Impero :: The damned Souls
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Oceanic – Climatiseur monobloc réversible ...
Voir le deal
254.99 €

 

 Quand la Solitude nous appelle [PV Fenrir]

Aller en bas 
AuteurMessage
Marine de Valois
As de ♥ - A d m i n
Marine de Valois


Féminin Nombre de messages : 95
Age : 34
Année et âge du perso : 6ème année-16 ans
Maison : Serdaigle
Coeur ? : Libre
Date d'inscription : 23/07/2007

Feuille de personnage
Citation - dicton:
Relations:
Dons:

Quand la Solitude nous appelle [PV Fenrir] Empty
MessageSujet: Quand la Solitude nous appelle [PV Fenrir]   Quand la Solitude nous appelle [PV Fenrir] Icon_minitime1Mer 12 Mar - 22:16

Fatiguée j'avance, là ou le désespoir est lâche,
Ecrasée par terre la vie m'a dit lèves toi et marches
Ma fille, va au bout de tes rêves et méfies toi de l'ordre
Des prisons cérébrales héritées de l'histoire de l'Homme


Imprudence ? Peut-être. Mais la prudence était-elle nécessaire à présent ? Car coincée entre cette enceinte imprégnée d’un mal des plus obscur, omniprésent et inconscient, le seul fait de continuer à vivre était d’une rare audace, et d’une chance presque insolente. Partout, la mort rôdait, s’abreuvant au hasard du souffle de vie d’innocents, ôtant cruellement une existence qui ne tenait plus qu’à un fil, mais qu’on s’acharnait, par tous les moyens et dans une lutte aussi acharnée que désespérée, de maintenir intacte le plus longtemps possible. L’instinct de survie de l’être humain. Tout faire pour sauver sa petite personne, que l’on croit importante, mais qui n’est ni plus ni moins qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais cette goutte d’eau que l’on croit unique, n’est-on pas capable du pire pour la faire subsister ? Peu importe le malheur des gens, tant que nous survivons. Égoïsme notoire de l’humanité, perdurant depuis la nuit des temps. Faire du mal pour survivre. Cycle perpétuel, cruel et surtout infini de la vie. Peu importe les peines, les larmes et les cris tant que nous, nous continuons d’avancer.

Marine était-elle humaine, si elle ne réagissait pas ainsi ? Était-elle humaine parce qu’elle jugeait chaque vie importante, parce que chaque seconde elle se sentait menacée, et que pourtant jamais elle n’avait baissé les bras, jamais elle n’avait fermé les yeux sur toutes ces morts ? Peut-être la Serdaigle faisait-elle partie d’une autre forme d’humanité, plus forte, plus solidaire et plus pure. Toujours est-il que rien, ni la peur, ni l’angoisse, ni les menaces ne la feront ignorer cette tragédie, rien ne la fera renier les inutiles pertes d’âmes innocentes, rien ne la fera souiller leur mémoire en prétendant que ces horreurs n’ont jamais existé. Parce qu’elle les avait vues, parce qu’elle les avait vécues et parce que peut-être elle non plus ne survivra pas à ces Forces de l’Ombre qui sèment terreur, désolation et mort sur leur sillage.

Certes la Serdaigle en avait plus qu’assez d’assister à la déchéance de personnes qu’elle avait cru braves fidèles et loyales et qui se révélaient être les pires imbéciles que Poudlard ait eu le déplaisir de porter, mais elle ne pouvait désormais plus se vanter d’être blanche comme neige, à présent. Un souvenir. Celui qui hante et tourmente les méandres de ses pensées, celui qu’un seul mot suffit à décrire, celui qui ne se résume que par un sentiment. Honte. Soirée mémorable, certes, mais néanmoins ombrée d’un malaise persistant. Une simple soirée, ou une simple rencontre avait suffit à lever le voile de ses certitudes, ou le désir l’avait emporté sur sa raison jusqu’alors inébranlable. Une simple soirée qui avait tout changé. Sa candeur légendaire ? Miraculeusement envolée. Ses principes ? Si facilement brisés. Une simple soirée, ou elle avait tout envoyé valser.

