu'elle avait dans sa chambre. Ils n'avaient plus de voiture. Tara et Orphée avaient catégoriquement refusé d'en racheter une. Drusiella sortit l'argument fatal, celui qui était beaucoup plus dans ses cordes.

- Et puis, comment pourrais-tu prétendre être noble et avoir un sang pur si tu n'oses même pas rendre visite à ta sœur sous prétexte qu'elle est malade ?

Tara, piquée au vif, se leva d'un bond. Jeta un œil sur un dessin d'Orphée, représentant Reiko. Puis finalement se décida.

- Bon, d'accord, on y va, murmura-t-elle résignée.

* *
*

C'était la première fois que Tara allait à l'hôpital. Les deux fois précédentes où elle avait vu Orphée, c'était elle qui était venue à la maison. Elle était en fauteuil roulant, incapable de bouger, beaucoup plus maigre que d'habitude. Lorsque Tara l'avait entr'aperçue, elle s'était enfuie dans sa chambre, et la deuxième fois, elle avait refusé d'aller la voir. Et maintenant, il fallait qu'elle aille jusqu'à l'hôpital. Elle-même se sentait déjà malade rien qu'à l'idée d'y aller. Mais il le fallait bien. Maintenant qu'elle était dans le hall de Sainte-Mangouste, elle était impressionnée par la taille de l'endroit, tous les malades bizarres qu'il y avait. En voyant un patient couvert de plumes, elle se dit qu'Orphée, à défaut d'être comme d'habitude, n'était au moins pas ridicule...
Ils se rendirent directement à la chambre d'Orphée. Tara resta blottie dans un coin de la chambre en s'efforçant de ne pas regarder en direction de sa soeur. Et puis, finalement, tout le monde partit aller chercher un thé. Tara secoua la tête, elle n'avait pas envie de bouger. Et surtout, elle voulait demander quelque chose à Orphée.

- Pourquoi tu n'es pas partie avec eux ? demanda cette dernière.
- Je voulais te dire quelque chose.
- Mais moi je ne veux pas t'écouter.

Tara se renfrogna. Puis s'approcha du lit. Elle regarda longuement sa soeur, qui finit par jeter :

- Arrête de me regarder comme ça. Ca m'énerve !

Tara poussa un long soupir. La regarda encore quelques instants. Orphée, pour se donner une contenance, prit un biscuit qu'elle commença à grignoter du bout des dents.

- Dis, Orphée, quand est-ce que tu m'aimeras ?

Orphée avala de travers et commença à s'étrangler. Tara sursauta. Après avoir toussé pendant cinq bonnes minutes, Orphée se reprit et marmonna :

- Je...
- Oui ? demanda Tara avec espoir.

Orphée hésita en voyant cette lueur dans les yeux de sa soeur, et puis jeta d'un coup :

- Je ne t'aimerai jamais ! Tu n'es qu'une intruse, qui est arrivée dans la famille alors qu'on ne lui a rien demandé ! Je voulais rester toute seule, moi, j'étais bien avec papa et maman ! Et toi, tu arrives, tous sourires, comme si c'était tout à fait normal que tu t'immisces dans la famille ! Je ne t'aimerai JAMAIS !

Tara se crispa, et fit volte-face pour courir dans le couloir. Arrivée là, elle se heurta à Lazarus qui vit la moitié du contenu de sa tasse de thé voler par terre. Il vit les larmes sur les joues de sa cadette, et grogna :

- Allons, Tara, essuie-moi tout de suite ces larmes ! Quand on est une Parker, on ne s'abaisse pas à pleurer ! Rien ne peut nous atteindre ! Alors, tu redresses la tête, tu te souviens de l'honneur de ton sang, et tu te calmes ! Viens, on va dire au revoir à Orphée.
- Je ne peux pas, murmura Tara... toilettes. Je lui ai déjà dit au revoir, de toute façon.
- Bon, très bien. Tu te dépêches, je ne veux pas te courir partout après dans l'hôpital. Allez, file.

Tara fila. Mais dès que Juliette, Dru et Lazarus furent entrés dans la chambre, elle revint devant la porte et sanglota silencieusement tout son soûl. Lorsqu'elle entendit des mouvements de chaises raclant le sol, elle sécha rapidement ses larmes, se leva d'un bond et se composa une mine impassible. Son père approuva d'un signe de tête en la voyant.

