Impero :: The damned Souls
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 Libérée des chaînes du château... [Lucius]

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Eliane M Stephens
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Eliane M Stephens


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MessageSujet: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:33

Les jours se ressemblent.
Le chemin que l’on suit est toujours le même.
Mais si c’était de notre fait ?
Serions nous capable de briser la monotonie ?



Un jour comme les autres, ennuyeux. Mortellement ennuyeux. Pas que cela différait de d’habitude. Les journées étaient toujours ennuyeuses pour Eliane. Tant qu’elle ne voyait pas sa sœur tout lui semblait sombre, terne, comme dénuée de vie. Comme elle. Elle savait qu’à force de parler ainsi, de se conduire comme une poupée de métal dénuée de vie, elle en agaçait plus d’un. Mais elle s’en fichait. Peu lui importait d’être bien ou mal vu, puisqu’elle ne pouvait se limiter aux opinions des autres. La jeune fille ne pouvait se permettre d’être limitée. Elle se devait d’être forte, de faire face aux galères que sa sœur rencontraient et ne pouvait affronter. Elle était obligée de rester dans ses carcans, dans ses chaînes émotionnelles qui l’empêchaient de ressentir, qui absorbaient ses sentiments et les enfermaient dans sa boîte de Pandore. A part ceux qu’elle éprouvait pour Kim.

Bien sûr bon nombre de personnes ne comprendraient pas cette logique. Pourquoi refouler tout ses sentiments sauf son amour, son inquiétude pour sa sœur ? Cela n’était pas logique ! Si elle considérait que les sentiments la ralentiraient pour accomplir son but pourquoi ne pas avoir jeté aux ordures ce qu’elle ressentait pour sa sœur ? Pour une raison fort simple. On pouvait atteindre une certaine puissance par soi même, mais ce qui permettait de dépasser ses limites c’était les sentiments. Plus les sentiments étaient forts, plus les limites se voyaient repoussées. Voilà pourquoi Eliane chérissait son amour pour sa sœur, elle le cultivait même. Le rendant plus puissant à chaque instant qu’elle passé avec sa lumineuse jumelle.

Le reste du temps elle vivait ses journées en évoluant derrière un brouillard. Comme si elle visionnait sa vie sur un écran de télévision moldu avant de prendre les commandes quand la situation l’exigeait. Et maintenant que les cours étaient suspendu pour cause de disparition du corps enseignant… la vie à Poudlard était encore plus monotone. Quelques jours plutôt elle se réjouissait de l’absence des professeurs. Mais c’était parce que c’était la nouveauté. Le début de la liberté ! Plus de temps pour être avec sa sœur ! Pour étudier ! Mais à force d’errer dans les mornes couloirs de l’école et de passer ses journées à la librairie, sans voir plus souvent sa sœur… elle s’était lassée. La fameuse école était devenue soporifique. Sans les cours elle n’était plus intéressante. Et oui, même Eliane pouvait regretter les cours. Et par conséquent les professeurs. Car quand bien même elle lisait les livres, elle ne lisait pas pour autant tout les sorts écrits dedans. En effet la pratique en cours permettait au professeur de montrer quelles erreurs on faisait… ça aidait énormément à maîtriser un nouveau sort. La jeune Stephens en était désormais consciente.

Si encore son enquête progressait ! Mais non. Elle n’avait pas avancé d’un yota. Elle ne savait toujours pas qui était derrière tout ce capharnaüm. Qui tuait des élèves. Comment protéger sa sœur contre un ennemi invisible ? Par quel miracle pourrait elle faire une alliance avec l’ennemi dans l’espoir de protéger sa sœur si elle ne savait pas qui se cachait derrière ces meurtres ? Sa petite enquête ne lui avait donné aucune preuve ! Et encore moins un indice ! Même ces informateurs n’avaient que des suppositions à lui passer. Mais ce qu’il lui fallait c’était des certitudes ! Ce n’était pas avec des suppositions que l’on pouvait coincer les malfaiteurs et passer un pacte avec eux ! Bref, plus le temps passé et plus sa sœur risquée de se faire tuer sans même s’en apercevoir. Car elle était extrêmement naïve et innocente. Et que la ténébreuse jumelle ne pouvait pas toujours être là pour la protéger, à son plus grand malheur. Mais avec un peu de chance sa moitié aurait suivi son conseil et resterait la plupart du temps à l’intérieur du château et de préférence dans sa salle commune avec plein d’autre élève alentour ! Il fallait l’espérer. Et surtout prier pour que le côté aventureux et farceur de sa sœur ne reprenne pas tout de suite du service. Sinon elle était bonne pour se piquer des crises de nerf et se faire un sang d’encre.

Mais mieux valait ne pas trop s’imaginer des choses. Cela n’avait jamais porté chance à la jeune fille. Elle préférait agir suivant les évènements, elle était bien plus efficace ainsi. Par le passé elle s’était fait des plans pour parer à tel ou tel situation, et au final elle s’était retrouvée pétrifié quand la dite situation s’était présentée. Pas la peine de préciser qu’elle ne se l’était pas pardonnée et préférait désormais agir selon son instinct. Ne rien prévoir lui évitait de se demander si elle réussirait son coup. Car oui, la jeune file avait une faille. Si elle doutait de quelque chose, vous pouvez être sur qu’elle ratera en effet ce qu’elle était entrain de faire. Le doute, sa pire faiblesse, son pire ennemi. Voilà pourquoi elle ne se permettait pas de ressentir cette émotion et de se poser des questions sur ses actes. Elle agissait, utilisant toute ses ressources, et voyait les conséquences par la suite. Une attitude gryffondoresque, avouons le, mais s’était ainsi qu’elle fonctionnait. Et pourquoi changerait elle de tactique quand celle-ci marchait si bien ? Voilà pourquoi elle dérivait dans les couloirs, accordant plus d’importance à ses pensées qu’à l’endroit où la menait ses pas. Comme d’habitude.

Mortel similitude des journées. Ennui éternel. Comment briser cette monotonie qui risquait de la rendre folle. C’était là la question qui régnait désormais en maître dans son esprit. Les cours qui ponctuaient la journée éloigner cet ennui, mais maintenant qu’ils n’existaient plus, que faire ? Jamais Eliane n’aurait imaginé que l’ennui pouvait être aussi douloureux ! C’était un sentiment incontrôlable, qui croissait avec le temps et qui rendait fou. Menant les personnes les plus saines d’esprit à faire les choses les plus folles. Juste pour s’occuper l’esprit. Pour échapper à ce sentiment croissant et lancinant qui aimait jouer avec ses proies, leurs faisant sentir l’horrible vide de leurs journées, leurs montrant comme leurs vies étaient insipides. Oui, l’Ennui était vraiment un être vicieux et sadique, dont on ne pouvait jamais se débarrasser. On pouvait l’atténuer mais s’en défaire définitivement était impossible.

