|
| Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Mar 28 Aoû - 12:40 | |
| [HJ: voilà ! J'espère que je ne te déçois pas...]
Après avoir passé une magnifique heure des plus agréables en compagnie de la personne la plus ennuyeuse de Poudlard, Morwenna se réveilla petit à petit. Elle avait une lettre à écrire et Darkness se dégourdissait les ailes dans le parc. Se résignant donc à aller seule à la volière, la jeune demoiselle vert-argentée monta les étages et se trouva rapidement devant la porte voulue. Elle n'aimait pas les chouettes. Elle n'aimait pas les hiboux. L'un pire que l'autre. Et l'autre pire que l'un. Elle décida de faire preuve de courage et pénétra dans la petite pièce circulaire. Si elle aurait connu un sort pour fermer les becs avec de la glue extra-forte, elle l'aurait immédiatement utilisé. C'est à ces instants-là que l'on regrette les cours de sortilèges. Crystal n'aimait pas la volière , à présent Morwenna comprenait pourquoi. Elle était entourée de saletés d'hiboux et de leurs détritus. Les premières saletés sont ces animaux , les deuxièmes leurs déjections. Son Darkness, LUI, était propre. Ses toilettes n'étaient autre que le bureau de l'ancien directeur de Poudlard, où il s'infiltrait de temps en temps. Elle chercha donc son corbeau mais ne le trouva pas dans dans la masse brunâtre des volatiles. Elle fit fit de la contorsion pour atteindre la fenêtre et se consola en observant le paysage.. Il était magnifique. Elle aimait regarder le ciel lorsqu'elle était dans une Tour . Elle observait le parc, scrutait l'horizon. Après avoir constaté les aspects négatifs du lieu, elle essaya de penser positif et décida d'apeler son corbeau. Morwenna se pencha et émit un son strident, à la limite entre le cri et le sifflement, fit quelques nuances de hauteur. Elle savait qu'il arriverait bientôt. Il n'était jamais pressé et elle non plus, d'ailleurs. Elle remarqua que certains oiseaux dormaient et que son canif était encore dans la poche droite de son jean...elle pouvait faire des expériences...un aspect très, très positif. Lentement, elle s'approcha d'une chouette somnambule bien emplumée et se demanda à voix haute :
-Alors, mon p'tit monstre, si je t'enlève les plumes, est-ce que la douleur sera assez forte pour que tu te réveilles ? Perderas-tu beaucoup de volume ou c'est ton poids qui te grossis autant ? Mmm...à vérifier... :darkdevil:
La Miss n'hésita pas une seule seconde. Elle se rapprocha de ladite chouette et fit de nouveau preuve de souplesse. Elle ne voulait pas glisser dans la fiente grisâtre et en avoir plein les vetêments, par la suite. C'était le dernier tee-shirt propre qu'elle possédait et sa cape ne devait PAS être salie. Si elle ne pouvait porter sa magnifique cape, tout le monde verrait son haut horrible, le décolleté trop profond, les fleurs en dentelles finement brodées, le tout sur fond rose-orangée. Un tee-shirt beaucoup trop féminin, une véritable horreur. Elle la prit et alla au centre de la pièce. La vert-argentée l'avait vivement attrapée par les serres et, de son autre main, chopée les ailes pour qu'elle ne se débatte pas trop. L'hululote s'était alors réveillée et maintenant, Morwenna la gardait dans cette position. La tête en bas, le sang attiré par la force de gravité fit le reste. Elle patienta peu de temps. La chouette fut ensuite posée à même le sol, elle n'était pas complètement consciente de ce qu'on lui faisait. Joyeusement, la fille Kil'Darian planta sa main dans le plumage de l'animal et en ressorti une poignée bien pleine, la mit dans son sac, à l'origine prévu pour les cours (même si il comportait, entre autres de la viande crue pour Darkness). La bête gémissa simplement. Et la serpentarde continua. Il y avait effectivement moins de volume. La chouette maigrissa tellement qu'elle en eut presque pitié et lui laissa quelques plume sur son misérable porte-crotte, histoire de voir que ce n'était pas une pauvre poule mais une pauvre chouette rendue à l'aspect d'une volaille bon marché, à mettre directement dans le four. Elle sortit son canif. Il était très beau, avait énormément de fonctions. Fabriqué sur mesure, il épousait à merveille sa paume, était gris, un magnifique corbeau gravé d'un côté. Elle choisit la lame la plus tranchante. Elle était aiguisée à point. |
| | | Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
Nombre de messages : 105 Age : 33 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard, évidemment Coeur ? : L'a-t-on simplement déjà atteint? Date d'inscription : 25/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Il n'y a pas plusieurs manières de combattre, il n'y en qu'une, c'est d'être vainqueur Relations: Dons: Invulnérable, Legimens et Occlumens puissant
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Jeu 30 Aoû - 6:57 | |
| And eyes that see into infinity I was almost there Plus vite. Plus fort. Cours, si tu veux t'échapper. Les pas qui frappaient contre la dalle glacée des Cachots amusaient le prédateur. Tandis que le coeur de la victime tambourinait contre son torse, lui était plus que calme. Il était serein. C'était avec une certaine retenue, même, qu'il effectuait de son regard gris ses recherches. On avait beau courir, on n'échappe pas à son destin. Aujourd'hui, c'était son jour. Jour de réjouissance, un imbécile de moins à Poudlard. Comme quoi dans son rôle de bourreau, il en profitait pas exterminer les nuisibles. Qui était-il pour juger qui était digne de vivre et qui devait mourir? Tout simplement Lucius Abraxas Malefoy. C'était suffisant. N'était-il pas l'un des plus puissants qui soit à cette école présentement? Qu'est-ce qui pouvait l'amuser encore plus. L'odeur de la peur. Les Cachots suintait cette odeur fantasmique qui lui faisait presque frissonner de plaisir l'échine. Douce, douce euphorie.
Plus vite, si tu veux m'échapper. Lucius était sur son terrain de chasse. Trop souvent, il avait arpenté les couloirs. Trop souvent, il s'était retrouvé devant un cul-desac. Trop souvent, on avait pu voir sa chevelure blonde arpenté les Cachots à la limite de l'extravagance. C'était son royaume. Son monde. Aujourd'hui, l'école tout entière était son Royaume. En passant des Greniers aux Cachots, en passant par la Tour d'Astronomie et la Grande Salle. Son plus grand plaisir était de traqué. Il était servi. Étonnamment, il apprenait même la vertue qu'est la patience. On commet trop d'erreur, sous le coup de l'énervement. De la peur. Compensé par une poussée d'adrénaline, on se croyait voler, s'élever. Hors, tout ce qui monte doit redescendre, c'est connu. Suffisait de tourner après un corridor oublié, et Lucius se retrouva face à sa proie. Un sourire carnassier sur les lèvres, il admira l'oeuvre de sa chasse. Sa poitrine se soulevait avec volupté et trop fréquemment, inspirant, expirant. La peau avait rougie et ses jambes tremblaient. Désarçonné. Apeuré. N'était-il pas en face de la Mort en personne?
Lucius avança d'un pas conquérant vers son trophée. Car il figurerait à son tableau de chasse. Comme tous les autres. Il passa à sa droite pour revenir à sa gauche, comme un rapace autour de sa proie. L'élève empestait la peur qui se mêlait à une fine pellicule de sueur. Ses yeux un brin exorbité trahissait le tremblement de tout ses membres. De tout son être, en fait. Le Serpentard appréhendait le cerveau filtrant à la vitesse vertigineuse les faits. La victime ne s'était pas échappé. Tout ne finit pas bien. Ce n'est pas un conte de fée. C'est un cauchemar. Un pur cauchemar. Il tourna à nouveau autour de ce dernier, un regard glacé refroidi par l'acier de son regard. La victime s'affolait et piaillait, comme un vulgaire poisson. L'éventrer et le vider de ses entrailles. Pour en nourrir les Sombrals. Cependant, Lucius se figea devant l'élève pour s'imposer de toute sa grandeur et de sa prestance, avant d'éclater de rire et faire volte-face. La chasse était terminée, il venait de prendre sérieusement son pied.
