Impero :: The damned Souls
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 _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||

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MessageSujet: _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||   _Turbulences & Chocolat || PV Elea || Icon_minitime1Mer 12 Sep - 12:09

Bibibip ! Bibibip ! Bibibip ! Bibibip ! Bibibiiiiiiiiiiiip !!

Un bras gracile émergea de sous les draps et chercha la machine infernale à tâtons. Une fois que la main se fut posée sur le bouton ON/OFF, elle appuya dessus avant de revenir se réfugier dans son cocon de coton. Deux formes se retournèrent sous les draps en gémissant de dépit, tout ensommeillées. Deux formes, oui. Vous avez bien lu. Car dans le dortoir des garçons en 6ème année à Gryffondor, il y a deux des cinq lits à baldaquin qui ont été collé l’un à l’autre. Même les draps et couvertures ont été cousu pour ne former plus qu’un. Vous avez sous les yeux une des excentricités de Artemis Soen Ptolemy Hurricane, jumeau numéro 2. Fou d’amour pour son frère, il avait prit sa baguette et fait mumuse avec jusqu’à optenir ce fabuleux résultat. C’est ainsi que le jumeau numéro 1 se retrouva avec un lit deux places au lieu d’une, son frère trônant fièrement à côté de son œuvre. Enfin, bref. Celui qui avait mollement éteint ce fichu réveil magique – Artemis – se redressa ; les cheveux ébouriffés, un œil fermé et l’air assommé de fatigue. Le drap blanc glissa sur son torse nu et glabre alors qu’il s’asseyait, essayant de rassembler ses esprits en se frottant les yeux. Il tourna la tête vers Nearyan, recroquevillé, le drap sur la tête. Le jeune homme esquissa un sourire narquois et se glissa dans le lit afin d’enlacer son jumeau. Il colla sa joue contre les omoplates saillantes de celui-ci et resta ainsi quelques instant, enveloppé par la chaleur de Nea. Qu’il aimait faire des câlins à son frère, même s’il se comportait parfois de façon odieuse et cruelle avec lui. C’est ce que l’on appelle couramment une relation amour/haine. Nearyan s’était rendormit malgré la lumière pâle qui pénétrait le dortoir. Arty s’écarta donc de lui et se faufila doucement hors du « lit conjugal ». Bon, ok, c’est un peu exagéré, « lit conjugal ». Disons alors « lit fraternel ». Le Rouge et Or s’avança à pas de loup vers leur armoire commune. En effet, ils n’étaient pas suffisamment riche pour avoir une armoire chacun, remplie à craquer de vêtements. Une seule convenait parfaitement. Artemis promena son regard vert d’eau sur les étagères où s’entassaient tee-shirts, pantalons et pulls dans le bazar le plus complet. Il frissonna. C’est que le jeune Hurricane avait froid simplement vêtu d’un boxer. Il s’activa donc à sortir une tenue avant de s’habiller. Jean slim noir, tee-shirt à manches longues et fines rayures noires et blanches, veste noire à fermeture éclair et Converses noires tagués au marqueur noir ou blanc. La panoplie du parfait petit emo, quoi. Arty entreprit ensuite de coiffer sa chevelure qui, en cet instant, ressemblait plus à un nid de corneilles qu’à autre chose. Mais sa crinière noire ne tarda pas à devenir l’étoffe soyeuse et légèrement en bataille que tout le monde connaît. Il prit soin de faire sa raie de cheveux à droite, sans quoi on le prendrait pour Nea, qui lui, avait sa raie à gauche. C’était un moyen de distinction discret pour différencier ces deux clones. Mais il était toujours très amusant d’échanger de côté ou de mettre un chapeau pour brouiller les pistes. Qui est qui ? Nearyan ou Artemis ? Artemis ou Nearyan ? Comme un zèbre blanc à rayures noires et un zèbre noir à rayures blanches. Impossible de faire une distinction entre les deux. Après une rapide toilette et une étape parfummage, le Gryffondor descendit doucement vers la salle commune, puis vers les couloirs du château. Hum… Que faire ? Artemis soupira. Il n’avait pas envie d’être avec Sugar aujourd’hui, qui était trop calme pour un ouragan comme lui. Ben oui, Hurricane, ouragan… Haha ! Bon, d’accord, c’était pourri, je sors. Bref ! Sukie était un boulet, alors même pas la peine. Nea pionçait. Et Pochi devait être en train de s’évanouir de peur dans son lit, après le sale coup qu’il lui avait fait la veille au soir. Une mauvaise surprise du genre : « Oups ! Tu as trébuché dans les escaliers ! ». Evidemment, Artemis n’était pas loin derrière à ce moment là. Enfin… Arf ! M’ennui ! Voilà ce que pensait le jeune trublion en ce moment même. Soudain, comme une réponse tombée du ciel, son estomac gargouilla. Mais oui ! Allons donc rafler des trucs en cuisine ! Le bel androgyne au visage de porcelaine se hâta de descendre dans les sous-sols. Héhé ! Dévaler sept étages en courrant, c’est marrant. Non, je vous jure, c’est vrai ! Vous n’imaginez même pas les litres d’adrénaline que sécrète le corps lorsque vous manquez à chaque seconde d’embrasser le carrelage qui se situe à cent mètres sous vos pieds.

Artemis se posta devant le tableau qui représentait une coupe de fruit et chatouilla la poire qui éclata d’un grand rire. La peinture bascula en révélant un trou, dans lequel le jeune homme s’engouffra. Les elfes de maison le regardèrent et s’empressèrent de lui demander ce qu’il désirait.


Elfes de Maison – « Artemis, monsieur ! Vous allez bien ? Comment va votre frère, monsieur Nearyan ? Que voulez-vous aujourd’hui, monsieur ? »
Poison – « Je vais bien, mon frère aussi. Euh… J’aimerais… »

Un doigt sur les lèvres, il réfléchit en baladant son regard dans la vaste pièce. Voyons…Quelque chose qu’il ne mange pas souvent à la maison…

Poison – « Du chocolat noir ! »
Elfes de Maison – « A vos ordres, Artemis monsieur ! »

Les petits êtres se dispersèrent dans les cuisines pour se mettre à la recherche de l’objet de son désir. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, voilà que les mini-cuisto se ramenaient avec une dizaine de plaque de chocolat noir à 92%. Whao ! Ça c’est du service ! Arty défit le papier avec avidité et mordit dans la plaque chocolatée et légèrement amère. Miam ! Emporté par sa joie, les joues rosies, l’Ouragan (vous avez vu ? J’ai trouvé un nouveau mot pour désigner mon bébé ! X3 ) virevolta dans la vaste pièce encombrée de tables et d’ustensiles de cuisine. Exercice dangereux puisqu’il s’entrava dans ses pieds – oui, les siens parce qu’Arty est très doué – et se cogna contre une étagère chargée de casseroles, qui dégringolèrent par terre. Mais notre sale gosse préféré n’arrêta pas sa course là. Il préféra la terminer près de la porte où il se rattrapa à quelque chose de long et plutôt fin, aux formes étranges… humaines. En tout cas, il avait le visage collé sur quelque chose de vaguement mou et doux. Parfumé aussi. Attend… Du parfum de fille ? Euh… J’ai comme un doute, là. Le Gryffondor releva la tête et se retrouva nez à nez avec une jeune fille. Inutile de préciser que le jumeau numéro 2, toujours aussi maladroit, s’était retrouvé la tête la première dans le décolleté de la jeune fille en question. Il poussa un cri de surprise, lâcha la demoiselle, recula et s’entrava dans une casserole qui gisait au sol. Son périple s’acheva donc sur les fesses, entouré de poêles, de marmites et de plaques de chocolat noir. Ahuri par sa chute, Artemis cligna des yeux, puis releva la tête vers la jeune fille, à laquelle il offrit, gêné, un sourire freedent suivit d’un petit rire nerveux.

Poison – « Euh… Hellooooooo ! Belle journée, n’est-ce pas ? Tu veux du chocolat ? »

Il lui tendit une plaque de la précieuse friandise. Le bel androgyne savait de qui il s’agissait. Elea Ferstone, en 6ème année à Serdaigle. Il ne lui avait jamais réellement parlé. A part quand ils s’étaient croisé lors du show « Je t’aime Nea / Je t’aime Arty » des jumeaux soupçonnés d’inceste. Mais le Rouge et Or ne tenait pas vraiment à commencer sur de mauvaises bases avec la Bleu et Bronze… Cela mettrait en péril son plan « Je vais devenir le maître du monde en étant pote avec tout le monde avant de tous les poignarder dans le dos, bwahahaha ! ».


HJ - Voilà, j'espère que ça te plaît ! =)
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Elea Ferstone
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MessageSujet: Re: _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||   _Turbulences & Chocolat || PV Elea || Icon_minitime1Jeu 13 Sep - 18:31

Le soleil darda l’un de ses rayons sur le visage enjôleur de la jeune femme endormie gracieusement dans le canapé du grenier où elle avait décidé d’élire domicile depuis que les professeurs avaient disparus. La jeune femme en question, bougea malicieusement son nez alors que le rayon de chaleur parcourait chacune des courbes de son corps sans la moindre pudeur. Elea, puisqu’il s’agissait bien d’elle avait dormi en sous-vêtements, comme toute les autres nuits, comme toujours. Le rayon du soleil s’arrêta sur son ventre totalement plat, jouant avec sa peau, s’enroulant autour du nombril de la jeune femme, caressant une jeune femme au réveil comme un amant passionné.

Il commençait a faire chaud dans ce canapé, les rayons du soleil n’arrangeaient pas les choses, et Elea fit alors ce que toute personne sensée aurait fait alors, elle se leva et ouvrit la petite fenêtre d’un mouvement unique du poignet.

Lorsqu’elle se tourna, elle pensa d’abord à se rendormir, la nuit précédente, elle n’avait pu fermer les yeux que quelques heures en raison de la douleur qui lui secouait encore l’épaule de temps en temps. Attaquant en traître, l’élançant comme si elle venait de retomber dessus, mais le miroir brisé de la pièce lui renvoya son image et elle se sourit a elle-même.

Elle avait un beau corps, elle devait au moins admettre cela. Elle savait que sans le sortilège d’illusion partiel et ciblé, elle était couverte de bleu plus ou moins ragoûtant, mais ce n’était pas pour rien qu’elle excellait dans toute les matières. Il n’y avait aucun défaut visible sur son corps et celui-ci aurait offert à quiconque l’aurait vu une vision enchanteresse d’un corps façonné avec passion par le sport.

Tout le monde ici savait qu’elle faisait du sport ou du moins qu'elle cachait bien son jeu, néanmoins, mis a part quelques privilégiés qui étaient moins idiots que la moyenne, personne ne savait réellement qui elle était.

Elle… descendante d’une des familles les plus recherchée, elle, espionne refoulée, non, personne ne savait vraiment qui elle était, même si certain s’en doutais fortement… elle savait ce cacher. Elle savait faire beaucoup de chose. Bien sur les choses basiques tel que lire et écrire… se nourrir et d’autre chose, mais elle savait aussi grimper sur un mur sans aucune autre prise que ses pieds, descendre d’un toit de trois mètre de hauteur sans la moindre égratignure ni la moindre corde, mais il y avait une chose qu’elle ne savait pas faire: aimer.

En effet, cette demoiselle qui faisait plus d’une tête… elle ne savait pas éprouver un autre sentiment que celui de l’indifférence pure et simple.

Comment ne pas la fuir? S’était simple, elle ne laissait à personne le devoir de la fuir, parce qu’elle-même fuyait. Toujours tapie dans l’ombre, elle observait et jamais personne ne la voyait. Dans l’ombre aussi bien que dans la lumière, elle savait ce cachée, elle était transparente sans l’être véritablement.

Elea était déjà tombée sur des personnes douées qui avaient entendu sa présence, sa respiration, son souffle infime. Qui avait vu ses longs cheveux d’un noir de jais… qui avait vu ses longues jambes s’accrochées dans un rideau avant qu’elle n’y disparais ce par une quelconque magie… et le fait d’être piégée la poussait à s’améliorée. A présent, elle dépassait de loin le niveau des membres entraîné comme elle de sa famille. Oui, elle était la meilleure… mais elle ne voulait pas de sa famille. Elle ne voulait pas de cela… elle ne voulait qu’une chose, être en paix. Non, elle ne savait pas ce qu’elle voulait.

Un peu déconcertée, elle se laissa lentement glissée le long du miroir, toujours à moitié nue, elle aurait offert à quiconque serrait entré sans qu’elle ne l’entente un spectacle éblouissant. Le front collé au miroir glacial, ses joues se teintèrent de rose sous le changement de température, presque haletante, elle colla ses deux mains au la surface réfléchissante, comme si du plus profond de son être elle désirait aspirer toute la fraîcheur qu’il lui restait de cette nuit de solitude comme toutes celles qu’elle avait vécue.

Après plusieurs minutes, elle se rendit compte de la situation et se releva avec toute la grâce dont elle pouvait faire preuve malgré ce semblant de détresse qu’elle éprouvait.
Se jetant un regard critique dans le miroir, elle ne put que sourire hypocritement lorsque ses mains dessinèrent son corps. Un corps qu’elle savait que personne ne toucherait.

Se dirigeant d’une démarche plus que féline vers le piano installé et dépoussiéré dans un coin de la pièce qu’elle avait entièrement réaménagée d’un coup de baguette magique, elle s’y installa, croisant les jambes délicatement, les faisant presque glissée l’une contre l’autre, comme une caresse.

Puis, elle posa ses doigt incroyablement fin sur les touches nacrées et comme tout les matins, un son d’une incroyable pureté en sortit.
Jouant la « lettre à Élise » , elle se rappela ce fameux jour, celui où IL était entré dans le grenier, lorsqu’il l’avait trouvée, jouant de ce même instrument et qu’ils s’étaient mis à jouer ensemble… délice interdit.
Il l’avait ensuite surpris, il l’avait allongé sur le piano et il avait commencer à lui prodigué des caresses qu’elle n’avait jamais soupçonner pouvoir exister autrement que dans les rêves qu’elle avait parfois fait sans être le personnage principal.

Et, lorsqu’elle avait rouvert les yeux, il n’était plus là, il ne lui avait rien fait, du moins, elle le pensait, parce qu’elle ne se sentait pas différente… elle avait fermer les yeux et il n’était plus revenu. Depuis, elle ne l’avait plus revu. Et qui ne pouvait dire qu’elle l’avait chercher partout, mais non, il avait bel et bien quitter l’école. Pour un temps, du moins, l’espérait elle. Oui, elle l’espérait bel et bien son retour. Juste pour rejouer une fois de plus en compagnie de ses mains sur ce piano nacré.

La mélodie s’acheva lentement, la tirant de ses pensées tristes, elle referma amoureusement le couvercle du piano avant de caresser celui-ci du bout des doigt, comme chaque matin, comme un rituel qu’elle accomplissait pour remercier l’instrument de bien vouloir lui accordé sa musique. Enfin, toujours de sa démarche gracieuse, elle se dirigea vers une chaise tout à l’opposé du piano. Sur celle-ci se trouvait une robe d’une blancheur immaculée, à demi transparente et toujours aussi vaporeuses que les autres, une fois enfilée, elle laissait voir toute les formes d’Elea en transparence.

D’ailleurs, Elea se dirigea machinalement vers le miroir, la robe toujours en main et sourit a elle-même. Pourquoi mettait t’elle d’aussi jolies robes? Pourquoi se faisait elle aussi jolie chaque jour alors qu’il ne devait pas y avoir plus de deux personnes qui la regarderait? Tout simplement parce que sa beauté était le seul signe extérieur qui lui prouvait qu’elle vivait. D’un mouvement gracile, elle fit passer la robe au dessus de sa tête, levant les bras, elle laissa le tissus glissé sur sa peau satinée aussi sensuellement que si elle était en trin de se dévêtir au lieu du contraire.

Puis, elle prit une brosse incrustée de pierreries qui était le seul signe qu’elle appartenait à une famille richissime et brossa délicatement, presque avec amour sa longue chevelure d’ébène. Une fois cela fait, elle se chaussa d’escarpins doté de haut talon aiguilles si fin que si cela n’avait pas été Elea qui les portaient, le simple fait d’y appuyer le poids d’un corps aurait brisé le talon en deux.

D’une démarche altière et féline, elle sortit du grenier et descendit la petite échelle qu’elle aurait pu franchir les yeux fermés tellement son corps lui répondait parfaitement. Ses pas la menèrent bien évidement vers la cuisine. L’un des endroits où elle passait la majeure partie de son temps.

Elea ne mangeait pas beaucoup, mais elle aimait à regarder toute cette agitation autour d’elle, de plus, les elfes étaient si prévenant avec elle… et ils lui racontaient tout ce qu’elle ne savait pas déjà dans le château.

Mais, ce jour là, lorsqu’elle entra doucement dans la cuisine… il y régnait un fouillis énorme. Elle écarquilla les yeux incrédule… des dizaines de casseroles gisaient sur le sol… elle allait dire quelque chose, lorsqu’elle eut le souffle coupé. Quelqu’un venait tout simplement de lui entré directement dedans… ou plutôt il venait de fourrer son visage directement dans la poitrine de la jeune femme après s’être particulièrement bien rattrapé d’une chute.

Lorsqu’il se rendit compte que ce qu’il prenait sûrement pour un doux oreiller n’était autre que la douce poitrine d’une Serdaigle… il recula vivement, avant de chuter et de finir sa course entre des casseroles… sur le sol.

Un ange passa… il se releva rapidement et demanda d’une voix précipitée à Elea si elle voulait du chocolat. celle-ci le regarda, incrédule… avant de reconnaître en lui Artémis Hurricane, l’un des jumeaux Hurricane et d’éclaté de rire.

Elea fut elle-même surprise de son rire, elle dut s’accrocher à une table pour ne pas tomber sur le sol avec son fou rire surprenant.
Elea était belle, s’était indéniable, cela se voyait lorsqu’elle se mouvait entre les élèves pour ne pas les effleurer, mais a présent, alors qu’elle riait à en pleuré, elle ne ressemblait même plus à une créature humaine… plutôt à un ange. Voila… elle cheveux qui voltigeaient dans tout les sens, elle avait les joues rosies par l’hilarité et de fines larmes perlaient à ses yeux.

Lorsqu’elle se rendit enfin compte de la situation, son rire cessa brusquement et elle se redressa avant de prendre place sur le petit bar.
Saluant les elfes de maison, elle leur demanda du bout des lèvres - tant elle avait du mal à faire sortir sa voix à présent- le plat qu’elle demandait toujours: du pain perdu.

Oui, elle aimait cela et cela se voyait lorsqu’elle en mangeait, son visage se transformait presque malgré elle. Elle portait un sourire charmant sur ses fines lèvres qui brillaient avec le sucre. Reversant sa tête en arrière, elle eut un air surpris en se rendant compte qu’Artémis était toujours là… a la fixée stoïquement .


« Tiens? Tu es toujours là? »

Voyant qu’il avait toujours un morceau de chocolat dans la main, elle en cassa un petit bout et le porta à ses lèvres gourmandes en souriant.
Elle avait sourit.


[1700 mots]


[C'est a moi de demander si ma réponse est bonne, j'ai fait de mon mieux]


Dernière édition par le Sam 15 Sep - 12:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||   _Turbulences & Chocolat || PV Elea || Icon_minitime1Sam 15 Sep - 12:31

A la grande surprise d’Artemis, Elea éclata de rire. Etait-ce le fait de le voir nager ou milieu des casseroles ? Ou alors arborait-il une grimace hilarante ? Ou encore, Arty était-il naturellement drôle, quoi qu’il fasse ? Le jeune homme n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il avait mal aux fesses. Il se releva donc en frottant précautionneusement la partie douloureuse de son anatomie. Rien de grave apparemment. Mais quelque chose le coupa dans son savant diagnostique : Elea elle-même. Ou plutôt son apparence et son rire angélique. Elle s’était rattrapée à une table pour ne pas s’écrouler par terre, secouée par son hilarité. Les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux magnifiques ressemblaient à de minuscules diamants. Ses joues rosies semblaient comme deux pétales de rose. La lumière jouait dans ses longs cheveux soyeux, les faisant scintiller de reflets cuivré et doré. Son corps gracieux. Ses mains distinguées. Ses jambes fuselées. Ses poignets fins. Ses formes délicates… Tout en elle paraissait façonné par les anges. Elea était vraiment belle et c’était seulement maintenant que le Rouge et Or s’en rendait compte. Mais la jeune fille n’était pas aussi fascinante et majestueuse que Drew… Son fantasme désormais mort. Lui avait été sculpté par le Diable. Drew était là pour corrompre le petit garçon qu’il était. Il était là pour lui faire goûter au pêcher de chair, même s’ils s’étaient juste embrassés. Il était là dans l’espoir que son cœur s’arrête et qu’il meurt en emportant dans la tombe l’image de cette beauté mortelle. Drew était si beau, qu’à côté de lui, un ange de Botticelli ressemblerait à une gargouille. Seulement, même si Elea n’était pas aussi magnifique que son fantasme, elle en était proche. En tout cas, elle était suffisamment belle pour qu’Arty ait l’impression de s’être prit un troll enragé en pleine poire. Sa poitrine enfoncée rendait difficile sa respiration. Pourtant, le jeune homme avait plutôt l’impression que ce n’était que désir. Il ne pensait pas être amoureux. Car lorsqu’il était amoureux, il avait des pensées meurtrières qui lui traversaient l’esprit. Pour l’instant, Artemis n’avait ni envie de séquestrer Elea, ni envie de se tuer pour elle. Mais cela n’enlevait rien au fait qu’elle était merveilleuse.

La jeune fille semblait s’être remise de ses émotions. Elle demanda du pain perdu aux elfes qui lui en apportèrent. Le bel androgyne aimait le pain perdu. A la maison, sa mère en préparait quelques fois. Alors qu’elle savourait son petit déjeuner avec délice, Artemis se rendait compte, en essayant d’imaginer ses traits, qu’il arborait une mine complètement ahurie. Hého ! C’est de Artemis Soen Ptolemy Hurricane, deuxième et célébrissime jumeau, qu’on parle ici ! Pas question qu’il fasse une tête digne d’une carpe morte ! Lorsque cette horrible pensée lui traversa l’esprit, il s’empressa de changer d’expression. Et tout le monde sait que quand on cherche à changer de tête, on choisit toujours l’impassibilité avant de changer à nouveau. C’est donc une mine stoïque qu’il offrit à la Serdaigle aux lèvres sucrées. Surprise, elle demanda :


Elea – « Tiens ? Tu es toujours là ? »

Elle cassa un carré de chocolat qu’il avait toujours dans la main, et le porta à sa bouche en souriant. Toujours digne – enfin c’est ce que l’on croit – Artemis répondit avec légèreté, un rien théâtral :

Poison – « Bien sûr que je suis toujours là ! Un soldat qui déserte le champ de bataille est puni de mort. Et je ne suis pas un déserteur, Mademoiselle Ferstone. »

Il perdit bien vite son air dramatique et éclata de rire en interrogeant :

Poison – « Au fait, pourquoi riais-tu, tout à l’heure ? »

Ce disant, il picora dans l’assiette de la jeune fille, se délectant du pain perdu qu’elle avait commandé. Car comme chacun le sait, en plus d’être insolent, les jumeaux Hurricane sont des parasites sans-gêne. A dire vrai, l’insouciance du Rouge et Or était peut-être due au fait qu’il ne savait rien du passé tumultueux d’Elea. En effet, en première année, c’était le vilain petit canard, et il était bien trop occupé avec ses problèmes pour s’intéresser aux autres ; sa deuxième année, il l’a passée chez lui ; quant aux autres années, il était absorbé par sa nouvelle et très agréable popularité. Et Artemis est plutôt égoïste de toute façon. C’était pour cette raison que, frivole, il n’était pas du tout au courant que la jeune fille portait un masque. Comme lui. Mais pour différentes raisons. L’air dégagé, en jonglant entre pain perdu et chocolat, Arty lança :

Poison – « Sérieusement, je ne suis pas vraiment un soldat. Je ne sais pas me battre. Enfin, si je sais, mais pas « noblement ». Tu vois ce que je veux dire ? Judo, Karaté, aikido, kendo, boxe, escrime… Tout ça, je n’y connais strictement rien. Je ne me bat qu’avec de bons vieux coups de pieds circulaires, avec des coups de poings aussi ; je mord, je griffe… Mais ce sont des techniques vulgaires. Après tout, je ne suis qu’un vaurien à moitié élevé dans la rue… »

Le voilà repartit avec ses intonations et ses mines théâtrales. Le bel androgyne adorait jouer la comédie. Que c’était divertissant à ses yeux ! Il se leva gracieusement et poursuivit à grands renforts d’exagération :

Poison – « Oui, je suis un sale gosse, un vaurien. C’est pour cela que lorsque je me suis fait agresser par cette horde de casseroles, tout à l’heure, je n’ai pas eut mal. Ni quand elles ont tenté, dans un ultime effort, de me terrasser, moi, le grand Artemis Soen Ptolemy Hurricane. Pourtant, je suis vraiment fatigué. C’est vrai, que la nuit est fatigante et éprouvante ! Attend, je te vois venir. Tu penses que je me livre à la débauche avec mon frère, c’est ça ? Ne crois pas si bien dire. Peut-être que j’organise des batailles de polochon inter-dortoir ! Ou alors que je vais me battre avec des loups-garous dans la forêt interdite ! Ou encore que j’astique soigneusement tout ce que contient la Salle des Trophées ! Mais peut-être qu’en effet je pratique des activités indécentes avec Nearyan. Mais peut-être que non. Qui sait ? Qui le saura un jour ? Ou peut-être que je ne fais rien et que je suis en train de t’embrouiller. »

Le beau jeune homme au visage de poupée lui offrit un large sourire avant d’éclater d’un rire argentin et franc. Il revint vers Elea et saisit doucement son menton entre son pouce et son index. La couvant des yeux, il demanda d’une voix suave :

Poison – « Et toi ? Que fais-tu la nuit ? »

Sourire. D’ailleurs, cela lui fit penser à quelque chose.

Poison – « En parlant de sourire, c’est rare de te voir aussi joyeuse. D’habitude, tu ne te montre pas si… comment dire ? … ouverte ? Ce que je veux dire, c’est que tu es plus pudique que ça lorsqu’il s’agit de rire ou même de sourire. Est-ce moi et mon merveilleux pouvoir qui te faisons cet effet, Elea ? »

Petit sourire en coin qui rendit son expression victorieuse et taquine.



HJ - J'aime beaucoup ! =D Pour tout te dire, j'étais impressionnée !
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Elea Ferstone
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MessageSujet: Re: _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||   _Turbulences & Chocolat || PV Elea || Icon_minitime1Sam 15 Sep - 16:13

Elea regarda du coin de l’œil le superbe mouvement théâtral que fit le jeune homme - qui avait, sois dis en passant- le même âge qu’elle. Elle n’avait jamais parler avec lui, il lui semblait qu’il ne s’étaient jamais parler au détour d’un couloir, elle avait entendu des choses sur lui…mais comme pour tout les autres. Elle eut le sentiment qu’il y avait quelque chose d’étrange en lui, pas quelque chose de… non, elle n’arrivait pas à l’expliquer. Elle se contenta alors de le regarder fixement de ses yeux mordorés.

Il était beau… à sa façon. Il ne s’agissait aucunement d’un dieu du stade, les muscles saillants et le sex-appeal qui allait de paire, mais il était beau. Il avait une beauté féminine, il avait des traits incroyablement fins, il avait des cheveux d’un noir de jais et il était beau.
Elea n’était pas vraiment habituée à voir ce genre de beauté androgyne, non… elle avait beau avoir rencontré, ou plutôt aperçut une multitude de personnes, elle ne pouvait se concentrer que sur le visage qui était en face du sien et sur cette voix envoûtante qui jouait la comédie.


Poison – « Bien sûr que je suis toujours là ! Un soldat qui déserte le champ de bataille est puni de mort. Et je ne suis pas un déserteur, Mademoiselle Ferstone. »

Un soldat? Ainsi donc s’était ainsi que ce jeune homme se voyait? Inutile de dire que l’imaginé en soldat n’entrait pas du tout dans les cordes d’Elea…il était si… différent, que cela aurait été étrange qu’il ne soit qu’un vulgaire soldat. Et puis, quel aurait été sa bataille?
Elle le dévisagea fortement. Elle aurait pu le faire avec discrétion, avec tout le savoir faire qu’elle possédait, il n’y avait aucun doute qu’il n’aurai même pas pu penser qu’elle l’avait examiner sous tout les angles, mais elle tenait à lui faire comprendre qu’elle savait qu’il cachait quelque chose. Le rouge et or arrêta immédiatement de jouer… mais ce ne fut que pour éclater d’un rire étrange. Elea pouvait comptait sur les doigts de sa main droite uniquement les fois où elle avait eut un éclat de rire si bien que celui-ci l’avait surprise, autant par le geste, mais aussi parce qu’elle ignorait totalement pourquoi elle avait rit. Fatalement, se fut exactement pour lui demander cela qu’il reprit la parole.