Eliane errait donc dans les couloirs, désormais sans vie, de Poudlard. Cherchant à s’occuper, en vain. Même les tableaux n’étaient plus un rempart à l’ennui. Comme les escalier ils avaient perdus de leurs entrains. Ne bougeant et parlant que rarement. La jeune fille en serait presque venue à croire qu’ils redoutaient de se faire déchiqueter si ils prononçaient un mot de travers. C’était une idée à creuser. Peut être découvrirait elle quelques indices en interrogeant les tableaux ? Mais elle verrait cela plus tard. Elle commençait à en avoir assez de respirer l’atmosphère pesante du château ! Chaque inspiration se transformait en un froid glacial et lourd qui pénétrait votre corps et vous rajoutait un poids sur vos épaules. Tandis que les expirations devenaient comme une libération venue du plus profond de votre être. Permettant de recraché le mal qui s’était insinué en vous. Du moins, jusqu’à la prochaine inspiration. Et même l’indifférente Eliane ne pouvait résister à cette lourde atmosphère. Il lui fallait de l’air. Du vrai air. Déchargé de toute émotion. Elle devait aller dehors.

Elle prit donc la direction du parc, accélérant inconsciemment son pas au fur et à mesure qu’elle se rapprochait des portes de la libération. Et dès qu’elle les aperçu elle lança un sort qui les fit s’ouvrir avec fracas. Mais elle s’en fichait. Elle était à l’extérieur. Elle avait échappé aux émotions que transmettait le château. Ici elle pourrait reprendre le contrôle de ses émotions qui avait failli lui échapper. Lentement elle se mit à marcher dans le parc. Allant au gré de ses pas. Se régénérant à l’air pur de la nature. Surprenant comme un bon bol d’air frais pouvais vous ôter tout vous soucis et vous rafraîchir aussi bien le corps que l’esprit.
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:35

Where does your garden grow?
Tell me the secrets that you know


Certains ont besoin de croire en quelque chose. D'autres ont besoin de s'éloigner et de renier toute croyance pour survivre. Lucius est fait d'un tout autre métal. Il ne croit qu'en une seule chose. Cette chose qui le fait vivre. Qui lui a fait surmonter les épreuves qui se sont dressées devant lui sans lui demander quoi que ce soit. Qui lui ont permis de devenir l'être qu'il est aujourd'hui. Cette chose s'appelle le Pouvoir. Ce pouvoir qui tressaute dans ses veines. Ce pouvoir qu'il a d'acquis et qu'il a encore à concervoir. Le pouvoir n'a limite de celles qu'on veut bien lui donner. Lucius n'ose pas mettre de barrière à cet infini de possibilité. Il en serait que trop déçu. Lui même ne s'oppose aucune limite, si ce n'est que d'assouvir le moindre désir et la moindre pulsion. C'est la moindre des choses quand on a le monde au creux de sa main.

Il en est conscient, et c'est sans doute la raison pourquoi la transition entre son passé et son présent ne le dérange pas. Il est aussi respecté qu'il l'a été, mais il est d'autant plus puissant qu'il n'y a rien ni personne qui ne puisse se mettre au travers de son chemin. Du moins, qui lui survivre. Le droit de vie ou de mort. Le droit de pouvoir inspirer de nouveau une bouffée d'air. Le droit de pouvoir faire couler le sang. Le droit de faire ce que bon lui semble. C'est un point commun que semble lui accentuer la présence en lui de Makar. Esprit malin et arrogant, que Lucius ne peut pas, pour être lui-même, accepter de s'accomoder en toute circonstance. Heureusement qu'ils partagent la même passion pour le Sang. Faire couler le Sang. Le sentir sur le bout de ses doigts. Poser sa paume sur une plaie sanguinolente pour mieux sentir le débit de ce liquide grenat de vie. La vie qui s'écoule par les lézardes qu'il a causé sur ce corps plus ou moins directement. Chacun possède sa manière de tuer.

Tuer. Le monde se sépare entre les forts et les faibles. Tuer ou être tuer. Lucius n'a pas d'inquiétude à se faire à ce sujet. Il a, pour le moment, l'avantage du terrain, de l'expérience et des connaissances. Les connaissances précieuses qu'il a acquise lui sont vitales. Aussi vitales que cette baguette qui ne le quitte jamais. Aussi vitales que sont pour lui terreur et cruauté. Ces mots ne se séparent en rien. Les connaissances lui permettent d'espérer accumuler le pouvoir. Le pouvoir découle du savoir. C'est pourquoi Lucius, contrairement à certains de ses condisciples, n'a jamais été un cas dans les salles de classe. Au contraire, on le félicitait. Parfois trop chaudement, et le sang froid du jeune homme en désarçonnait plus d'un. L'hiver dans le coeur, et du marbre à la place de la peau. Un phénomène, non. Lucius Abraxas Malefoy. Simplement.

Dans ce monde qu'il régissait, le jeune homme se trouvait assis sur un garde-fou. Comme un jeune. Comme un adolescent quelconque. Seulement, il n'était plus l'étudiant, l'élève. Il était le Roi. Le maître. Quiconque l'aurait vu aurait cru à une scène particulièrement touchante, et Lucius aurait été le premier à rompre l'enchantement. La vie n'a rien d'enchanteresse. La vie est à proprement parler un enfer. Parce qu'il l'a décider ainsi. Il a fait le serment impossible de rendre la vie d'autrui la plus cauchemardesque possible. Parce qu'il est le cauchemar. Parce qu'il vit un cauchemar récurrent. Incessant. Parce que s'il n'a pas la paix, personne ne l'aura. Parce que, tout simplement. Il n'avait de raison à donner que parce que cela lui plaisait. Cela devait suffir, cela allait suffir.

Il n'en passait pas un, pas un jour sans que son passé ressurgisse. Parfois c'était un coup de Makar, quand Lucius avait été particulièrement arrogant et insolent. Parfois, c'était cette bribe d'humanité qu'il lui restait encore qui manifestait une certaine nostalgie à l'égart du pensée. Oh, rien qui ne se rapprochait d'un remord, ni d'un regret. Rien de bien vilain, sinon un retour dans le passé irrémédiable. C'est pourquoi il se tenait souvent occupé comme il le pouvait. Le meurtre lui vidait l'esprit et la tête, et le réchappait de ses pensées pendant un instant. La vue du sang l'apaisait, le calme. Douce euphorie. Comme si la vie qui s'échappe d'un corps ravive la sienne. La rallume, telle une flamme qui se meurre. Lucius est dépendant de ce qui salit ses mains. Au-delà du teint ivoirâtre de ses paumes, elles étaient tachées. À vie. Elles étaient imprégnées de la douleur et de la souffrance qu'elles avaient causés. Elles portaient aussi les traces de la mort et du supplice. La souffrance. Salvatrice.

