Impero :: The damned Souls
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 Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.

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Bellatrix Black
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Bellatrix Black


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MessageSujet: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Lun 10 Mar - 21:53


La plus belle des roses est celle qui fleurit dans l’adversité.
Mais c’est aussi la plus dangereuse, la plus vénéneuse.



Bellatrix Black. Un nom suscitant haine, amour, peur, respect, admiration. Une personne qui avait provoqué des réactions passionnées, aussi bien en amour qu’en haine. Jamais elle n’avait laissé indifférent. Et comment aurait elle pu ? Elle était destinée depuis son enfance à attirer les regards, à régner. Car elle était la première née des Black ! Elle était l’incarnation des idéaux de cette illustre famille. Sa personnalité en était la preuve. Tour à tour enfant sadique, femme fatale et irrésistible, guerrière fervente ou Aura, chasseresse experte ayant sombré dans la folie. Mais qui n’aurait pas sombré après un séjour à Azkaban ? Avec ses détraqueurs qui vous aspiraient chaque parcelle de bonheur incrustée dans votre chair, suçant le moindre souvenir heureux. Ne vous laissant que revivre vos pires mémoires, empêchant tout repos à votre esprit brûlant. Au point que votre seul espoir pour rester sain d’esprit était de marquer votre peau. Vous auto-mutiler, arrachant votre chair avec vos propres ongles. Tout cela pour pouvoir retourner à la réalité, avoir un instant de répit, ne serait-ce qu’une seule seconde. Mais au final, le bout du tunnel ne menait toujours qu’à deux destinations, pas une de plus : la mort ou la folie. Personne n’y avait réchappé.

A part son imbécile de cousin, Sirius. Quoi que… Pour un Black il n’avait jamais été sain d’esprit. Peut être était-ce là l’explication de sa ‘sanité’ après sa sortie d’un tel enfer. Le paria n’avait été en vérité qu’un fou. Un fou qu’elle avait tué. Une mort trop rapide au goût de Bellatrix – elle n’avait même pas eu le temps de jouer avec lui ! – mais le fait était là. Elle avait lancé le sort qui l’avait plongé dans le voile. Il ne reviendrait plus jamais ternir l’honorable nom des Black et elle espérait vraiment que le voile l’avait conduit dans une plaine de souffrance éternelle. Un espoir qui comblerait son désir de vengeance personnelle, une revanche sur ce cousin qui ne lui avait apporté aucun plaisir… sauf lors de sa mort. Sa manière de décéder avait été si comique. Si magnifiquement comique ! Tellement qu’elle en avait ri. Ri jusqu’à la jouissance !

Mais cela était loin désormais. Pas dans son esprit. Non, dans sa mémoire cet épisode était tout neuf, bien qu’il montrait des signes ‘d’usure’ à force d’être visionné encore et encore par la jeune femme. C’était d’un point de vue temporel que c’était loin. Tout cela à cause de ce satané Severus ! Il avait fallu qu’il fasse joujou avec ses potions. Encore une fois. N’avait il donc pas compris que ce n’était pas parce qu’il était le plus jeune maître dans la confection des potions qu’il avait la science infuse à ce sujet ? Et voilà où ça les avait mené ! Un arrière goût désagréable dans la bouche dû à une potion infecte. Une migraine qui rivalisait celle d’un lendemain de beuverie, accompagné de cette perpétuelle envie de vomir. Sans oublier, pour couronner le tout, qu’ils se retrouvaient cent cinquante ans dans le futur ! Soit trèèèèèèèèsss loin de leur époque natale.


£ N’en dit pas plus. Tu as retrouvé ta beauté et même plus. Et je t’ai offert de nouveaux pouvoirs. T’en plains tu ? £

Non elle ne s’en plaignait pas. Quelle femme n’aurait aimé retrouver son corps de jeune fille, tous ses attraits magnifiés par un je ne sais quoi qu’elle possédait en plus. Sans parler de cette nouvelle puissance qui rugissait dans ses veines comme un dragon prêt à cracher ses flammes. Et cette liberté ! Liberté de tuer, de torturer selon son bon vouloir ! Et au plus grand plaisir de l’âme. Cette entité externe à elle. Du moins au début. Car maintenant elles étaient si bien imbriquées l’une dans l’autre que Bellatrix la considérait comme une extension d’elle-même, une autre facette de sa personnalité ô combien complexe.

Car oui, derrière ce visage de douce adolescente se cachait un démon. Sous cette chair au teint de pêche se trouvait la plus pure des noirceurs, aussi noirs que ses cheveux. Ses longs cils atténuaient son regard couleur terre, faisant passer sa lueur de plaisir sadique pour un regard de luxure et de langueur. Oui, Bellatrix ou Bella, la beauté comme aimait la surnommer les hommes, n’était que séduction… à l’extérieur. Car dans sa panoplie de masques, en plus de sa personnalité d’héritière arrogante des Black elle avait développé la femme belle et sure d’elle, séductrice confirmée. Bien sûr, au fil du temps, ses masques étaient devenus de véritables facettes de sa personnalité car aucun masque ne pouvait durer aussi longtemps sans une réelle existence. Elle les avaient donc intégrer à son être, se remodelant elle-même afin de devenir la parfaite Bellatrix Black. Une femme capable de s’adapter à tout mais surtout, d’atteindre son objectif. Cet objectif qui n’avait fait que la narguer jusqu’à présent comme si elle était un âne qui cherchait à atteindre une carotte continuellement hors de portée, son ambition personnelle : le Pouvoir.

Mais très tôt elle avait découvert son plus grand handicap pour réaliser cette ambition : elle était une femme. Certes, leur société avait depuis longtemps dépassé le stade du : « Moi homme ! Moi fort ! Moi maître ! » Les hommes étaient devenus moins macho, leurs cerveau s’était affiné avec les siècles. Et comme les ‘mâles’ étaient bien souvent ceux qui façonnaient les mentalités sociales, avec leur acceptation de la femme comme une égale, les emplois étaient devenus moins sexistes. Néanmoins, quand une femme voulait atteindre une position de poids dans un métier il fallait qu’elle prouve sa valeur. Car pour la gente masculine c’était bien beau de proclamer qu’elle était leur égale, mais encore fallait il le prouver. Leur démontrer qu’elle pouvait faire aussi bien qu’eux ! Voire plus. Bien des femmes le montrait par la force en s’imposant comme des mecs l’auraient fait. Mais Bella était plus subtile que cela. Après tout on était une vipère où on ne l’était pas.

La Belle avait utilisé des techniques purement féminines pour monter petit à petit les échelons. D’abord la ruse et le charme. Grâce à ça elle avait épousé Rodolphus, son défunt mari qui ne lui avait été bon qu’à une chose : se propulser dans les cercles très privsé du monde politique et les soirées mondaines. Mais tous ce luxe, ce faste, ce clinquant et ces faux semblant l’avait vite porté sur les nerfs. Bella était une femme d’action pas une poupée de porcelaine à montrer à ces grands messieurs du monde. Non, ça c’était le rôle de Narcissa et elle s’y plaisait. Elle aimait être une poupée maintenue dans une cage dorée. Parader devant un public avait toujours était son activité préférée, depuis qu’elle était gamine. Oh oui. Avoir les tout dernier produits de beauté, les dernières robes à la mode, raconter les derniers potins de la haute société lors d’une soirée chiffons où les femmes étaient toute plus cruches les unes que les autres. C’était là ce à quoi s’était toujours destinée son imbécile de soeurette. Peu lui importait que son mari ne l’aimât pas, qu’il l’utilisât comme un beau trophée à montrer aux autres hommes de la soirée. Elle avait été la petite poupée des Black puis la propriété de Malefoy senior.