- Ah, je te préfère comme ça ! Allez viens, on rentre.

* *
*

Alors qu'ils rentraient au manoir familial par la poudre de Cheminette, Tara laissa de nouveau couler ses larmes. De toute façon, il faisait si chaud dans les foyers que celles-ci séchaient instantanément ou presque. Alors qu'elle était presque arrivée, une bouffée de suie lui sauta au visage. Elle se mit à tousser, et tenta de s'essuyer le visage, dégoûtée par la saleté. C'était bizarre. D'habitude, voyager par ce système ne l'avait jamais dérangée...
Troublée qu'elle était par cela, elle ne fit pas attention qu'ele était arrivée et finit par terre sur la moquette du grand salon. Le sol était couvert de suie. Du haut de ses cinq ans, Tara se releva, paniquée, en essayant désespérément d'essuyer sa robe. Elle s'était mis de la poussière partout ! Son père la heurta dans le dos lorsqu'il sortit à son tour de la cheminée.

- Oh non, Tara, dans quel état tu t'es mis ! Va vite te changer et te débarbouiller.

Tara hocha la tête et courut à la salle de bain, non sans rougir. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Pourquoi s'était-elle soudainement inquiétée de la suie qui maculait ses vêtements ! Maintenant qu'elle était plus habituée à ce mode de transport, elle ne se fichait plus de saletés partout, mais lorsque cela lui arrivait encore quelquefois, elle n'en faisait pas tout un plat... Elle se débarbouilla le visage et commença à se laver les mains.
Lorsqu'elle eut finit, elle saisit de nouveau le savon et recommença à se frotter les...

* Mais qu'est-ce que je fiche ? *

Elle se lava les mains une deuxième fois. Puis une troisième.

* Oh là là, mais n'importe quoi. C'est bon, je suis propre, là. *

Une quatrième. Une cinquième. Une sixième.

* Mais c'est pas vrai ! Oh là, Tara ! ARRÊTE ! ! ! *

Une septième. Heureusement, elle s'arrêta enfin.

* C'est pas trop tôt. Qu'est-ce qui m'a pris ? *

Troublée par cet incident, elle mit vite une robe propre, et alla annoncer à son père et Juliette qu'elle n'avait pas faim ce soir. Assise sur un fauteuil dans sa chambre, elle réfléchit longuement à ce qui lui était arrivé... mais comment voulez-vous deviner que vous avez des TOCs alors que vous ne connaissez même pas le terme et que vous n'avez que cinq ans ?
Tara se coucha, la tête remplie de points d'interrogations. Elle se sentait bizarre. Elle se demandait quelle mouche l'avait piquée tout à l'heure. Elle ne se doutait pas que cet insecte irritant la poursuivrait tout le long de sa vie.

* *
*

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~Histoire (Suite)~

Un an plus tard. Tara a six ans. La famille vient de recevoir un hibou qui a mis tout le monde en allégresse. Orphée est guérie et va pouvoir sortir de l'hôpital ! Ils vont aller la chercher. L'idée de côtoyer à nouveau sa soeur tous les jours et non plus une fois tous les trois mois inquiète Tara. Elle ne s'est jamais retrouvée seule avec Orphée depuis que celle-ci lui a jeté son venin à la figure, quand Tara lui a posé cette fameuse question... dérangeante, il faut bien l'admettre. Orphée n'avait pas hésité très longtemps avant de répondre franchement. Il faut l'admettre aussi. Bref, Tara n'a pas envie de retourner une ouvelle fois à l'hôpital, surtout pour aller chercher Orphée, afin qu'elle revienne défiinitevement à la maison. Ok, c'est bien. Mais ça la trouble. Plus qu'elle ne veut l'admettre. Les leçons de morale de son père sont très bien rentrées dans sa tête. Plus elle grandit, plus elles prennent de l'importance. Bref.
Elle a toujours ce problème. LE problème. La saleté, la poussière, les microbes, tout cela la dégoûte. Elle a même du mal à en supporter la vue. Elle est devenue une reine de l'hygiène. Ce n'est pas qu'elle était sale, avant. Elle était... normale, quoi ! Mais là, ça a dépassé les bornes. Les douches, et les bains, et tout ce qui va avec. Elle prend une douche le matin, une le soir. Un bain quand elle se trouve vraiment sale. Mais c'est ce qu'elle croit. En réalité, elle n'est jamais sale. Et à chaque fois qu'elle se lave les mains, elle ne peut s'empêcher de le faire sept fois. Elle essaye de toutes ses forces de s'en empêcher, un jour, elle s'est même donné des gifles pour se réveiller de cette sorte de force qui s'empare d'elle lorsqu'elle est face à un lavabo. Rien à faire. Elle ne sait toujours pas comment ça s'appelle. Elle s'en fiche un peu. Tout ce qui l'intéresse, elle, c'est que ça s'arrête.