L'homme décida de se rendre à la Volière, histoire de taquiner un peu les chouettes et d'envoyer un petit message à l'inconnu, à la découverte. Une demande à l'aide, ou une supplication de venir le chercher. Des parents affolés, et deux nouveau morts. Ce n'était pas sa première fois. Lucius avait une incroyable imagination pour trouver de nouveaux divertissements. C'était son passe-temps. Il accéda avec facilité et rapidité l'endroit, tout juste au moment où une jeune femme - plus jeune que lui, il en était certain - s'évertuait à sortir un canif. Fin, il fallait l'avouer. Cependant, la plus grande finesse vient des mots. Son canif pointé sur un hibou affriolant, Lucius passa la trappe et lança, d'un ton dégagé et froid.
«Vous devriez essayer de faire cela avec un homme. C'est beaucoup plus gratifiant que sur un rapace.» | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Ven 31 Aoû - 12:22 | |
| [Je sais, je l'avoue, le texte est pas assez long, mais j'avais plus d'inspiiii !! Enfin bref ! J'aimerais voir ta tête quand tu lira le message... ]
Elle le regarda. Qui était-il pour dire une chose pareille ? C'est qu'il devait s'y connaître...elle se méfia. Il pouvait autant être le meilleur ami du monde (et même un parfait amant ) que l'ennemi le plus terrible qu'elle aurait un jour connu. Il avait parlé normalement, trop normalement pour être normal . Il avait été trop gentil, Mor'na ne flairait rien de bon. Elle aurait même préferé qu'il se montre légèrement agressif, cela ne l'aurais rendu que plus intéressant... Elle se leva : s'il essayait de l'attaquer, mieux valait se mettre à la même hauteur. Elle garda son canif dans sa main et la Chouette dans l'autre. Morwenna le considéra , réfléchie, calme, presque confiante. Elle n'avait pas peur. Il possédait un air sauvage, un air de prédateur. Un air qu'elle adorait. Elle aurait voulu être dans son esprit pour savoir si il la considérait comme sa proie ou non. Elle le voyait pour la première fois mais elle ne pouvait s'empêcher de détacher ses yeux de celui du charmant jeune homme. Certes, elle avait des doutes à son sujet, et le soupçonnait de quelques meurtres, mais il était tellement mignon !! Presque autant que la chouette déplumé qu'elle avait dans sa main !
Maintenant droite, bien campée sur ses pieds, elle ne voulait pas le lâcher du regard, il était un potentiel ennemi, il ne fallait pas qu'un quelconque mouvement lui échappe. Et d'une manière ou d'une autre, elle prenait plaisir à observer les moindres plis de ses vêtements, à baver psychologiquement en laissant aller son regard sur les lignes de son cou, à lorgner sa silouhette, à le dévisager, à bigler ses mains... Elle se sentait lentement aller à une douce euphorie...il fallait immédiatement qu'elle se reprenne. En tant que Kil'Darian, on n'agissait pas ainsi ! Mais...que savait-elle vraiment sur sa famille ? Elle pensait toujours être issue d'une famille huppée mais rien ne le confirmait. Elle aurait aussi très bien put être la fille d'une pouilleuse. Elle se rattrapa : elle devait garder la tête haute, être fière de ce qu'elle était et s'assumer, son père lui avait un jour fait morale sur ce sujet-là. Elle se gratta légèrement la gorge et, poliment :- Hum...excusez-moi mais...d'où pouvez-vous dire cela ? Personellement, je n'ai pas encore essayé, à vrai dire, je n'y avait pas pensé...Mais c'est quand même plus pratique de déplumé une horreur pareille que de... faire la même chose sur un homme, non ? Enfin, maintenant que vous le dites... Mais avez-vous au moins deviné ce que je comptais faire ? Vous avez l'air de vous y connaître, le flatta-t-elle, pouriez-vous m'aidez dans ma noble tâche, Monsieur ? Elle en avait peut-être trop fait mais son père lui avait toujours appris à être polie. Enfin...seulement quand la personne présente en face d'elle pouvait représenter un danger pour sa jolie face d'ange... |
| | | Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
Nombre de messages : 105 Age : 33 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard, évidemment Coeur ? : L'a-t-on simplement déjà atteint? Date d'inscription : 25/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Il n'y a pas plusieurs manières de combattre, il n'y en qu'une, c'est d'être vainqueur Relations: Dons: Invulnérable, Legimens et Occlumens puissant
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Jeu 6 Sep - 6:32 | |
| Run away, run away, I'll attack Run away, run away, go change yourself «Les mains en l'air» Moldus stupides. Moldus insipides. Comme s'il suffisait de lever les bras pour devenir inoffensif. Les bras, les mains. Deux membres essentiels à un corps, mais qui n'est qu'accessoire quand on décide de faire violence. Violence à tout être vivant. Tout humain. Homme, femme ou enfant. De préférence préalablement réchauffé d'une petite chasse à l'homme dans les règles de l'art. Les règles qu'imposait le respect des morts. On respecte davantage les défunts que les vivants, désormais. Parce qu'ils connaissent ce qu'est le silence. Il connaisse la politesse de garder les lèvres closes devant quelque chose qui les dépasse. Quelque chose, ou à la limite, quelqu'un. Quelqu'un qui a goûté à la froideur de la mort. Qui a pris goût à la cruauté et à la torture. Quelqu'un qui a la patience d'un chasseur, et la détermination d'une victime. Douce euphorie qui tente de faire sortir des abysses la traquée. Le traquer. Traquer. Chasser. Douce, douce violence.