L’aînée des Black, elle, n’était pas ainsi. Elle n’était pas un objet. Elle était une femme de tentation, une guerrière prête à tout pour arriver à ses fins et défendre ses idéaux. Une sadique sans pareille qui prenait plaisir à infliger la souffrance aux autres. C’était dans ces moments là qu’elle prenait ses plus formidables orgasmes. Alors qu’elle tenait la vie de ces êtres entre ses doigts, au bout de sa baguette ou de son couteau. Ou tout autre outil de torture. Entendre leurs cris résonner comme des gémissements feutrés offert à son ouïe seule. Voir leurs visages se crisper de douleur comme un amant se crisperait au bord de la jouissance, retenant le moment de libération ultime une seconde supplémentaire. Et sentir leur sueur s’écouler le long de leurs peaux comme après des préliminaires particulièrement éprouvants. Avant que les gouttes d’eau corporelle ne se mêlent au sang et que leurs vies ne s’échappent de leurs corps. Ce dernier s’arquant dans des spasmes violent et incontrôlable, luttant désespérément pour rester en état de fonctionner. Une vision qui lui évoquait toujours les spasmes libérateurs de ses différents partenaires. Le moment qui la menait toujours aux bords du gouffre avant de la propulser aux cieux, ou plutôt aux enfers. Un enfer de plaisir et de luxure où le corps brûlait sans aucune retenue.

Et sa folie n’avait fait qu’accentuer son penchant sadique. Elle était devenue plus violente, poussant toujours plus loin les séances de tortures, les faisant durer. Car Azkaban lui avait appris une chose : la plus douloureuse des tortures était la plus longue. Alors elle les maintenait en vie le plus longtemps possible à force de sorts de guérison et de potions. Prolongeant le ‘jeu’ indéfiniment. Et parfois, en entendant leurs petits souffles plaintifs, leurs petits gémissements rauques qui sortaient difficilement de leurs gorges endolories, elle aimait en conclure qu’elle était l’héritière des détraqueurs. Que lors de son séjour elle était devenue une hybride. Moitié humaine moitié détraqueur. Et qu’à travers les tortures, elle arrachait toute notion de bonheur à ses victimes. Ejectant de leur corps tout souvenir heureux pour les plonger dans un enfer vivant où seule la douleur et une haine impuissante régnait. Et Salazar qu’elle aimait ça ! Mais elle ne pouvait se laisser aller devant eux comme elle l’avait fait avant. Non, ça aurait été souiller leurs magnifique et lente morte, mais aussi leurs concéder une victoire. Leurs montrer qu’elle n’avait pu se contrôler jusqu’au bout. Alors, après chaque séance de torture elle allait retrouver la couche d’un homme, son mari ou un autre. Et si elle n’en trouvait pas elle s’occupait de relâcher la ‘tension’ elle-même. Seule dans son bain. En se repassant les images jouissives encore et encore. Et comme toujours, la longue attente rendait la libération plus éclatantes, plus savoureuse. Et elle retrouvait son délectable enfer corporel.

Mais avant de pouvoir effectuer de tels privilèges, il lui avait fallu trouver un ‘mécène’ suffisamment puissant qui lui permettrait de prendre de telles libertés sans être automatiquement jeté dans la prison sorcière. Et Voldemort avait été ce mécène. Devenir une des rares mangemorts femme avait été une opportunité qu’elle n’avait pas loupée. Un moyen de s’affirmer comme la guerrière qu’elle était. S’attirant les regards appréciateurs et respectueux des hommes. Et elle avait savouré ses regards. Ils lui avaient brûlé chaque parcelle de peau qu’ils avaient frôlé. Lui envoyant plusieurs petits frissons lui remonter la colonne vertébrale. Lui permettant d’explorer des plaisirs inexplorés. Certes ce n’était pas aussi violent et délectable que lors des ces séances de tortures, mais elle avait apprécié. C’était comme un doux préliminaire. Et le regard qui l’avait sans nul doute ‘préparé’ mieux que n’importe quel autre avait été celui de son ancien Maître. Ce regard grenat, si perçant et si intense. Il lui avait toujours évoqué le sang et les tortures et la flamme qui y était présente avait trouvé écho en sa folie. Oui ce regard l’avait brûlé jusqu’au plus profond de son âme, aucun autre n’avait pu tenir la comparaison. Et, avouons-le, souvent il était venu la brûler dans l’intimité de son lit.

Ca avait été les plus belles années de sa vie. Monter dans les échelons, faire reconnaître ses talents de guerrières et être regardée avec passion. Admirée et respectée par les hommes tandis que les femmes l’avaient maudite et la méprisait. Néanmoins, ces regards avaient toujours étaient passionnés, attisant ce feu incandescent qui coulait dans ses veines. Une fois, une seule fois, elle avait évoqué ses sensations avec Narcissa. La réponse avait été à la hauteur de celle qui l’avait proféré : nullissime et inutile. Elle avait juste appris qu’on la qualifiait de sado-masochiste narcissique. Soit, si les gens aimaient les noms à rallonge… qu’ils s’amusent ! Et puis elle était fière qu’on la considère comme une sadique. Après tout, elle n’avait jamais caché qu’elle en était une. Elle l’avait même plutôt bien démontré lors de ses ‘séances’ et c’était là un de ses talents qui avait été prisé. Mais tout ceci avait pris fin subitement quand elle avait été envoyée à Azkaban. Et il n’y avait nul besoin de répéter cette histoire, elle était connue de tous.
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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Lun 10 Mar - 21:55

Viens, laisse toi aller avec le flot.
Je te rattraperai à la culminance du désir.


L’adulte au corps d’adolescente ouvrit brusquement les yeux. Elle en avait assez de réfléchir à tout cela. Elle préférait l’action. Pas qu’elle était une cruche sans cervelle. Loin de là. Mais au bout d’un moment il fallait que ses pensées s’accordent avec ses actions. Que les deux se rejoignent dans une symbiose parfaite. Et qu’elle laisse place à la folie. Trop de rationalité la tuait à petits feux. Et pour ne pas dévoiler leurs couvertures il valait mieux qu’elle évite d’éclater au beau milieu de la salle à manger. Poudlard était désormais leur propriété. Leur terrain de chasse, et ce qui les propulserait au pouvoir ! Ils allaient créer une monarchie en ce lieu. S’en faire les souverains puis conquérir le monde. Se le partageant selon leur souhait. Du moins c’étaient là les rêves d’avenirs de Bella. Dans tout les cas elle ne devait pas faire foirer la mission. Pas tant qu’ils ne seraient pas prêts. Quand ils auront réduits les gamins présents ici en esclave ou en poussière. Peu importait. Les deux solutions étaient plaisantes. Dans les deux cas ils avaient le contrôle. Contrôle sur leur vie. Contrôle sur leur mort.

Ils seraient alors des dieux en puissance. Et Poudlard serait leur Olympe. Surtout qu’avec ses protections millénaires et son emplacement stratégique, il s’agissait là d’une base de luxe. C’était d’ailleurs pourquoi tous les mages noirs avaient cherché à s’en emparer. En vain. Mais eux ! Ils avaient réussi là où tous les plus grands avaient échoués. Ils avaient surclassé tout les plus machiavéliques et les plus puissants ! Par de la chance, une insolente chance couplée à un heureux hasard. Mais ne disait on pas que toutes les plus grandes avancées humaines s’étaient faite par chance ? Grâce à un petit coup de main du hasard ? Et puis, qu’importaient les moyens ! Le résultat était là. Ils avaient Poudlard et ses élèves au creux de leurs mains. Ils jouaient avec eux, comme un chat s’amuserait à faire croire à sa souris qu’elle avait une chance de s’échapper. Les menant à la baguette comme un Maestro dirigerait son orchestre symphonique ! Et un seul claquement de doigts de leur part suffirait à briser la paix éphémère présente en ces lieux par un chaos sans nom. Même la magie du château n’était pas de taille contre eux. Elle avait perdu de sa puissance. Les horreurs qui s’étaient déroulés en son sein l’avait affaibli. La magie blanche était devenue neutre. Et très bientôt elle serait noire. Aussi noire que leurs cœurs et leurs intentions. Aussi ténébreuse que leurs âmes. Oui bientôt, très bientôt. Elle en salivait d’avance. Voir son ancienne école tomber entre leurs mains, la faire leurs. Totalement, pour l’éternité. Elle avait hâte de voir ce jour arriver. Mais pour autant elle ne voulait pas accélérer le temps. Non. Elle souhaitait voir la lente transformation elle-même. Sentir les murs de l’illustre école se plier sous son commandement petit à petit. Portion par portion. La question était… par où allaient ils commencer ?