- Tara, tu bouges ?

C'est Juliette qui l'interpelle ainsi. Perdue dans ses pensées, la fillette n'avait pas réalisé qu'elle devait passer à son tour par le cheminée. Avec une légère grimace, elle se jete dans le feu.
Une fois tout le monde arrivée à bon port, Juliette et Lazarus permettent à Tara et Drusiella de monter jusqu'au salon de thé. Drusiella accepte. Tara grommelle un oui jusqu'à que, sous le regard sévère de son père et Juliette, elle relève la tête et clame un "Oui, papa." bien comme il faut. Alors qu'elles sirotent un thé, un serveur trop pressé heurte Tara dans le dos. La fillette devient livide en voyant le liquide s'étaler sur ses mains.

- Qu'est-ce que tu fais ? demanda Dru. Va vite te laver les mains au lieu de les regarder comme ça !

Ces mots réveillèrent Tara.

- Oui, j'y vais, grogna-t-elle, furieuse à l'avance de ce qui allait se passer.

Et en effet, cela ne manqua pas. Elle se frotta les mains une fois, deux fois. A la troisième, un infirmier entra et lui jeta un rapide coup d'oeil avant d'aller dans une cabine. Lorsqu'il en ressortit, Tara en était à sa sixième. Une septième. Elle se sécha rapidement les mains, gênée sous le regard de l'infirmier. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir rejoindre sa demie-soeur, celui-ci lui lança :

- Tu as des TOCs ?

Tara se raidit. En quoi cela le regardait-il ? Mais... c'était son métier, après tout. Peut-être pourrait-il y faire quelque chose. Des tics... Oui, c'était sûrement ça. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Mais ce n'était pas ce que l'infirmier avait dit. Lui avait dit tocs. Sans doute une erreur d'inattention.

- Des tics, vous voulez dire ? Ben... je suppose que oui. Je n'y avais jamais réfléchi avant, mentit-elle.
- Je ne veux pas dire des tics, je veux dire des TOCs. Tu ne peux pas t'empêcher de te laver les mains un certain nombre de fois, c'est ça ?

Tara commença à rougir. Mais soudain, Crystal reprit le dessus. Elle défia l'infirmier du regard :

- Oui, et alors ? Quel est le rapport ?
- Un TOC, c'est beaucoup plus fort qu'un tic. Un tic, c'est une manie, rien de plus, comme se ronger les ongles ou se sucer une mèche de cheveux. Beaucoup de gens en ont. Si on y fait attention, on peut facilement s'en empêcher. Un TOC, c'est beaucoup plus fort que ça. Celui que tu as est assez courant. Ca concerne souvent la propreté, le rangement, la symétrie, tu voies ce que je veux dire.
- Pas tellement, vu que je ne sais pas ce que signifie symétrie. Je n'ai que six ans, vous savez.
- Pour six ans, tu as un sacré aplomb. La symétrie, ce n'est pas important. Je suppose que tu connais quand même les mots rangement et propreté, hein ?
- Evidemment que oui.
- Bref. Contrairement à tic, qui n'est jamais qu'un mot pour désigner une manie qu'on peut stopper avec un minimum de volonté, un TOC est beaucoup plus dur à arrêter. Et TOC n'est pas qu'un mot, c'est une abréviation. Ca signifie Troubles Obsessionnel Compulsifs. Et là-dedans, tu comprends tout, ou tu veux que je t'explique certains mots ?

Troubles, Tara connaissait depuis longtemps. Obsessionnels, elle comprenait à peu près. Et compulsifs, elle l'avait lu dans un livre, il n'y a pas longtemps. Son père lui avait fait une longue explication qu'elle avait encore moins compris que le mot, et elle avait été voir Juliette qui le lui avait expliqué en trois phrases. Elle murmura, troublée (!) :

- Oui. Je sais ce que ça veut dire. Malheureusement.