Il étendait son règne. Il n'avait de limite que sa propre imagination. Lucius se remit sur ses jambes et avança. Tranquillement. Rien ne presse. Il n'a qu'à assoir sa suprématie, personne ne peut rien contre lui. Il est invulnérable. Intouchable, aussi. Dieu qu'il apprécie ce sentiment. Lucius sourit intérieurement, comme il pouvait être encore enfantin de se complaire dans ce rôle qui semblait être fait pour lui. Maître. Le pouvoir lui permettait de faire ce que bon lui semble. L'honneur que lui vouait l'ancien Mangemort ne semblait avoir de limites. La limite est humaine. Lucius n'est plus ni vivant, mais n'est pas non plus mort. Il est un mélange des deux. Son âme est déchirée, lacérée, brûlée. Son corps est souple, froid, pur. La flamme de la vie qu'il enlève s'imprègne à son âme, lui rappelant parfois d'un semblant de coup de poignard que son coeur bast encore, quelque part, dans sa poitrine. Il ne bat que pour le Sang, pour le Pouvoir. Son corps est aussi froid que l'abîme. Aussi froid qu'un cadavre. Ce dernier est peut-être mort dans l'une de ses campagnes. On dit que l'esprit est éternelle, mais pas le corps.

Lucius entendit un bruit dans le Hall d'Entrée. La porte se fracassa contre son cadre. Quelqu'un tentait-il d'échapper à son règne incontesté. Allait-il laisser faire pareille inconscience? Pouvait-on simplement penser autrement que non. L'Homme apprenait de ses erreurs dans la douleur. Il allait de son devoir d'inculquer un peu de ces précieuses connaissances à l'être téméraire qui avait cru pouvoir s'en tirer si facilement. Le jeune homme sourit, un sourire carnassier, cruel. La chasse était commencée, et c'était toujours un plaisir de voir les pièces de ce puzzle se remettre en place, et Lucius y prenait aussi plaisir, plaisir malsain, que la première fois. Son premier meurtre. Son baptême de sang. Sa première déchirure, mais certes pas la dernière. De nombreuses, nombreuses autres s'ajoutaient à cette première. Dieu que cela lui plaisait. Le Serpentard descendit finement, sans presse, les Escaliers. La vie s'échappait par la porte, mais le demi-mort ne la laisserait pas partir. Pas à si bon compte. Elle devrait lui rendre un peu de son innocence comme tribut, car on a rien pour rien.

Lucius se glissa donc entre les deux gigantesques portes du Hall et sentit une brise frapper contre son visage. Il dut replacer une mèche qui lui tombait devant les yeux. Une mèche brune, contrairement au blond caractéristique des Malefoy d'alors. Même d'un qui vivait toujours, à ce que l'on dit. Le Damné n'était pas du genre à se fier à des ouï dire, il était plus homme d'action qu'homme de fait. Il était le chasseur. Il était, simplement. C'était le principe. Il avait survécu à beaucoup, et comptait en vivre encore, longtemps, très longtemps. Le sang lui assurait une survie. Une survie et une vie agréable. Le sang noyait les incertitudes et les frayeurs. Ce liquide grenat nettoyait les plaies de l'âme en gommant de son âcreté la finesse des lézardes qui tachaient l'esprit d'un homme. Lucius Abraxas Malefoy. Né dans le plus pur des Sangs et qui vit, à nouveau, son énième baptême. Qui est, aujourd'hui, l'heureux élu ?
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Eliane M Stephens
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MessageSujet: Re: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:36

Un rayon de soleil qui nous caresse.
Une brise d’air frais qui nous transperce.
La nature est apaisante.
Mais elle peut aussi se montrer oppressante.



Les gens aiment la nature, la beauté simple qu’elle représente. Le calme apaisant qu’elle offre. Mais aussi la virulence dont elle fait parfois preuve sans que personne ne puisse l’arrêter. Sans oublier les éléments et leurs symbolique. Le feu, l’eau la terre, et le vent. Tous ont été divinisés comme le soleil et la lune. Tous ont eu droit à un culte qui leur était propre. Et encore aujourd’hui, inconsciemment, ils sont vénérés. L’être humain ne peut s’empêcher de les admirer et de se comparer à eux. La Terre, douce protectrice. La mère nourricière d’où éclos la vie végétale. Celle que l’on meurtri avec nos pieds chaque jour. Dont on détruit les enfants pour construire des immeubles. Et qui, malgré ses colères, continue de nous nourrir. Le Feu, dévastateur et protecteur à la fois. Il est changeant. Il peu nous réchauffer le corps avec sa douce chaleur ou brûler tout ce qui se trouve aux alentours, sans aucune distinction, quand il se joint aux colères de la Terre. Chaleureux protecteur qui peut devenir un destructeur implacable. Puis vient l’Eau et son calme légendaire. Symbole de a fraîcheur et de la vie. Avec la Terre elle est l’élément indispensable à toute naissance sur terre. Mais comme les autres elle sait être dévastatrice. Tellement que le proverbe « Méfiez vous de l’eau qui dort » a été crée. Preuve s’il en est que derrière une façade calme, la violence couve toujours. Et le dernier élément est l’Air, le vent. Le plus difficile à cerner. Car invisible et intouchable. Il n’est que sensation. On le ressent sur notre peau, on le voit s’amuser avec les arbres. Mais cela est tout. Même lors des ces colères il est invisible, les nuages sont son intermédiaire créant des tempête et des tornades sous son commandement. Il est le plus libre et le plus imprévisible des éléments. Peut être est-ce pour ça que bien des gens aiment se comparer à lui ?

Car oui, non content de vénérer ces éléments naturels, l’être humain aime se comparer à eux. Se trouver des caractères communs avec l’un d’eux. Se proclamant ainsi fils du vent ou fille de la terre. L’arrogance de l’être humain n’a aucune limite. Même les divinités qu’il crée il cherche à avoir des liens avec eux. S’auto proclamant les enfants des dieux. Mais la nature lui rappelle souvent qui est le véritable maître ici bas. Se déchaînant elle provoque cataclysme sur cataclysme. Tornade, séisme, éruption volcanique, tsunami. Tous les éléments se mobilisent, pas un ne reste de côté. Et une fois qu’elle a remis les êtres vivant à leurs place, elle se refait apaisante. Consolant ses enfants et admirateurs.