Toute à ses pensées, la Belle repoussa lentement ses draps. Le tissu rêche se frottant avec délice contre sa peau nue, faisant naître des frissons dans tout son corps. Ce corps qui se dévoilait sans aucune pudeur à la lueur de la lune. La femme-ado possédait une chambre individuelle, alors, elle ne s’embarrassait pas de tissus superflus. Elle dormait dans son lit dans le plus simple apparat, comme elle avait pris l’habitude de le faire. Elle était ainsi directement en contact avec son lit. Elle sentait sa chair s’incruster plus profondément en lui. Mais elle percevait aussi plus nettement la température et l’air ambiant quand elle se levait. Et cela la réveillait immédiatement. Et puis, elle n’avait pas la pudeur de quelques petites péronnelles à protéger. Et quand bien même ça aurait été le cas… un petit sort d’oubliette et les jeunes filles se seraient tues. Du moins, c’était là sa solution des bons jours. Car il y avait bien des moyens de faire taire les prudes.

Silencieusement, tel le serpent qu’elle était, elle se glissa hors du lit, posant ses pieds nus sur le sol et se leva. L’air frais du soir se précipita sur son corps, happant la chaleur de sa peau, cherchant à s’immiscer dans sa chair. Et très vite le froid la submergea. Mais au lieu de se précipiter sur son armoire elle resta là, immobile. Elle accueilli le froid et s’en délecta. C’était une autre raison pour laquelle elle aimait dormir nue. Elle éprouvait plus fortement le passage de la sortie du lit. La perte de la chaleur des draps pour la fraîcheur de l’air. De l’abandon du cocon sécuritaire créé par le sommeil, le monde des rêves, pour la dure réalité. Cette confrontation avec la réalité dès son réveil en était presque douloureuse. Mais elle lui prouvait qu’elle était bien là. Qu’elle n’était pas un corps sans âme. Qu’elle continuait à ressentir, à éprouver de la douleur. Que son âme pouvait saigner, tout comme son corps, mais qu’elle était la seule à pouvoir lui infliger cela.


£ Et moi ? M’oublies tu ? Je peux t’infliger bien des tourments aussi. Ce n’est pas parce que je suis en toi que je ne te ferai pas souffrir si l’idée m’en prend. £

[i]La belle eu un sourire à cette intervention. Que pouvait donc bien lui faire l’âme qu’elle n’aurait déjà vécu ? Elle était une ancienne Mangemorte, les tortures mentales et physiques elle connaissait. Et puis, après avoir goûté à Azkaban elle ne redoutait plus grand-chose. Car elle savait qu’il y avait toujours un moyen d’endiguer la douleur, en s’infligeant une autre sorte de douleur. L’être qui s’était logé en elle ne pouvait lui infliger que des douleurs mentales. Tortures auxquelles elle avait appris à résister. Il lui suffirait de se créer une douleur physique. Un coup de couteau dans sa chair ou un doloris. Une douleur corporelle qui devenait plaisir. Un plaisir de se faire mal et d’absorber ce mal jusqu’à que la douleur mentale ne soit qu’une petite chatouille à côté. Une technique qualifiée de masochisme par certain, mais quand le masochisme était le seul moyen de survivre vous appeliez ça Plaisir Ultime.

Comme pour approuver ses pensées le ciel noir se fendit. Un éclair frappa durement le sol et éclaira la chambre. Illuminant, momentanément, la pièce sombre. Lentement la jeune femme porta son regard brun sur le paysage extérieur. Une rafale de vent passa entre ses fenêtres et se heurta contre son corps ramenant violemment ses cheveux noirs de geai en arrière. Mais Bella s’en fichait. Sa seule réaction consista en un fin sourire qui s’étira sur ses lèvres purpurines. Le temps allait être de la partie. Et ça lui plaisait. Il allait se déchaîner au rythme de sa folie. Elle n’avait plus une minute à perdre. Si elle voulait profiter pleinement de l’orage il lui fallait se mettre en action, immédiatement.

Il y avait de cela une seconde encore elle était une statue de marbre, statique et nue, charmant par sa beauté. Et maintenant… elle se mouvait avec grâce et rapidité. Sans perdre une seconde, sans se poser de question, elle ouvrit son armoire et en sortit une nuisette blanche en soie. Comme tout les vêtement de cette couleur elle était semi transparente. Mais c’était l’intérêt de porter un tel vêtement. L’habit vint rapidement envelopper le corps de l’héritière des Black. La soie diaphane donnait un air éthéré à la jeune fille. La blancheur de la nuisette lui conférait un air de pureté et d’innocence. Un air trompeur auquel il ne fallait pas se fier.


Dernière édition par Bellatrix Black le Lun 10 Mar - 21:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Lun 10 Mar - 21:55

Ainsi parée la beauté brune sortit prestement de sa chambre et ne perdit pas une seule seconde à errer dans les couloirs. Déterminée elle se hâta jusqu’à la porte d’entrée du château qu’elle ouvrit d’un mouvement de la baguette. A peine les portes furent ouvertes qu’une rafale de vent s’engouffra dans la nouvelle ouverture qui s’offrait à elle. Et dans son sillage la rafale entraîna une fine pluie. Bellatrix se prit de face cette mini tempête. Le vent renvoya ses cheveux en arrières, les faisant virevolter au gré de son plaisir. De la même façon il plaqua la fine nuisette contre le corps svelte de la jeune femme. La pluie vint achever le tableau en humidifiant le tissu le rendant encore plus transparent et moulant contre la peau de la brune. Une deuxième peau qui en révélait bien plus et dont la vision était bien plus excitante que si elle avait été nue. Car oui, une femme habillait de vêtement moulant était bien plus excitante que si elle se promenait nue dans la rue. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce genre de vêtements étaient parfaits pour dévoiler les perfections d’une silhouette tout en laissant un minimum de mystère pour que l’imagination s’affole. Et oui la séduction était tout un art. Un art où il fallait jouait savamment avec toutes les cordes sensibles disponibles. Mais subtilement, pour ne pas effrayer sa proie. Sauf en parole. Oralement il fallait employer un savant mélange de rentre dedans et de subtilité. Tout en accentuant ses propos d’un timbre de voix appropriée mais surtout, surtout, un regard explicite. Car les gens aiment penser que le regarde et la porte ouverte donnant sur l’âme de son interlocuteur. Et en tant que séductrice confirmée Bella avait appris à jouer du moindre regard. C’était enivrant de faire croire qu’elle était gênée de montrer ses sentiments si ouvertement, faire croire à sa proie qu’il a perçu quelque chose qu’elle ne voulait pas qu’il voit. Oui, le petit tour de la timide ingénue était infaillible. Un classique indémodable. Pratiquement aucun homme n’y résistait.

Mais ce n’était pas le moment de faire un cours sur l’art de la séduction. A trop réfléchir elle n’allait pouvoir agir ne symbiose avec la tempête. Bellatrix reprit donc sa marche rapide et silencieuse et se dirigea sans se poser de question vers le lac. Ce lac de Poudlard ou les élèves avaient toujours aimés se baigner dedans en plein été. Mais pas elle. L’eau du lac ne l’attirait que durant les nuits d’orages. Moment ou sa couleur cristalline devenait noir. Une nuit d’ébène où scintillait mille diamants et dont on ne pouvait voir le fond. Alors elle se sentait appelée par l’eau, comme inexorablement amenée au lac. Ses pas la dirigeaient sans faillir vers la surface d’ébène et elle ne protestait pas. Elle ne cherchait pas à s’y dérober. Bien au contraire. Et enfin elle parvint à destination. Elle était au bord du lac, son regard brun, presque noir dans l’obscurité ambiante, posé sur cette étendue d’eau. Seul la timide Lune, cachait derrière les nuages orageux, venait éclairer la scène de sa lumière blafarde. Et les éclairs apportaient leurs contributions au gré de leurs envies. Le vent, lui, faisait ressortir la silhouette gracile de la jeune femme dans cet immense décor en plaquant plus fortement la nuisette contre le corps de la Belle. Mais celle-ci se montrait indifférente au déchaînement du vent et des éclairs. Toute son attention était concentrée sur l’eau noire du lac. Cette surface d’ébène. Si noir qu’on aurait presque pu la pendre pour une nappe de pétrole au beau milieu d’une plaine inexplorée. Mais c’était ce noir qui était attractif aux yeux de Bella.