Poison – « Au fait, pourquoi riais-tu, tout à l’heure ? »

Elea se mordilla les lèvres, sensuelle sans le vouloir, elle tourna la tête un bref instant avant de chuchoter d’une voix extrêmement faible… comme si elle venait de réchappé d’une angine particulièrement violente:

« Me croirai tu si je te disais que je l’ignorais? »

Elle n’ajouta rien de plus, elle se contenta de le regardé pillé sans aucune gêne son assiette… cela lui rappelait certaines choses. Une certaine personne plutôt. Elle ignorait si elle devait considéré ces souvenirs comme étant de bons souvenirs. Elle pouvait simplement dire que dans ces souvenirs il y avait ce Serpentard… le seul qui avait été son ami autrefois. Celui qui lui avait dit cette chose qui à présent lui rongeait le cœur, cette chose qui, même si la rendrait folle, lui donnait un sens à sa vie. Trouvez qui elle était. Voila ce qui lui importait. Sa mère n’était pas une Ferstone, mais sa mère ne voulait rien savoir, elle adoptait l’attitude de l’autruche, pourtant elle avait été la première concernée. Elle avait été enlevée à une famille… Alors pourquoi Elea était la seule à recherché la vérité? Pourquoi était elle la seule à se mettre sa prétendu famille à dos alors qu’elle-même n’était que passablement concernée? Elle ne comprenait rien à la vie. Pourquoi sa prétendu arrière grand-mère s’était-elle suicidée? Pourquoi y avait -il eu quelqu’un dans cette école, de son âge qui connaissait Alea comme si il l’avait personnellement connue? Pourquoi cette personne avait disparue? Pourquoi la première des Ferstones était son portrait craché? Pourquoi avait elle autant de migraine en présence des nouveaux élèves? Pourquoi n’y avait il plus de professeurs? Pourquoi pourquoi pourquoi? Voila son véritable problème, il avait trop de question sans réponse.
Elle soupira, indistinctement, avant de sursauter lorsque Artémis repris la parole… elle avait presque oublier qu’elle se trouvait en présence de quelqu’un compte tenu du fait que cela n’arrivait que très rarement.


Poison – « Sérieusement, je ne suis pas vraiment un soldat. Je ne sais pas me battre. Enfin, si je sais, mais pas « noblement ». Tu vois ce que je veux dire ? Judo, Karaté, aïkido, kendo, boxe, escrime… Tout ça, je n’y connais strictement rien. Je ne me bat qu’avec de bons vieux coups de pieds circulaires, avec des coups de poings aussi ; je mord, je griffe… Mais ce sont des techniques vulgaires. Après tout, je ne suis qu’un vaurien à moitié élevé dans la rue… »

Où voulait -il en venir? Elle fronça les sourcils. Cherchait-il a savoir ce que elle-même était capable de faire? Elle ne pourrait pas lui répondre de toute manière, le sortilège auquel elle était soumise était bien trop puissant pour être brisé par une simple question. Mais, mentalement, elle dressa une petite liste de ce qu’elle savait faire: bien sur elle était une championne de l’escalade à main nu. Se passer de corde avait été la première leçon qu’elle avait reçut des instructeurs de sa famille. Elle avait souffert de cela, elle avait eu les mains en sang, à a peine quatre ans, elle avait faillit finir sa vie dans une chaise… incapable de bouger le bas du corps parce qu’elle avait fait une chute de plus de six mètres. Elle se souvenait encore… son corps même s’en souvenait. La scène se déroulait dans sa tête comme elle s’était déroulée cette nuit d’orage.
Le toit du manoir avait toujours été glissant, de même qu’elle l’avait toujours su. Son père en personne était venu la réveillée dans son lit. Ses longs cheveux noirs de jais avaient été attachés à la va vite par deux gros élastiques en deux tresses grossières. Elle n’avait eu le temps que de passer un pantalon sous sa blouse et il l’avait traîné à travers les couloirs. Elle lui avait hurlé de ne pas courir, ses pieds nus étaient déchirés par les dalles de la cour du manoir. Il ne l’avait pas écouter. Elle entendait encore le bruit que faisait leur pieds sur la surface détrempée. Les grosses bottes de son imposant père, et les petits frôlements de ses propres pas d’enfants. Elle lui demandait ce qu’il se passait, mais l’orage vrombissant l’empêcha d’entendre la réponse. Bien vite, elle comprit. Son père n’était pas venu pour lui permettre de s’enfuir, l’emmener ailleurs… là où elle n’aurait plus tout cela à faire… non, il était là parce que toute la famille attendait d’elle une nouvelle épreuve.
Le clocher de l’église qui se trouvait non loin de là sonnait les minuits, des éclairs zébraient le ciel…elle écarquilla les yeux, tout bonnement horrifiée. Et puis… son arrière grand-mère s’était avancée et lui avait donner les instructions d’une voix sèche qui, Elea le savait, n’admettait aucune répliques. Elle devait monter en haut de la plus haute des tours du manoir familial, attraper le fanion que son arrière-grand-mère elle-même avait accrocher au sommet de celui-ci. Elea avait eu un mauvais pressentiment, elle avait commencer à grimper.. Ses pieds recouverts de sangs avaient glissés une bonne dizaine de fois, ses tresses s’étaient défaites, elle avait vu les deux gros élastiques tombés mollement sur le sol, emportés par le vent. Elle avait alors eu ses propres cheveux qui lui cinglaient le visage, et elle avait su que son véritable calvaire allait commencer. Elle avait mis une heure entière pour escaladé la haute tour de six mètres. Une fois un pied douloureux posé sur le toit de brique, elle avait eu un frêle sourire. Sa tunique était transparente à présent, elle sentait sur son visage les boursouflures causés par le fouet de ses cheveux, ses pieds laissaient des traces écarlates sur le toit, mais elle n’y avait pas tenu compte. Elle s’était avancé vers le petit fanion détrempé qui claquait au vent, produisant un bruit qui lui semblait atroce, comme des coups de fouets justement. Elle avait attrapé le fanion, celui-ci était resté solidement attaché à la tige de fer, elle avait alors tiré de toute ses forces et il s’était déchiré… emporté par son élan… elle était tombée.