La jeune Eliane était loin de ses considérations. La nature était dans une phase de calme et elle en profitait. Elle ne cherchait pas à s’identifier à un élément, elle appartenait au Ténèbre et à sa sœur. Alors réfléchir pour savoir quel élément était son ‘protecteur’, celui qui guidait ses pas, lui paraissait futile et inintéressante. Car une âme morte n’a pas besoin de se définir. Elle n’est plus, point. Elle ne faisait que marchait tranquillement dans le parc. Se laissant porter par l’air frais qui venait caresser sa peau. Refroidissant un peu sa température qui se voyait grimper sous les assauts des rayons du soleil. La Terre était souple mais stable sous ses pieds. Et l’humidité présente dans l’air était comme un baume pour ses poumons. Un rafraîchissement hautement apprécié suite à ses longues heures passé à inhaler un air renfermé et plein de poussière mais aussi de mal. Un air qui s’infiltrait en vous et venait ajouter un poids sur vos épaules. Rendant votre corps encore plus lourds à porter. Et même elle, petite poupée de métal qui ne ressentait rien car son âme n’était que cendre, avait fini par succomber au malaise latent.

Alors ce bol d’air pur, cette petite balade improvisée dans le parc, était salvateur. Elle venait effacer tout ses soucis et ses doutes. Et le vide apaisant venait reprendre sa place en elle. Lentement ses nerfs se calmer. Elle appréciait se moment simple, laissant ses maux s’écouler hors d’elle et se mêlait à la terre qu’elle foulait. Son pas précipité ralentis, redevant cette allure calme et régulière qu’elle adoptait en toute circonstance. Et maintenant qu’elle avait repris le contrôle de son corps et de ses sensations, que la boîte de Pandore était de nouveau scellée, elle observa les alentours. Tout n’était qu’apaisement et fraîcheur et nul doute que si elle avait été avec sa sœur elle aurait lancé un petit rire de joie. Mais à la place un fin sourire vint s’installer sur ses lèvres. Minuscule, microscopique sourire, mais bien présent. Une fine craquelure sur son visage vide d’émotion, mais les circonstances la rendait approprié. Elle se délectait de se promenait librement sans ressentir un danger latent ou un malaise croissant. Son seul souci actuel était de trouver un arbre accueillant contre lequel elle se reposerait, laissant ses pensées revenir calmement sur les problèmes qui la taraudaient quelques minutes plutôt.

Malheureusement elle ne put le faire. Un regard sur la forêt interdite et les doutes reprirent possession de son être. Le mal était aussi présent à l’extérieur du château. Le calme et l’apaisement du parc n’était qu’un leurre. Mais la forêt… la forêt était la preuve que les Ténèbres étaient partout dans l’enceinte de Poudlard. Prêtes à absorber l’imprudent qui aurait relâché sa méfiance. Et Eliane réalisa avec horreur que c’était ce qu’elle avait fait. Elle s’était laissée aller au calme. C’était coupé du reste du monde, le temps de relâcher ses nerfs mis à vif par la situation malfaisante qui régnait à Poudlard. Et peut être que cette erreur lui serait fatale. Elle n’en savait rien. Mais si c’était le cas elle le saurait bientôt.

Néanmoins, elle ne se laisserait pas faire. Elle avait un sœur à protégeait. Sa lumineuse jumelle avait besoin d’elle. Elle devait survivre à cette année. Et Eliane était celle qui allait s’assurer de cela. C’est pourquoi la jeune fille se raidit. Son regard toujours posé sur la forêt. Comme défiant tout monstre d’en sortir. Lui intiment d’un regard de se tenir tranquille qu’elle le tenait à l’œil et était prêt à recevoir le moindre danger qui arriverait. Et heureusement, car le danger était bel et bien présent. Et inexorablement il se dirigeait vers elle. Mais ce n’était pas de la forêt qu’il sortirait. Non. Du château le Mal avait surgi. Et il venait de son dos.
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:36

It's time for execution; time to execute
Time for execution; time to execute!


Toujours, il faut courir. Il faut bien fuir pour survivre. Survivre, tout simplement. C'était plus rudimentaire et moins passionné que la vie en elle-même, mais c'était toujours mieux que la Mort. Mieux que le trépas. Mieux que la fin de cette existence sur cette Terre. Peu admettait que la fin de leur séjour était venu. Peu pouvait admettre avec solennité accepter les durs coups du Destin avec fermeté et lassitude. On ne peut défier le Destin. Il est maître de ce monde et de ces êtres vils qui l'habite. Le Destin. Un jour gâte et l'autre maudit. Il peut être aussi ferme qu'avoir la bride légère. Il peut être aimable et l'autre fois exécrable. Le droit lui appartenait, et les vies aussi. Tous autant l'une que l'autre. Seulement, on ne dirige pas la Mort en personne, et encore moins l'un de ces intermédiaires qui peuplaient cette Terre. Lucius Malefoy ne se disait pas le dernier Chevalier de cette Table où s'assoyait la Mort pour désigner sa prochaine victime. Il y avait le Destin pour s'en occuper. Quiconque se trouvait sur son chemin était désigné comme choix du destin. Pour le meilleur, pour le pire aussi.

Toujours, il faut accepter. Parce que de renier est signe de faiblesse. La faiblesse n'est pas envisageable. Pas dans l'atmosphère régnant en ces jours funestes sur la communauté sorcière qui résidait encore dans la grande École de Sorcellerie de Poudlard. Ceux qui, malgré l'absence de cours et du trépas de leurs professeurs, devaient apprendre la vie à la dure. Apprendre à survivre et à accepter. Ce n'est pas toujours facile, mais c'est dans le feu et dans le sang qu'on pouvait voir ce que valait vraiment une personne. Une personne, un être. Composé de sang et de chair, subissant les assauts du temps, de la maladie et des émotions. Tout cela affaiblissait un être, adoucissait un tempérament et les rendait moins alertes. L'amour et les sentiments endormaient la vigilance. Mettre son entière confiance en quelqu'un d'autre. Et puis quoi encore? Désormais, il ne fallait croire qu'en soi même. En personne d'autre. Quand sa vie est en jeu, on ne peut hésiter. Certains l'ont fait, mais ils ne sont plus pour témoigner. Pénible Destin.

Toujours, il faut s'échapper. Parce que lorsqu'on se fait prendre, on en subit les conséquences. Habituellement, rien de bien joyeux. Dépendamment, bien sûr, de l'état d'esprit de l'heureux bénéficiaire de cette nouvelle âme amenée telle une brebis sur l'autel sacrificiel. Ce besoin de sang. Ce droit de vie et de mort. Le droit de vie, aussi important, lorsque l'on en était digne. Cela était plus rare, et les bourreaux ne laissaient pas toujours le temps de montrer ses preuves. Dépendamment de l'assouvissement de leurs pulsions meurtrières et sadiques, l'Âme Damnée se montrait plus ou moins patiente. On se consume de vice, et donc l'impatience fait parti de l'un d'eux. Le vice, doux vice. Terrible vice. Aussi attrayant que le désir, mais s'expliquant par une violente tendance à assouvir la moindre pulsion, et un être aussi décharné psychologiquement que l'était Lucius Abraxas Malefoy ne laissait percevoir en rien une douceur inexpliquée. Il laissait plutôt cela aux quelques charitables sorciers qui restaient dans ce monde.

Toujours faire ce que l'on demande, mais faire ce qui nous plait. Ajuster nos désirs en fonction de ceux des autres. Beaucoup moins évident à faire qu'à dire. Quel était pourtant ce pénible prix à encore quelques journées dans ce monde, dans cet univers forgé dans les cendres et dans le sang. Un monde à l'image de ses régents. Lucius sourit à cette pensée. Les apparentés appartenance à une royauté l'exultait, c'était notoire. Le jeune homme était d'une ambition sans borne et d'une arrogance frôlant des sommets. Parce qu'il ne pouvait faire autrement. On lui avait toujours enseigner qu'il était le meilleur, et tranquillement, il le devenait. Meilleur de jour en jour, de meurtre en meurtre, de tuerie en tuerie. On en venait à croire que le sang purifiait non seulement le corps, mais offrait des possibilités inaccessible pour les non-initiés. Le pouvoir. La corruption d'un pouvoir. Que ne ferait-il pas pour s'élever davantage, au risque de devenir supérieur à ses autres compagnons. N'était-il pas, tout simplement, le meilleur d'entre tous?

Toujours, la nature, il fallait écouter. La brise qui frappa son visage laissait place à une autre force. Dans la différence de la sienne. La nature. La puissante nature. Les éléments. Ces manifestations. Lucius éprouvait un plaisir étonnant pour redécouvrir, année après année, la puissance de l'hiver, le sommeil de la Nature et de son réveil, au printemps. Ces manifestations puissantes l'intriguaient, et il avait appris depuis longtemps à vivre avec ces conditions. La neige devenait aussi tiède qu'une brise automnale. Le soleil caressait aussi bien la peau que les feuilles qui tombent des arbres à la fin septembre. Il n'était pas encore rendu à ce moment précis, mais la puissante magie de Dame Nature semblait s'éveiller, ressentant les premières apparitions d'une fraîcheur typiquement automnale. Fraîcheur timide, mais qui frappait contre la peau ivoire du jeune homme. Lucius écarta d'un doigt une mèche gênante qui tombait devant son regard froid et dur. Implacide. Incomparable. Dans des moments de dureté pour cet éveil d'un pouvoir qu'il ne possède pas, ces yeux prenaient une teinte violette autour de la pupille. Un spectacle exaltant, mais qu'il fallait mieux imaginer que voir. Sa soif, dans ces moments, est exacerbée, et la moindre tentation devient Charte.

Toujours, il faut plier à ses caprices. Les requêtes pour le moins extravagantes et parfois à la limite de l'étrange, C'est ce que font tout roi, demander tout et n'importe quoi en sachant d'avance que ses paroles sont suivi avec une fervente ardeur. Parce qu'il a tous les droits ici. Droit sur une vie. Droit sur une mort. Seulement. à l'extérieur, son royaume vaste se perdait dans les clairières et dans les arbres de la Foret Interdite. C'était le royaume des bêtes. Le royaume des animaux. Le royaume de Fenrir Greyback qui connaissait ce monde comme le fond de sa poche. Un territoire de chasse que ce dernier partage volontiers avec le Septième année. Cette complicité d'autrefois ne s'est pas estompée avec cette nouvelle jeunesse, et l'estime de Lucius Malefoy pour Fenrir ne s'est pas non plus évaporée. Elle est plus dense, solide. Il avait confiance en cette connaissance de longue date. Une confiance qui était pleinement mesurée et loin de lui porter atteinte, mais une confiance qu'il n'accorde qu'aux plus méritants, ou aux défunts. On perd tous nos défauts, dans la mort, car il est révolu, l'instant où ouvrir la bouche trahissait le moindre sentiment et la moindre faiblesse. Le silence est la meilleure manière de prouver sa suprématie.

Toujours, parce que l'on ne doit jamais dire jamais. Toujours étant son inverse, on peut se permettre de le croire à outrance. On peut toujours croire en des possibilités, mais pas en la Chance. Trop traîtresse. On ne peut pas toujours se fier à ses sens, car ceux des autres étaient tout aussi - sinon parfois plus - aiguisé que les leurs. C'était ce qui se déroulait, comme scène, à quelques dizaines de mètres de la Foret Interdite. Lucius apercevait une silhouette blonde qui lui faisait dos. Comme si elle avait baissé ses gardes. Il se surprit à sourire, les élèves se faisaient de plus en plus négligent, côté «sécurité». C'était beaucoup moins amusant que de faire face à des ribambelles de sortilèges enfantins du genre «Rictusempra» et «Tarantallega». Une rigolade, et l'ombre d'un sourire sur un visage de marbre. Un visage de marbre, aussi froid que l'acier de son regard. Aussi froid que le blond des cheveux de la jeune femme dont il se rapprochait. Inlassablement. Silencieusement.
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Eliane M Stephens
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MessageSujet: Re: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:38

Quand le danger est proche,
Que la mort se rapproche.
Que faut il faire ?
Tout, sauf paniquer.



Le regard bleu nuit d’Eliane fixait la forêt. Cherchant à percer l’impression de malaise, d’implacable danger qu’il s’en dégageait. La forêt interdite avait toujours était sombre et menaçante mais là… Elle était plus que menaçante. Elle paraissait meurtrière. Comme si le maître de la forêt avait changé, que d’un gardien protecteur et méfiant il y avait désormais un gardien fou et tueur. Prêt à vous faire rencontrer la mort si vous pénétriez dans son domaine. Oui la forêt dégageait une aura de folie et de tuerie. La jeune fille s’attendait presque à voir les feuilles des arbres rougir sous ses yeux, comme pour révéler que la terre de la forêt était désormais gorgée de sang et qu’il s’agissait là du nouveau breuvage de la végétation. Plus elle fixée l’orée des bois plus son malaise grandissait. Et avec lui un pressentiment de danger ne cessait de croître dans sa poitrine. Son instinct lui disait de courir se réfugier dans le château. Mais sa raison et les Ténèbres qui avait possession de son âme ne cessaient de lui répéter que c’était là la pire des réactions qu’elle pourrait avoir. Que cela déclencherait une réaction en chaîne dont elle ne sortirait pas vivante. Ou très peu. Et si il y avait bien une chose que la jeune fille savait en cet instant précis c’est qu’elle ne voulait pas mourir. Sa tâche n’était pas accomplie. Le glas signalant sa mort n’avait pas encore sonné. Et si elle avait son mot à dire il ne sonnerait pas avant bien des années.