Compatissant, l'infirmier lui posa une main sur ses cheveux. Elle se dégagea d'une secousse, et jeta :

- Mais c'est pas ça qui va m'empêcher de me débarasser de ce handicap stupide !

Elle tourna le dos en faisant voltiger sa robe, et dit, de toute sa petite hauteur et avec un maximum de dignité :

- Je vous remercie pour cet exposé fascinant, monsieur. Au revoir.

Et elle sortit d'un pas vif des toilettes.
L'infirmier se gratta la tête et marmonna :

- Elle a peut-être la taille d'une enfant de quatre ans, et en avoir seulement six, elle a vraiment le cran d'un adulte, cette gamine...

* *
*

Un temps sinistre. Presque effrayant. Il pleut à verse, et un vent à déplumer les hippogriffes souffle dehors. La famille Parker, elle, reste bien au chaud dans le manoir. Ils sont tous réunis autour de la grande table de la salle à manger. Un gâteau trône sur la table, décoré de neuf bougies. C'est l'anniversaire d'Orphée. Elle a, vous l'aurez deviné, neuf ans. Tara, elle, en a presque huit. Elle affiche un beau sourire, mais au fond d'elle, se sent malheureuse et écrasée. Orphée avait jeté un bref regard sur le cadeau qu'elle lui avait offert, avait lancé un rapide "Génial…" puis l'avait laissé de côté. Tara savait que même si elle lui offrait quelque chose qu'elle désirait de tout son cœur, Orphée ne lui dirait jamais à quel point ça lui faisait plaisir. Mais elle espérait tout de même un peu plus d'enthousiasme. Maintenant, elle n'écoutait que d'une oreille les cris de joie de sa sœur devant les autres cadeaux, les encouragement de Dru et Lazarus à les ouvrir, et fixait d'un air absent le sourire bienveillant de Juliette. Elle pensait à ce cadeau, le cadeau qu'à ses quatre ans, elle aurait dû avoir pour sa fête. C'était juste un petit animal, un animal qu'elle adorait à l'époque, mais qu'elle ne pouvait plus avoir maintenant à cause de ses TOCs, elle n'aurait pas supporté. Juste un chaton… Elle avait déjà tout prévu. Un chaton angora blanc. Nommé… Elle hésitait, à l'époque. Quelque chose comme Flocon, ou Nuage, ou Coton. Elle avait même préparé un coin dans sa chambre, avec des couvertures. Bref, tout était choisi. Et puis, un camion était passé trop vite dans la rue, et en guise de chat, elle s'était retrouvé avec une mèche de cheveux de sa mère, une mèche qui était restée coincée dans la portière, pendant longtemps, longtemps, jusqu'à ce qu'on vienne récupérer ce qui avait été une voiture, en fait. A ce moment-là, la gamine était venue à petits pas, avait sans un mot détaché la mèche qui était venue à sa main sans difficulté, et était repartie sans un regard aux dépanneurs. Le mot l'avait fait rire jaune. Il n'y avait plus grand chose à dépanner, si ce n'était les freins de ce satané camion… Bref. La mèche était à présent nichée dans une montre. Quant au chat, elle l'avait eu en peluche à son anniversaire. Elle le caressait souvent machinalement, et même, si elle allait vraiment mal – toutefois elle n'atteignait heureusement pas souvent ce point – elle lui parlait. Elle lui parlait de Reiko et Orphée. Mais bon. Nous ne sommes pas là pour parler des sentiments nostalgiques de Tara. Pour l'instant, ce chapitre a pour but de raconter la rencontre de Tara avec Morwenna Kil'Darian, alias Mor'na, qui deviendra plus tard, à Poudlard, sa meilleure amie. Concentrons-nous donc sur ça.
Il faisait donc un temps affreux, et s'il n'était que cinq heures du soir, on avait l'impression que la nuit avait jeté ses ténèbres sur la sinistre Angleterre depuis longtemps. Malgré tout, après avoir ouvert tous les cadeaux et dévoré le gâteau, il fallait que tout le monde sorte. Juliette et Lazarus avaient promis à Orphée qu'ils lui achèteraient un dernier cadeau. Ils se retrouvèrent tous ensemble sur le chemin de Traverse.
"Orphée, qu'est-ce que tu dirais d'un hibou ?" "Hé, regarde ça, Fée, tu as vu le tout nouveau balai qui vient de sortir ?" "Orphée, qu'est-ce que tu dis de ci ? "Orphée, qu'est-ce que tu dis de ça ?" Tara en eut vite assez. Elle était dégoûtée de voir toute l'attention qu'on portait à sa soeur. A son anniversaire à elle, chacun lui offrait un cadeau et basta. Il n'y avait jamais de balade dans les rues de Londres et de shopping au chemin de Traverse, il n'y avait aucune proposition de tous les objets derrière les vitrines. Elle avait envie de hurler contre tout le monde. Et finalement, elle décida d'utiliser sa frustration autrement. Alors que tout le monde était parti se réfugier dans la ménagerie magique, elle se glissa par l'arcade, traversa si rapidement le Chaudron Baveur que le temps que le barman la remarque, il ne put rien lui dire, et se retrouva seule dans les rues grisâtres de Londres.
Elle avait huit ans, mais donnait l'impression d'en avoir cinq à cause de sa petite taille. Elle attira plus d'un regard sur sa petite personne, mais à chaque fois les fixa tellement intensivement que tout le monde se sentait obligé de détourner les yeux à un moment ou à un autre. Elle n'avait pas envie qu'on lui parle, ni qu'on l'aide. Elle voulait juste rester seule sous la pluie, et réfléchir un peu. Il y avait peu de personnes dans la rue à cause du mauvais temps, mais elle n'en était que plus repérable. En ayant assez de fusiller tout le monde du regard, elle se réfugia dans une ruelle sombre, remplie de poubelles. L'ambiance était très réussi, Tara s'attendait presque à voir un assassin sortir de derrière une poubelle... Mais, à défaut d'un assassin, ce fut une petite fille qui jaillit brusquement dans la rue. Dans son enthousiasme, elle fonça sur Tara et se la prit de plein fouet.

