Eléa Ferstone [Serdaigle]

Elea Ferstone

La douleur semble être une chose éphémère, un peu de sang, jamais énormément, cela gâcherait le tableau et bien sur, une certaine dose de cris. A la fin de cela, il y a souvent ce que certains appelle la délivrance. Miriam Ferstone était de ces gens la. Les traces de ses ongles se voyaient encore dans le morceau de plastique qu’elle avait agrippé pour ne pas se jeter violement sur cette pauvre sage femme qu’elle jugeait bien mal qualifiée pour un accouchement qui n‘était pas des moindres. Madame Ferstone venait de donner vie à sa première fille.

*D’ailleurs, il s’agira sans nul doute de ma seule fille * pensa-t-elle amèrement.

Dans la famille Ferstone, une femme ne portait jamais plus d’un enfant en son sein. Cette tradition, ou plutôt malédiction pour certaines, remontée il y a de cela des siècles; lorsque Miranda Ferstone jura fidélité a son mari et que l’instant d’après elle comptait fleurette au curé lui-même.
A cause de cela, la lignée des Ferstones s’était en partie éteinte. Cela s’était passé quarante années auparavant, Alea Ferstone, membre très respecté de cette famille légendaire se suicida pour une raison inconnue. Dès lors, sans aucune chance d’avoir un héritier pour cette famille, la mère d’Alea sur qui tout reposait désormais accepta d’adopter une orpheline qui présentait d’étrange facilités avec la magie. Après une cérémonie du sang très risquée durant laquelle l’orpheline reçu certains gênes des Ferstones, on camoufla l’affaire et fit passer la jeune fille pour l’unique fille qu’Alea avait eu avant de se suicider. Cette affaire passa inaperçu malgré le jeune age qu’avait Alea au moment de son suicide.

Bien sur, cette unique fille grandi et il n’y avait aucun doute que même si elle n’avait pas les traits physiques propres aux Ferstones, elle avait les mêmes étranges aptitudes. Selon le cours normal des choses, c’était elle qui a présent, sur cette table d’accouchement, priait de toute ses forces pour que sa fille ne lui ressemble pas mais ressemble plus aux Ferstone.
Sa prière fut exaucée.

On nomma le nouveau né Eléa en hommage a sa sois disant grand-mère.
A peine Eléa fut elle capable de marché qu’elle fut soumis a un entraînement. Entraînement des plus étranges il est vrai, mais il n’existe aucun écrit capable de nous éclairé sur ce célèbre secret des Ferstone bien que de nombreuses personnes ont essayé d‘en percé le secret. Plusieurs rumeurs courent a ce sujet. Certains disent qu’il faudrait obliger l’enfant a survivre dans une jungle, d’autre encore qu’il doit tué un basalic a main nus. En tout cas, cet « initiation » semble tracé le destin de quiconque le réussit.

On pourrait dire qu’Elea passa cette initiation haut la main, qu’elle fut spectaculaire et que sa famille trembla de jalousie devant ses capacités. Mais cela serait en partie un mensonge. Elea échoua dès les premières minutes. Totalement terrifiée elle ne bougea pas d’un cil et l’on dut attendre quelques jours avant qu’elle ne repasse la même épreuve.
Réussissant de justesse, Elea fut mise a l’écart par les membres de sa famille. « Trop moldue » disaient ils d’elle lorsqu’elle sortait d’une pièce. La plupart du temps, cette phrase était accompagné de sourire entendus et de hochements de tête peinés, Elea fit semblant de ne rien entendre et se jeta a corps perdu dans des livres que l’on est pas sensé vouloir et même pouvoir lire a trois ans.

Tout aurait pu s’arrêter la, cela aurait été si simple. Mais non, Elea surpris ses aînés en se révélant être une enfant particulièrement précoce. Des suites de cette découverte, il fut décider de faire passer un autre genre de test a Elea qui cette fois ci le réussi haut la main et fièrement.

Dès lors, Elea fut soumis a un véritable entraînement. Les journées d’un enfant de sept ans sont habituellement très simple, la plupart du temps, il prend son petit déjeuner a table, en famille avant de courir jusqu’à l’arrêt de bus de crainte de ne rater celui-ci. Par la suite, il assiste a divers cours visant a améliorer et développer ses connaissance et rentre rapidement a la maison afin de prendre un goûter mérité sous les regard attendri de la mère.
Autant le dire tout de suite, rien dans l’enfance d’Elea ne fut tel que ce cliché moldu. Elle connut de nombreux jour de jeunes lorsqu’elle ne réussissait pas a restée suspendue au dessus du vide sur un fil de pêche pendant trois heures. Elle vit son corps peut a peu s’endurcir alors qu’elle n’aurait pas du avoir l’âge de faire ne serai ce que des additions à deux chiffres. Sa souplesse n’eut d’égale que celle de sa grand-mère, sa rapidité de sa mère et bien sur, son intelligence, fut la fierté de la famille.
Elea n’a jamais été quelqu’un de particulièrement bavard. Constamment sur la brèche, elle repoussa les limites de son entraînement et par conséquent celles de son corps afin de se faufiler a travers chaque ombres, d’entendre tout ce qu’elle devait entendre.