Les yeux plongés dans les lignes d’encre d’un livre, on aurait dit que la Serdaigle tentait, avec l’énergie du désespoir, d’évacuer ses sombres pensées, qu’enfin elles s’évadent de son esprit pour se coucher sur la papier blanc, et ne devenir plus qu’une futile pensée, emprisonnée à jamais dans les oubliettes de l’ouvrage. De cet ouvrage, dont les lignes de la noirceur la plus brute tranchait sur la douceur pure du blanc immaculé des pages. Cet ouvrage qui, à présent, lui ressemblait. Une pure blancheur souillée par un mal profond, corrompue par un puissant et tentateur Serviteur des Ténèbres. Vaincue.

Solitude. Un désir impromptu de confrontation avec soi-même, une envie subite de tête-à-tête avec son esprit envahit soudainement Marine. Les causes étaient multiples. L’écoeurement de la nature humaine en était une des principales. Car oui, cet étrange besoin d’isolement l’avait mené dans un des lieux les plus sombres et les plus reculés de Poudlard, mais était-ce plus prudent de se mêler à eux ? Était-ce plus raisonnable de s’imprégner de leur déchéance, de s’enivrer de l’atmosphère lourde de leur lâcheté, fallait-il prendre le risque de devenir un des leurs ? Certainement pas. Alors, comme si elle était soudain effrayée par l’idée d’être contaminée par leur sottise et leur égoïsme, elle avait refermé sèchement son livre et avait quitté la Salle Commune des Serdaigle, mais surtout ces gens égocentriques, faibles et lâches, ces gens indignes de sa compagnie.

Recroquevillés sur eux-mêmes ou tapis dans l’ombre, ces gens qu’elle considérait jadis comme de loyaux camarades ne lui inspiraient plus qu’un profond dégoût. Désolant comme une tragédie pouvait révéler la vraie nature, le côté le plus mauvais d’une personne. Le voile était levé. Malheureux de voir que l’on ne s’aperçoit de ces choses que lorsqu’une catastrophe survient, que lorsque l’on frôle la mort de près. Déception. Quel euphémisme. Bien plus que ça, presque un mépris d’avoir découvert une telle lâcheté sous cette enveloppe, fausse, de bienveillance et de sympathie. Elle considérait presque cela comme une trahison. Maintenant, son cercle d’amis s’était considérablement restreint, mais elle n’y comptait désormais que les vrais, les rares et les chers. Peu nombreux, certes, mais tellement uniques.

L’air frais du Parc fouetta le visage de la blonde et rafraîchît ses pensées brumeuses. Seulement, cet endroit, aussi beau et riche de flore soit-il, ne pouvait lui apporter ce qu’elle recherchait à ce moment même. La solitude. Certaines personnes, croyant sans doute être plus à l’abri en dehors qu’en dedans, y avaient élus résidence. Grave erreur. Dans toute l’enceinte du Château, sans exception, le Mal sévissait.
Voilà pourquoi ses pas l’avait mené à la Forêt Interdite, refuge certain pour les courageux ou les suicidaires, véritable enfer pour les peureux que Marine fuyait. Pas un chat à l’horizon dans cette antre sombre. Parfait.

Clairière de Ténèbres apaisante. Que c’était bon d’errer seule, de laisser ses pensées divaguer à sa guise, de s’imprégner d’un oxygène pur, épargné de la Peur, du Sang et de la Mort. Mais, offerts devant elle, les Ténèbres l’attirait et elle s’enfonçait, comme dans un état second, inconsciente du danger, de cette Forêt Maléfique qui l’engloutissait…
Revenir en haut Aller en bas
 
Quand la Solitude nous appelle [PV Fenrir]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» _ . Coma White . _ || PV Fenrir ||
» Fenrir B. Greyback [X] [Exemple fiche de RP]
» Les secrets des livres interdits [PV Fenrir][X]
» Section interdite : Le secret des livres interdits |Fenrir|X

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Impero :: The damned Souls :: .: Extérieur de l'école :. :: La forêt interdite-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser