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| Le Serment des Limbes [Eliane] | |
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Rosalie Cullen Poufsouffle
Nombre de messages : 24 Age : 32 Année et âge du perso : 6 ème // 16 ans Maison : Pouffy Coeur ? : XxX Date d'inscription : 28/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Souffer qu'une autre en moi se glisse. Aussi satanique, qu'angélique Relations: Dons: Aucun
| Sujet: Le Serment des Limbes [Eliane] Sam 11 Aoû - 13:33 | |
| Rosalie était vraiment mal à l'aise. Elle se trouvait dans son dortoir, assise sur son lit. Elle lisait acoté à la tête de lit, mais elle n'arrivait pas à se concentrer. Pourtant le dortoir était vide. La plupart des élèves étaient dans la salle commune ou dans les différentes salles du château permmetant de se relaxer et de se retrouver. les cours étaient finis, car il n'y avait pas de professeurs. Rosalie avait été vraiment surprise par cette nouvelle, et il en avait fallu de peu pour qu'elle revienne en courant chez elle. Mais elle ne connaissait que très peu Poudlard, elle avait donc la volonté de rester encore un peu. Il y avait quand même dans l'atmosphère quelque chose de pesant, de ... mal faisant. Cela la dérangeait, et la rendait folle. Pourtant, étant donné son étrange caractère cela aurait du lui faire plaisir, voir la combler. Mais là ce n'était pas pareil. Il y avait d'autres personnes ... D'autres personnes prêtes à tous pour la victoire, tout comme Rose. Et elle n'aimait pas ça. Elle voulait toujours l'exclusivité, mais là, c'était apparemment impossible. Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Comme à son habitude dailleurs. Au premier abord, on trouvait Rosalie sympathique. Mais lorsque qu'il fallait la détailler d'un peu plus près, on était géné par ses yeux. Ils refletaient sa double personnalité. Celle du mal, et lorsque cette moitié prenait le dessus, elle était sans pitié... Le meurtre qu'elle avait commis, faillit resurgir, mais Rose fut plus rapide que l'autre elle. Elle ferma son bouquin d'un claquement sec, et se mit debout. Elle était pied nus, et sur le sol froid, elle retrouva des idées claires. Elle se mit à fredonner la 9 ème symphonie. Elle prit ses vieilles tennis qui se trouvaient sous son lit, et elle se rassit pour les lacer. Une fois la chose faite, elle descendit prudemment les marches menant à la salle commune. Arrivée presque en bas, elle se colla au mur, et glissa un regard à l'intérieur. Tout le monde étaient occupés, et l'agitation était telle que personne ne se rendrait compte de son bref passage. Néanmoins, on n'était jamais assez prudent. Elle se glissa donc en tout discrétion dans la salle remplie de monde, rasant les murs de près, et se cachant derrière les petits groupes. Mais que redoutait-elle ? De qui se cachait-elle ? Elle n'aurait pas pu se le dire elle-même. Peut-être se cachait-elle de sa partie malfaisante. Ou de cette atmosphère lourde et remplie des stygmates du mal... et de la mort. Voilà. Rose avait mis le doigt sur ce qui la dérangeait. Une odeur de mort flottait, tout d'un coup tout ce qui l'entourait devint macabre. Les visages se déformèrent en affreuses grimaces, les voix lui parvinrent plus rauques et plus étouffés. Rosalie avait peur. Terriblemment peur. Mais elle ne cederait pas au mal. Elle se l'était promis. Cependant, une envie de hurler monta sournoisement en elle. Et c'est au prix d'un ultime effort qu'elle parvint à sa jeter hors de la salle commune. Elle courut se réfugier dans un coin sombre, et pleura. Ce n'était qu'une allucination, ce n'était rien. Elle se cacha le visage entre ses mains, mais quand elle releva la tête, ce n'était plus la même. Un méchant pli barrait sa bouche, et ses yeux était plus cruels que jamais. Elle se leva, et sortit sa baguette de sa poche. Un rictus mauvais s'échappa de ses lèvres, et elle ne voulait maintenant plus que tuer. Tuer, faire du mal. Elle en était assoifée. Puis, aussi brusquement que c'était apparu, le mal reflua hors de son corps, ne laissant plus qu'une Rose stupéfaite, et dégoutée d'elle-même. Elle rangea sa baguette, et plaça son frond contre le mur en pierre si froid. Elle retrouva son sang-froid. Et c'est avec détachement qu'elle afronta d'un regard nouveau le couloir. Elle était éssouflée, c'était le seul signe témoignant de la métamorphose. Rosalie s'avança dans le couloir. On était en pleine après-midi. Il était inutile d'aller dehors, un orage avait pris pocession du ciel, et le vent hurlait dans les moindres recoins de Poudlard, s'engouffrant par toutes les fentes possible. Le buit du vent ressemblait au cri d'un condamné, et cette pensée arracha un frisson à Rose. Elle n'était plus sure de rien, et elle maintenait sa baguette fermement dans sa main. Elle ne voulait pas être surprise, et elle défendrait cherement sa peau. Elle déboucha enfin dans le hall. Il était plus éclairé que n'importe qu'elle autre salle, et Rose fut un peu plus rassurée. Elle se demandait ce qui l'avait poussé à sortir de son lit si chaud et si rassurant... mais n'avait pas la force de rebrousser chemin. Elle continua donc d'avancer, et monta les grands escaliers de marbre, menant à tous les étages de Poudlard. Elle enfila plusieures escaliers, plusieurs couloirs, supportant le regard surpris des occupants des tableaux et celui des armures. Elle n'avait plus aucune notion du temps ni de l'endroit où elle se trouvait. Toujours fut-il, qu'elle se trouvait maintenant dans un couloir sombre, seulement éclairé par des toches, et complètement nus. Plus intriguée, qu'éffrayée, elle continua et vit que le couloir débouchait sur une lourde porte. Elle agita le loquet. Fermé. Elle réfléchit quelques instants. Si il était fermé, c'était qu'il ne fallait pas que Rose voit ce qu'il y avait à l'intérieur. En même temps le mal était fait. Elle était trop curieuse pour se détourner. Elle fixa le loquet et murmura la formule pour dévérouiller la porte. Elle entra prudemment. La salle était pourvue de petites fenêtres. Le ciel étant sombre, la pièce était plongée dans la pénombre. - Lumos Rose put distinguer la chose qui était au milieu. Il d'agissait d'un immense miroir. Rose s'en approcha. Il ne pouvait pas être dangereux. Et elle se vit dans le miroir. Heureuse, souriante. Seuls ses yeux avaient changés. Il n'y avait plus aucunes traces de malveillance, seulement le reflet de sa joie. Et Rose compris enfin. Elle avait entendu parler d'un miroir à Poudlard qui montrait ce que l'on voulait le plus. Rose désirait ardemment ne plus posséder qu'une seule personnalité, la gentille. Et être débarrassée du mal qui l'habitait. Elle soupira. C'était totalement impossible. Elle était née avec ça, et elle mourra avec. Soudain, la porte, qu'elle avait fermé, mais pas à clef, s'ouvrit, elle se retourna à vive allure, et la baguette dans une main prête à attaquer, elle fit face à la personne qui troublait sa découverte... | |
| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Sam 11 Aoû - 18:44 | |
| Quels sont vos désirs ? Quels sont vos souhaits ? Ouvrez la boîte de Pandore. Et faîtes face aux fléaux que vous avez crées. L’homme est un être complexe. Capable du pire comme du meilleur. Mais une attitude se retrouve en tout être, l’égoïsme. Même la personne la plus altruiste au monde est un être égoïste. Car l’homme ne fait rien pour rien. Il aidera ses congénères pour de l’argent, pour effacer une dette ou même simplement pour un sourire, pour de la reconnaissance. C’est pour cela qu’une personne altruiste est elle aussi égoïste. Certes, elle ne demande rien de matériel en échange de son geste. Non, ce qu’elle attend, ce qu’on lui offre, c’est un sourire, un merci qui prouve notre reconnaissance. Elle est récompensée par le fait qu’on reconnaît son existence, et que l’on parle en bien d’elle autour de nous. Une attitude si naturelle qu’on ne voit pas qu’il s’agit là de sa récompense. Et que la personne concernée ne se rend même pas compte que c’était là ce qu’elle attendait en aidant autrui. Mais si, par hasard, elle n’est pas remerciée pour son geste, regardez bien sa réaction. Son visage se crispera de colère et elle pensera que son ‘débiteur’ est une personne ingrate et inintéressante. Preuve, s’il en est besoin, que tout homme est égoïste. Un être égoïste et donc, régit par ses désirs. Désirs qui mènera parfois l’homme à sa propre perte.
La jeune Stephens savait cela. Elle n’était pas dupe. Même si sa vie n’était dédiée qu’à sa sœur, qu’à la protéger, elle savait qu’elle était égoïste. Comment ne pas l’être quand vous protégiez votre jumelle de tout votre être simplement par désir de ne jamais la voir mourir. De ne pas la voir souffrir, changer ou pire, quitter votre vie pour toujours. La poupée de métal protégeait sa sœur pour qu’elle reste à ses côtés, pour qu’elle reste sa Lumière et qu’elle la considère comme indispensable. Et c’était pour cette même raison qu’en sa présence elle se laisser aller à ses sentiments, parce qu’elle savait que son attitude de poupée de métal éloignerait sûrement sa sœur d’elle. Et ça, la ténébreuse blonde ne le permettrait jamais. La simple évocation de cette éventualité envoyait des courants électriques dans tout son être. Libérant des effluves de désespoir mais surtout de rage. Eliane le savait, elle ne laisserait pas partir sa sœur facilement. Elle serait même capable de tout détruire sur son passage pour la récupérer. Car Kim était sa jumelle, sa moitié. Elle était la Lumière de ses Ténèbres. Son obsession, son amour impossible. Et jamais elle ne la laisserait, pas sans un combat, qu’il soit mental, physique, magique ou les trois à la fois lui importerait peu. Elle utiliserait simplement tous les moyens qu’elle possédait.
Mais heureusement ce jour n’était pas encore arrivait et elle espérait que ce jour n’arriverait jamais. Seul l’avenir le dirait, cependant elle ferait tout son possible pour qu’il aille dans la direction qu’elle voulait. Mais elle ne pourrait que contrôler un infime partie de son chemin et de celui de sa sœur. Il lui faudra donc faire comme d’habitude, réagir en fonction des évènements, faire face aux imprévus et les tourner à son avantage. Si cela était possible.
Présentement Eliane parcourait pour la énième fois les interminables couloirs de Poudlard. C’était d’un ennui inimaginable, mais au moins cela la promenait. Comme aurait dit sa jumelle, elle faisait du sport ainsi. Le sport… c’était loin d’être sa passion. Elle n’était pas mauvaise dans les différentes disciplines sportives qu’elle avait du passer étant petite, mais elle manquait de motivation. En effet le sport s’associait souvent à un esprit de compétition. Le besoin de gagner contre son opposant, qu’il s’agit d’un individu ou d’une équipe. Mais la petite Stephens se fichait de gagner ou de perdre. Remplir la tâche demandée et rendre sa sœur heureuse était ses seules raisons pour participer aux divers jeux sportifs. De toute manière elle ne voyait pas en quoi s’était si important de gagner. Certes, un sentiment de fierté vous habitait en gagnant un match difficile, mais pour combien de temps ? Quelques minutes ? Quelques heures au grand maximum. Elle éprouvait une fierté bien plus intense et bien plus durable en protégeant sa sœur. Enfin, elle s’éloignait du sujet.
Elle avançait en direction du quatrième étage, ne rencontra que peu de personne sur sa route. En effet les élèves préféraient se regrouper dans leurs salles communes ou les salles de cours. Des terrains connus en somme, où ils se sentaient à l’aise et pensait qu’il y avait moins de risque pour qu’ils se fassent agresser en ces lieux. Les idiots. La morts ne se limitait pas au nombre, à l’heure et encore moins à l’endroit. Quand elle voulait quelqu’un, elle se l’accaparait. On avait beau lutter, si elle ne souhaitait pas être clémente et nous laisser vivre encore un peu, elle nous aspirait dans l’eau delà. Fous étaient les êtres qui pensaient pouvoir la défier et la faire reculer. Si l’on survivait à son attaque c’est qu’elle s’était montrée charitable. Eliane le savait c’est pour cela qu’elle essaierait de sceller un pacte avec la mort, pour elle et pour sa sœur. Mais ceci était une autre histoire.
La jeune fille se dirigeait donc vers le quatrième étage, insouciante des corridors qu’elle traversait, des peintures qui lui faisaient de timides signes de la main et des escaliers qui bougeaient au ralenti. Maintenant que les cours n’avaient plus lieux, qu’ils étaient pris au piège comme des rats dans ce château, le temps n’avait plus d’importance. Il était inutile de se presser, il était impossible d’éviter le destin en se précipitant. De plus, si on se pressait de réaliser tous nos désirs par crainte de mourir avant que cela ne soit fait on risquait de se précipiter dans le gouffre du désespoir. Car si au final on ne mourrait pas ? Que nous resterait il alors à faire ? Nous aurions déjà réalisé toutes nos envies. Or l’homme est fait de telle manière que se sont ses envies qui le poussent à vivre. Quand il réalise toutes ses envies, il meurt. Pas physiquement, mais mentalement.
Voilà pourquoi la jeune file se dirigeait avec lenteur au lieu de sa destination : la salle du miroir du Rised. Elle avait entendu parler de ce miroir qui ne montrait non pas un reflet, mais le désir de l’être qui se mirait au travers de sa surface vitrifiée. Eliane connaissait son désir, mais qui c’est. Peut être que ce fameux miroir pourrait lui révéler une part d’elle-même dont elle n’avait pas conscience. Et même si ce n’était pas le cas, il serait intéressant d’étudier le miroir. Ca ferait passer le temps. Et du temps elle en avait.
C’est dans cet état d’esprit que la blonde se retrouva devant la porte qui menait au miroir. Sans hésiter elle l’ouvrit et pénétra dans le repère du miroir du Rised. Elle devait se l’avouer, elle était un peu impatiente de découvrir qu’elle était son désir le plus profond. Mais il était dit que la jeune cynique ne pourrait passer un moment tranquille. En effet, devant elle se tenait une autre fille, blonde comme elle et visiblement tout aussi surprise qu’elle de ne pas être seule en ces lieux. Même si son visage ne montra aucun signe de colère, intérieurement Eliane était particulièrement irritée. Même si ce sentiment disparu bien vite dans sa boîte de Pandore.1240 mots |
| | | Rosalie Cullen Poufsouffle
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| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Lun 20 Aoû - 11:02 | |
| Vous me découvrez blafardeFixée à vos yeux si tendresJe pourrais bien par mégardeD'un ciseau les fendreRose ne savait plus trop qu'elle attitude adopter. En effet, une jeune fille blonde venait d'entrer. Mais ce qui la dérangeait, c'était qu'elle était ... Oh, elle ne pouvait pas décrire ce qui lui parvenait, mais en tout rien de bien pour Rose. Il semblait que sa seule présence la dérangeait. Pourtant, Rosalie était ici, avant elle. Alors comment aurait-elle pu la déranger ? Elle se l'expliquait pas, et resta quelques instants immobile et perplexe, le font barré d'un pli soucieu. Lentement, elle abaissa sa baguette, mais ne fit aucun mouvement vers l'autre jeune fille. Tout particulièrement, parce qu'elle avait peur qu'une de ses moitiés ne prenne le dessus. Et c'était ce qu'elle redoutait le plus au monde. Que les gens la croient folle. Pourtant, à part ça, elle ne se préoccupait de leurs regard. La raison en était simple. Elle ne voulait pas s'avouer dérangée, et voulait se considérer normale. Or comment déjouer ses démonts ? Comment rester naturelle, alors que le diable était tapis en elle. Comment avouer à une personne, qu'elle était capable de la tuer, ne serait-ce que sur un geste de la personne ?! Elle frissonna. Elle ne voulait pas faire de mal, mais elle ne se controlait pas. Elle n'y arrivait pas. Mais surtout, elle ne pensait pas. Et c'était là le gros du problème. Une fois, que ses volontés, que ses pensées, se soient envolés, donc que son cerveau, en somme l'ai quitté, elle ne pouvait plus être quelqu'un. Elle n'avait plus de personnalité, plus de raison d'être. Une autre personne la volait, et ça, à intervals irréguliers. Ce qui achevait de la destabiliser. Elle ne pouvait pas prévoir pas plus que contrôler ses accés de malveillance, et