Quelqu'un qui peut s'appeler Lucius Abraxas Malefoy. Ce quelqu'un qui sourit devant la dépouille d'un homme. Ce quelqu'un qui peut lancer un cadavre d'un coup de pied aux côtes déjà fracassé d'un défunt pour se délecter du craquement sinistre et pour le moins sonore des os sous la force de son coup. Le pouvoir. La victoire. Le sang qui ne fait qu'un tour dans les veines. Qui traverse les artères à la vitesse de la lumière. Pour transporter ce meurtre au coeur. À l'âme. Pour la déchirer, la tordre, la froisser, encore et encore. Plus fort, plus vite. On prend goût à la violence. On prend goût au sadisme. On prend rapidement les sentiments euphoriques et sereins que provoque la vue du sang. Impur ou propre, souille la Terre pour retourner à ses ancêtres. Cycle mutin de la vie. Créer par un torrent de mort. Agent de la Mort. Terrible est son courroux, mais plus craint encore son ennui.
Le regard est le reflet de l'âme. L'âme de la jeune demoiselle semblait n'être plus aussi pure qu'à sa naissance. Troublée par quelques crimes opportuns. Minimes, légers, mais qui se reconnaissait à la nature du regard que posait la demoiselle sur lui. Septième année, nouvellement arrivée, mais des plus craints. N'était-il peut-être pas le responsable de ces meurtres perpétrés à Poudlard. Peut-être, ou du moins, les meurtres avaient commencés à leurs arrivées. Eux, les Quatre. Les Serpentards, les Septièmes. La toute puissance. L'autorité. Les gens sont peut-être aveugle, mais certains reconnaissent l'expérience. Sans doute son parfum est plus capiteux que la violence au nez de ceux qui n'y connaisse rien. On donna rapidement un statut de «Non-fréquentable» aux nouveaux arrivants. Hors, c'est d'un regard dubitatif et un brin méfiant. Distordant méfiance et intrigue. Sans doute dans son mystère, Lucius était intéressant. Un personnage tordu, violent, mais certes intéressant.
Il se laissa sans problème envelopper de ce regard qui le couvrait entier. Ce regard qui, se voulant peut-être discret, le détaillait. Il en avait l'habitude. Pas comme un animal de foire, non. Au lieu de craindre ces regards, de les appréhender, il les appréciait. L'intérêt. Où qu'il passe, Lucius Abraxas Malefoy ne passait pas inaperçu. Pas avec ce calme olympien. Ce visage froid et placide. Sa voix désespérément neutre et un brin arrogante. Il dégageait une sérénitude et une neutralité excessive. Comme si l'émotion ne traversait pas ce mur d'impassivité qui caractérisait son visage. Ses yeux. D'un gris acier. Imperméable aux sentiments. Aux émotions ausssi, sinon la colère. Lucius était un être calme, tempérant le bouillant Makar qui vivait en son sein. Douce torture que de retenir les pulsions meurtrières de son deuxième soi.