Sa chute lui avait parut interminable… lorsque son corps toucha le sol dans un « sloop » du à la boue… elle ne sentit rien. Mais son corps était brisé.

Elea secoua la tête, comment avait elle pu retrouver ces souvenirs là… elle s’était totalement égarée, mais à sa plus grande joie, cela était passé inaperçu et n’avait sans doute pas durer plus de quelques minutes. Déjà Artémis reprenait la parole théâtralement.


Poison – « Oui, je suis un sale gosse, un vaurien. C’est pour cela que lorsque je me suis fait agresser par cette horde de casseroles, tout à l’heure, je n’ai pas eut mal. Ni quand elles ont tenté, dans un ultime effort, de me terrasser, moi, le grand Artemis Soen Ptolemy Hurricane. Pourtant, je suis vraiment fatigué. C’est vrai, que la nuit est fatigante et éprouvante ! Attend, je te vois venir. Tu penses que je me livre à la débauche avec mon frère, c’est ça ? Ne crois pas si bien dire. Peut-être que j’organise des batailles de polochon inter-dortoir ! Ou alors que je vais me battre avec des loups-garous dans la forêt interdite ! Ou encore que j’astique soigneusement tout ce que contient la Salle des Trophées ! Mais peut-être qu’en effet je pratique des activités indécentes avec Nearyan. Mais peut-être que non. Qui sait ? Qui le saura un jour ? Ou peut-être que je ne fais rien et que je suis en train de t’embrouiller. »

Elea ne savait pas trop quoi dire… elle avait en face d’elle le parfait exemple de quelqu’un qui était emporté par son discours… alors elle se contenta de ne rien dire. Elle croisa ses jambes, faisant glisser le tissus voluptueux de sa robe sur ses cuisses, dévoilant ses jambes d’une blancheur frappante, fines, douces… elles cachaient bien leur jeu ces jambes… grâce à celles-ci, Elea pouvait accomplir des exploits sportifs dont elle était certaines que Artémis n’avait même jamais imaginé. Mais hop, voila déjà que cet Artémis reprenait la parole, à croire qu’il ne faisait que parler… mais cette fois ci… Elea en frémit véritablement.. Il venait de prendre le menton de la jeune femme entre son pouce et son index et lui lançait un regard qui ne trompait pas:

Poison – « Et toi ? Que fais-tu la nuit ? »

Il voulait savoir ce qu’elle faisait la nuit? Rien qu’a imaginer la tête qu’il ferait si il apprenait ce qu’elle faisait vraiment lors des nuits, elle éclata intérieurement de rire. Mais à croire qu’il ne posait que des questions pour lesquelles il n’attendait pas de réponse, il continua sur sa lancée en souriant:


Poison – « En parlant de sourire, c’est rare de te voir aussi joyeuse. D’habitude, tu ne te montre pas si… comment dire ? … ouverte ? Ce que je veux dire, c’est que tu es plus pudique que ça lorsqu’il s’agit de rire ou même de sourire. Est-ce moi et mon merveilleux pouvoir qui te faisons cet effet, Elea ? »

Elea ouvrit de grands yeux avant de lui rendre son sourire… mais un sourire un peu différent… comment dire? Il s’agissait de ce genre de sourire en coin, supérieur et incroyablement beau lorsque la personne qui l’exécutait était Elea.
Elle regarda le jeune homme droit dans les yeux et lui dit d’une voix faible et incroyablement chargée de sous-entendus:


« La nuit… je fais des choses bien pires que ce que tu pourrai bien accomplir en étant avec ton frère… »

Elle marqua une pause, ménageant ses effets:

« Ton merveilleux pouvoir ne semble pas marcher sur moi Artémis… tu ne pense pas que peut être aujourd’hui j’ai envie d’être…. »

Elle se passa la langue sur ses lèvres…

« Différente? »

Elle posa son index sur le torse du jeune homme, ne quittant pas son regard et cela dura de longues minutes, pendant lesquelles les elfes de maison se demandèrent si les deux jeune sorciers avaient été stupéfier et pire encore… Jusqu’à ce qu’Elea détourne le regard.

« Mais si tu veux vraiment savoir …. Dis toi que… j’aime beaucoup ta personnalité… »

Elle observa sa réaction avant de continuer:

« Surtout la façon dont tu joue la comédie et la méchanceté dont tu fais preuve envers ton frère, même si je dois reconnaître que tu as un certain charme… »

Voila… elle l’avait dit. Elle tourna la tête violement, faisant voltiger ses interminables cheveux noirs qui vinrent frôler le visage d’Artémis et retourna à sa dégustation de merveilles françaises.

[2144mots]


[J’aime beaucoup moins cette réponse que ma première, en espérant qu’elle te plaise…]
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MessageSujet: Re: _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||   _Turbulences & Chocolat || PV Elea || Icon_minitime1Dim 16 Sep - 17:27

Elea planta son regard dans le sien, et lui dit sur le ton de la confidence, légèrement angoissante :

Elea – « La nuit… je fais des choses bien pires que ce que tu pourrais bien accomplir en étant avec ton frère… »

Curieux, Artemis se pencha un peu plus vers elle alors qu’elle faisait une pause afin de le laisser mijoter un peu. Alors que le jeune homme allait lui demander de poursuivre, la jeune fille continua :

Elea – « Ton merveilleux pouvoir ne semble pas marcher sur moi Artémis… tu ne pense pas que peut-être aujourd’hui j’ai envie d’être…. »

La sulfureuse Serdaigle passa sa langue sur ses lèvres et termina :

Elea – « Différente ? »

Qu’est-ce que cela voulait dire ? Arty n’en avait pas la moindre idée. Jouait-elle avec lui ? Peut-être. C’est même très probable. Elle posa un index du son frêle torse d’adolescent efféminé et enchaîna son regard sombre dans les prunelles vertes du Gryffondor. Ils se dévisagèrent de longues minutes. Artemis était incapable de détacher son regard de celui de la jeune fille. Il était comme hypnotisé. Il bouillait d’impatience de savoir ce qu’Elea avait en tête. Où voulait-elle en venir à la fin ? Etait-ce une sorte de test ? Ou peut-être essayait-elle… de lire son âme ? La peur commença à s’immiscer en lui, sournoise. Chaque neurone de son cerveau lui envoyait des signaux de détresse. Et pire… l’Autre Lui s’était réveillé. Celui qui avait le goût du sang, celui qui le poussait à faire des choses interdites. Soudain, Elea détourna la tête. Artemis attendait son verdict, le cœur battant. Il avait la bouche sèche, la gorge nouée et des frissons lui parcouraient l’échine.