de violence. Elle qui aimait avoir un regard sur tout, en était dépossédée. Elle enrageait de penser avec qu'elle facilitait elle changeait d'âme, et de personnalité. Pourtant, elle avait déjà essayait. Essayer de faire disparaitre les ténèbres qui embrumaient son esprit. Mais elle ne pouvait pas. Elle n'y parvenait pas. Même avec toute la volonté du monde. Et après ces multiples tentatives, le mal reprenait toujours le dessus, comme pour marquer son territoire. Lorsqu'elle était chez elle, elle avait toujours redouté de faire du mal à une personne de sa famille. Ce n'était pourtant jamais arrivé, mais la peur l'habitait toujours. Et voila que dans cette pièce sombre, cette frayeur ressurgissait. Celle de ne pouvoir arriver à se maitriser, de n'avoir aucune emrpise sur soi-même et de blesser, sinon tuer. Elle était trerrifiée rien qu'à cette idée. Mais aussi, qui pourrait affronter le jour serainement, lorsque la nuit guette toujours le moment de faire son entrée. Elle ne pouvait pas vivre avec cette double personnalité, car il n'y avait pas de place chez elle pour deux vies. Personne ne pouvait. C'était impossible ! Elle sentait déjà l'inquiétude lui ronger le ventre, lui mordre les entrailles. Une boule se formait dans sa gorge, alors que son poul s'accélérait et que sa bouche devenait séche. Le symptôme de l'angoisse amplifiait toujours le dédoublement, elle essaya donc de se maitriser. Elle ne voulait pas se faire virer, ou pire enfermer dans la prison d'Azkaban qu'elle redoutait, à cause d'un écart de conduite si stupide. Il fallait qu'elle reste elle-même. Elle recula donc de quelques pas afin de prévenir le mondre changement en elle. Elle regarda la jeune fille. Elle semblait génait par sa présence. Bien sûr, Rose n'y avait pas pensé. Et pourtant cela semblait évident. Elle venait pour le miroir. Mais, il y a peu elle en ignorait l'existence, elle imaginait donc qu'il était de même pour tout le monde. Soudain confuse, elle recula tout à fait jusqu'au mur. Elle avait le dos collé à la pierre froide, et elle aurait tout donné pour pouvoir s'y fondre. Néanmoins, elle désirait rester encore un peu, voir si elle avait d'autres désirs qu'elle ne soupçonnaient pas, ou s'ils changeaient en fonction de son humeur.... Elle regardait encore la jeune fille. Elle était insouciante de son problème car elle ne connaissait pas Rose. Celle-ci était encore génait par un détail dans sa personne, mais elle n'arrivait pas à trouver quoi. Peut-être était-ce ce voile presque de soufrance bien dissimulée qu'elle cachait. Elle n'aurait pu dire si ce qu'elle avançait était vrai, mais elle était sûre d'une chose, cette personne était bien étrange... [center]Elle baissa cependant les yeux, elle ne voulait pas la dévisageait. Ce n'était pas correct. A cette pensée, elle en aurair presque rit. "Pas correct ?! Et tuer ?! C'était peut-être correct ?!" Cette voix venait de résonner dans sa tête. Elle eut la frousse de sa vie. C'était la première fois. Mais elle sentait que c'était le démon qui était en elle qui s'exprimait. Une sueur froide l'envahit. C'était effrayant de constater que c'était comme si deux personnes se parageait le même corps. Deux personnes, et en même temps qui ne formaient qu'un. Peut-être que si elle n'avait pas entendu cette voix auparavant, c'était qu'elle ne l'avait pas laissée s'exprimer. Or, ici, elle était allée dans le sens de son autre elle. Car, elle avait été consciente du meurtre, plus que consciente, elle en avait rit. Comme si c'était une chose insouciante et naturelle. Et c'était ce que "l'autre" pensait. Mais pas la vraie Rosalie elle en était presque sûre... Voila déjà quelques instants qu'elles s'observaient, et ni l'une ni l'autre n'avait prononçé le mondre mot. Chacune obsédait par quelque chose, et personne ne voulant dévoiler l'objet de sa pensée. A juste titre dailleurs, c'étaient deux inconnues. Et pourtant Rose redoutait déjà de faire quelque chose qui dépassait ses limites. Quelque chose qu'elle n'aurait pas pensé, si prémédité. Quelque chose qu'elle n'aurait pas fait... directement.
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| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Ven 24 Aoû - 16:05 | |
| Nos désirs sont notre plus grande faiblesse. Mais aussi notre plus grande force. Et nous ne pouvons y résister. Alors que faire ? A quoi bon répéter toutes ses pensées ? L’homme est un être égoïste qui ne vit que pour ses désirs. Et sans ses désirs, sans cette force qui le pousse à avancer, il n’ait rien. Il n’ait qu’un zombie. Un être sans vie dont l’âme s’est envolée et dont seul le corps fonctionne. Oui, l’être humain est une chose faible. De par son corps si fétiche qui peut si vite lui faire défauts mais aussi de par sa nature d’être envieux. Ses envies ont tout pouvoir sur son être, guident toutes ses actions. Ses sentiments naissent de ses envies. C’est donc ses désirs qui sont sa plus grande faiblesse mais aussi, paradoxalement, sa plus grande force.
Et c’était cette raison qui avait poussé la jeune Eliane à venir ici, la salle du Miroir du riséd. Le miroir qui vous révélait votre plus grand désir. L’adolescente désirait connaître sa plus grande force, mais aussi le point faible de l’armure de Ténèbre qu’elle s’était crée. Elle se doutait qu’elle verrait très certainement son reflet dans le miroir. Mais un reflet aux yeux plein de vie : sa sœur. Néanmoins, une question demeurait. Verrait elle autre chose dans le miroir ? Avait elle un désir caché, invisible à ses yeux ? Cela lui semblait peu probable. Mais en même temps son âme lui était étrangère. Elle ne se connaissait qu’à travers ses Ténèbres et sa sœur. Mais cette dernière partie d’elle, cette âme qui renaissait au contact de sa sœur et la boîte de pandore qui y était lié, elle ne la connaissait pas. Quel secret se cachait en cette âme étouffée ? Quels désirs l’habitaient ? Une question troublante. Et la réponse c’était ce miroir qui allait le lui donner. Soit la poupée de métal se retrouverait rassurée dans sa voie, soit elle serait troublée par sa découverte. Mais rien n’était moins sûr. Car si la boîte de pandore s’ouvrait, son trouble se verrait aspiré.
Maintenant il lui fallait faire face. La ténébreuse blonde devait affronter la réalité du miroir. Et elle l’aurait certainement déjà fait si elle avait été seule dans la pièce. Mais ce n’était pas le cas. Là, en face d’elle, se trouvait une autre fille. Une poufsouffle si elle en jugeait sa robe, mais aussi son air de terreur en la voyant. Il n’y avait que les ‘blaireaux’ pour réagir ainsi en présence d’un visage fermé. La serpentarde continue de fixer de ses yeux vides la jeune fille en face d’elle. Des sentiments divers ne cessaient de défiler dans ses yeux. Elle semblait terrorisée mais Eliane ne savait pas de quoi. Ca ne pouvait pas être de sa présence. Non c’était autre chose, quelque chose de plus profond, la jeune Stephens le pressentait. Elle l’observa de longues minutes et ne brisa le contact que quand elle recula, allant se plaquer contre un mur. Que lui importait cette jeune fille qui ne semblait pas vouloir engager la conversation. De plus elle paraissait tellement frêle… elle ne serait même pas capable de faire du mal à une mouche selon la ténébreuse blonde.
Elle laissa son regard quitter celui de l’inconnue pour ensuite faire le tour de la pièce. Ses yeux bleus accrochèrent le reflet du miroir de manière quasi instantané. Comme si ils avaient été attirés par le teint sombre de la glace. Et peut être était-ce le cas ? Car son corps se mit à mouvoir de lui-même. Lentement mais sûrement ses pas la rapproché du reflet trouble du miroir. Mais l’adolescente ne souhaitait pas connaître ses désirs tout de suite. Après tout, qu’allait elle voir dans la glace ? Elle se mit donc à observer le cadre. Il était… impressionnant, majestueux. Un cadre finement dorée et sculpté. Seul un véritable artiste avait pu façonné une telle merveille. Le tout dégagé un sentiment de puissance, de majesté. Tellement prenante et enchanteresse qu’on ne pouvait qu’éprouvé du respect et de l’admiration, pour ce miroir et son créateur. La jeune fille ne savait pas qui avait fait ça mais même elle, qui ne ressentait que très rarement les émotions, ne pouvait s’empêchait de sentir ces sentiments naître en elle. Peut importe qui avait façonnait ce miroir. Il avait sans aucun doute était un puissant sorcier et un artiste hors pair. C’était la seule explication possible.
Aucun détail n’avait été laissé de côté dans la conception du cadre. Pas la moindre erreur, pas une seule sculpture de trop. Juste ce qu’il fallait et sculpté avec précision et finesse. Rien ne venait surchargé l’œuvre. Même l’inscription s’intégrait parfaitement à ce cadre. Ne venant que rehausser la majesté de l’objet. Lentement la jeune fille s’imprégna des mots marqués, les récitant dans sa tête : « riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej »
L’adolescente ne savait pas quel était le code ou la langue utilisée. Elle ne pouvait donc pas déchiffrer le texte. Mais à vrai dire, elle s’en fichait. Elle se doutait du sens de l’inscription. Sans aucun doute elle désignait le but du miroir. Celui de montrer le désir présent dans le cœur de chaque être qui viendrait se mirer dedans. Qu’est-ce qui avait poussé son créateur à donner un tel pouvoir à ce miroir ? Eliane ne le savait pas, elle ne pouvait qu’émettre des hypothèses. Peut être l’avait il fait pour toujours se rappeler ce qui lui tenait à cœur. Un peu comme le rapeltout indiquait à son possesseur qu’il avait oublié quelque chose. Bien que le miroir était sans nul doute plus puissant et plus précis. Mais il était plus dangereux aussi. Car les désirs de l’homme sont multiples. Et l’être humain peut facilement se complaire avec une illusion. Et c’est ce que faisait le miroir du Riséd. Il montrait une illusion, une vision qui résidait au fond du cœur de l’homme qui venait se mirer dans son reflet.