Délicatement elle plongea sa main dans la surface de l’eau, l’enfonçant petit à petit, cherchant à savoir si la texture avait changé en même temps que la surface. Mais quel que soit le temps la texture de l’eau ne change jamais. Glissante, fuyante et froide. Mais aussi attirante de par son apparence et apaisante. Les légers remous de l’eau créant un rythme ensorceleur et calmant. Bella chercha à emprisonner ce précieux liquide vitale entre ses mains. En vain. Une seule solution se présentait à elle. Si elle voulait possédait l’eau, goûter à son rythme lancinant, elle se devait de plonger au creux de celle-ci.

Précautionneusement elle glissa plus profondément sa main dans le lac, avant d’y enfoncer la seconde. Puis, poussant légèrement de ses pieds elle s’immergea totalement. Comme un serpent de mer qui aurait rampé sur le sol avant de se fondre dans l’eau. Pendant plusieurs secondes elle se laissa dériver dans les tréfonds du lac. Et sans doute aurait elle continué indéfiniment si sa mortalité et son statut de mammifère terrien ne se rappelèrent à la jeune femme d’une manière fort désagréable. Ses poumons brûlaient à l’intérieur de sa poitrine. Comme si de la lave en fusion s’était infiltrée en elle. A moins que ce ne soit de l’acide. En tout cas cela eu l’effet désiré. Rapidement elle revint vers la surface. Perçant l’eau de ses bras puis de son visage. Sa bouche s’ouvrant démesurément, aspirant goulûment l’air alentour pour remplir ses poumons. Et la pluie qui continuait de tomber en profitait pour se déposer sur sa langue. Désaltérant avec parcimonie sa gorge asséchée. Le reste de la pluie venait agréablement picoter sa peau lorsque les gouttes venaient s’échouer sur son visage. Avant de s’écouler le long de sa peau, créant des sillons de larmes invisibles le long de ses joues. Par la suite les gouttes venaient s’échouer dans sa bouche ou rejoindre le lac. Et en rejoignant le lac elle venait, elles, minuscules gouttes d’eau, engrosser le lac. Lentement mais sûrement. Et la surface du lac venait gentiment se frotter à sa poitrine dans un rythme délicieusement lent. Amenant la belle au bord du gouffre. Sa peau sensible est tiède s’échauffant sous les délicates attentions de cet élément si froid et calme. Son sens du toucher s’exacerbant au maximum. Tout son être se tendant, recherchant encore plus le contact avec cet élément qui s’infiltrait partout autour d’elle et dont le rythme lent, les petits frottements contre sa peau, la rendait folle. Des tremblements incontrôlables se propagèrent dans tout son être se multipliant à chaque seconde qui passait. L’eau semblant la narguer et accentuer son trouble à l’infini, ne s’arrêtant que quand l’explosion survint. Une explosion silencieuse et intérieur car la belle se mordait les lèvres pour ne pas briser le moment avec un cri trop expressif.

Bellatrix se laissa voguer sur les flots du plaisir quelques secondes avant d’ouvrir les yeux. Comme dans un état second elle sortit du lac, mais resta aux bords. Sa nuisette qu’elle avait complètement oublié était maintenant totalement imbibée d’eau, lui collant à la peau, se plaquant contre la moindre parcelle de chair à sa disposition. Elle ne cachait plus rien, et Bellatrix sentait le tissu s’appuyer fortement contre sa chair sensible, telle une ventouse s’accrochant à sa peau. Mais peu lui importait. Son regard brun était fixé sur le lac noir. Elle venait de goûter à sa texture, de se plonger totalement en lui, se laissant même emporter par lui jusqu’au rives du désir. Et pourtant elle était toujours fascinée.

Sa paisible surface noir encre reflétait les rares étoiles présentent dans le ciel nuageux, donnant l’impression que des perles rares étaient disséminées ici et là dans ses profondeurs. Mais dont la vision s’estompait à la moindre gouttelette qui s’écrasait contre la surface du lac. Créant une onde à la surface de l’eau qui poursuivait sa course, se propageant partout où elle le pouvait sous forme de cercle, brisant le calme du miroir sombre.

La Belle aurait pu rester des heures à contempler un tel spectacle. Néanmoins un éclair frappa le sol à quelque mètre d’elle, si elle en jugeait le grondement assourdissant qui avait suivi, lui rappelant que la nature était déchaînée et que son âme demandait ce même déchaînement. Se laisser aller à la colère passionnée et mortelle. Alors l’héritière des Black se détourna de lac noir et se dirigea vers la forêt interdite. Sa nuisette se frottant contre sa peau, sensible au moindre de ses mouvements.

Si quelqu’un avait regardé par la fenêtre à cet instant précis il aurait vu une silhouette blanche, dont la vision était troublée par la pluie, s’enfoncer entre les arbres sombres et menaçants de la forêt.
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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Lun 10 Mar - 22:01

Que la folie s’empare de mon esprit,
Pour que je vienne t’ôter la Vie.


Après ce délicieux tourment des sens qui l’avait mené au gouffre du plaisir la belle sentait son corps légèrement fatigué mais apaisé. Ce qui était loin d’être le cas de son esprit. En effet, son âme, elle, recherchait l’explosion de la folie. Elle voulait retrouver les plaisirs de la torture, la douce montée de sa monstruosité. Le rigoureux travail de scientifique auquel s’apparentaient les tortures expertes. Et l’orage qui persistait ne faisait que renforcer cette envie. Le grondement des éclairs qui se faisait de plus en plus assourdissant, la pluie qui était de plus en plus dru, frappant avec vigueur les feuilles des arbres, rajoutant sa touche à l’orchestre symphonique que produisait la tempête. Sans oublier le vent qui sifflait à ses oreilles, surtout depuis qu’elle s’était enfoncée dans la forêt. Cette forêt interdite dont l’obscurité et la menace était encore plus prononcée que dans ses souvenirs. Peut être parce que ce domaine avait enfin trouvé son maître, Fenrir. Le loup-garou qui avait retrouvé sa beauté d’antan et même plus, mais pas sa sanité d’esprit. Et heureusement. Car c’était ainsi qu’il était excitant, Bête redevenu homme mais possédant toujours la folie destructrice du loup garou. Et sa force. Bellatrix se demandait même parfois ce que cela donnerait si ils « s’amusaient » tout les deux. Sûrement une lutte incessante pour la dominance sans que ni l’un ni l’autre ne puisse vaincre l’autre. Une guerre interminable qui ne cesserait que par un match nul. Et l’épuisement de leurs corps.

Néanmoins actuellement elle n’avait pas le loup garou sous la main. Et elle n’en voulait pas. Non, ce qu’elle désirait c’était un être bien vivant. Un élève qui aurait bafoué le couvre feu. Ou tout être se rapprochant d’un humain. Quelque chose sur lequel elle pourrait travailler. Qu’elle pourrait étudier ou tout simplement y retravailler ses anciennes techniques de torture. Les plus basiques vu qu’elle n’avait pratiquement rien sur elle. Que sa nuisette et sa baguette attaché à sa cheville, bien rangé dans son étui. Mais ce n’était pas vraiment important. La magie et l’imagination faisaient parfois des merveilles. Sans oublier ses nouveaux dons.

Elle s’enfonçait donc profondément dans les bois, ses yeux alertes, à la recherche du moindre mouvement. Se fichant des branches et brindilles qui venaient lui fouetter le visages ou le reste de son corps. Déchirant sa nuisette humide par endroit. Non la seule chose qui importait était de découvrir sa proie, sa prochaine victime, son cobaye. Mais la forêt était tranquille. Trop tranquille. Pas une seule bête sauvage ne montrait le bout de son nez. Fenrir avait il fait fuir toute population lors de ces divers promenades en ces lieux ? Où était ce sa présence qui avait éloigné toute vie de la forêt. Comme si les animaux avaient senti combien elle était malsaine et dangereuse. Elle n’en savait rien et, à vrai dire, elle s’en fichait. Que lui importait quelques bêtes passant sur son chemin. Tuer un animal n’apportait aucune satisfaction. A part les licornes. Ces êtres étaient tellement purs, bénis des dieux… et exécrable de par leur pureté. Nul doute que si elle venait à en rencontrer une elle prendrait plaisir à donner une nouvelle couleur à leur robe immaculée. Une couleur rouge… rouge sang. Mais même cela s’avérerait difficile puisque que leur sang était gris, un gris luminescent presque blanc. Décidément les licornes étaient bien ennuyantes. Mais elles pouvaient souffrir et les sorts de coloration existaient bel et bien. Enfin, elle aviserait si elle en trouvait une.