Lucius se redressa et referma la trappe doucement, puis avança dans la Volière, un léger rictus dégoûté sur le visage. S'il ne prenait pas tant plaisir à utiliser les hiboux, Dieu seul sait quels délicats martyres ils deviendraient pour le jeune homme. Ces êtres stupides et volatiles, du moins la plupart. Sauf un. Un seul lui plaisait. Un seul qui mordait avec véhémence tout être vivant qui l'approchait. Une chouette noire, solitaire, au fond de tout ce caquettement. Un silence régnait près de la chouette. Loin d'être un Grand Duc comme il en avait l'habitude, elle était minuscule, mais imposait. Imposait le respect de ses congénères. Régnant sur ces lieux. Il l'approchait sans s'abaisser, sans crainte. Sans doute s'était-elle amouraché du Mal incarné qui régnait dans l'homme qui se tenait tout près, à l'instant. Sans doute reconnaissait-elle sur ces mains le sang bouillant qui y coulait encore, venant de son dernier acte de violence sur les personnes des élèves de Poudlard.
Lui offrant sa main avec douceur, le hibou protesta, mais quand le geste se fit plus insistant, et le regard de Lucius plus dur, il put sans problème déposer le bout des doigts sur le crâne duveteux de Cerbère. Il lui avait offert ce surnom en la voyant arracher avec violence un oeil d'un hibou trop curieux qui s'était approché de son nid. Amusant comme la violence et la haine était contagieuse. Sans doute protégeait-elle son trésor, son chez soi. Son terrain. Son royaume. Comme lui et Poudlard. Lucius se retourna vers la jeune femme qui s'était redressée en son long et le détaillait à nouveau, même si elle venait d'ouvrir la bouche. Il sourit, ce qu'elle était vulnérable. Qu'elle était encore novice. Novice dans sa soif de violence et meurtre. Soif de sang. Soif de vie, délestant la Mort. Lucius lui offrit un léger sourire amusé, comme quoi il y avait encore quelque chose à faire de nouveau dans ce Château. S'avançant, sourd aux réprimandes de Cerbère, il répondit.
«Je ne me salis plus les mains sur des animaux depuis que j'ai onze ans. À vous le plaisir de vous amuser aux dépends du martyre volatile.»
Il lui sourit, puis arriva à sa hauteur. Le caquettement des hiboux l'irritait. Il détestait le bruit. Enfant du silence. Enfant du froid. De l'impassivité. Enfant de la violence et de la souffrance.
«Si je parle en des termes si crus, c'est que je connais mon affaire. À savoir si cela vous concerne, ce serait plutôt à la négative, mademoiselle.»
À elle de voir si elle était digne de son intérêt. Son attention. Il fallait avouer que la curiosité malsaine régnait en son être, en Lucius, à ce moment même. Qui était cette jeune demoiselle pour prétendre être une future servante du Mal. Ce Mal qui lui était si proche. Si connu. Si adulé... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Dim 9 Sep - 12:41 | |
| [hJ : Marre de faire des posts trop courts !! ] Elle le trouvait attirant et inquiétant à la fois. Cela formait un étrange mélange de sentiments. On pense souvent que l'attirance peut-être quelque chose de doux, d'agréable. Souvent, mais pas tout le temps.
Morwenna lui portait beaucoup d'intérêt, il était affreusement dangereux et elle n'arrivait pas à partir. Elle restait immobile, sans vraiment savoir si cela était dû aux immondices qui emplissaient cette pièce ou à ce qu'elle éprouvait momentanément. Il n'avait pas répondu à ses questions, se montrant ainsi malpoli. Cependant, son instinct lui ordonna de ne pas faire de critiques. Pas avec lui. Pas maintenant.
Il imposait le respect et La vert-argentée le constatait chaque seconde. S'approchant du hibou le plus insupportable qu'elle ait jamais côtoyé, il réussi à le soumettre. Elle n'était pas un hiboux mais ça ne l'empêchait pas de se sentir inférieure à lui. De nouveau, il lui avait posé une colle. Il lui faisait penser à ces hommes de film hollyoodiens en cravates, un revolver à la main, qui ne manquaient jamais de style et qui n'en faisaient qu'a leur tête. En pire, et sans smoking. Il n'avait pas besoin d'une arme à feu pour tuer. Car oui, la Miss s'en doutait. A présent qu'ils avaient échangés quelques phrases, il n'y avait pas vraiment de quoi hésiter sur ce qu'il était. Un sauvage. Un homme qui aimait voir le sang gicler sous ses mains. Un tueur. Son modèle.
