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 Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple

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MessageSujet: Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple   Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple Icon_minitime1Mar 16 Oct - 18:56

Voilà la fiche de Eliane. Je ne la supprimerais pas en accord avec Marine, pour garder un souvenir d'elle, qui a tant fait pour le forum.

Citation :
Nom/Prénom :: Eliane M. Stephens (M. pour Mary)
Âge du personnage :: 16 ans / 6ème année.
Âge hors RP :: 22 ans
Où avez-vous connu le forum? :: Par un admin tongue
Comment trouvez-vous le forum? :: Superbe !
Star sur votre avatar? :: http://israelsson.deviantart.com/ j’aimerai réserver cette galerie.
Avez-vous lu le règlement? :: What a Face Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven .


Qu’est-ce qui défini un être ?
Où l’âme commence à vivre ?
Je ne suis qu’une coquille vide.
Néanmoins, mon âme est elle morte ?


Il est de la croyance populaire que l’enfant est conscient de ce qui lui arrive. Que c’est un petit être vif d’esprit qui apprend à interagir en observant son entourage. Si cela était vrai, pourquoi personne ne se souvient de sa plus tendre enfance ? De sa sortie du ventre de sa mère ? Des heures passées dans le berceau à pleurer pour attirer l’attention ? Ou tout simplement à jouer avec les peluches et les jeux d’éveil ? Pour Eliane l’enfant ne se résume qu’en un mot : ordinateur. Un bébé n’est qu’une espèce d’ordinateur intelligent qui enregistre dans son disque dur les informations qu’on lui balance. Vision cynique et peut être un peu simpliste et pourtant si logique aux yeux de la petite Stephens.

En effet, Eliane se souvenait très bien du jour de ses cinq ans. D’avoir eu l’impression de s’éveiller au monde pour la première fois, tout en connaissant tout ce qu’une enfant de son âge devait savoir. Les informations importantes qu’elle n’avait jamais apprises lui semblaient innées. Elle savait qui était sa famille, pouvait marcher et parler sans aucune difficulté et connaissait les règles d’éthique les plus basiques. Face à ces faits il n’y avait qu’un pas à franchir pour arriver à la conclusion que le nourrisson était un ordinateur dont le but de sa courte existence était d’engranger les informations capitales pour la survie de sa future âme. Car oui, si le bébé n’est qu’un ordinateur, il n’en va pas de même de l’enfant. Comment décrire ce moment où on commence à stocker des souvenirs ? Ce moment où l’enfant s’éveille aux sentiments ? Aux yeux de la jeune cynique c’était là le moment de l’éveil de l’âme. Le passage de l’état ‘ordinateur’ à ‘ l’être’ détenteur d’une âme. Capable de ressentir, de vivre, de se souvenir. A partir de cet instant, de cette évolution, la personne naît vraiment.

C’était là les pensées de la jeune blonde. Effrayant quand on savait qu’elle n’avait que 16 ans. Mais que diriez vous si vous perceviez ses réflexions suivantes ? Car oui l’adolescente ne s’arrêtait pas là. A partir de cette base philosophique elle se questionnait elle-même. Si l’être était une personne possédant une âme et donc capable de ressentir, de vivre… comment devait elle se définir ? En demi être ? En une coquille vide ? Eliane ne ressentait rien, ne vivait rien. Elle voyait les évènements se passer. Réagissait en conséquence. Et reprenait sa ‘vie’. Ce qui la motivait dans sa vie ? Protéger sa sœur. Le seul être au monde auprès de qui elle ressentait quelque chose. Près de sa jumelle son âme s’éveillait. C’était les seuls moments où elle éprouvait des sentiments intenses. Cela voulait t’il dire qu’elle n’était vivante qu’auprès de sa sœur ? Que son âme naissait à chaque fois qu’elle était en présence de sa lumineuse jumelle ? N’était elle donc qu’une ténébreuse coquille vide capable de s’illuminer qu’en présence de sa moitié ? Pensées troublantes. Réponses effrayantes. Mais Eliane les assumait. Sa jumelle et elle n’étaient que les deux faces d’une même pièce. Autant Kimberlay était rieuse, lumineuse, naïve et sociable. Autant Eliane était associable, cynique, sombre et ténébreuse. Sauf en présence de sa sœur. Mais ça vous l’avez sûrement déjà compris.

Eliane était tout à fait consciente de ces faits. Pourtant elle n’avait pas cherché à évoluer, à changer. Son but n’était pas de se créer son propre nom. Non elle n’avait aucun objectif aussi ambitieux. Le seul fil conducteur de sa vie, la seule chose qui la poussait à aller de l’avant c’était sa sœur. La protéger exactement. Englober les ténèbres qui s’agglutinaient autour de sa jumelle, les absorber, pour que jamais la luminosité et la naïveté de sa moitié ne soit entachée par les atrocités du monde réel. Elle était la coquille vide qui pouvait supporter les mauvais côtés du monde réel. Elle était fait de métal, cette matière froide, sombre et dure. Tandis que Kim était une poupée de verre, chaude, claire et fragile. Et depuis toute petite elle était consciente de ce fait. Sa mère le lui avait bien souvent répété. Elle était cet élément qui enveloppait et protégeait le cœur, l’être de verre de la famille Stephens. La naïve et rayonnante petite Kimberlay. Le seul être capable de faire ressurgir ses sentiments oubliés. La seule personne qui faisait frémir son cœur et dont la seule présence lui réchauffait le corps.

Là vous vous posez certainement une question bien précise. Pourquoi ? Pourquoi était elle si obsédée par l’idée de protéger sa jumelle ? Pourquoi sa mère l’avait poussé dans cette voie ? Tout simplement parce que très tôt Hélène, la mère des jumelles, avait cernée le caractère de ses enfants. Elle avait deviné que Kimberlay était la plus innocente, la plus tête en l’air aussi si on pouvait dire, toujours à avoir la tête dans les nuages. Mais aussi la plus agitée des deux, toujours à surveiller car prête à faire les quatre cents coups. A l’opposé de Eliane qui était toujours calme, terre à terre, voir parfois trop, et réfléchi. Elles étaient aussi opposées mentalement que semblable physiquement. Toutes deux possédaient des cheveux blonds très clair et deux yeux bleus. Totalement identiques. De vrai jumelle que l’on arrivait rarement à identifier. Mais les plus fins observateurs remarquaient souvent que les yeux de kim ressemblaient à une mer scintillante tandis que ceux deux de Eliane étaient plus sombres, tels une mer agitée. Leurs yeux étant le reflet de leurs âmes, le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres. Mais malgré ces caractères opposés Hélène avait bien remarqué que ses filles se complétaient à merveille. Et quand elles étaient à deux sur un projet, que ce soit quelque chose de sérieux ou une blague complètement débile, il était impossible de les arrêter. Le sérieux d’Eliane rendait le projet faisable et la fougue de Kimberlay permettait de le mener jusqu’au bout.

Tout ça pour dire que très tôt Eliane avait été formé par sa mère pour devenir ce qu’elle était aujourd’hui : le bouclier de sa jumelle. Certes sa mère ne lui avait pas dit clairement qu’elle devait le devenir mais la ténébreuse jumelle avait compris. A force d’entendre sa mère raconter l’histoire de cendrillon à sa sœur, la voir enlaidir à souhait le conte pour que sa sœur perde un peu de son innocence, la blonde avait capté. Et en voyant combien les efforts de sa mère était inutile. En entendant sa mère lui répéter comme sa sœur était le diamant le plus pur qu’il existait qu’il fallait protéger à tout prit, Eliane avait naturellement assumé ce rôle de protecteur. Tout cela c’était fait rapidement, dans un accord tacite entre mère et fille. Chacune à leur manière elles défendaient cet être précieux. Rarement elles évoquaient cet état de fait.

Eliane savait que certains penseraient qu’elle en voulait à sa mère ou que cette dernière ne l’aimait pas pour l’avoir sacrifié ainsi. Mais c’était faux. En réalité elle savait que sa mère l’aimait tout autant que sa sœur. Le fait était que toutes deux savaient qu’Eliane était assez forte pour s’en sortir sans trop de dommages tout en protégeant à merveille sa sœur. Que celle qui avait le plus besoin d’attention était la petite Kim. Et puis, elle avait accepté avec joie cette mission. En effet, à quoi bon vivre une vie à errer sans but et à chercher à se former une personnalité totalement futile ? En devenant l’ombre protectrice de sa moitié elle avait atteint un but plus grand. Elle était entrée dans un nouveau cercle existentiel. Elle s’était détachée de ses sentiments, les enfermant précieusement dans une petite boite qu’elle n’ouvrait qu’en présence de sa sœur. Cet être aimé qui ne devait jamais apprendre ce qu’elle avait sacrifié pour la garder en sécurité. Ainsi allégée au maximum de ses chaînes sentimentales elle avait pu aiguiser son esprit. Sans complexe elle avait poussé ses réflexions jusqu’au bout. Comme l’avait dit Platon, une fois détaché de toutes les chaînes matérielles qui nous retiennent dans la caverne, il est simple d’atteindre la plaine de la connaissance. Pour autant la jeune Stephens n’était pas totalement coupée du monde physique. Sa sœur était son point d’ancrage. Et tant qu’elle serait là, elle pourrait faire l’aller-retour monde réel/ monde spirituel.


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Dernière édition par le Mar 16 Oct - 18:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple   Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple Icon_minitime1Mar 16 Oct - 18:57

Qu’est-ce donc que le chemin de la vie ?
Une route toute tracée ?
Un chemin sinueux ?
Peux m’importe je sais qu’elle est ma destination.



Les gens ont deux raisons pour expliquer les évènements qui traversent leurs vies. Il y a cette catégorie de gens qui aiment penser que leur vie est toute tracée, écrite dans un grand livre de la destinée. Destinée qui a été écrite par Dieu. Et que les malheurs qui leurs tombent dessus ne sont que des tests. Des épreuves qui leur ont été imposées. Et bien sûr, si ils échouent c’est parce que c’était prévu. En bref ce sont des personnes qui ne sont pas prêtes à assumer leur vie. Aux yeux de la jeune cynique il s’agit là d’êtres irresponsables qui aiment se déculpabiliser en se cachant derrière une prétendue Destinée où toute leur vie a été décrite dans les moindres détails. Et ce, bien avant leur naissance. Une vision pathétique… mais qui aide bien des gens à vivre leur vie tranquillement et à s’endormir sereinement le soir.

La deuxième explication élaborée par l’être humain est l’opposé de la première. Depuis toujours il existe ces êtres qui aiment plus que tout leur liberté de penser, leur liberté de vivre selon leur souhait. Ces personnes haïssent l’idée que leurs vies soient contrôlées par une entité supérieure dont l’existence n’est même pas prouvé. Ces êtres préfèrent penser qu’ils contrôlent totalement leur passage sur cette terre. Que c’est leurs choix qui les mènent à vivre tel ou tel évènement marquant. Que leur vie se résume à plusieurs chemin qu’à chaque instant de leur vie ils décident de prendre ou non. Bien que la jeune Stephens soit en partie d’accord avec cette vision des choses elle trouvait que cette explication était beaucoup trop simpliste et accordait trop d’importance à l’homme. Comme si il était le maître de son monde, le créateur de sa propre destinée. Une hypothèse trop égoïste aux yeux de la blonde pour qu’elle soit acceptable.

N’acceptant ni l’une, ni l’autre de ces hypothèses elle avait cherché sa propre vérité. Et, malgré sa jeunesse, elle était arrivée à une conclusion. L’avenir n’était pas une route toute tracée. De cela il ne fallait pas douter. Mais ce n’était pas pour autant que c’était l’homme, seul, qui créait sa vie. Certes il faisait ses choix, s’engageant dans une voie plutôt qu’une autre. Mais il n’était qu’un facteur déterminant de son futur. Un autre facteur existait, beaucoup plus imprévisible, beaucoup plus bouleversant : les autres. Ces autres individus qui n’évoluaient jamais dans le même cercle. Ces personnes extérieures à nous qui nous rentrent dedans quand ça leur chantent et changent nos optiques. Nous ouvrant d’autres chemins tout en nous fermant des portes. Les inconnus que l’on ne peut contrôler, ces éléments extérieurs que nul ne peut prévoir et qui a poussé Sartre à dire que l’enfer c’est les autres. Dans une certaine mesure notre petite blonde philosophe était d’accord avec lui. Mais elle savait que les autres étaient aussi ceux qui pouvaient lui procurer les plus grands bonheurs. Pour peu qu’elle les laisse faire… et elle n’autorisait que sa sœur pour l’instant. Sa sœur qu’elle idéalisait et aimait plus que tout. Qu’elle aimait même d’un amour un peu plus que fraternel. Mais cela était interdit. Elle était sa moitié, l’être qu’elle devait protéger et non pervertir de ses ténèbres. Elle était cette poupée de verre à l’éclat lumineux. Cet être pur, ou en tout cas bien plus pur que bien des personnes qu’Eliane avait rencontré.

En entendant les phrases précédentes bon nombre d’entre vous penseront que la jeune Stephens met sa sœur sur un piédestal et range les personnes en deux catégories : les noirs et les blancs, les gentils et les méchants. Tous ceux qui ont cette opinion ne pourraient pas être plus éloigné de la réalité. L’adolescente était bien trop cynique, avait vu bien trop des vices de l’être humain en protégeant Kim pour penser cela. Pour elle, tout être n’était fait que de gris. Du gris qui pouvait tirer sur le blanc comme il pouvait tirer sur le noir. Et dans ces nuances de couleur, Eliane se plaçait elle-même dans le gris foncé presque noir. Tandis qu’elle positionnait sa sœur dans le gris argentée presque blanc. Et toute sa vision des choses passait par ce niveau de gris.

De même qu’elle jugeait les gens sur cette échelle, elle pensait qu’il n’existait non pas UN pouvoir, celui que bien des gens appelait rêveusement LE pouvoir, mais plusieurs pouvoirs. Ils étaient plus ou moins importants. Les plus puissant étant le pouvoir politique et le pouvoir affectif selon la jeune fille. Et elle les classait ‘noir’ ou ‘blanc’ suivant la personne qui les utilisait. En effet les pouvoirs n’avaient pas de consciences propres, ils n’étaient que des outils dans les mains des hommes. Et c’était la manière dont ils étaient utilisés qui déterminait leur place dans l’échelle de gris de la jeune fille.

Eliane elle-même utilisait un seul pouvoir à un niveau très limité. Le pouvoir affectif. Et sa sœur en était la cible. Pas qu’elle manipulait sans vergogne sa sœur. Non, c’était plus… complexe. Elles se manipulaient toutes les deux. La ténébreuse jumelle devenait lumineuse auprès de sa sœur, tandis que celle-ci suivait les conseils de sa sœur. La jeune Stephens utilisait aussi le pouvoir affectif à un niveau plus dégradant. Elle aimait instiller de la peur chez ceux qui cherchaient à profiter de l’innocence de Kimberlay, leur montrant clairement qu’elle n’était pas un objet qu’ils pouvaient utiliser. Bien sûr il y avait eu des imbéciles qui avaient passé outre l’avertissement. Ceux-ci avaient alors rencontré le côté machiavélique de la blonde. La vengeance est un plat qui se mange froid, même gelé pour la jeune cynique. Et les moyens utilisés étaient divers. Tout dépendait de l’intensité de son courroux au moment où elle créait son plan de revanche. Dans tout les cas le coupable ne s’en sortait jamais sans une humiliation physique ou mentale. Et cela était d’autant plus vrai depuis qu’elle avait appris à se servir de sa magie. Mais il lui arrivait parfois d’échouer et elle acceptait ses échecs avec calme. Après tout elle n’était pas infaillible.

Un autre pouvoir qu’Eliane utilisait, mais dont peu de personnes étaient au courant, bien que tout élève, inconsciemment, essayait de se l’accaparer, c’était le pouvoir scolaire. Qu’est-ce exactement ? Tout simplement le pouvoir que procure le statut de bon élève. Tout professeur prise automatique les élèves sérieux et attentifs. Chose que la jeune philosophe avait toujours été. Cela lui avait permit d’être bien vu des profs, sans pour autant en être la chouchou. Et elle n’avait pas tardé à découvrir qu’être bien vu par le corps enseignant avait bien des avantages ! Ceux-ci étaient toujours prêts à répondre à la moindre de ses questions. De même, si une de ses ‘victimes’ la dénonçait, l’accusation était très vite oubliée. En effet, comment les professeurs auraient pu croire que cette enfant silencieuse pouvait mettre en place de tels coups bas.

Maintenant, il faut savoir que le pouvoir scolaire à deux niveaux. Le premier étant l’impression que l’on donne aux profs. Le deuxième étant les résultats scolaire. Ce niveau là est bien plus complexe que le premier car il a une triple répercussion. Dans un premier degré, les professeurs. Ceux-ci prisent les élèves qui sont bons dans leur matière. Après tout il est toujours plus motivant d’enseigner à un élève doué qu’à un cancre. Eliane profitait de ce pistonnage qu’accorde le fait d’avoir des bonnes notes. Pourtant elle ne travaillait que très peu. Elle se contentait d’écouter en classe et d’appliquer ce qui y était dit dans les contrôles. Et avec ce minimum d’effort elle se plaçait dans la tranche des élèves moyens. Pas dans les meilleurs mais loin des cancres. Mais cela ne la gênait pas. Bien au contraire. En étant dans la tranche moyenne elle faisait plaisir à sa mère en ramenant des notes correctes et elle évitait de se faire harceler par les cancres qui ne comprenaient rien au leçon et se déchaînaient auprès des premiers de classe pour qu’ils leur expliquent les cours. Bref c’était une situation on ne peut plus profitable pour la petite blonde de rester dans la moyenne.

Mais il y avait bien un moment où elle s’était donnée à fond. L’année des BUSE durant sa 5ème à Poudlard ! Car là les résultats scolaires se répercutaient non pas que dans le cercle professorale ou le cercle parentale et étudiants ! En effet ces résultats avaient une importance capitale pour le futur métier qu’elle voulait faire ! Un métier haut placé lui permettant de protéger le plus efficacement possible sa sœur. Enfin ça, c’était ce qu’elle avait prévu de faire après ses deux dernières années à l’école de sorcellerie. Le début du futur qu’elle s’était tracée. Mais le facteur inconnu s’était révélé au grand jour. Brisant à jamais cet avenir idéal.


1487 mots. A continuer
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MessageSujet: Re: Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple   Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple Icon_minitime1Mar 16 Oct - 18:58

Qui n’a jamais vu ses rêves se briser ?
Sa vie prendre un virage inattendu ?
Et qui a eu le courage de se relever ?
Moi j’achèverai ma mission, peu importe les moyens.



Les êtres humains sont généralement si faibles. Mais surtout si prévisibles. Prenons un exemple criant de vérité. Quand une personne voit son rêve se briser à cause d’un évènement imprévu. Que fait-elle ? Simple. Elle commence tout d’abord par avoir la rage avant de déprimer en se rendant compte que la voie qu’elle voulait suivre est bouchée. Parfois c’est la dépression d’abord et la rage ensuite. Mais au final, cet être abandonne et se tourne vers un autre rêve qui lui semble plus accessible, reléguant celui qu’il vient de rater dans la boîte ‘Utopie’. La deuxième solution c’est la persévérance. L’être blessé choisit de poursuivre dans sa voie. D’augmenter les capacités qui lui permettront sûrement de réaliser son rêve… un jour. Et c’est là la notion importante pour cette catégorie de personne. Un jour, dans l’avenir, ils y arriveront c’est sûr ! De manière légale et triomphante ils montreront qu’ils ont eu raison de persévérer !