Toute son attention était donc fixée sur la forêt. Tout son être se tendait. Elle s’attendait à voir surgir un être maléfique de l’orée de la forêt. Peut être un de ceux qui avait perpétré les meurtres dans l’école. Il était possible qu’à cause de son imprudence elle allait rencontrer une des personnes qui avait crée cette situation. Et avec un peu de chance, elle allait pouvoir créer un pacte, une alliance, qui lui permettrait de mieux protéger sa jumelle. Mais bien sûr cela reposait sur beaucoup de si. Aurait elle été une Gryffondor ou une Poufsouffle un incroyable optimisme aurait pointé le bout de son nez à cet instant même. Ou encore une Serdaigle, en ce cas sa logique serait venu lui démontrer le pourcentage extrêmement faible qu’une telle chose se produise. Mais elle était une serpentarde. Et en tant que telle, c’est son cynisme qui fit surface. Et celui-ci ne mâcha pas ses mots. Comment une sorcière telle qu’elle espérait faire face au Mal et s’en sortir sans une égratignure et un pacte dans la poche ? Depuis quand était elle devenue une Poufsouffle rêveuse ? Ou une Gryffondor à la tête brûlée ? Elle était une Serpentard ! Elle observait, calculait ses chances puis passait à l’attaque. Mais elle ne devait certainement comploter des plans basés sur des ‘et si’. C’était le meilleur moyen de foncer dans un mur. Et ça elle ne pouvait se le permettre.

Durant tout son petit discours intérieur son regard n’avait trahi aucune de ses émotions, ni même quitté sa cible. Fixement elle suivait le mouvement des arbres guidait par le vent. Rien ne semblait sortir de la forêt. Elle était endormit. Aucun ‘loup’ n’en sortirait. Sinon il l’aurait certainement déjà fait. Alors pourquoi ? Pourquoi cette désagréable impression d’être observée ? D’être la proie d’un formidable chasseur ? Et que le piège se refermait petit à petit sur elle. Que bientôt elle se retrouverait prisonnière d’une cage au barreau incassable. Il était pourtant rare qu’elle ressente de tel pressentiment. Mais quand ça lui arrivait elle faisait confiance à cette impression. Car plus d’une fois elle s’était révélée juste. Même si ce phénomène était pour elle inexplicable. Comment elle, une pauvre poupée de métal vide de tout sentiment, pouvait avoir des pressentiments ? Etait-ce les Ténèbres qui l’habitaient qui l’avertissaient du danger ? Par souci de garder le corps qu’elles habitaient en vie le plus longtemps possible ? Peut être. C’était en tout cas l’hypothèse la plus rationnelle qu’elle pouvait émettre au vu de son ‘statut’.

Alors elle chercha la raison de ce pressentiment. Si le danger ne provenait pas de la forêt comme il avait pu paraître au premier abords… d’où cela provenait il ? Et qui pouvait dégager une telle aura menaçante ? Son regard changea. De fixe il devint fureteur. De vide il devint alerte. Cherchant dans tout les recoins où sa vue pouvait porter. Mais inlassablement le même paysage revenait s’inscrire sur sa rétine. Un parc désert. Sans trace de vie à part elle. Pourtant son pressentiment ne pouvait être faux. Cela ne pouvait donc vouloir dire qu’une seule chose. La menace venait de derrière elle. Elle était dans son dos et de par son obstination à croire que le danger proviendrait de la forêt elle était devenue une proie idéale. Une erreur stupide ! Simple et stupide ! Elle qui s’était entraînée pour protéger sa sœur se laisser avoir comme une débutante ! Est-ce qu’elle s’était ramolli du fait qu’à Poudlard elle s’était sentie jusqu’à présent confiante dans sa capacité à protéger sa sœur avec le système qu’elle avait mis en place ?

Peut être, sûrement même. L’oisiveté était l’ami de la paresse. Mais aussi l’ennemi du progrès personnel et de l’amélioration. Si elle se sortait sans trop de dommage de cette confrontation elle devrait mettre en place un entraînement intensif. Pour s’améliorer et ne plus faillir de la sorte. Pour qu’elle puisse mieux assurer sa propre sécurité et ainsi être présente quand sa lumineuse sœur serait en danger. Mais pour l’instant il lui fallait faire face. Affronter les conséquences de son erreur. Et voir qui avait éveillé un tel pressentiment en elle.

Lentement, calmement, elle se retourna. Et au fur et à mesure qu’elle bougeait son champ de vision s’agrandissait. Une silhouette floue, puis de plus en plus nette se dessina sous ses yeux. Son regard inexpressif détailla celui qui lui faisait face. Tandis que sa main était tendue, prête à attraper sa baguette si il esquissait le moindre geste menaçant. Car même si l’apparence de son interlocuteur était charismatique, dégageant une impression d’autorité naturelle, un drôle de sentiment était aussi présent. La sensation d’un danger latent, imminent. Qu’il fallait se méfier. Peut être était-ce l’aura du garçon ? Qu’importait. Eliane n’avait pas encore totalement pris conscience du physique de l’être présent devant elle que déjà elle était sûre d’une chose. Cette rencontre n’allait pas être douce. Et certainement pas banal et sans intérêt. Mais peut être, qu’avec un peu de chance, elle allait en apprendre plus sur la situation dans laquelle le château et ses habitants étaient plongés.
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:39

Does it feel like we've never been alive?
Does it seem like it's only just begun?

30STM, R-Evolve


Dans les profondeurs d'un regard, on peut y trouver des miracles. De l'espoir. Des connaissances. Des sentiments. On peut y retrouver l'essence même d'un être, en passant de sa nature à ses émotions. Du moins, si on avait suffisamment de profondeur pour le remarquer. On ne voit que ce que l'on veut voir. Si la peur vous terrifie, l'esprit se fait un devoir de l'éloigner le plus possible de votre vue, mais ne peut rien y faire contre cette peur viscérale qui se colle, se lie, à vie. Un regard pour tout dire. Un regard pour comprendre. Ce serait si simple si tous les êtres humains pouvaient se résoudre à travers leurs pupilles. Certains sont des cas particuliers qu'il faut étudier pour comprendre, en d'autres ont peut lire comme dans des grimoires oubliés dans une Salle Commune et dans une autre catégorie, tierce catégorie, il faudrait l'éternité tout entière pour démystifier un regard. Les sentiments se ressentent, même quand on n'en est pas la cible. Si on n'est que de très loin lié à l'émotion qui arrache un frisson à une échine fragile. Comment faire devant l'absence volontaire de sentiments derrière un regard?