Lentement, elle remit la lame à l'intérieur du canif. Elle ne pouvait pas lui faire confiance, elle ne devait pas ! Mais c'est ce qu'elle fit. Miss Kil'Darian visualisait son père, des années plus tôt, lui faire une leçon : NE JAMAIS abaisser sa garde face à un INCONNU à l'allure peu chaleureuse.La légitime fille d'Ezak Kil'Darian regardait dans le vide et, tremblant très légèrement, lui offrit ce que son père lui avait donné, sept ans plus tôt. Autrefois, il y avait un beau papier cadeau autour, un bon gâteau à déguster et de la bonne humeur.Là, dans la pièce la plus laide du château, devant un homme d'acier, elle tendait sa main, à poing fermé sur un objet qu'elle avait du mal à quitter.
Morwenna Morgan fit quelques pas vers lui, mystérieux personnage et ouvrit lentement son poing. Elle se tenait droite sans toute fois pouvoir s'empêcher de baisser la tête. Elle lui donnait ce qu'elle possédait de plus cher, à ses yeux. En cet après-midi, un canif rayonnait, empli de sang frais d'une chouette innocente. Mor'na attendait, avec l'espoir de ne pas finir comme sa précédente victime. |
| | | Lucius A. Malefoy ♦ Adminissiment vôtre ♦
Nombre de messages : 105 Age : 33 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard, évidemment Coeur ? : L'a-t-on simplement déjà atteint? Date d'inscription : 25/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Il n'y a pas plusieurs manières de combattre, il n'y en qu'une, c'est d'être vainqueur Relations: Dons: Invulnérable, Legimens et Occlumens puissant
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Jeu 18 Oct - 5:02 | |
| I'll show you the way, the way I'm going So I run, and hide and tear myself up -30STM, Capricorn Le cynisme. L'art de l'être humain de démontrer avec la plus profonde des haines ce que l'on pouvait penser. Que ce soit à propos d'un objet, ou mieux, d'un autre. Une personne fait de chair et de sang. Une personne qui, donc, peut être blesser. Autant psychologiquement que physiquement, bien qu'une blessure mentale soit de loin un plus grand art que la violence physique. Lucius émit un léger sourire à cette pensée. Il préférait voir une mine complètement délabrée à un visage ensanglantée. Les conséquences étaient beaucoup plus néfaste, à long terme (ce qui signifie une demie-heure, avec un peu de chance). Il aimait qu'on rampe à lui pour lui quémander une fin. La fin d'un calvaire. Il s'en pourléchait alors les lèvres. Lucius Abraxas Malefoy, la main de dieu. L'était-il vraiment? Ce n'était pas l'important, mais cela lui plaisait. Oh que ça lui plaisait.
La violence lui collait à la peau, la mort le suivait comme une ombre qui ne vous quitte pas d'une semelle. Jour et nuit, embêtant parfum qui s'entremêle à l'odeur typiquement masculine du Serpent. Un ténébreux et entêtant parfum qui inspirerait les plus grandes auteures de livres d'horreur qui soit, chez les Moldus. Lucius était le personnage typique d'une histoire où, une malheureuse, succombant à son charme, tombait pour le jeune homme à l'allure charmante et aisée, qui se révélait cependant, une fois à l'écart, un véritable monstre. À la différence près que si, avec un jugement intéressant et un bon sens de la déduction, on pouvait sentir l'air glacial qui accompagnait le ténébreux dans ses mouvements, comme si les âmes qu'il avait arraché à leur enveloppe corporelle le hantait. Douce, douce torture. Il s'en mordit la lèvre. Qu'elles viennent à lui, âmes vengeresses, et on comprendrait pourquoi il était bien un Malefoy.