Eliane n’avait qu’un seul mot pour qualifier cette deuxième attitude : Pathétique. Ils ne se donnaient qu’un seul moyen pour arriver à leur fin ! De plus, il s’agissait d’un moyen si faible, si stupide : La persévérance. Elle ne dépendait que de la volonté de l’être touché. Et généralement plus le temps passait, plus cette volonté s’effritait. Et n’oublions pas que parmi ces personnes, rares étaient ceux qui parvenaient à leur fin ! D’accord, pour la jeune cynique la persévérance était un élément capital pour réaliser ses rêves. Mais le plus important était de savoir jusqu’où on était prêt à aller. Connaître ses limites, voilà la clef. Et la blonde ténébreuse savait où se situait les siennes : en sa sœur. Depuis longtemps elle avait su qu’elle ferait tout pour elle, mais que si sa moitié lui disait non… elle s’arrêterait. Le reste peu lui importait. Même la justice et la légalité elle les jetait dans les bennes ! Pourquoi ? Pour une raison simple. Qu’elle est la réelle définition de ces deux notions ? Bien peu de gens le réalisent. Mais Eliane en avait eu la révélation très tôt. Elle aurait même pu dire à sa naissance si elle avait été consciente à cette époque.

Pour que vous compreniez, il est temps de vous faire part des origines des jumelles Stephens. Leur père était un beau parti de la société magique. Un des derniers sang pur d’Angleterre. Riche, bien fait physiquement et occupant une fonction haut placée au ministère. Autant dire que c’était là un étalon de choix pour toutes les jeunes poulinières anglaises de la communauté magique. Un steak bien saignant qu’elles auraient volontiers aimé goûter avant de l’avaler tout cru. Mais voilà, l’impensable c’était produit ! Ce beau jeune homme promis à un avenir si brillant s’était marié avec une bâtarde française ! Pire, une Moldu ! Autant dire que les commérages étaient allés bon train. Les mois qui suivirent les discussions entre sorcières blessées dans leur orgueil ne furent que des sifflements rageurs et diffamatoires, révélant la véritable nature des ces nobles magiciennes. Mais les choses se calmèrent, et les parents des jumelles eurent presque le fol espoir qu’on les laisserait tranquille à l’avenir. Néanmoins, c’était oublier les vipères sournoises qui, bien à l’abri, dans le creux de leur lit conjugale, préparaient leur vengeance. La seule chose qui leur manquait c’était un mobile. Et celui-ci prit la forme d’une grossesse. Ce qui était un heureux évènement pour la famille Stephens, fut une disgrâce de plus aux yeux du monde magique. Officiellement les supérieurs de leur père le félicitèrent. Officieusement, ils lui firent faire un choix : sa famille ou sa carrière politique. Soit il montait en grade au ministère en reniant sa femme et futurs enfants, soit il gardait sa famille mais se voyait rétrogradé. Le choix avait été dur mais leur père avait préféré sa famille.

En apprenant cette histoire, comment la jeune Eliane aurait pu continuer à croire aux notions de justice et légalité ? Pour elle ces deux termes ne signifiaient qu’une chose : hypocrisie. C’était là deux règles de société qui servaient à garder le troupeau dans un pré clôturé. Deux notions qui limitaient l’être humain. Empêchant les ‘inférieurs’ d’acquérir des pouvoirs à force de ruses et d’ingéniosité et de peut-être dépasser les ‘supérieurs’, détenteurs des pouvoirs politiques, et bien souvent rois de l’arnaque.