Le temps s’écoulait, l’orage s’intensifiait et sa recherche demeurait infructueuse. Tandis que son désir continuait de grandir dans sa poitrine, de bouillir dans ses veines. Tellement que la moindre de ses terminaisons nerveuses lui picotaient et ses doigts ne cessaient de se tendre et détendre. Il lui fallait quelque chose ! N’importe quoi ! Mais il le lui fallait, immédiatement. Sa folie se faisait plus présente, plus éclatante. Ses yeux, encore plus fureteurs, semblaient habités d’une lueur nouvelle. La lueur de sa monstruosité. Son côté détraqueur qui ressortait, qui voulait aspirer le plaisir et le bonheur hors du corps de sa future victime. Victime qui se faisait attendre ! Bien des gens disaient que plus l’attente était longue meilleur c’était. Mais pas pour elle. Elle détestait attendre surtout dans des instants comme celui-ci. Elle ne voulait pas rater l’orage, elle voulait se déchaîner en se synchronisant avec lui, allant au rythme du temps. Pour recueillir le dernier râle de sa victime quand l’orage se calmerait et ferait place à une nuit calme. Son pas s’allongeait et devenait plus rapide, croissant avec son impatience. Elle ne s’arrêta qu’une seconde pour récupérer sa baguette d’un geste leste, anticipant ainsi le moment ou elle découvrirait sa victime. Elle avançait sans destination précise, juste avec un but en tête : se trouver une proie.

Se pensées tourbillonnaient, désordonnées mais puissantes. Repassant sans cesse la même litanie qui aurait pu passer pour un disque rouillé si elle ne possédait pas un charme tout particulier pour la Belle. Surtout que Sethys jubilait, communiquant sa propre impatience au corps qu’il habitait. Susurrant des mots doux et sanguinaire, accroissant le désir de la brune. Les deux âmes ne formaient plus qu’une. Oublié le désaccord de tantôt. Effacé la tentative de domination d’une âme sur une autre. Il n’y avait plus que deux entités pour un seul corps qui s’étaient unies pour une quête unique. Celle de la chasse et de la torture. De la domination totale. Et du plaisir sauvage. Deux êtres ne formant qu’un, décuplant le désir de l’autre, l’amenant à son point culminant. Mais où était la proie ? Le désir devait être consumé avant qu’il ne disparaisse ! L’apaisement ne devait pas se faire dans la frustration. Mais dans l’accomplissement. Alors pourquoi les faire attendre ? Pourquoi la victime ne venait pas se présenter au rendez vous mortelle ? Où donc osait elle se terrer ?

Sa peau brûlait d’un feu sauvage maintenant, elle ne ressentait plus le froid. Son impatience ne lui permettait pas de sentir autre chose que son désir, ce feu dévastateur. La brûlure de la folie et de la passion. Le déchaînement de sa fureur. Son être ayant atteint son point culminant. Il fallait désormais qu’elle explose. Qu’elle explose en torturant un autre être vivant, en le faisant crier de plaisir et de douleur. En étudiant la plus infime parcelle de son être. En ne relâchant jamais son attention. Sauf quand il atteindra la mort. Mais sa victime, sa victime impertinente, se faisait tardive ! Néanmoins, elle saurait lui faire payer. Oh oui, elle souffrirait, implorerait son pardon, s’excusant de ce retard impardonnable. On ne faisait pas attendre la Folle Mort ! C’était…

Toute pensée cessa d’exister. Bellatrix s’était arrêtait. Pendant que son esprit s’emportait, son corps, lui, avait continué sa recherche. Et avait accompli sa mission. Là, à quelques mètres d’elle, se désaltérant à une petite rivière naturelle, un centaure. Un adolescent au vu de sa taille. Insouciant et inconscient. Très loin de se douter de ce qu’elle lui réservait : un voyage jusqu’aux portes de l’enfer avant de libérer son âme de son enveloppe corporelle. Rien qu’à l’idée de ce qu’elle allait lui faire subir elle pourlécha avec lenteur ses lèvres purpurines tout en resserrant sa prise sur sa baguette. Un sourire séducteur vint fleurir sur ses lèvres et elle prit une démarche chaloupée et lente. S’approchant de sa proie. Son compagnon pour les minutes à suivre. Sa future proie qui venait de la repérer. Bella. Beauté aux yeux bruns presque noirs, aux cheveux de geais et aux lèvres rouge sang. Séductrice vêtue d’une simple nuisette blanche mouillée qui dévoilait son corps fin et souple. Dessinant avec netteté les courbes plus qu’appréciables de son corps. De plus sa nuisette était déchirée dévoilant la naissance de ses seins, ainsi que son nombril. Et quelques autres parties de son corps à la peau dorée. Affolante avec ses cheveux flottant librement dans son dos et le regard de luxure qui illuminait son visage.

La Belle se savait ainsi. Elle le voyait à la fixité du regard de sa proie, et à l’affolement de ses pensées. Pour lui, elle était une nymphe. Elle aimait bien cette idée. Etre une nymphe de la mort. Oui, elle aimait beaucoup cela. Et pour l’avoir aidé à se trouver un tel surnom elle saurait le remercier… à sa manière. Elle se concentra un peu, cherchant à atteindre son esprit.


~~Je suis belle. Je suis belle et entièrement à ta disposition. Vient, approche toi de moi. ~~

Et le jeune centaure s’approcha d’elle, suivant ses indications. Il n’était encore qu’un jouvenceau aux yeux de son propre peuple. Il n’avait pas encore assez de volonté pour résister à sa voix de sirène. Du haut de ses quatre jambes il s’approcha d’elle. Il faisait à peu près la même taille qu’elle. Tant mieux elle n’était pas trop dominée ainsi. A quelques centimètres d’elle, il arrêta sa progression. Une lueur de doute s’allumant dans son regard. Avait il perçu son aura qui trahissait sans aucun doute ses intentions malsaines ? Sans doute. Mais son image séductrice était déjà bien en place dans son cerveau d’adolescent aux hormones débordantes. Et son chant avait fait merveille dans son esprit. Il lui faudrait du temps pour que ses doutes deviennent méfiance puis certitudes. Et ce temps, elle allait le mettre à profit. Enjôleuse, elle combla l’espace q’il restait entre eux. Câline, elle approcha ses lèvres purpurines. D’une lenteur infernal et calculée elle posa ses lèvres sur les siennes. Un simple baiser. Trop pur, trop chaste. Mais qui plongea le centaure dans une transe sensuelle. Maintenant il lui fallait plus. Maintenant il était au creux de ses mains, ou plutôt de ses lèvres. Délibérément, elle entrouvrit ces dernières. Laissant son souffle se déposer sur la bouche tremblante du demi homme. Puis ce fut sa langue, joueuse, qui vint goûter à la texture de ses lèvres. En retraçant méticuleusement les contours. Son compagnon ouvrit les lèvres précipitamment, cherchant de lui-même à approfondir le baiser tentateur. Il était cuit à point. Son esprit rationnel s’était envolé. Seul ses sens le commandaient. Il avait succombé rapidement, car il était jeune et inexpérimenté. Et il était en train de recevoir sa récompense. Expérimentait un plaisir suprême. Avant qu’elle ne l’emmène en enfer.
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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Lun 10 Mar - 22:06