Parce qu'il fallait être fou ou aveugle pour ne pas déceler dans le regard implacide et impénétrable d'acier du Septième année une lueur animée, parfois monstrueuse, mais toujours cruel. Comme s'il connaissait ce qu'était vraiment le monde, ce qu'était la souffrance, la torture, la cruauté et la détresse. Lui qui la connaissait si bien qu'il en était devenu un compagnon fidèle à ces moeurs qui lui collent à la peau tel un tatouage moldu. Elles sont imbibés à même sa chair, à même son coeur, si coeur il y a. Quelque part, dominée par une âme fissurée telle une blessure béante et dont on subit, à froid, les crissures à chaque esquisse de mouvement. Lucius se complait dans cette douleur qu'il cause et qui le fait sourire. Rien de plus, rien de moins. Dire cette vérité à une jeune femme ne lui causait, à priori, aucun problème.
Il savait pertinemment qu'elle ne le quittait pas des yeux. Il savait pertinemment qu'elle était plus ou moins enthousiasme à la rencontre d'un être aussi hautain et cruel qu'il semblait lui apparaitre. Il savait qu'elle l'enviait d'avoir vu la mort, d'avoir causer la mort, car il n'ignorait pas que la demoiselle n'était pas sotte. Il lui attribuait un fort caractère et une intelligence supérieure à la moyenne. D'ailleurs, elle l'était déjà, membre de la Maison des Verts et Argent, elle dominait le QI de toutes les autres Maisons de surcroît. Il savait, et ce qu'il savait lui plaisait. Il la laissa donc se plonger dans son mystère tandis qu'il caressait doucement Cerbère du bout des doigts. Petite créature frêle. Le hibou avait compris que le jeune homme ne se gênerait pas pour rompre son petit cou en un rien de temps, s'il le contrariait. Pourtant, il l'avait laissé approcher, et lâchait à ce moment-même un léger huhulement de contentement. L'animal est idiot, l'homme est idiot. Il n'y a que le prédateur pour prétendre à un peu d'intelligence.
Il sentit un petit bruit dans son dos. Ce n'était pas comme si ce dernier l'incommodait, mais il lâcha d'instinct le hibou. Lucius sortit sa baguette lentement puis lança un petit sortilège sur ses mains, histoire d'effacer son contact avec le hibou. Chacun à ses petites manies, ses manières. Il détestait tout contact avec des êtres inférieurs, et les animaux ne figuraient, évidemment, pas sur la liste d'honneur. Retirant une plume sur son pull, il émit un léger rictus de mécontentement. Il détestait atrocement cet endroit puant, nauséabond et incroyablement étroit. Pourtant, il s'y trouvait, une fois de plus. En se retournant, il aperçu l'avancement de la jeune Kil'Darian qui s'approchait. La fixant de son regard acier n'exprimant rien de particulier, c'est avec un plaisir évident qu'il vit la demoiselle tendre son poing en sa direction.
Amusé, il passa un doigt agile sur la paume de la main de Morwenna sans ciller un seul instant. Un de ses doigts longs et fins aussi froid qu'une fine neige, tandis qu'il se vit déposer une lame par la suite. Un présent. Lucius afficha une mine hautaine, mais un sourire se dessina sur ses lèvres. Comme quoi c'était la journée des surprises, en ce beau jour d'octobre. Lui ordonnant silencieusement de relever la tête, il croisa son regard, qui semblait soumis et rebelle. Une vraie petite poupée, qu'il pouvait façonner à sa guise. Voilà qu'elle s'offrait pour apprendre d'un maître de l'art. Voilà qu'elle offrait un objet qui avait de la valeur à un homme dont elle ignorait tout. Sinon la méchanceté, la violence et la cruauté. Lucius était certain qu'elle lisait cela dans ses paroles, dans son regard.
«Comme c'est gentil» lança-t-il, neutre.
À vrai dire, le canif était sublime, mais Lucius restait Lucius. Il caressa presque amoureusement du bout des doigts la lame sale et souillée de sang du rapace. Cela n'avait guère d'importance pour le moment, il appréciait les gravures du manche et la finesse de la lame. Affinée à souhait, elle serait d'autant plus utile une fois ensorcelée. Redressant la tête vers la jeune femme, il essuya sans remord le tout sur une cape qui avait été oubliée tout près.
«Qu'attendez-vous de moi, mademoiselle?»