Délaissant ses pensées, la poupée de métal décida de faire face à ses désirs. Désormais inconsciente de la présence de la poufsouffle. Son regard descendit, avec précaution, sur la glace elle-même. Elle était maintenant prête à faire face, à découvrir les désirs qui étaient enfermés dans son cœur. |
| | | Rosalie Cullen Poufsouffle
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| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Mer 29 Aoû - 14:06 | |
| D'étranges visions couvrent mon frondTout semble revêtu d'une ombreL'étrange goût de mortS'offre mon corpsSaoûle mon âme jusqu'à l'auroreRosalie était secrètement effrayée par cette jeune fille. Elle lui ressemblait... lorsque son côté obscure prenait le dessus. Elle avait la sombre certitude que la jeune Serpy était habitée perpétuellement par ses démonts. Elle prit peur car, c'était ce que elle-même redoutait pour sa personne. Elle voulait de tout coeur que ce changement s'opère en elle, que la mauvaise Rose disparaisse. Hélas, elle n'avait pas beaucoup de chances. Rosalie onservait l'inconnue. Celle-ci semblait dailleurs s'être désintérréssée complètement d'elle. Rose n'allait pas s'en plaindre, elle n'aimait pas être observée. La jeune personne regardait avec ses yeux fixes la surface lisse du miroir sans qu'aucun sentiments ne vint troubler son visage comme fermé à double tour. Et soudain, le changement s'opéra. Sans prévenir. Elle ressentit seulement un pincement au coeur. La nouvelle Rose ne regardait plus l'autre personne avec peur mais avec une espèce de respect obligé. Elle ne sut jamais ce que la jeune fille avait vu de ses désirs. Son visage demeurait impénétrable. Et Rose s'en fichait éperdumment. Elle avait sortie sa baguette, et la tenait baissée. Cependant, au premier geste suspect elle était prête à se défendre. Son visage était maintenant, lui aussi, glacé. Ses yeux fulminaient d'une rage sourde, sans raison. Cela la rendait plus féroce que jamais. Est-ce que l'inconnue avait seulement conscience de la métamorphose qui s'était opérée en elle ? Rose en doutait sérieusement. Dailleurs, cela ne lui fairait ni chaud ni froid. Elle contournait silencieusement la jeune fille dans son dos. Ses yeux ne quittaient pas la masse blonde de ses cheveux. Elle regardait quelque chose, et non Rose. Celle-ci pouvait faire ce qu'elle voulait, elle aurait l'effet de surprise. Mais elle eut un drôle de pressentiment, et un reste d'instinct de conservation lui souffla qu'il n'aurait pas été dans son interêt d'attaquer en premier. Elle se défenderait quand même... Elle attendit donc. Rose était maintenant tout à fait détendue. Elle regardait l'autre personne avec détachement, comme s'il s'agissait de n'importe quoi. Elle ne l'intérréssait plus, car elle savait qu'elle ne pourrait peut-être pas la battre. Quoi que ... Il est vrai que Rose avait toujours adoré les défits et elle lui en donnait un de premier choix. S'il arrivait quelque chose à l'une d'elles, personne ne serait mis en tort. En effet, depuis que les ombres avaient pris pocession du château plus rien n'était sûre, c'était un fait avéré maintenant. Un mince sourire étira ses lèvres roses nacrées. C'était ce qu'elle aimait. Néanmoins tuer sans raison précise la génait. Ce n'était pas dans ses habitudes. *Trève de pensées stupides, mon attitude se calera à la sienne, advienne que pourra* Laisser le hasard se méler de la suite des évènements. N'étais-ce pas ce qui était le mieux ?! Et surtout penser que tout est déjà écrit, qu'elle liberté ! Enfin, ... La liberté ... N'étais-ce pas le choix qui caractérisait ctte liberté tant enviée ? Si le harsard s'en mélé, Rosalie ne chosirait plus, elle laisserait le fil des évènements prendre le dessus. Elle n'aurait plus aucun pouvoir sur la suite des choses. Peut-être résidait là tout la liberté après tout ?! Avoir le choix de ne plus s'occuper de rien. Quel soulagement ..
[center]Rose secoua légèrement la tête, elle se laissait distraire par le méandre de ses pensées. Elle ne savait pas pourquoi, mais l'atmosphère de la pièce où elle se trouvait lui faisait perdre le fil de la réalité. Elle fut subjuguée par celle salle. Ainsi, son pouvoir ne résidait pas que dans son miroir. Dailleurs, la jeune fille devant n'avait toujours pas bougée. Elle devait être absorbée par la contemplation de son désir le plus profond. Rosalie fut fascinée. C'était impressionnant à quel point nos désirs tenaient une place prépondérante dans notre vie. Elle s'en amusa. Elle venait de trouver une nouvelle tactique d'attaque. Elle pourrait se servir des désirs des gens pour les merner au fond du gouffre. Au fond, c'était ce qui s'était passé à Londre, lorsqu'elle s'était brusquement arrêtée. L'homme l'avait voulu, elle s'était arrêtée... avant de le tuer. Toutefois, Rose restait bel et bien indécise sur la suite des évènements, de même qu'elle ne savait absolument pas qu'elle attitude adopter. L'autre se montrait froide, presque indifférente à son égard. Peut-être devrait-elle passer son chemin ? Mais quelque chose dans cette même personne l'en empêchait. Elle n'aurait su dire quoi. Leurs yeux étaient semblables, bien que ceux de la Serpentard soient plus foncés, presque noirs a vrai dire... C'était étrange de constater à quel point Rose détaillait l"inconnue alors que normalement elle se désintérréssait de tout. Surtout des personnes... Mais l'être humain était étrange, elle le savait maintenant. Elle en était elle-même l'exemple type, même si elle maudissait l'espèce humaine. Ils étaient vils, intérréssés et tout sauf naturels. Tout était calculé...
Rose aurait aimé parler, dire quelque chose paraitre heureuse, mais elle n'y était pas, elle était préoocupée. Et elle ne savait même pas de quoi. Elle était étrange, et elle faisait peur; mais ai fond combien la connaissait vraiment ? Même sa famille ignorait tout d'elle. Enfin ... Façon de parler. Tout jours étaut-il que Rose commençait à être nerveuse. Elle n'avait encore rien décidé, et la jeune fille allait finir par se retourner. Elle allait fatalement finir par se retourner... Elle faisait de son mieux pour contrôler sa respiration, mais elle devenait de plus en plus hachée. Cependant, son coeur, lui était toujours bien calme, trop calme... | |
| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Ven 31 Aoû - 20:17 | |
| Désirs cachés tout au fond du cœur, Dont notre raison ne sait rien. Que se passe t’il quand vous êtes révélés ? Comment devons nous réagir ? Son regard bleu nuit et vide de tout émotion se posa sur le verre sombre du miroir. Son esprit était en pause et son corps était tendu de concentration. Elle se préparait à digérer l’image qui apparaîtrait et à l’analyser si nécessaire. Ses yeux scrutaient la glace, ne la quittant pas une seule seconde alors que son image devenait floue. La jeune fille n’osait même pas battre des cils de peur de perdre une étape importante du processus qui se mettait en place sous ses yeux.