- AAAAAAAAAAAAAHHHHHHH ! ! ! hurla la fillette.
- Oh, hé, c'est bon ! Je tue les escargots mais pas les bébés ! Pas la peine de t'énerver !

Tara fut soufflée par cette réplique. Elle reprit vite contenance.

- Je ne suis pas un bébé, et je t'interdis de m'insulter !
- Et moi, je t'interdis de m'interdire quelque chose ! Tu crois peut-être que je vais t'obéir ? Et... excuse-moi, mais franchement, pour moi, quelqu'un de cinq ans et moins... (La fillette la regarda avec condescendance de ses presque deux têtes supplémentaires) ... on est un bébé, acheva-t-elle.
- Je n'ai pas cinq ans !
- Quatre, alors ?
- Huit !

Un silence. Pendant quelques minutes, la gamine qui était rentrée en plein dans Tara ne sut quoi dire. Et puis finalement, elle lança :

- Manoir Kil'Darian, banlieue de Londres. Tu t'en souviendras ? Passe me voir un de ces quatres...

Et elle repartit en courant en faisant voltiger sa robe. Tara sourit intérieurement. Cette fille lui plaisait. Elle grava son nom dans sa tête. Kil'Darian. Marrant comme nom. En tout cas plus intéressant que Parker. Elle irait faire un tour chez elle par le poudre de Cheminette. On verrait bien si elles s'entendraient. Pour finir, elles deviendront très proches. Peut-être pas meilleures amies tout de suite, mais proches. Et puis, à Poudlard, elles ne vont plus se lâcher. Là, elles seront vraiment meilleures amies. Au grand dam des autres...

* *
*

- Juliette, papa il rentre quand ?
- Juliette, papa il est en retard !
- Juliette, papa il avait quelque chose ce soir ?
- Juliette, papa il m'avait promis qu'on jouerait ensemble après le travail !
- Juliette, papa il...
- SILENCE, PAR PITIE ! Je ne sais pas pourquoi Lazarus n'est plus là, je ne sais pas pourquoi il ne rentre pas ! Alors tu vas prendre ta douche, et ensuite dans ton lit, je te promets qu'il viendra t'embrasser pour te dire bonne nuit !