L'honnêteté, c'est qu'il n'y a rien de donnant-donnant dans ce monde. Lucius prend ce qu'il veut quand il veut, et les autres s'en accomodent, ou meurent. Ainsi vont les lois de sa cohabitation. Cependant, il était près à faire quelques concessions, aujourd'hui. C'est qu'il était d'une humeur agréable, aujourd'hui. Morwenna Kil'Darian venait de lui offrir un cadeau bien plus grand qu'une lame, le moyen de se divertir pour des heures, et des heures. Tout dépendamment de la valeur de la Vert et Argent, mais cela, c'était à elle de le prouver... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) Sam 10 Nov - 15:30 | |
| Il lui avait frôlé la main !! Dommage qu’il n’y ait pas déposé un baiser…Il lui avait souri…et relevé la tête, pour la regarder… lui faisant ainsi comprendre, peut-être sans le vouloir, qu’elle ne devait pas le craindre tant que ça…Mais elle n’y croyait pas ses oreilles…Il lui demandait ce qu’elle voulait ? Un type comme LUI, demandait à une … *instant de réflexion de l'auteur* ... fille (certes plus innocente depuis longtemps mais tout de même, une simple fille !) ce qu’elle souhaitait ?
Oh, bien sûr, elle aurait très bien pu lui dire qu’elle voulait sa carte bancaire -s’il en possédait une-, un rendez-vous galant, une bataille de sirop au chocolat/jus de moineau... mais elle serait alors devenu à ses yeux une fille qui ne méritait pas la moindre attention, le genre de fille naïve qui est fanatique des défilés de haute-couture, abonnée aux magazines Closer et compagnie…Ce qui aurait été contraire à son comportement jusqu’alors. Non, il fallait qu’elle lui demande autre chose. Lui demander d'exaucer un de ses rêves ? Mais ceux de Morwenna étaient tous plus irréalisables les uns que les autres…et elle n’avait pas vraiment l’intention de se mettre « à nue » face à lui. Dévoiler ses rêves, serait alors lui raconter ses envies les plus folles, ses fantasmes…Non, pas un rêve. Ou bien… Oui ! Elle avait trouvé ! Restait maintenant à savoir comment la Miss allait formuler cette requête…***Quelle andouille ! Pourquoi est-ce que j'y ai pas pensé plus tôt ? Ce livre adoré...celui qui m’a (presque) rendue telle que je suis… :coeur: Ce roman…à chaque fois que je me rappelle de ces instants, ces nuits entières passées à bouquiner…C’est tout bonnement logique ! L’héroïne …une guerrière monstrueusement soupe, agile, dure et douce à la fois, solitaire pour ne dépendre de personne, tuait à sa guise…Ses cheveux longs lui tombaient en cascade dans le dos, son air supérieur, sa manière de dominer les hommes...***- Pourquoi m’offrir ce que je souhaite ? Mais, après tout, pourquoi pas ? Je serais plus un fardeau pour vous qu’autre chose, cependant, si vous acceptez…Je voudrais apprendre… Je me sens tellement petite par rapport à vous !! Tellement que j’en viens à vous vouvoyer…Je veux être votre Apprentie ! Oui, tout à fait ! Votre puissance fascinante, votre froideur attirante...** **... Parce que savoir, c'est pouvoir, je veux tout savoir pour...tout pouvoir !!Elle serrait les poings, pour se donner du courage, de la détermination ou , tout simplement plus d’allure. Elle avait fait son choix. Il ne fallait pas qu'après, elle le regrette. Elle avait ainsi répondu, joué au jeu, les roues maintenant tournaient...et Morwenna désirait seulement qu'il reste ausi positif. Il devait la comprendre après tout, peut-être que lui aussi avait été apprenti...mais elle en doutait. En tout cas, s'il désirait faire une tradition de son talent, il n'aurait qu'a dire oui. Elle reculait d'un pas ou deux, pas par peur mais plutôt par précaution...même si, pour pouvoir se prétendre prudente, elle aurait du s'enfuir de la pièce :-* .***J’ai les goûts les plus simples du mondes…je ne me contente que du meilleur…(Oscar Wilde), cher...tueur adoré ***On a toujours le choix. Il suffit de faire le bon. Elle allait régner et il serait son Roi, son maître...mais elle ne serait pas son esclave, juste sa princesse...ou sa reine... |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) | |
| |
| | | | Contorsions et expériences non-déclarées...(pv Lucius) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |