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 Là où la peinture a des oreilles [Elea]

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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Là où la peinture a des oreilles [Elea]   Là où la peinture a des oreilles [Elea] Icon_minitime1Dim 29 Juil - 20:32

What if I wanted to fight
Beg for the rest of my life


Aquarelle. Peinture à l'huile. Tous les murs de cette salle était empli de plusieurs heures, voire des dizaines, des centaines d'heure, de travail d'un ensorceleur en portrait magique. On y retrouvait des dignitaires d'il y a à peine quelques décennies, et d'autres datant des milles lunaires, des confins inexplorés de la date exacte de la construction de Poudlard. Quelques-uns avait été rajoutés ces dernières années, très peu quand même, car Lord Voldemort, durant sa gloire, avait tué beaucoup de très grands artistes pour qu'on oublie de mettre en mémoire les dignes et courageux sorciers qui s'étaient opposés aux Ténèbres. Chose qui avait, avec le temps, beaucoup évoluée. Surtout dans le lieu clos de Poudlard, où, bien après l'ascension du Seigneur des Ténèbres, ces lieux étaient devenus sanctuaires, et rendant difficile par leur présence errante, les âmes et Esprits de criminels, de tueurs sanguinaires, rayonnait à travers les couloirs que Lucius Abraxas Malefoy avait foulé il y a plus de vingt-cinq ans et, qu'à nouveau, dans un tout nouveau corps, plus robuste, plus souple et plus puissant, il revenait hanter son école d'alors.

Ayant pour unique partenaire ce Gallion qui ne quittait plus ses doigts, il marchait droit, fier, un vrai Malefoy, à travers les couloirs déserts de Poudlard. Que cherchait-il? Rien en particulier, et c'était ce qui lui plaisait. La surprise de tomber sur quelqu'un, ou quelque chose, était un petit plaisir enfantin que l'homme, ou plutôt le jeune homme, se permettait encore. La seule parcelle d'humanité qui le traversait encore, ce plaisir malsain pour l'inconnu, pour l'inusité, pour ce à quoi on ne s'attend pas. Lucius errait donc, sans but précis, mais avec un regard froid et déterminé, comme s'il avait calculé la possibilité de trouver une victime à se mettre sous la dent. Seulement, aujourd'hui, il n'avait pas envie de meurtre, contrairement à Makar qui réclamait son tribut de sang. Combattant vivement cette entité qui tentait de le combattre, Lucius prenait également plaisir à aller à l'encontre de ses désirs, ses demandes, ses requêtes. Pourtant, on pouvait dire que Makar savait se montrer des plus... persuasif.


«Allez Malefoy, cette envie de sang, n'entends-tu pas l'appel de la Bête qui sommeille en toi?»

Encore ce satané Esprit qui tentait de le corrompre pour ses propres envies. Makar lui rappelait son fils. Drago. Son sang. Sa chair. Son enfant. Qu'était-il donc devenu dans cette époque, sans doute était-il mort comme un traître, comme un bâtard. Lucius ferma les poings avec violence. Après l'erreur magistrale qu'il avait fait en laissant Severus Rogue s'approprier la mort de Dumbledore, le Lord Noir avait presque répudié la famille Malefoy, au point de traquer l'un de ses plus proches collaborateurs. Proche, Lucius n'était pas assez sot pour croire qu'il était un ami de Voldemort, non, loin de là, mais il lui avait voué suffisamment de son existence, perdu son sang pour lui, vendu son âme au Diable pour la grandeur de ce maître qui l'avait, avec si peu de considération, laisser pour mort à Azkaban.


Je n'écouterai pas un stupide bambin qui réclame son petit ourson, je ferai ce que je veux, quand je le veux.


Autre décharge électrique dans son cerveau, mais un effroyable sourire aux lèvres, Lucius ignora le mécontentement de l'Esprit qui sommeillait en lui, exacerbant le moindre de ses talents, il se devait de lui tenir tête, et ce qui l'y aidait, était la fierté qui le consumait. Lucius Malefoy était consumé par ses idées de grandeur, par la pureté de son sang et de la Fierté qui était sienne. C'était la seule raison pourquoi le nouveau jeune homme était toujours vivant, vif d'esprit, brillant et machiavélique. Il glissa la pièce d'or entre ses dogits, puis s'avança à travers les couloirs de Poudlard. Ses pas résonnaient dans le vide inquiétant de l'endroit, mais qui prenait toute sa valeur aux yeux bleutés de l'Âme Damnée. Il se rendait en face d'un portrait, un portrait en particulier.

Pour le trouver, il lui prendrait un temps. Plus qu'un temps. La Salle des Portraits étaient d'une grandeur abusive, exagérée, mais n'avait-il pas tout son temps? Au besoin, il demanderait à Rogue de lui confectionner une Potion d'Indication, qui lui ferait retrouvé l'objet convoité. Cependant, trop fier, il désirait ardemment tout faire par lui même, solitaire dans l'âme, il préférait la solitude à la fraternité. Tout comme ses compagnons de malheur, c'est par intérêt qu'ils s'étaient retrouvés ici. La seule personne dont il était le moindrement sensible au jugement dans ce groupe était peut-être deux Âmes Damnées. Fenrir, qui était durant la grande Guerre un presqu'ami, un confrère dans ce travail sale, répugnant, destructeur qu'être le corps Mangemort. Il y avait aussi Bellatrix qui, par définition, était tout de même sa belle-soeur, du moins, l'avait été. Severus, Severus...

Comment ne pas haïr la raison du déclin de sa grandeur auprès de leur Maître? Étant le parrain de Drago, il avait fait foi de le protéger et de l'empêcher d'aller en travers du plan du Lord Noir, mais il s'était approprié le dessein de son filleul à sa propre gloire. Lucius ne pouvait pas lui en vouloir, à sa place, sans doute aurait-il fait pareil, voir même pire. Cependant, il s'agissait de Drago Lucius Malefoy, son sang, son fils. Voilà longtemps qu'il n'avait pas pensé à sa vie d'avant, une pareille nostalgie ne pouvait être inspirée que par Makar, trahissant son esprit pour lui faire revivre certains moments de sa vie.

Heureusement, il avait un certain contrôle encore sur ses pensées, et Lucius ferma complètement son esprit, et même Makar ne parvenait plus à y extirper quoi que ce soit. Un bonheur inoui pour le jeune Malefoy, et un mécontentement chez Makar. L'Esprit n'avait sans doute pas penser que Lucius pourrait aisément prendre conscience des potenciels inconnus de sorcier qui sommeillaient en lui, et que l'Âme lui avait insufflé, les éveillant d'un profond coma. À peine entrer dans la Salle, Lucius regarda à droite et à gauche, s'enfonçant ensuite dans ce labyrinth de visages et de yeux, tous fixés sur l'inconnu qui entrait dans leur monde.

Seul parmi tant d'autres, seul, toujours seul.


Dernière édition par le Lun 30 Juil - 0:12, édité 1 fois
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Elea Ferstone
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MessageSujet: Re: Là où la peinture a des oreilles [Elea]   Là où la peinture a des oreilles [Elea] Icon_minitime1Dim 29 Juil - 21:24

Elea n’aimait pas du tout entrer dans cet endroit, dès qu’elle y posait un pas, elle avait l’impression que tout ces visages mornes se tournaient vers elle pour l’observer et tenté par tout les moyens de découvrir ses secrets. Elle avait même l’impression qu’ils y arrivaient, qu’ils passaient au delà de sa protection spirituelle. Et cela, non, elle ne l’aimait pas du tout. Aussi, dès sa première année elle décida de ne plus pénétré dans cette salle. Mais voila que aujourd’hui elle allait devoir revenir sur son pacte.

Elle lisant de vieille lettre de son cousin très éloigné, qui a vrai dire n’était pas a proprement parler un membre des plus adorés de la famille elle avait repéré une phrase qui ne lui avait pas sauté aux yeux jadis.


« Et n’oublie jamais qui tu es, en cas de doute, les peintures sont belles a Poudlard. »

Son cousin n’était pas des plus sérieux et comme en raison de son jeune âge elle n’avait pas compris cette phrase, elle n’y avait plus jamais repenser. Puis, en deuxième année, il lui avait tout dit, son seul ami, elle le tenait pour responsable de tout ce qui lui arrivait, elle n’arrivait plus a penser par sa faute tellement son cerveau travaillait, toujours a se poser des questions qu’elle n’aurait pas du se poser. Elle était tellement sure de ce qu’elle était et marchait la tête haute, fière de son nom de famille.

Et puis, d’un coup, toute ses certitudes étaient tombées, elle avait enfermé tout les objets de sa famille dans un coffret en bronze qu’elle avait caché dans le grenier au piano comme elle l’appelait, là bas elle savait qu’il était en sécurité. Et puis, il y a quelques minutes a peine, elle avait ouvert le coffret, soulevant un nuage de poussière, elle avait relu les lettres de ce cousin que bizarrement il y a de cela des années elle arrivait un tant soit peu a respecter. Cette phrase lui avait sauté au visage, elle répondait exactement a la question la plus importante de son existence.

Elea n’avait pas récupérer sa veste, elle n’avait pas remis ses chaussures, elle avait le tout sur son précieux piano et avait descendu l’échelle qui menait a la trappe à une telle vitesse qu’elle en avait presque failli se casser une jambe. Mais soyons réaliste, il en fallait beaucoup pour qu’Elea rate une marche et cela malgré son manque d’entraînements quotidiens.

Ce jour la non plus elle ne portait pas son uniforme, d’ailleurs, elle commençait a se demander si celui-ci était encore obligatoire, qui était la pour les sanctionnés a présent?

Non, ce jour la, elle portait une robe qu’elle avait faite elle-même, une robe vaporeuse comme elle les aimaient et si fine qu’en présence d’un rayon de soleil l’on voyait aisément a travers. Elea avait ceinturé sa taille d’un ruban en soie doré et puis, voila, cela lui suffisait pour être d’une beauté a coupé le souffle. (Album page 4)

Elle était entrée en courant dans la salle et avait laissé son instinct la guider, la réponse à sa question l’atteignit en plein visage. Face a elle, se trouvait, le portait d’une femme, une femme magnifique, et celle-ci, il n’y avait aucun doute, la ressemblait comme deux gouttes d’eau.
Machinalement, Elea baissa les yeux jusqu’à la petite inscription dorée en bas du cadre: Miranda Ferstone.

Elea en eut le souffle coupé, comment pouvait elle ressemblé autant à une femme qui avait vécu il y avait plus de 300 ans? Cela était un mystère encore plus grand que celui de découvrir que sa mère n’était pas une Ferstone. Et voila que la migraine d’Elea lui revenait foudroyante. Elle tituba légèrement et, marchant tel un zombie, elle entra dans la dernière salle des portraits.

Tout ces regards figés sur elle, non, s’en était trop, alors, courant, les yeux fermés, guidés plus par son instinct que par sa raison, elle s’enfuit. Enfin, pas vraiment, car sur le point de franchir la porte et de se sentir libérée, elle avait violement percuté quelqu’un. En d’autre circonstances, elle aurait rebondit avec agilité sur ses pieds mais sa migraine avait atteinte une t’elle intensité qu’elle en tomba sur le sol.

Levant les yeux, elle sentit son mal de tête s’évanouir, en face d’elle se tenait un jeune homme, encore un des nouveaux. Elle soupira et remarqua alors qu’il avait les yeux rivés sur quelque chose. Elea suivit son regard et se rendit compte que sa robe était déjà bien remontée sur ses cuisses. L’air furibond, elle le fusilla du regard.
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Là où la peinture a des oreilles [Elea]   Là où la peinture a des oreilles [Elea] Icon_minitime1Mar 31 Juil - 6:46

I am not here, I'm not listening
I'm in my head and I'm spinning


Des yeux. Des regards. Des regards présomptueux. Des regards intrigués. Des regards médusés. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme, et même Makar qui sommeillait dans l'enveloppe charnelle du Serpentard ne pouvait pas répudier ces paroles éternelles. Dans les yeux d'un prédateur, on y lit l'excitation, le plaisir, l'impatience. On y voit aussi, se trahissant lui même, un plaisir puissant et profond. Dans les yeux d'une proie, tout au contraire, brillait l'inquiétude, la crainte, la peur. La peur de l'inconnu. L'inconnu si troublant et apeurant que plusieurs préféraient sans hésiter se fondre sous une pluie de sortilège plutôt que de se lancer dans un inconnu qui pourrait inspiré la souffrance. C'est de la douleur dont l'être humain a peur, non pas de la mort en tant que tel.

Fascinant à quel point on ne peut que prétendre être évoluer. Les animaux ont ce principe particulier, au moment qu'il sente la mort approcher, de se terrer dans un endroit calme et paisible pour attendre la fin du tic tac de ce coeur qui bat à l'image d'une horloge. Tout cela, on peut le lire aisément dans le regard d'un être, humain ou animal, si on y prend attention. On ne peut voir que ce que l'on désire apercevoir. Plusieurs sorciers, par exemple, ont fermés longtemps les yeux à ce nouveau fléau qui attaquait l'École de Sorcellerie de Poudlard. Quel sorcier pourrait croire que cet endroit protégé par de puissants maléfices puisse être la cible des Ténèbres, à nouveau, bien longtemps après le règne du Lord Noir qui eut décimé la Grande Bretagne de la guerre sanglante qui s'effectua sous ses ordres.

Lui l'avait vu. Lui l'avait senti. Lui l'avait vécu. Il avait senti l'odeur de la Mort plâner sur des villages décimés, happé hors de cette existence d'un simple coup de baguette, perdre la vie après s'être fait frappé par une lumière verte sous laquelle le corps se fracassait contre le sol, sans le moindre respect pour la dépouille. Lui avait piétiné des corps, des morts. Il avait passé par dessus des carcasses vides, l'âme envolée au seul «Avada Kedavra» qui avait atteint sa cible, que ce soit de son côté, celui du Mal, ou celui du Bien. Peut-être était-ce d'un compagnon qu'il avait écrasé le poignet, entendant avec précision l'os s'émietté sous ses pieds. Pourtant, Lucius Abraxas Malefoy n'avait même pas baissé la tête, ni même poser un regard sur sa victime. Quelle importance, d'ailleurs?

Aujourd'hui il ne s'en sentait pas plus mal à l'aise qu'autrefois, et c'est avec un fin sourire nostalgique aux lèvres que le jeune homme errait dans la Salle des Portraits, à la recherche de quelque chose dont il ignorait l'existence. Un Portrait, un seul. Pourtant, il pourrait le chercher longtemps, très longtemps. Lucius avait la vie devant lui, une seconde vie, une nouvelle vie. Il voulait pourtant continuer cette existence qui était la sienne depuis quarante et un ans. Cette vie baladant entre cruauté, souffrance, douleur et froid. Cette vie, il était né pour. Cette vie, il était fait pour. Lucius ne connaissait rien d'autre que le froid et la fierté, et ne voulait rien avoir à faire avec ce que l'on appelle les sentiments. Très peu pour un solitaire comme lui la fraternité et la confiance. Il ne se fiait qu'en lui-même, et cela l'avait toujours très bien réussi.

Il n'y avait presse à avoir, même s'il entendait pertinemment derrière lui les bruits de tappement régulier contre le marbre du plancher. Pourquoi ne pas se laisser être l'agneau pour une fois? Lucius savait que son «poursuiveur» était une dame, fine et délicate, à en entendre la finesse de ses pas. Pourtant, il préférait pertinemment continuer son chemin, sans le moindrement détourner les yeux, regarder en arrière. Ce n'avait jamais été dans ses habitudes, et sans doute cela ne changera pas. Lucius n'avait pas beaucoup changé. De sa rédemption, il s'était encore plus enfoncé dans le mal, avec l'aide de Makar, des Autres, du quatuor qu'on appelait désormais les «Âmes Damnées».

Les bruits de pas cessèrent pendant un moment tandis que le regard bleuté de Lucius fixaient sur un illustre ancêtre de la famille Black. Un tableau qui avait également sa place dans l'ancien bureau d'Albus Dumbledore. Le même tableau qui, la nuit de l'assassinat du vieux loufoque, avait visité son tableau au Ministère pour en avertir en silence les autorités. Stupide vieux tableaux, pourquoi Lucius se permettait-il de ne pas saccager cet affront à la famille Black? Ce tableau qui avait causé la perte de son Fils, de la dignité de ce dernier et son contrôle. Ce tableau qui avait redoré le blason du vieux professeur de Potions et salit celui des Malefoy. Il serra ses poings jusqu'à à en blanchir les jointures.