Elea – « Mais si tu veux vraiment savoir… Dis-toi que… j’aime beaucoup ta personnalité… »

Son pouls se calma et le bel androgyne se détendit. Si elle disait qu’elle aimait sa personnalité, cela signifiait qu’elle n’avait pas découvert son Autre Lui. Sinon, elle n’aurait jamais dit ça. Soulagé, Arty esquissa un sourire affable et la Bête tapie dans son esprit tordu se calma, se rendormant peu à peu. Mais Elea poursuivit :

Elea – « Surtout la façon dont tu joues la comédie et la méchanceté dont tu fais preuve envers ton frère, même si je dois reconnaître que tu as un certain charme… »

Quelque chose se brisa en lui. La Bête rugie, furieuse et déchaînée. Son sourire aimable glissa de son visage pour se transformer en un rictus d’effroi et d’indignation. Son cœur s’emballa. Sa respiration devint saccadée. Des sueurs froides coulaient dans son dos. Ses pupilles se dilatèrent. Ses mains tremblèrent. Sa poitrine s’enflamma. Son estomac se tordit. Apeuré, il recula en titubant. Il ne voulait plus rester à côté de cette diablesse, de ce démon. D’ailleurs, le visage de la jeune fille changeait. Il se muait progressivement vers sa véritable apparence. Sa peau se racornit pour finalement tomber en poussière. Ses cheveux soyeux se ternirent et chutaient par mèches entières sur le sol carrelé. Ses yeux, maintenant profondément enfoncés dans ses orbites, n’étaient plus que deux points rouges et brillant d’une lueur malsaine. Sa bouche était une ligne tordue et édentée. Son nez se tassa pour disparaître. Ses formes fondaient. Ses membres devinrent squelettiques. Sa robe n’était que haillons. Elle était un squelette à présent. Elle était telle qu’elle était en vrai. Elea lui fit signe de s’approcher. Son image était tordue et disproportionnée, comme si Artemis avait bu un ou deux verres de trop. Autour d’eux, tout brûlait. Et le jeune homme avait chaud, très chaud. Il flambait. La fièvre le faisait délirer. Tout était en flamme. Et l’Autre Lui qui lui chuchotait ces paroles empoisonnées…

Bien sûr, ça, c’était ce qu’il se passait dans la tête du pauvre Arty. Mais dans la réalité, ce que voyait Elea, c’était un jeune homme plus qu’effrayé, au bord de l’arrêt cardiaque. Il protégeait son visage avec ses bras, comme s’il ne voulait pas voir quelque chose ou quelqu’un. Il murmurait un chapelet de paroles incompréhensibles, mais que l’on pouvait interpréter comme une formule magique censée le protéger ou comme des pensées dites tout haut. Peu à peu, il se replia sur lui-même, prostré. Il donnait l’impression d’être attaqué. Artemis plaqua ses mains sur ses oreilles en grimaçant. Il s’accroupit, essayant de se faire de plus en plus petit. Soudain, il se relava brusquement et hurla avec une voix aiguë qui ne lui ressemblait pas :


Poison – « Laisse-moi tranquille ! Je lui ais demandé pardon ! Je n’ai rien fait ! Ce n’est pas moi ! C’est l’Autre ! Tais-toi ! Tais-toi ! TAIS-TOI ! »

Le jeune homme torturé releva la tête et fixa Elea, les yeux flamboyants, les pupilles plus que dilatées. Plus aucun sourire ne venait éclairer son visage à présent. Il ressemblait à une marionnette, à un pantin, contrôlé par quelques forces maléfiques et obscures, cachées dans l’ombre de la vengeance et de la haine. Les ongles de ses mains serrés rentraient dans ses paumes, faisant s’écouler le précieux liquide cramoisi. Le frêle adolescent semblait désormais plus fort… Adieu la petite crevette. Le bel androgyne au visage de porcelaine siffla d’une voix rauque qui avait tendance à s’envoler vers les aigus avec des accents hystériques :

Poison – « Si tu crois tout savoir, tu te trompes… Tu ne sais rien de moi. Rien ! Tu m’entends ! Rien du tout ! Tu ne sais pas que j’ai dû endurer ! Et si tu as l’audace de faire référence à ton propre, passé, quel qu’il soit… Je vais devoir te faire taire de force. Tu es détestable. Tu n’as pas à te mêler ainsi de ma vie. Tu comprends ! Non, tu ne comprends pas, évidemment ! Les gens comme vous ne comprennes rien ! RIEN DU TOUT ! »

Le jeune homme donna un coup de poing sur à la table à laquelle Elea était accoudée. A la grande surprise de tout le monde, la table émit un dangereux craquement et s’affaissa. Etonnant de la part d’un être si fragile. Pourtant, en cet instant, il semblait plus fort que tous les caïds de l’école réunis. Dans un geste de rage, il sortit son cutter, celui qui lui servait à mutiler ses poignets et il le brandit vers la Bleue et Bronze en criant :

Poison – « Alors maintenant tu la fermes ! »

Il rêvait… Il rêvait qu’il coupait la gorge d’Elea. Son sang, chaud et cramoisi, giclait sur lui et sur le sol de la cuisine. Les elfes de maison s’éparpillaient, horrifié et paniqués, en hurlant. Mais Arty était plus qu’heureux. Il se sentait vivre. Tout ce sang l’enchantait. Et voir la Serdaigle écroulée sur le carrelage, en train de se vider, lui procurait un immense plaisir…

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