Continuant à lui faire découvrir le plaisir des sens, elle prolongea son baiser maladroit en jouant avec sa langue. Imposant un rythme tour à tour lent ou rapide. Son compagnon se laissant mener par elle avec plaisir. Après tout il était inexpérimenté dans ce domaine. Il profitait et apprenait. Si il avait su que jamais il ne pourrait faire étalage de cette expérience… il n’aurait pu s’échapper. Il était trop enfoncé dans les filets de la belle. Trop submergé par ses sens affolés. Bellatrix tenait à l’amener à la jouissance. Et ce ne serait certainement pas difficile. Comme tout les adolescent il devait être précoce. Et son instinct de femme habituée aux plaisirs charnelle lui soufflait qu’il était proche. Bientôt il succomberait. Il lui suffisait de le pousser un tout petit peu plus loin dans les affres du plaisir. L’amenant toujours plus loin avec son baiser, elle éleva lentement sa main libre et la déposa sur le torse découvert et imberbe du centaure. Elle sentit les tressaillements irrépressibles qui le parcourir à ce geste. Tressaillement qui devinrent tremblements profond et violent quand ses doigts fins et agiles se mirent en marche. Lentement, avec douceur, elle redessina les courbes de son torse. Tantôt avec ses doigts, tantôt avec le bout de ses ongles. Alternant régulièrement les deux pour lui faire goûter la différence. Mais ce jeu commençait à lasser Bellatrix. Son compagnon n’était pas assez expérimenté pour lui faire ressentir le même plaisir. Néanmoins elle se devait de lui faire goûter à l’orgasme. C’était sa récompense pour lui avoir trouver un surnom. Mais il n’était pas dit quelle allait faire durer cela indéfiniment. Coquine, sa main vint s’occuper d’un de ses tétons tendus. En même temps elle arrêta son baiser. Des lèvres du centaure s’échappa alors un râle de plaisir. Ne lui laissant pas le temps de s’habituer plus longtemps elle vint déposa sa bouche sur le lobe de son oreille. Elle souffla dessus avant de le mordre par surprise, gentiment, tout en pinçant son mamelon. Ce fut le mouvement de trop. Son souffle se bloqua dans sa gorge et un cri puissant et rauque s’échappa de ses lèvres tandis qu’il goûtait au summum des plaisirs charnels. Pour la première et dernière fois.

La nymphe de la mort le regarda vaciller sur ses jambes. Malgré ses quatre pattes bien campées au sol le plaisir qu’il venait d’éprouver le fit chavirer et s’asseoir brutalement par terre. Son souffle était erratique et ses yeux clos. Il était subjugué par un monde inconnu qu’il venait juste de découvrir. Et Bellatrix profita de son moment de plaisir. Rapidement, elle pointa sa baguette sur lui. Froidement, elle ne prononça que de deux mots.


- Petrificus Totalus.

Le centaure n’eut que le temps d’ouvrir de grands yeux surpris avant de se retrouver pétrifié de la tête aux pieds. La jeune femme agita sa baguette et prononça une autre formule pour faire léviter le corps du demi homme. Rapidement elle s’éloigna du petit bout de terrain où elle l’avait mené au septième ciel. Elle ne souhaitait pas le torturer au même endroit. Et maintenant qu’ils s’étaient éloignés du lieu de sa récompense elle pouvait l’étudier à loisir. Ses yeux bruns, chaleureux et pleins de luxures, se transformèrent vite en un regard de folie sanguinaire. Elle n’avait encore jamais torturé un hybride, mi homme mi cheval. Il serait intéressant de constater les ressemblances et différences. Mais pour ça il lui fallait pouvoir entendre sa victime. Les gémissements, les cris qu’elle pousserait. Même si elle savait qu’elle ne pourrait pas étendre son analyse très loin, faute de matériel de torture mais aussi de régénération. Elle savait d’avance qu’il ne tiendrait pas longtemps. Il était jeune et n’avait toujours pas compris la situation si elle en jugeait son regard étonné mais paniqué. Instinctivement il savait que ce n’était pas là une situation normale. Que rien de bon n’allait sortir de la suite des évènements. Son appréhension montait en flèche et la sueur commençait déjà à perler sur sa peau de jouvenceau. Alors qu’elle ne faisait que le fixer d’un regard dur et gourmand. Mais d’une gourmandise inhabituelle. Lentement elle s’accroupit et se positionna au même niveau que le centaure. D’un geste rapide elle butina ses lèvres avant de prononcer des paroles ambiguës d’une voix profonde et langoureuse.

- Mon tout beau, je vais te connaître… intimement. Jamais tu n’oublieras cette nuit.

Bellatrix se releva prestement et fit un petit mouvement de sa baguette. La tête du centaure se remit à bouger et c’était d’ailleurs ce qu’elle voulait. Lui laisser la tête de libre pour l’entendre parler, questionner fébrilement, respirer hâtivement, puis gémir, crier de souffrance ! Oh oui. Elle voulait connaître toute sa panoplie d’expression. Se mettrait il à hennir à la mort ? Ou était il plus proche de l’homme qu’on le croyait ? Elle allait le savoir très bientôt. Elle allait l’étudier avec le plus grand soin. Cherchant à prolonger le plaisir le plus longtemps possible.

- Que… Qu’est-ce que…

La jeune femme posa rapidement un doigt sur sa bouche. Déjà son spécimen se montrait prometteur. Déjà il s’affolait et sa voix portait ce reconnaissable accent de peur et d’anticipation anxieuse. Sa tête bougeait dans tout les sens, de même que ses yeux. Cherchant à comprendre ce qu’il se passait exactement. Mais il ne devait pas faire monter le plaisir de lui même. Elle était la meneuse. La maîtresse des plaisirs extrêmes. Il se devait de la suivre. Elle l’avait fait monter à son rythme et selon ses envies. C’était désormais à lui de suivre les règles de son jeu. C’est pour cela qu’elle l’avait arrêté.

- Chut. Fais moi confiance. Je t’ai déjà fait découvrir des merveilles. Non ? Alors laisse moi continuer. Avec moi tu es dans de bonnes mains.

Sa voix douce et son regard chaleureux s’alliaient à ses paroles. Mais le sourire n’était pas doux, lui, il était malsain. Et à bien y regarder son regard n’était pas illuminé de bonté. Mais le centaure était jeune et elle l’avait séduit une première fois avec son chant de sirène. Et la deuxième se passa tout aussi bien. De plus, il était inexpérimenté et prêt à renouveler l’expérience de tantôt. Alors, crédule, il tomba dans le piège. Pour la deuxième fois. Mais aurait il été plus observateur et malin, il n’aurait pu s’échapper. La nymphe de la mort avait sa proie et elle n’allait pas la laisser s’échapper. Elle ne laisserait sa victime qu’à sa tendre amie, la Mort. Et à nul autre.

Elle adressa un petit clin d’œil au demi homme avant de lever sa baguette et attirer à elle un bout de bois qu’elle métamorphosa en un couteau bien aiguisé. Et ceci devant les yeux de son compagnon. Yeux qui s’agrandirent démesurément. Le doute venant s’installer devant l’arme blanche et le sourire de la Belle s’élargissait au fur et à mesure qu’elle détaillait le couteau. A cet instant le charme ensorceleur se rompit. La panique monta. La respiration s’éleva et la transpiration apparut. Et l’excitation monta pour Bella. Elle était au contrôle. Contrôle de son corps et de sa peur. Et elle suivait le cours de ses pensées, les sondant légèrement par instant. Mais cela n’était pas vraiment son plaisir. Elle préférait se fier aux sons qu’il allait émettre.

D’un autre geste de sa baguette, délaissant cette fois ci les paroles bégayantes de son cobaye, elle lança le sort du Sectusempra sur la partie animale du centaure. Sa réaction fut la même que celle d’un humain. Des gémissements puis des cris de douleur. Du sang qui gicle et qui tâche la robe brune de son cobaye. Son esprit scientifique nota tout cela. Et s’en désintéressa vite. Ce n’était pas très différent d’un homme. Cela était lassant et rapide. N’offrant que peu d’excitation au final. Il lui fallait plus. Elle devait pousser plus loin. Et c’était pour cela qu’elle avait préparé son couteau. C’était son instrument de chirurgienne, son scalpel personnel. Sauf qu’au lieu de sauver des vies, il en ôtait.

Elle fit un dernier mouvement avec sa baguette avant de la ranger dans son étui. Elle n’avait besoin que de son couteau. Une de ces armes de prédilection dont elle avait fait chauffé la pointe grâce à la magie. Pour inciser il fallait que la lame soit chaude. Cela permettait un découpage plus net. Et une meilleure cicatrisation. Mais elle n’allait certainement pas le cicatriser. Non elle souhaitait qu’à la fin ceux qui le découvriraient le fassent dans toute sa splendeur. Dans son statut d’expérience scientifique. Mais aussi de sujet de torture. Il serait comme un trophée exposé dans son état le plus spectaculaire. Celui qui en ferait un souvenir impérissable dans la tête de bien des gens. Et ce pour les années à venir. N’était elle donc pas généreuse ? La belle ferait de lui une légende. Immortel dans les souvenirs. Toutes ses victimes n’avaient pas eu cette chance. Elle était décidément trop gentille avec lui. Mais il lui avait trouvé un surnom.