Dans les profondeurs d'un regard, on peut cerner une personne. Cerner un comportement ou un caractère. Prétendre se sentir en confiance devant un inconnu, si ce que l'on voit à travers les prunelles ne nous effraie pas. Ou du moins, laisse froid. C'est à travers l'inconnu et l'irrationnel que l'esprit ne sait plus se comporter. L'ignorance est la pire des tortures pour un esprit sain. En santé. Se forçant à carburer pour connaître un détail qui futile, mais qui, malheureusement, lui échappe, l'esprit laisse le corps en proie avec ces propres démons. La réalité. La réalité frappe. La réalité choque. Elle ne laisse rien au hasard, trop impatiente pour accepter l'attente. Trop prétencieuse pour prétendre laisser place à un mystère épais, lourd. Autant frapper fort et le plus rapidement possible, pour endormir la méfiance de la réalité. Autant se prélasser dans l'irréel. Dans le rêve. C'est tellement plus facile que d'accepter ce qui se présente sous nos yeux. Parfois, l'atrocité plonge l'esprit dans un état léthargique pour lui faire oublier l'horreur. Parfois, la beauté de quelque chose force les yeux à se clore. Trop brillant. Illuminant une rétine qui s'habitue peu à peu aux Ténèbres. Tout ce qui brillait ici devient plus terne. On voit à travers un regard qui a vu trop de sang. Trop de souffrance pour être naïf. La vie n'est pas belle. La vie est la vie, ces hauts et ces bas inclus.

Dans la profondeur d'un regard, on ressent un frisson. Un regard derrière son dos provoque parfois un frisson. Parfois un sursaut ou encore un sourire. Dépendamment de l'identité de ce regard. De ce corps qui le porte. De l'autre corps qui le supporte et qui le reçoit. Douce torture, douce torpeur, doux mensonge. L'inconfort d'une situation, basée sur le mensonge, sur la facilité, sur l'apprente tranquilité de l'endroit. Pourtant, à Poudlard, plus rien n'était calme. Plus rien n'était facile. Plus rien n'était serein. Tout était désolation, mort et destruction. Le froid remplaçait en s'insinuant tel un poison dans chaque être humain qui peuplait ce château fait de pierre, de sueur et de sang. Un coup de baguette et un peu d'imagination n'était plus suffisant pour se sortir de ce cauchemar récurrent. Ce cauchemar vivant. Un cauchemar dont ouvrir ou refermer les yeux ne permet plus d'effacer. Il est là, immuable, bien présent, trop présent. Il en est étouffant. Lui qui se nourrit de la chaleur. Du Bien. De ce Bien profondément encrée dans le Château. Bien qui dégoûte les Quatre Âmes Damnés qui règnent désormais en Dieu et Maître ici, emplissant et pourissant de Mal par leur présence l'existence de dizaines et de dizaines d'élèves. Kidnappant la vie en leur sein pour les offrir en offrande à la Grande Faucheuse. Doux tourment.

Dans la profondeur d'un regard, on peut oublier le reste. Dans un regard bleuté magnifique, on perd le sens des réalités. L'eau trouble ne fait qu'alimenter ce sentiment d'allégresse qui transgresse le mur glacé des ressentiments. Du froid à l'état pur. Plus délicat qu'un flocon de neige. Plus léger qu'une averse glaciale. Plus étincelante qu'un manteau de neige et plus glissant qu'un étang glacé. Le rêve. Délicat moment et délicieux songes. Comme il est merveilleux de remplacer le rêve par le cauchemar. Comme il est doux d'endormir la méfiance pour frapper avec plus de violence. Comme il est agréable de voir s'écouler le fruit de notre travail comme la sève d'un arbre. Que cela se révèle être un liquide grenat et onctueux ou autre, il en revenait toujours au même. Le rêve. Quittant la réalité pour devenir les faits. Les actions. Les gestes posés par un seul et même être. Ce chasseur qui, en ce moment même, se délecte des pensées opposées et interrogatrices d'une blonde qui prend conscience de son erreur. De ses erreurs. De sa grande confiance. De son intuition. Tout est faux, même l'illusion.

Dans la profondeur du regard de Lucius Abraxas Malefoy, on reconnait l'aura du chasseur. On y voit ce que ce qu'il veut qu'il y apparaisse, sinon le gris acier et légèrement bleuté qui n'exprime en outre rien, sinon un froid et un calme irrationnel. Pas avec ce qui se passe tout près. Pas avec ce qui se trame dans son dos. Comme s'il craignait quoi que ce soit. Comme s'il n'avait pas confiance en sa personne, en lui. Il ne peut qu'être en harmonie avec la peur et la souffrance. Il en est l'un des responsables. Même la ribambelle de pensée de la blonde qui se retrouve à quelques dizaines de mètre de lui ne le trouble pas. Cela l'amuse, au contraire. Le chasseur prend le dessus sur l'élève. Sur l'homme, si on peut toujours l'appeler ainsi.

Dans la profondeur d'un regard, on fait comprendre nos intentions. Du moins quand le regard est remarqué. Est intercepté. Lentement, mais surement, la jeune femme se retourne, en conflit avec ces convictions et en pleine expansion d'un certain espoir. Lucius ne cherche pas à savoir lequel, il préfère le découvrir sans ces dons opportuns. Ces dons, offrande de l'être qui vit en lui. Makar. Cet être qui lui insuffle, à présent, une dose de douceur. Que cherche à lui faire comprendre cet être muet quand il serait temps de se faire entendre. Pourquoi lui délasser les muscles et distordre ses paumes et ses jointures. Que cherche-t-il, au juste. Sans doute troubler son Hôte. C'est l'un de ces jeux préférés, par les temps qui court. Lucius sourit intérieurement, cet Être est sans doute puérile et embarassant, mais il sait s'amuser, et même si cela est à ses dépends, le Serpentard sait reconnaître le grand art. Il entend encore ses pas qui se dirige vers la blonde, mêlée à cette douceur qui le surprend lui même. Lui si habitué au Mal doit tempérer cette dose de douceur qu'il ne connait pas, parce qu'il ne l'a jamais testé. Parce qu'il n'en a jamais été victime. Bourreau, mais jamais victime...
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MessageSujet: Re: Libérée des chaînes du château... [Lucius]   Libérée des chaînes du château... [Lucius] Icon_minitime1Mar 11 Mar - 23:45

Cette petite alarme qui sonne,
Ce malaise qui s’infiltre en vous,
C’est le début d’une intuition,
Qu’il ne faut surtout pas prendre pour une illusion.