Le miroir qui quelques instant plus tôt reflétait sa ténébreuse silhouette se troublait. Son image devenait de plus en plus floue pour finalement s’effacer et laisser place à un fond noir ténébreux. Mais le changement ne s’arrêta pas ici. De ces ténèbres une lueur se mit à étinceler puis à grandir. Et dans cette luminosité Eliane put distinguer deux silhouettes. Ce qu’elle y vit, elle s’y attendait. Mais elle fut quand même surprise. Ces deux personnes étaient deux filles à la peau pale et aux cheveux blonds tombant sur leurs épaules. Et deux yeux bleus reflétait le même plaisir de vivre la scrutaient. De plus les deux jeunes filles arboraient un sourire de pure joie. Deux magnifiques jeunes filles, deux jumelles, Kimberlay et elle. E toute deux étaient radieuses pleines de luminosité. C’était sans aucun doute cela le plus choquant.
Comment devait elle interpréter cela ? Cette image voulait elle dire qu’elle souhaitait plus que tout être comme sa sœur ? Insouciante, belle et lumineuse ? Ou devait elle en conclure qu’elle désirait du plus profonde de son être protéger sa sœur pour qu’au final elle puisse se libérer de ses Ténèbres et devenir pure et lumineuse ? C’était… absurde. Elle ne pourrait jamais se défaire de ses Ténèbres. Elles étaient trop encrées en elle. Eliane avait déjà commis des crimes ! Elle avait aussi sacrifié son âme. Jamais au grand jamais elle ne pourrait être comme sa sœur. Même le jour où elle aurait fini sa mission. Ce qu’elle devrait faire pour atteindre son but lui pèserait toujours sur son âme, éloignant la pureté de son être. Ses mains étaient tâchées des méfaits qu’elle avait commis. Elle n’avait jamais tué, certes, mais elle savait que si elle devait en arriver là pour sauver l’être aimée elle n’hésiterait pas. Comment, dans ses conditions, pourrait elle prétendre être pure et innocente. Jamais elle ne pourrait irradier de Lumière comme sa sœur. Elle désirait peut être que ce soit le cas mais au final c’était mieux ainsi. Elle était le gardien de sa jumelle. L’ombre ténébreuse qui rendait Kimberlay encore plus lumineuse et innocente. Elle était son reflet obscur qui montrait combien elle était précieuse dans ce monde rempli d’hypocrites et assoiffés de pouvoir.
Oui, peut être que l’enfant en elle, le petit être chétif qui avait du se construire une carapace et se réfugier dans les profondeurs de sa boîte de Pandore, désirait être comme sa sœur, être pure. Mais cela était impossible. Et il n’y avait pas de regrets à avoir. Car que serais devenue sa sœur sans elle ? Que serait elle devenue, elle, Eliane ? Personne ne le savait, et personne ne le saurait jamais. Mais la jeune Stephens aimait penser qu’elle avait choisi la meilleure option. Que des drames se seraient inévitablement produit dans la vie de sa jumelle si elle n’avait pas été là. Elle, la poupée de métal qui avait vendu son âme afin de préserver l’être qui lui était le plus cher. Elle qui avait protéger l’innocence de sa sœur en éloignant les personnes trop hypocrites de Kimberlay. Faisant peur au personne qui pensais pouvoir facilement se servir de la jeune naïve. Oui, que se serait il passé si elle n’était pas devenue ce corps sans âme qu’elle était désormais.
Maintenant qu’elle avait fait le point sur cette vision la ténébreuse blonde reporta son attention sur le miroir. Scrutant l’image qui s’offrait à ses yeux. Cherchant à percer le secret qu’il renfermait, le secret que renfermait ce cœur qu’elle avait depuis longtemps bridé et qui se révélait aujourd’hui au grand jour à travers ce miroir. Miroir qui montrait des images que seul ses yeux pouvaient contempler. Et heureusement. Elle était la seule à avoir le droit de voir ses désirs les plus enfouit, à les contempler et les analyser. Car si cette information était vue par quelqu’un d’autre… elle n’osait en imaginer les conséquences. Surtout que derrière l’image des deux jumelles elle commençait à apercevoir autre chose. La bas, enfouit dans les Ténèbres, une silhouette se dessinait. Le corps d’un homme intimement imbriqué dans les Ténèbres. Elle ne pouvait deviner que ses contours, rien d’autre. Qui était il ? Que représentait il ? Elle n’en savait rien. Mais rien qu’à contempler cette nouvelle pièce du puzzle qu’état son cœur, elle se sentait troublé.
Pour qu’il soit ainsi dans les Ténèbres cela voulait dire que c’était un désir naissant, du moins à son envie. Quelque chose qu’elle commençait à peine à découvrir et vouloir. Mais qui la marquait profondément. Et qui était loin de la première image Lumineuse. Pet être était-ce là un désir plus accessible, qui s’accordait à sa réalité. Mais trop peu d’indice lui était donnée, trop peu de révélation lui était faite avec cette image. Elle ne pouvait analyser plus profondément ce souhait.