Lentement elle abaissa son couteau sur son torse. Avec concentration elle appuya légèrement la lame brûlante entre les deux tétons du demi homme. Deux sifflements se firent entendre à cet acte. Le sifflement de l’homme, du à la surprise et à la douleur. Merveilleux son rappelant celui d’un serpent à sonnette. Un serpent blessé. Une musique excitante car ensorceleuse et rare. Mais à ce sifflement de l’âme se joignit celui du corps. Le son de la chair brûlée, le crépitement de quelques poils, du duvet. Et l’odeur de chair qui vint se superposer à tout ceci. Elle devait se concentrer sur tout ses sens pour capter toutes ses réactions à la fois. Pour les décortiquer, les analyser puis les rassembler. Affolant ainsi son cerveau et ses sens. Mélangeant raison de l’esprit et folie du corps. Se laisser aller au plaisir sadique mais garder sa concentration pour poursuivre son étude. Allier deux facettes de sa personnalité dans un même acte. C’était une autre raison qui faisait que la torture était aphrodisiaque pour elle.

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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Lun 10 Mar - 22:11

Mais elle n’en était qu’au début. Elle ne devait pas s’affoler tout de suite. Elle devait poursuivre son expérience en engrangeant aussi bien les informations que les sensations. Et quand bien même sa raison l’emportait pour l’instant, son corps, lui, continuait de faire monter sa température interne. Elle n’était pas obligée de se concentrer sur ses sens pour ressentir. Elle appuya un peu plus la lame contre la chair délicate. Faisant perler une goutte de sang et crier le demi homme. Un cri de douleur et de rage mêlée. Rage de l’impuissance. Et elle, magnanime, enregistrait la plus infime réaction. Tout en continuant son étude. Lentement. Calmement. Et avec précision. Le couteau se mit en mouvement. Non plus horizontalement, mais verticalement. Sa destination ? La taille du centaure. L’endroit ou la partie animale et humaine se rejoignaient. Et sur le passage du couteau les gémissements de douleur ne cessaient de résonner. Et le sang de s’écouler à mesure que la chair s’écartait. Comme si l’arme était la navette d’une fermeture éclair. Une fermeture humaine qui ne pouvait que s’ouvrir.

Bellatrix cessa d’ouvrir le torse de son compagnon une fois qu’elle eut atteint sa destination. Délicatement elle enleva son couteau de la plaie qu’elle venait d’ouvrir. Un léger son de succion se fit entendre quand la lame se retira et quelques bulles de sang remontèrent à la surface avant d’exploser en faisant un joli petit bruit musical. L’adolescent, quand à lui, avait cessé de gémir. Soufflant un peu de répit. Ne sachant pas vraiment ce qui s’était passé mais soulagé que la douleur ait cessé. Mais la belle n’avait pas fini. De ses mains elle chercha à écarter les deux pans de peau. Ravivant la douleur de sa proie qui poussa un cri. Malgré tout elle ne fut pas satisfaite. Elle ne pouvait écarter suffisamment la chair pour voir l’agencement des organes. Car oui c’était là son but. Les organes internes du centaure étaient ils installés de la même manière qu’un être humain ? Ou étaient ils postés dans la partie animal ? A moins qu’ils ne soient partagés entre les deux ? Une curiosité toute ‘scientifique’ qui lui fallait satisfaire. En plongeant son sujet d’études dans des douleurs extrêmes. Après tout pourquoi l’anesthésier, lui rendre cela doux, alors qu’au final, il allait mourir. Autant qu’il expérimente avec elle les douleurs que son corps pouvait supporter avant de craquer. Jusqu’où pourrait elle pousser son étude en entendant sa participation vocale ? Pas loin, elle le savait. Mais elle espérait qu’il durerait suffisamment longtemps pour lui offrir encore plus de plaisir qu’elle ne ressentait déjà.

L’héritière des Black souffla en essuyant ses mains imbibées de sang sur sa nuisette blanche. Un soufflement de dépit mais aussi de plaisir. Dépitée de ne pas pouvoir voir immédiatement l’intérieur du centaure. Et contente de pouvoir le découper un peu plus. Elle allait lui redonner l’occasion de laisser s’exprimer sa jolie voix. Avec un sourire de plaisir anticipé elle reprit son couteau dont la lame était désormais devenu tiède et tira une moitié de peau à elle, faisant hurler de douleur l’être sur lequel elle travaillait. Sans se laisser distraire elle plaça le couteau sur la moitié de la longueur et découpa. Comme si elle coupait en deux un morceau de steak saignant avant de l’avaler. Le centaure avait l’impression que sa peau lui était arrachée centimètre par centimètre.

Bella, une fois qu’elle eut fini la première partie de peau, répéta l’opération. Le centaure continuait de souffrir le calvaire et de plonger les sens de la belle dans un tourbillon de plaisir en poussant des cris sincères de douleur insoutenable. Et le sang, lui, s’échappait à flot du torse presque béant du jeune demi homme. Enfin l’opération fut finie. Le torse de son compagnon, autrefois imberbe et pâle, était désormais rouge sang et pendouillait en quatre morceaux de chair. Un chef d’œuvre que la nymphe de la mort contempla longuement, souhaitant graver cela à jamais. Son regard emplit de luxure et de folie ne quittait pas un seul instant ce torse. Et elle ne cessait de triturer ses mains pour s’empêcher d’arracher ces bouts de peaux. Son souffle était erratique, montrant son émoi, son désir qui avait monté en flèche à la vue de ce corps allongé et ensanglanté. Il lui fallait libérer cette lave en fusion qui coulait en elle ! Il lui fallait exprimer une partie de son désir pour reprendre son étude. Car son état actuel ne lui permettait pas.

D’un geste rapide et déterminé elle plaqua sa bouche contre les lèvres gémissantes de sa proie. Ses mains ensanglantées vinrent se plaquer contre son visage, pour l’empêcher de se dérober. Le baiser était très éloigné de la douceur du premier qu’elle lui avait donné. Il était sauvage et quémandeur. Mais tout aussi sensuelle. Et replongea la pauvre victime dans le plaisir des sens. Lui faisant oublier la douleur. Néanmoins cela ne pouvait durer. Cela n’était qu’un moyen de reprendre le contrôle pour la belle. De ne pas se laisser trop aller dans la folie des sens. Elle se redétacha donc des lèvres de sa victime et le regarda quelques instant. Ses mains qu’elle avait ramenées le long de son corps avaient laissé des traînées de sang sur ses joues de bébé. Ses lèvres étaient devenues rouges en réponses à la violence de son baiser. Et ses yeux étaient à demi clos mais on pouvait quand même y distinguer la lueur de plaisir qui les habitait.

A cette vue les lèvres de Bellatrix s’élargirent en un petit sourire moqueur. Puis son regard revint sur le torse ouvert. Elle avait presque l’impression d’être entrain de disséquer une grenouille. Sauf que c’était plus intéressant et instructif. Les réactions étaient plus audibles et excitantes. Les possibilités plus grandes. Délicatement elle posa son couteau sur la terre fraîche et humide. Cette terre qui en ce moment même se nourrissait de sang, pompant ce liquide vital de l’être humain pour sustenter la vie végétale qu’elle contenait en son sein. La brune reprit ensuite sa baguette, la tachant de sang. Mais cela n’était pas la première fois. Et prit quatre brins d’herbe qu’elle transforma en aiguille d’un seul coup de baguette et une petite formule. Comme quoi, même les sorts les plus primaires avaient leur utilité en torture. Avec chacune des brindilles elle maintint ‘ouvert’ le torse de son compagnon. En effet la chair découpée était fixée à la chair encore intacte grâce aux aiguilles qu’elle avait métamorphosé. Et le centaure n’avait fait qu’émettre de faible gémissement de douleur. Il était encore trop plongé dans le plaisir qu’elle lui avait donné pour s’apercevoir de ce qui se passait. Mais la suite des évènements allait très vite le sortir de cette torpeur passagère pour le replonger en enfer.