Ce frisson qui remonte le long du dos, cette troublante sensation qui vous donne la chair de poule. Pressentiment. Une chose abstraite mais que l’on ne peut ignorer. Tel le vent qui vient nous murmurer dans l’oreille de doux secret. Petite voix qui t’inspire de la méfiance. Corps qui se raidit. Intuition. Cet élément inconnu qui se manifeste et qui, pourtant, et si intimement lié à toi. Cette petite manifestation de ton inconscient qui cherche à te faire prendre compte d’un élément primordial que tu as loupé. Avertissement de ton moi profond et oublié pour ton conscient présent à la surface et occupé. Petite sonnette d’alarme qui cherche à te mettre sur tes gardes. Encore faut il pour cela que tu l’écoutes. Que tu te fasses assez confiance pour repérer l’infime signe interne qui veut te signaler le danger. Car si tu fais la sourde oreille… Ce sera ta perte.

Etrange méfiance qui surgit tel un cobra prêt à injecter son venin. Souffle qui devient un tantinet plus rapide. Minimes signe qui prouve que l’on est en alerte et que l’on a reçu ce minuscule vent d’alerte envoyé par l’inconscient. Voilà ce qu’expérimentait Eliane. Le tout mêlé à une insidieuse envie de prendre sa baguette et de la pointer sur l’inconnu. De le mettre en joue et de lui expédier le premier sort qui lui effleurerais l’esprit. Besoin de se défendre même si le danger n’était pas ‘officiel’. Ses doigts la démangeaient, son bras se tendait à l’extrême. Tandis que ses yeux ne quittaient pas une seule seconde l’inconnu qui s’avançait vers elle. Lui aussi avait les muscles crispés, comme prêt à bondir sur elle en un instant. Attaque que la jeune fille guettait et était prête à esquiver dans la moindre seconde. Son esprit faisait défiler quantité de scénarios possibles devant ses yeux.

Mais l’inconnu la surpris. L’atmosphère qui était imprégnée de tension était devenu apaisement. Les muscles crispés s’étaient déliés. Et le visage austère paraissait plus doux. Et cette transformation chez son opposant provoqua une réaction en chaîne dans son corps. Le pressentiment disparut brutalement. Son corps se relaxa et ses yeux devinrent un peu moins durs. Son bras et le bout de ses doigts se délièrent. Et son envie de prendre sa baguette et de se défendre chuta brutalement. La méfiance s’évapora et laissa place à l’observation.

Son opposant était grand et bien bâti. Un de ces beaux garçons qui attiraient inexorablement le regard des autres sur lui. Dont on ne pouvait ignorer le passage à nos côtés. Mais ce n’était pas cela qui marqua le plus la jeune Stephens. Non, ce qui était le plus surprenant c’était ce qui se dégageait de lui. Une sensualité hors du commun. Elle n’avait ressentit cela que chez une seule autre personne. Cet homme, ce Serpentard qu’elle avait rencontré dans la section interdite de la bibliothèque. Son esprit les compara, jaugeant le nouveau venu et le souvenir de l’homme qui l’avait fait frissonner. Tout deux brun et charismatique. Tout deux Serpentard et dégageant cette impression de sensualité. Bien que celle de l’inconnu de la bibliothèque avait été mêlée de brutalité, sauvagerie. Et celle de l’inconnu du moment était plus douce, plus insidieuse. Mais tout aussi dangereuse selon elle. C’est pourquoi plus il s’approcha d’elle, plus elle se sentit mal à l’aise. La sensation de danger s’était évanouie dans l’air et pourtant… pourtant elle n’était pas rassurée. Une indicible envie de fuir la prenait aux tripes. Elle avait l’impression d’être un agneau sans défense face à un loup particulièrement vorace. Et elle détestait cela. Ces tremblements intérieurs qui la parcourait, ce sentiment d’être écrasé… Heureusement qu’il n’en était rien extérieurement. Que sa façade de métal était toujours là. Que, malgré son tumulte intérieur, son corps ne tremblait pas. Même si l’envie de reculer au fur et à mesure qu’il avançait la démangeait fortement. Mais face à un loup il ne fallait jamais fuir, cela ne faisait qu’attiser son envie de chasse. Elle continua donc de le regarder, le jaugeant du regard, cherchant à percer son regard troublant pour atteindre son âme. Même si elle se doutait que cela serait impossible.

Les secondes s’étirèrent inlassablement durant son lent rapprochement. Son avancée lui semblait presque… minutieuse. Et c’était troublant, qu’il prenne ainsi tout son temps. Comme si, quoi qu’elle fasse, il était sûr de la rattraper. Cela était irritant, frustrant. Tout comme ce silence pesant qui était présent depuis de longues minutes maintenant. Ses nerfs étaient prêts à craquer. Pourquoi ne la quittait il pas du regard ? Pourquoi ne prononçait il pas un seul mot ? Quand donc la situation deviendrait claire ? Et qui était il ? Comment pouvait il supporter cette pression ? Jusqu’à présent, toute les personnes qu’elle avait rencontré avait agit au bout de quelques secondes. Par des geste ou par des mots. Il y avait eu action, violente, impulsive. Un besoin de confronter le silence. De le faire fuir, loin. Mais lui… il semblait se complaire dans ce silence. Son avancée lente ne faisant que renforcer le manque d’action.

Et pour la première fois de sa vie, Eliane ressentit le besoin d’être celle qui lancerait l’action. Jamais elle n’avait eu ce besoin mais là… Ses nerfs ne pouvaient pas en supporter plus. Ils avaient besoin de relâcher la pression. Par n’importe quel moyen. Pour autant, elle ne put pas passer à l’action, car elle ne savait pas quoi faire dans cette situation qu’elle considérait aussi dangereuse que de faire face à une bombe à retardement. Et elle ne voyait pas lancer une phrase bateau et débile du genre ‘Qui est tu ?’ ou encore ‘Il fait beau aujourd’hui’. Cela était bon pour les Poufsouffle. Et elle était une Serpentard. Elle, elle analysait, pesait le pour et le contre d’une situation, se défendait en cas de besoin. Et posait des questions subtiles et intéressantes. Du moins elle l’espérait.

Elle était donc coincée ainsi, à le regarder inexorablement s’approcher avec douceur d’elle. A attendre le geste ou le mot qui lui permettrait de rebondir, d’agir comme une vraie serpentarde, et de se dépêtrer de cette situation. A apaiser ses nerfs au maximum pour qu’ils n’explosent pas et ne la pousse pas à commettre une action stupide et impulsive.


*Salazar ! Faites que l’attente soit courte. Je suis déjà suffisamment tendue intérieurement. Je crains de ne plus pouvoir me contrôler bien longtemps.*
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