*IL SUFFIT*

Son regard brillait comme de l'acier, limpide comme de l'eau. La colère avait pris le contrôle de soi, amusant fortement Makar qui, au creux de son trône en son sein, ricanait devant ce maniérisme que faisait son hôte. Refusant de céder devant cet affront, il s'avança vers la sortie au moment où il eut tout juste le temps d'apercevoir les virevoltements d'une robe vaporeuse jusqu'à ce qu'une demoiselle entre en collision avec lui. Sous le coup de l'impact, il recula jusqu'au cadre de porte et se frappa solidement la colonne vertébrale sur celle-ci. Il ne grimaça pas, tout juste, mais remarqua la demoiselle au sol. Lucius hésita entre la fureur et une contrariété mal ravalée.

C'était donc les pensées de la jeune femme qui avait presque brouillé son esprit au point de le rendre vulnérable aux jeux pittoresques de Makar. De ses pensées s'étaient arrachés des hurlements silencieux, que sans doute Lucius avait été le seul à entendre. Il ignorait pourquoi, c'était la toute première fois. Fixant de son regard bleuté la jeune femme, il remarqua ensuite, après avoir laissé glissé son regard à l'image d'une caresse sur cette dernière, sa cuisse mise à nu sur sa robe qui remontait sur celle-ci. Plus beau encore, Lucius sourit délicatement en voyant les yeux de la jeune femme lui envoyer des poignards.


Il serait plus sage de vous relever, les planchers de Poudlard ne sont pas très confortable.

Il garda son regard froid et implacide sur la jeune femme, et fit un pas, puis un second. Dans un étroit geste, courtois, mais exprimant une certaine retenue, il lui tendit la main. Un geste étrange, pourvu qu'il vienne de Lucius Malefoy. On aurait presque pu croire qu'il allait vers les autres, mais on ne pouvait pas croire cela de lui. Non, il fallait plutôt se méfier. Se méfier, c'était la seule manière de survivre...
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Elea Ferstone
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Elea Ferstone


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MessageSujet: Re: Là où la peinture a des oreilles [Elea]   Là où la peinture a des oreilles [Elea] Icon_minitime1Jeu 6 Sep - 17:54

Elea avait encore une fois facilement reconnu un de ces nouveaux élèves à la beauté si envoûtante et qui pourtant, à chaque fois qu’elle passait à côté de l’un d’entre eux, elle ne pouvait que ressentir cette vague glaciale, ce frisson si fort qu’elle avait du mal à cacher les réflexes de son corps encore traître malgré tout l’entraînement qu’il subissait. D’ailleurs, ce fameux entraînement, elle ne l’avait pas suivit depuis plus de deux jours, déjà elle sentait dans son corps les prémices d’une paresse qu’elle détestait. Elle accepta la main du jeune homme dont étrangement elle n’arrivait pas à se rappeler le prénom pour une fois et se releva avec une grâce qu’un grand nombre de femme lui enviait jours après jours.

Elea resta maîtresse d’elle-même, elle avait ce petit quelque chose dans le regard qui démontrait bien au peu de personnes avec qui elle avait bien pu parler qu’elle n’était pas une petite gourgandine malgré son apparence flatteuse et ses jupes vaporeuse. Ce petit quelque chose qui démontrait bien qu’elle possédait une intelligence redoutable. Ce que ce petit regard ne laissait pas voir ce qu’elle ne possédait pas que l’intelligence mais aussi les qualités sportives. Bien sur, elle n’était pas parfaite, elle avait de nombreux défauts, des petites choses et autres qu’elle savait habillement caché sur son corps. Non… Elea n’était vraiment celles avec qui on peut jouer en attendant avec ravissement le moment où elle pleurerait. Non, Elea n’avait pleurer qu’une fois.

Elle regardait le nouveau, droit dans les yeux, comme à son habitude. Permettant à celui-ci de croiser le puit sans fond qu’était les yeux de la jeune Serdaigle de 16 ans.


« Je m’excuse. »

Comme toujours, l’on remarquait aisément que Elea n’avait ni l’habitude ni l’envie de parler pour autre chose que quelque chose de très sérieux. Elle n’avait peut être pas les rides et la barbe, mais elle vivait pratiquement comme une ermite. Non, elle était une ermite. Elle avait de par ce fait bénéficier d’une terrible sagesse. Autant pour ses professeurs que pour elle.

Elea ne lui demanda pas de la tutoyer comme l’aurait fait toute les autres pauvres jeunes femmes qui auraient croiser le regard du jeune homme, non, elle se contenta de le fixer en silence. Aucune pensées ne franchissait son esprit, non, ce n’était pas qu’elle ne pensait pas… c’était simplement qu’elle avait une autre façon de pensé…. Un sortilège qu’on lui avait jeté dès la naissance… après tout, elle possédait en elle le savoir des Ferstones n’Est-ce pas? Le savoir, et le secret de l’entraînement.

Néanmoins, malgré tout cela et sa volonté de faire vite, elle ne put empêcher ses mots de franchir ses lèvres:


« J’ai peur d’avoir oublié votre nom dans un recoin de mon esprit. »

Elle ne lui sourit pas, elle n’essayait même pas de le charmer, non, elle n’en avait rien à faire. Par contre, le fait que dans sa chute sa robe se soit violement déchirée en raison de la finesse du tissus vaporeux l’ennuyait fortement. Elle avait tout de même passé plus de deux heures sur cette superbe robe. Alors pourquoi avait il fallut qu’elle fasse cette horrible chute? En plus, elle avait laissé un parfait inconnu voir … bref.
Elle attendit qu’il dise quelque chose, elle mourrait de fatigue, qu’il lui dise son nom et qu’ils en finissent, elle ne comptait pas le revoir après sa.



[Désolé, cours, je vais manger et mon inspiration n’était pas encore revenue pour un sujet tel que celui la. ]
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Là où la peinture a des oreilles [Elea]   Là où la peinture a des oreilles [Elea] Icon_minitime1Lun 17 Sep - 4:49

I won't fade
We'll never fade away
-30STM, Year Zero


Encore une fois. Revenons en arrière, allons en avant. Profitons aussi du présent. Ce présent si précieux qu'est la vie en elle-même que, à la naissance, on reçoit comme premier cadeau. Le cadeau d'une vie. On la pourrit, on la subit, mais c'est la nôtre. Inlassablement, on vit jour après jour dans la même enveloppe charnelle. On pense jour après jour à la même chose. On revit jour après jour la veille, jusqu'à sombrer dans une douce folie. La folie de ce temps qui file à une vitesse vertigineuse quand un moment est beau, intense et forte. Beaucoup moins quand ce moment est douloureux et destructeur. Voilà pourquoi aimer le Mal est tellement plus facile. Tellement plus simple que de se contenter que de regretter les bons moments et de maudir tous les moments forts, mais pénibles, d'une existence. Facile est un terme qu'on offre, à l'occasion, mais souvent à tord. Se mettre à aimer le Mal. À aimer la Mort. À aduler la souffrance. A faire le Mal pour mieux s'en approcher. Pacte avec le Diable?

Lucius Abraxas Malefoy avait vendu son âme dès qu'il avait ouvert les yeux sur le monde. Par le sang de ses veines, il avait été offert en offrande à ce monde hideux comme d'un investigateur d'un Temps nouveau. Il n'était pas, ni n'avait été, un simple bambin qui n'a conscience de rien. Étonnamment, Lucius a été. très jeune, conscientisé à la violence et à la souffrance. Son père n'était pas un tendre. Ni envers lui, ni envers sa mère, ni envers personne. Surtout pas envers lui-même. Ces souvenirs étaient durs, mais bénéfiques. Tous les moments où Abraxas Malefoy avait levé la main sur son enfant, lui prodiguant ainsi les rigueurs et les vertues de cette branche d'une famille magique des plus renommées et reconnues pour sa grandeur et sa pureté. Des moments qui, forgés dans le sang et dans les blessures, avaient fait de Lucius Malefoy le digne héritier de sa lignée, que rien n'arrête.