Maintenant que les quatre parties de chair étaient bien écartées, elle pouvait observer à loisir le corps interne du centaure. La première chose qui attira son regard fut l’organe le plus important pour tout être vivant : le cœur. Cet organe qui pulsait avec force. Dirigeant le sang dans toutes les parties du corps. Et qui était soi disant le coffret secret d’où naissait tout les sentiments. La partie la plus intéressante du corps humain. Avec le sexe et le cerveau. Les trois parties les plus importantes de l’homme. Celle qui ‘contrôlait’, définissait son être tout entier. Ne disait on pas que quand on était en conflit avec soi-même c’était ces trois éléments qui les coupables ? Le cœur à ses raisons que la raison ignore et le sexe n’a pas de limite, seul la raison et le cœur lui en crée.

Les doigts fins de la femme au corps d’adolescente s’avancèrent lentement jusqu’à ce cœur. Prudemment ils se posèrent sur lui. De cette manière elle sentit plus intensément les pulsions vigoureuses de cet organe. Des pulsions irrégulières mais puissantes. Des pulsions qu’elle souhaitait faire cesser. Un sourire vicieux vint précipitamment prendre place sur son visage. Et ses mains graciles entourèrent le cœur avant de l’enserrer dans une étreinte mortelle. Ce cœur qui se mit à pulser de plus en plus fébrilement, cherchant à se libérer de la compression que lui imposait ces mains glaciales. Au même instant le souffle du centaure se fit plus erratiques, cherchant désespérément à amener de l’air dans son corps. Mais sans le cœur pour le diriger vers ses autres organes cela était inutile. Son corps devait lui paraître de plus en plus lourd, son sang s’accumulait à l’entrée de ses artères. Et cela allait exploser si elle n’ôtait pas ses mains. Alors elle les retira. Car le jeu n’était pas encore fini. Et elle reprit son couteau.

Délaissant le cœur elle regarda les organes internes présent dans la cage thoracique du centaure. De ce qu’elle pouvait en juger ils étaient tous là. Disposé comme chez l’être humain. Devait on en conclure que la race des centaures était plus humaine que animal ? Peut être. Mais elle ne faisait pas cela pour démolir des préjugés vieux de centaines d’années et bien implantés dans les croyances populaires. Non elle était là pour s’amuser. Même si le jeu allait bientôt prendre fin. Sa curiosité scientifique avait été satisfaite. Il ne lui restait plus aucune raison de retenir sa folie sanguinaire que commandait ses sens en émoi.


Le couteau s’éleva comme si il était une prolongation de son âme, du désir sauvage qui y brûlait. Et la voix de Sethys refit surface, plus pressant maintenant que le vrai carnage commençait. Il était toujours assoiffé d’horreur et de sang. De cris de douleur et de supplication. Il susurrait de doux mots dans l’esprit de la Belle. Augmentant son émoi. La plongeant encore plus dans le gouffre de la folie.

£ Tue le ! Détruis le entièrement ! Réduit son corps en miette ! Offre moi du grand spectacle ! Et du sang ! Beaucoup de sang ! Tellement qu’à force d’en boire cette terre deviendra rouge !£

Et la Belle, enivrait par ces mots, lui obéit. Son couteau s’abaisse vers le torse béant. Avant de lacérer tout ce qui se retrouva à sa portée. Faisant gicler le sang frais et chaud du centaure sur son visage et sa nuisette blanche qui, peu à peu, devenait rose puis rouge. Et le centaure se mit à crier puis hurler sa douleur. Prononçant des mots sans suite espérant ainsi obtenir un salut impossible. Il se mit à pleurer de manière incontrôlable en sentant son corps se faire déchirer de part en part et à supplier. Supplier tout et n’importe quoi. Que lui importait du moment que la douleur s’arrêtait, que la vie revenait en lui !

Mais la Belle était devenue Aura. Chasseuse qui avait succombé à la folie. Qui ne rêvait que de carnage. Et la lame du couteau s’enfonça encore et encore dans les entrailles de son ancien ‘compagnon’. Et l’arme blanche vint détruire tout ce qui se trouva à sa portée. Sauf le cœur et les poumons, car cela aurait accéléré la mort. Et elle souhaitait l’entendre souffrir jusqu’à la dernière minute. Que sa voix grave devienne aigue sous la douleur. Qu’il s’en déchire les cordes vocales à force de crier ! Mais l’homme ne contenait pas assez d’organe interne pour satisfaire sa morbide envie. Alors elle se releva, le couteau dans sa main dégoulinant de sang, et se dirigea lentement vers l’arrière train de sa victime. Elle était au-delà de toute raison. La folie coulait comme de l’acide dans ses veines. Elle affectait son cerveau, oblitérait sa raison et était alimentée par Sethys. Chaque mot qu’il murmurait dans son esprit se répercutait dans toute son âme, tout son corps et la plongeait encore plus profondément dans les ténèbres de la folie. Plus rien ne pouvait l’arrêter. Seule la destruction totale du corps, et si possible de l’âme, de sa victime la comblerait. Alors elle leva son couteau et ôta la partie organique qui procurait le plus de fierté à tout homme viril. Elle le castra, froidement.

Le centaure, poussa un hurlement de mort. Pas un cri humain à en déchirer les cordes vocales. Mais un hennissement de cheval se sachant sur le point de mourir sous les crocs et les griffes d’un puissant assaillant. Mais la belle ne s’arrêta pas là. Elle récupéra le sexe de celui qui avait été son compagnon d’un moment et se plaça devant lui. Lui montra clairement ce qu’elle lui avait ôté. Un sourire fière et une lueur de folie et de sauvagerie dans le regard. L’expression du visage du jeune centaure passa qui jusqu’à présent exprimé la douleur devint horrifiée. Ses yeux s’agrandirent démesurément et son souffle se bloqua dans sa gorge. Et la nymphe de la mort donna son ultime coup à ce moment précis. D’un geste vif et précis elle lui trancha la gorge. Faisant gicler une dernière fois le sang de l’hybride et lui ôtant toute vie définitivement. Le corps du centaure eut quelques soubresauts mais garda son expression de pure terreur encrée sur son visage ensanglanté de jeune adolescent. De sa gorge s’écoulait des flots incessants du nectar préféré des vampires. Et il en allait de même de son ventre ou tout était réduit en bouillie. A part ses poumons qui ne bougeait plus et son cœur qui pulsait frénétiquement. Cherchant à lutter contre là mort. Mais c’était une lutte inutile.

Bellatrix offrit un dernier regard au cadavre qui, il y’avait e cela encore quelques secondes, était un être de pensée et sensation. Et n’était désormais plus qu’un corps de chair se vidant de son sang. Un sourire de plaisir indescriptible était inscrit sur son visage, une lueur de joie pure hantait ses yeux. Tout au fond de son esprit Sethys soupirait de plaisir et la félicitait. Comme un père fier de son enfant. Puis couteau dans une mais et baguette dans l’autre, elle repartit en direction du château. Elle la nymphe de la mort. Habillée d’une nuisette désormais rouge et déchirée en de nombreux endroits.


******************


Nom/Prénom :: Black Bellatrix

Âge du personnage :: 17 ans

Âge hors RP :: 23 ans

Où avez-vous connu le forum? :: Par Fenrir et Eliane. En vérité ceci est mon deuxième compte. Quel est mon premier? Ca c'est à vous de deviner. ^^

Comment trouvez-vous le forum? :: Magnfique. Il n'y a rien d'autre à dire. Juste un bleu un peu trop clair à mon gout. x)

Star sur votre avatar? :: Catherine Zeta Jones.

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Fenrir B. Greyback
♣ Adminimaginable écrivain ♥
Fenrir B. Greyback


Masculin Nombre de messages : 143
Age : 32
Année et âge du perso : En septième, 17 ans
Maison : Serpentard
Coeur ? : Perturbé. Après tout âme et coeur vont de paire ...
Date d'inscription : 19/07/2007

Feuille de personnage
Citation - dicton: Auras-tu le courage d'avoir peur?
Relations:
Dons: Se transforme en un Grand Loup Noir à loisir. Force surhumaine et sens ultra-aiguisés. Rapide et agile, n'a pas la même perception des lois physiques. Lit dans les pensées.

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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1Mar 11 Mar - 9:09

Je te valide, bien aimée revenante !

Re-bienvue parmi nous !
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MessageSujet: Re: Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir.   Bellatrix Black pour se réjouir et vous désservir. Icon_minitime1

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