Elle devint un fantôme doté un cœur. Bien sur, elle n’était pas totalement invisible, mais comme un caméléon , elle appris a s’adapter a son environnement.

Si il n’y avait aucun doute quant aux capacités magique dont faisait preuve Elea, elle n’avait jamais utilisé celles-ci.
Lorsque la jeune fille aux cheveux noirs corbeau fit pour la première fois usage de la magie, cela faillit lui poser problème. Eléa avait en effet, un énorme problème de comportement avec son arrière grand-mère qui pour une femme aussi âgée n’était pas des plus gentille.
Continuellement en conflit, la mamie et la fille ne se supportait pas. A vrai dire, c’était plutôt Flora Ferstone qui ne supportait pas sa petite fille, celle-ci n’avait fait que se défendre face a toute les piques que lui lançait son aïeule. Ce jour la, Elea n’avait encore que dix ans. La petite fille extrêmement mature avait pourtant la désastreuse habitude de ne pas savoir se retenir en face de Flora Ferstone et cette fois ci ne fit pas exception. Elle se tint bien a table comme une toute jeune fille de son rang devait le faire, mais ne put rester stoïque lorsque la plus âgée des Ferstones encore en vie, la doyenne de la famille, lui indiqua qu’elle aurait pu tout aussi bien manger dans la basse-cour a l’arrière de la maison. Ce ne fut pas une démonstration très impressionnante, contrairement a ce qu‘elle aurait voulu, son arrière grand mère ne disparut pas violement dans le néant, elle se contenta de devenir aussi rouge qu’une tomate bien mure et ses oreilles se mirent tout simplement a siffler comme une cocote minute sous l’effet de la vapeur.

Les Ferstones félicitèrent froidement Elea, celle-ci les remercia, et il n’en fut plus question jusqu’à la réception de sa lettre d’admission a Poudlard.
Elea fut étonnamment enjouée. Tout le monde avait l’habitude de la voir, une expression figée sur le visage, personne ne l’avait encore jamais vu avec ce sourire béat et ses cheveux dans tout les sens tellement elle avait couru.

Elea arriva bien vite dans ce qu’elle considérait comme l’endroit qui lui permettrait de s’éloigner de Flora Ferstone mais, juste pour combler son malheur, ce qu’elle découvrit était bien loin de ce a quoi elle s’attendait. Elle avait entendu d’innombrable choses sur cet endroit, maintenant, en le voyant, elle ne pouvait être que déçue.
Aussi douée pour les sortilèges que pour les potions, elle s’illustra tout particulièrement dans la divination et acquière bien vite une réputation de voyante. Néanmoins, Elea ne s’attira que les pires notes en Botanique, matière qu’elle se mit bien vite a détester. Dès sa première année, elle se lança dans un travail acharné, concurrençant son savoir avec celui de ses professeurs et il fut bien vite établie qu’ils n’auraient pas beaucoup de chose a lui apprendre, elle commença donc a s’ennuyer. Lors de sa deuxième année, elle se lia d’amitié avec un jeune homme de serpentards, qui, étrangement, savait énormément de choses sur la famille d’Elea. Celle-ci en profita pour lui demander tout ce qu’il savait au sujet de sa famille qu’elle-même ne connaissait pas plus qu’un vulgaire élève de cours préparatoire. Ce garçon, charmé par l’aura mystérieuse qui semblait s’élevé au dessus de la jeune fille s’empressa de lui raconter tout ce qu’il s’avait. Or, il se trouvait qu’il en savait bien plus qu’il ne l’était sensé. Tout sorcier ayant été élevé dans une famille de sorcier connaissait forcément la famille Ferstone, cette famille ancestrale qui avait trouvé la parfaite maîtrise du corps et s’en servait avec facilité pour l’espionnage. Ainsi, il lui révéla que sa lignée n’existait plus depuis Alea Ferstone, que celle-ci en se suicidant, pour une raison obscure je le rappelle, avait condamné sa famille.

« Mais! » s’était il exclamé

Il avait laissé duré le suspense au grand supplice d’Elea qui l’avait attrapé par le col de sa chemise et l’avait forcé a dire la suite rapidement. Il s’exécuta maladroitement, révélant que son père lui avait dit avoir eu vent d’un sortilège particulièrement puissant qui avait permis à une simple moldue de devenir une Ferstone.