Encore moins une collision avec une jolie inconnue, de nombreuses années plus tard. Une collision dû à Makar qui agissait à titre de consultant en le Septième Année. Consultant, un mot que l'Esprit n'apprécia pas, car Lucius ressentit une douleur fulgurante dans sa tempe. La manière que l'âme avait trouvée pour montrer son désagrément aux pensées ou aux choix de son hôte. Cependant, en ce qui a trait à cette personnalité explosive, bouillante et téméraire, Makar était loin d'être à son comble. Rajoutant l'injure à l'insulte, Lucius se laissa persuader mentalement que Makar n'était justement que l'accessoire qui permettait de concrétiser ses désirs et ses ambitions. Ambitieux et mauvais personnage, qui aurait pu vendre son fils pour sa grandeur personnel. Son second fils, s'il en avait eu un. Le premier ne valait rien de mieux qu'une bouse de Dragon. Une honte à la généalogie des Malefoy.

Une main tiède s'insinua dans celle tendue, poliment, de Lucius Abraxas Malefoy. Qui eut cru qu'un homme froid et cruel eut en lui encore le sens des valeurs. Encore le sens du respect. Du moins, c'était mal le connaître, et le Serpentard se faisait un plaisir de demeurer un mystère complet à quiconque. S'ouvrir ne faisait pas partie de ses moeurs, comme la jeune femme semblait être également. Elea, si ses souvenirs étaient bons. Sans avoir à entrer dans son esprit, il se reconnaissait dans les gestuelles de celle-ci. Bien sûr, elle avec sa grâce féminine qui la redressa en moins de quelques secondes et qu'elle croisa son regard avec celui d'un ciel orageux de Lucius. Il ne laissa rien au hasard et laissa la jeune femme tenter de lire dans les prunelles aussi froide que l'acier de sa couleur. Le jeune homme fut surpris des excuses d'Elea.


«Une femme de votre trempe qui s'excuse. En voilà des surprises, à moi de vous demander pardon.»

Tout n'était que futilité, elle ne paraissait pas plus désolé qu'il ne l'était, bien que le choc ne fut certes pas dans ses prévisions ni dans ses préférences, lui préférait une apparition plus légère, plus vaporeuse, un peu comme les habits de la demoiselle. Ces mêmes habits qui semblaient avoir craquer sous l'impact. Tissus légers et d'une transparence qui en laisserait indigné plus d'un professeur, mais gracieux sur une demoiselle comme Elea. Il ne connaissait rien d'elle que son air légèrement arrogant et cet éloignement de la race humaine qui semblait la rendre particulière. Une exception parmi une bande de gens plus semblables les uns qu'aux autres. Elle demeure aussi classable que ses condisciples, de jolies victimes, mais avec une intelligence et un brin de malice, elle semblait supérieure à bien des cruches de ce monde.

«Rare sont les gens qui oublient qui je suis. Apparemment que je suis difficilement oubliable...»

Lui sourit. Parce qu'il allait en ce sens et que le sourire narquois avait lieu d'être dans un moment pareil. Ne la narguant pas, ne cherchant à rien de précis, il énonçait tout de même un fait. Évidemment, on connaissait habituellement Lucius Abraxas Malefoy pour sa prestance, son élégance, son allure froide et hautaine, et aussi par son mystère. On lui attribuait avec suspicion quelques meurtres dans l'école. N'était-il justement pas arriver juste avant que ces crimes barbares se perpetrent? Ce ne serait que justice que de connaître un suspect.

«Lucius Malefoy, de Serpentard. Mademoiselle Elea, si ma mémoire, elle, n'a pas failli à sa tâche»

L'ennui d'un visage qui n'émet aucun sentiment ni émotion, c'est qu'on ignore à quel point prendre ses paroles au sérieux. La seule chose qu'on sait, c'est que ce jeune homme ne parle que très rarement pour rien.
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MessageSujet: Re: Là où la peinture a des oreilles [Elea]   Là où la peinture a des oreilles [Elea] Icon_minitime1

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