Mais la jeune Stephens avait un but. Pas un rêve à réaliser, mais un objectif à atteindre. Et elle n’allait certainement pas se laisser arrêter pas quelques ridicules notions d’éthique. Elle savait que son père ne pourrait pas la pistonner, la propulsant dans les hauts cercles de la société. Il lui était impossible d’atteindre la sphère des dirigeants par héritage. Car beaucoup les considéraient, elle et sa sœur, comme des bâtardes. Des sang mêlé sans importance.

Elle avait perçu cette opinion très clairement lors des rares festivités mondaines auxquelles sa famille avait participé. C’était d’ailleurs dans ces soirées très prisées par les gens de la haute qu’elle avait découvert combien les règles d’éthique étaient ridicules. Parce que les sang pur étaient rares, ils se considéraient comme supérieurs. Et de là, ils en concluaient que leurs ‘races’ devaient être protégée. Comme si ils étaient des animaux en voie de disparition !

Ne se rendaient ils pas compte de leur propre stupidité ? N’avaient-ils pas conscience des risques encourus ? Le sang n’était qu’un liquide constitué de globules rouges et de globules blanc ! L’ADN était composé d’Adénine, de Cytosine, de Guanine et de Thymine ! Et ce que l’on soit Moldu ou Sorcier ! De plus, chez l’homme, la consanguinité créait des enfants attardés. Et la magie n’était pas assez puissante pour empêcher cela. La Magie n’était pas un Dieu ! Alors, pourquoi ? Pourquoi ces sorciers soit disant si supérieurs ne se rendaient pas compte de cela ? Pour Eliane il n’y avait qu’une seule explication. Leurs pouvoirs, leur soi-disante supériorité étaient devenus un culte pour eux. Une religion qu’ils vénéraient plus que tout. Et leurs têtes avaient enflés, ils étaient tombés dans un cercle vicieux. Se faisant un devoir de cultiver leur supériorité, allant jusqu’à l’enseigner à leurs enfants. Et rare étaient ceux qui sortaient du moule. D’ailleurs ceux-ci étaient dès lors rejetés par le cercle. Comme l’avait été son père.

Peut être était ce rejet par la haute société magique qui l’avait rendue cynique ? Oui, cela avait sûrement été le déclencheur. Et le reste de ses expériences n’avait fait que renforcer cette tendance. Mais, malgré tout son cynisme, il y avait un espoir, une conviction, qu’elle n’avait jamais abandonné : qu’un jour elle serait suffisamment haut placé dans la société magique pour ne pas avoir à s’inquiéter de la sécurité de sa sœur.

Toute son existence avait mené à ça. Au fur et à mesure que les années passaient, elle s’était débarrassée de tout ce qui aurait pu la gêner pour mener à bien son objectif. Ses sentiments s’étaient vus cloîtrés dans une boîte. Seulement en présence de sa sœur elle s’autorisait à les dévoiler. Sa moralité était, elle aussi, passée à la trappe. Certes, il en restait quelques éclats par ci par là, et la plupart du temps elle était on ne peut plus correcte. Mais elle savait aussi passer outre ce frein social si la situation requérait des moyens aussi drastiques. En résumé, on pouvait dire qu’elle avait abandonné son âme pour devenir la meilleure protectrice possible pour sa sœur.

Durant son enfance elle avait passé son temps à se peaufiner dans l’art de devenir une protectrice. Et arrivée, à Poudlard elle était fin prête pour apprendre le dernier moyen qui lui permettrait de protéger sa sœur de ce monde cruel : la magie. Certes, elle savait que la magie n’était pas LA solution. Mais c’était déjà un grand avantage quand on savait la maîtriser. Bref un outil non négligeable pour accomplir son but. Mais maîtriser rapidement sa magie n’était là que la première partie du plan d’Eliane.