Dire qu’Elea était sous le choc était trop léger, après tout ce qu’elle avait fait pour sa famille , tout ce qu’elle avait fait pour les Ferstones, elle découvrait qu’elle n’en était pas une a part entière. Cette révélation lui resta bien en travers de la gorge. Elle comprenait a présent l’aversion que son arrière grand-mère lui portait. Pourquoi tant de haine envers quelqu’un de sa propre famille. Il n’y avait aucune raison n’Est-ce pas? Or, Elea venait de le découvrir. Elle envoya un hibou en express a sa mère pour lui demander quelques explications. La réponse se fit attendre, longtemps Elea guetta l’arrivée de son hibou, pendant plus d’un mois a vrai dire. Et lorsque celle-ci arriva enfin…Elea regretta de l’avoir fait.
La lettre de sa mère était brève et rédigée sur un ton sec, oui elles n’étaient pas des Ferstones a part entière et oui elle devaient tout de même faire tout comme.
En ajout, il y avait un panneau de signalisation d’un danger et sa mère y avait ajouté qu’il lui était totalement interdit de ne serai ce penser a divulguer se secret a quelqu’un.
Par la suite, Elea s’aperçu que son seul ami avait disparu, les professeurs l’avaient cherché activement dans tout le château mais il était introuvable.
Elea n’essaya plus jamais d’avoir un ou même une amie et se mit a voué une haine particulièrement féroce et assez peu compréhensible envers les membres de sa famille. Lorsqu’elle se trouvait dans l’obligation de rentrer chez elle, elle ne sortait de sa chambre que pour ses entraînements et cela brisa totalement le faible lien qu’elle ressentait envers cette pseudo famille.

Elea connut d’excellentes notes dans a peu prés toute les matières, toujours aussi bonne en potion et en divination, elle sembla par contre être totalement incapable de récolté plus qu’un « acceptable » dans les matières telle que la botanique et le soin aux créatures magiques.
En se rendant compte qu’il ne lui faudrait pas beaucoup pour rester au sommet du classement de sa maison, elle arrêta de participer en cours au grand dam de ses professeurs et se lança dans l’exploration, aussi bien nocturne que diurne du l’école de sorcellerie.
Elle y découvrit des choses qu’elle ne pensait pas exister, réveilla des souvenirs enfoui et cela la transforma complètement.
Bien que déjà très effacée, elle disparut au fond des salles de classe, évita les grands rassemblements et s’arrêta de parler. Elle devint rapidement celle que l’on considérait comme « l’âme du château ». Toujours au courant de tout, si il y a quelque chose a savoir, il suffit de lui demander, elle risque de connaître plus de chose que les fantômes. De plus, le fait qu’elle ne parle que pour révélé des choses importantes ont fait d’elle quelqu’un d’encore plus étrange.

Pourtant ce « fantôme » vivant est loin de ressembler aux autres fantômes qui hantent le château. Il est vrai que sa peau n’est pas très halée, mais, sous cette pâleur se cache quelqu’un d’une beauté assez déconcertante.
Fines et agiles, ses mains sont le rêves de tout pianiste. Ni grande, ni petite, elle possède une taille de guêpe qui accentue ses formes désirables par tout homme. Ses longs cheveux noirs corbeaux qu’elle n’attache jamais cascadent librement sur ses épaules graciles et révèlent le constate frappant entre le noir et le blanc présent chez elle.
La peau crémeuse, elle a la chance de ne pas savoir rougir car cela aurait été flagrant. Les yeux éternellement cernés de noir, il s’agit du seul artifice visible chez elle.

Idole secrète des garçons, elle ne laisse pourtant personne l’approchée et se contente de tout savoir, tout en obtenant les meilleures notes.

Étant en sixième année, l’année précédente elle a du passer les épreuves de BUSES. Épreuves qu’elle remporta haut la main. Récoltant 7 « optimal », elle en reste humble comme d’ordinaire et cela ne fait qu’agacer les autres membres de sa maison qui rêvent de la voir rater quelque chose.

Néanmoins, Elea a un énorme problème dans son existence, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle veut devenir a la fin de ses études et cela lui fait horriblement peur. Son indécision la pousse a refuser d’envisager un avenir.

Questions Hors Jeu

Nom/Prénom :: Elea Ferstone
Âge du personnage :: 16 ans
Âge hors RP :: 16 ans
Où avez-vous connu le forum? :: Monsieur Rogue
Comment trouvez-vous le forum? :: Design absolument sublime
Star sur votre avatar? :: Anne Hathaway
Avez-vous lu le règlement? :: Méfaits Accomplis.

Invité

Bienvenue sur Impero^^
J'ai vu une certaine confusion entre les "à" et les "a", ainsi que quelques "ce" et "se", mais ce n'est pas la mer à boire^^
Donc, la seule chose que j'ai à dire, c'est bon jeu!

SERDAIGLE!

Merci beaucoup, désolée, je faisai plusieurs choses à la fois et je n'ai pu me relire.

» Marine de Valois [Serdaigle]
» _Turbulences & Chocolat || PV Elea ||
» Conversation au coin du feu (PV Elea)