Tiens ? Encore un mensonge...
Lazarus n'est pas rentré dire bonne nuit à sa fille. Ni ce soir. Ni les autres soirs. Lazarus aimait trop Orphée. Il a refusé de la tuer. Alors c'est lui qui a été tué. Maintenant, Orphée et Tara sont adoptées officiellement par Juliette. Orphée ne l'aime pas. Tara, si. Pourtant, Juliette est sûrement l'adulte qui l'a le moins apprécié. Bref. Maintenant, Tara a neuf ans, et un nouveau nom s'est ajouté à sa liste déjà conséquente. Rosier. Elle s'appelle Tara Crystal Miyuki Saturi Parker Rosier. Un nom plus long qu'elle-même... Mais bref. Reiko est morte. Lazarus est mort. Il ne lui reste plus grand-monde de sa vraie, vraie famille maintenant. Juste Orphée. Et Orphée refuse toujours obstinément de la considérer différemment d'une intruse. Elle entre à Poudlard l'année prochaine. Tara a hâte de la rejoindre. Encore deux ans à attendre. Deux ans à tenir.

* *
*

Invité

~Histoire (suite)~

- T'iras où à ton avis ?
- Serpentard. En tout cas, si je ne suis pas à Serpentard, je te jure je fugue ! Et je veux qu'on soit ensemble.
- Tu fuguerais de Poudlard ?
- Si ça te soûlerait, tu le ferais pas ?
- Si, bien sûr ! Avant tout, faudra qu'on aille dans la forêt Interdite.
- C'est sûr, ça doit être excellent là-bas !

Ca, c'est Morwenna, dit Mor'na, et Tara, dit Crystal. Pour information, c'est Mor'na qui a parlé en premier. Tara n'a pas à s'inquiéter. Elles iront toutes deux à Serpentard. Elles sont faites pour cette maison, avec leur manie d'écraser les autres parce qu'elles sont persuadées qu'ils valent moins qu'elles. Elles vont se constituer une cour, comme Drusiella d'ailleurs. La seule différence, c'est que Dru aura de vrais amis. Tara, elle, s'en fiche, tant qu'ils la suivent comme elle le demande. Elles ne savent pas comment elles seront réparties. Mor'na s'est fait tout un film, elle est persuadée qu'il faudra affronter un troll, et s'est passé en tête toutes les prises qu'elle va lui faire, parce qu'elle ne va pas utiliser sa baguette. Tara, elle, s'en fiche un peu. Comme je l'ai dit, ce qui l'intéresse, c'est de rester avec Mor'na, et d'être à Serpentard. Eventuellement à Serdaigle, avec Orphée. Mais elle sait que Mor'na n'ira en aucun cas à Serdaigle, ou alors, c'est que ceux qui font la répartition sont aveugles.
Un malheureux chapeau. Choixpeau, ils appellent ça. Soi-disant, il lit dans le coeur des élèves. * On est tranquilles, Mor'na n'ira pas à Serdaigle.* Par contre, elle semble déçue. C'est qu'elle y tenait, à son troll. *Bah. Elle s'arrangera sûrement pour en adopter un.*

**Un coeur malheureux... Dévoré d'ambition... Un grande estime de soi... Oui, c'est évident, ta place est à**

- SERPENTARD !

Elle y est. Mor'na est avec elle également. Tara est ravie. Ca fait quatre ans qu'elle est dans cette école. Elle s'y plaît. Elle est toujours handicapée par Orphée et ses TOCs. Mais à Poudlard, elle a trouvé son univers. Elle entre en cinquième année maintenant. L'aventure continue...

Eh bien voilà, cette fois c'est fini et bien fini ! J'espère être vite validée, le fofo est vraiment super Very Happy

Euh, par contre, pas eu le courage de compter les mots pour le concours xD C'est nous qui devons le faire ? Sad

Citation :: dans l'espoir que Tara rejoigne un jour son père dans les rangs de Voldemort

On est à une époque où Voldemort n'est plus, du moins, présent. Il faudrait peut-être juste dire les rangs des Ténèbres, ça serait mieux.

Citation :: On regarde Bill Kaulitz, on se dit "fille".

MDR!

Waouh
Histoire assez imposante, très bien construite. On souligne très bien l'amour quasi obscessionnelle de Tara, ou Crystal, comme tu veux xD, pour Orphée. J'aime beaucoup, on ne voit pas le temps passer en la lisant, j'ai franchement été très surpris en arrivant à la fin.

Bref, en un mot:
S U B L I M E

Bien sûr, tu es validée.

9404 mots, tu donnes donc à Serpentard 55 points pour ta fiche extraordinaire.

Bon jeu!

» Ce ne sont que des souvenirs [PV Tara]
» Regard insistant [Tara]