Quand les portes d’un pouvoir primordiale vous sont fermées, que faites vous ? Vous les faites exploser en provoquant un coup d’éclat. Où vous utilisez une technique plus sournoise, plus lente, mais Ôh combien plus sûre et plus gratifiante. La jeune Stephens savait qu’il lui suffirait d’avoir les meilleurs notes aux BUSE et aux ASPIC pour pouvoir accéder à l’école qu’elle voulait. Et de là, elle n’aurait qu’à continuer de briller en montant rapidement les échelons. Car les personnes aux commandes du pouvoir politique, puisque c’était celui-ci qu’elle visait, aimaient s’allier aux êtres brillants de la communauté magique. Après tout ne vallait-il pas mieux garder près de soi les êtres intelligents ? En les liant à soi on était sûr de ne pas les voir se retourner contre nous. C’était une des raisons pour lesquels le ministre Fudge avait toujours entretenu des relations cordiales avec le directeur Dumbledore, il y’a des décennies de cela. Et c’était aussi la raison pour laquelle, quand le moment serait venu, la jeune cynique était prête à briller de milles feux. De manière à se faire remarquer et à devenir nécessaires aux yeux des grands. Dès lors les grandes portes s’ouvriraient devant elle et elle aurait la puissance nécessaire pour réaliser sa mission.

Malheureusement pour elle, le facteur imprévisible s’était déclenché. Elle avait pu passer ses BUSE. Et ses notes avaient été plus qu’acceptables, la classant dans le top 5. Mais elle n’était pas prête de passer ses ASPIC. En ce début de sixième année à Poudlard, les professeurs avaient disparus. La prestigieuse école de sorcellerie était devenue un lieu hanté. Une atmosphère malsaine s’était propagée sur le domaine de Poudlard. Eliane avait voulu quitter ce lieu car elle n’était plus sûr de pouvoir assurer la sécurité de sa sœur dans ces conditions. Mais à son grand désarroi, différentes circonstances avaient rendu cela impossible. Et l’école qui quelques temps plus tôt était appelée le lieu le plus sûr au monde, était maintenant devenu un espace de survie. Un peu comme si les élèves de Poudlard participait désormais à un Battle Royal.

Coincée dans cette situation imprévue que devait faire Eliane ? Elle n’était qu’une poupée de métal qui n’avait pas de réel poids. La seule solution qu’elle voyait pour protéger sa lumineuse sœur était de découvrir qui détenait les pouvoirs à Poudlard. Qui était le ou les maîtres du jeu ? Une fois qu’elle le saurait elle devrait faire une alliance avec cette ou ces puissances. Sans doute détruirait-elle un peu plus son âme, devenant de plus en plus un être ténébreux et aussi froid que le métal. Mais au moins sa sœur serait protégée. Elle ne serait pas une des victimes du mal qui empoisonnait les lieux. Et la jeune philosophe ne se verrait pas privée de sa lumière. Qu’importait le reste ? Après tout elle ne se considérait qu’à moitié vivante. Se rapprocher un peu plus de la mort ne l’effrayait pas. Et puis, elle ne se laisserait jamais mourir, pas tant que sa mission ne serait pas accomplie.

Désormais en sixième année à Poudlard elle allait mener son enquête, étendre son réseau d’information. Rien ne l’arrêterait. Elle avait consacré sa vie à un être, à un objectif, et elle était prête à tout pour y arriver. Elle était même prête à choquer sa sœur si elle pouvait la garder en vie. Après tout, qui pouvait se permettre de se refreiner dans une situation extrême où l’enjeu était la vie des êtres chers ? Seuls quelques imbéciles où des êtres trop innocents se cantonnerait dans leur sacro sainte morale, remettant ainsi leur destin entre les doigts des plus forts. Mais Eliane n’était ni l’un, ni l’autre. La mort rôdait et elle avait bien l’intention de faire un pacte avec elle pour préserver le seul être qu’elle aimait.


1983 mots. Fini.
Total: 4883 mots.


[HJ : Je m’excuse des fautes présentes dans le texte. Ainsi que la qualité de cette dernière partie que je trouve désolante >.<]
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MessageSujet: Re: Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple   Eliane M. Stephens : Ancienne admin, un exemple Icon_minitime1

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