Son regard, désormais troublé, quitta la surface du miroir. Se posant sur un mur de la salle. Elle n’avait pas apprit énormément, mais ce qu’elle avait vu l’avait définitivement troublé. Et elle allait sans aucun doute réfléchir à leurs significations aux cours des semaines à venir. De toute manière elle n’avait pratiquement que cela à faire ces temps ci. En tout cas, maintenant qu’elle avait vu ce qu’elle souhaitait savoir en venant dans cette pièce, elle pouvait s’en retourner. Et essayer de rejoindre sa jumelle pour profiter de sa présence, de chaleureuse lumière.
Mais toute à ses pensées la jeune adolescente avait oublié un détail important. La présence d’une autre jeune fille blonde dans la pièce. Une élève qui se retrouva face à elle quand elle se retourna. Et qui semblait la fixer étrangement. Instinctivement Eliane se réenchaîna aux Ténèbres. Son regard trouble se fit vide et elle renvoya un regard inexpressif à la Poufsouffle. Attendant. Elle aviserait selon ce que ferait la jeune Poufsouffle. Mais pour l’instant elle était en mode ‘observation’. |
| | | Rosalie Cullen Poufsouffle
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| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Sam 29 Sep - 15:03 | |
| Des images me reviennent Comme le souvenir tendre D'une ancienne ritournelle Autrefois en Décembre Rosalie ne voulait brusquer personne. Elle se sentit à l'instant où les yeux vides de la jeune fille se posèrent sur elle, plus seule que jamais. Elle ne sut jamais, mais elle eut envie de se laisser tomber, et de s'endormir pour ne plus jamais se réveiller. Elle sentait que l'autre soi-même était encore là tapis dans l'ombre mais qu'il avait peur, et tremblait de toute son âme. Là était encore un mystère, Elle n'avait pas peur de la jeune fille seulement, elle ne savait pas qui elle était, et les deux inconnues se regardaient en chien de faïence ne sachant si il était bon d'entamer la conversation. Rose n'avait jamais été douée pour les rencontres, cela tenait au fait, qu'elle avait toujours vécu dans le même endroit avec les mêmes gens. Elle contemplait le regard morne de la jeune personne en face d'elle. Elle ne voyait aucun signe de vie. Rien. Pas même une éteincelle, c'était comme si les ténèbre avaient avalé jusqu'à son esprit. Elle était ni plus ni moins qu'un fantôme, un corps vide. C'était absolument sutépfiant de voir comment la race humaine pouvait se laisser contaminer par toutes sortes de mals plus étranges les uns que les autres. Mais à n'en pas douter, celui là devait être le pire. Rose jusque là était restait elle-même. Petite Poufsouflle insignifiante, gentille, et simple d'esprit. Tout le monde la croyait bête, elle en était sure, et elle ne faisait rien pour démentir les rumeurs. C'était cela toute la bêtise des hommes. Ils se fiaient trop aux apparences, ils pensaient tout savoir. Beaucoup la croyait folle, dérangée, stupide... Elle en riait, ils ne savait pas qui elle était, personne à pars elle ne savait, et personne ne le saurait jamais. Car exposé sa véritable face et pas celle derrière laquelle chacun se dissimulait perpétuellement était dangereux. Trop dangereux même, puisqu'à ce moment là, l'autre personne à tout droit sur vous. Vous lui avez vendu votre âme. Rose n'avait rien à perdre, la sienne elle l'avait déjà vendu au diable. Néanmoins, le rôle qu'on lui avait attribuée la divertissait. Beaucoup même.
Elles s'observaient toujours. Aucune n'avait bougé. Rien. Pas un souffle ne se faisait entendre, mais le coeur de Rose battait étrangement bas dans ses oreilles. Il était lent, comme si un voile noir l'enveloppait et la forçait à un sommeil qu'elle n'aurait pas désiré. Des souvenirs lui revenaient en tête. De ses parents, ses frères et soeurs. C'était la première depuis son arrivée qu'elle pensait à sa famille. Cela la toucha beaucoup, mais elle ne sut pas pourquoi. Elle se demandait maintenant ce qu'il faisait. Elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être la-bas. Sa mère lui avait bien mentionnée le décalage horraire, mais elle n'y avait pas prêtée attention. Elle ne savait même pas l'heure qu'il était ici. Toute perceptions du temps l'avait quittée. Elle ne savait même pas si il faisait jour ou nuit. Elle ne savait plus rien. Et elle s'en fichait. Elle était étrangement lasse, et une douce torpeur l'envahissait, elle refusait pourtant de fermer les yeux. Elle n'allait tout de même pas s'endormir debout, devant une parfaire inconnue. Cette pensée, la fit sortir de son état, mais un malaise s'insinua en elle, et elle se trouvait maintenant tout à fait stupide. Elle n'avait qu'une envie s'était de tourner les talons, et de partir se coucher. Mais ses jambes refusaient de lui obéir, et elle n'avait pour solution que de rester là. Debout. Elle voulut faire un pas vers la jeune fille. Toujours rien. Ses oreilles bourdonnaient. Elle secoua légèrement la tête et ses capacités motrices se firent resentir. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais quoi ?Peu importait, elle voulait juste que tout cela se termine...
Elle avança d'un pas. Ses yeux étaient rivés, à ceux de l'inconnue. Elle ouvrit une nouvelle fois la bouche. Un son rauque en sortit. Elle ne comprenait pas ce qui lui prenait. Elle réagit. Elle reparla, et fut heureuse de constater que cette fois-ci sa voix était bien ferme.
- Salut. Rosalie Cullen.
Point, elle n'avait que ça à dire. Le trop pleins de mot l'exécrait, elle voulait toujours être claire et consise. Les bavardages inutiles la dérangeait. Elle n'aimait pas parler pour ne rien dire. Sauf chez elle... C'était étrange de constater à quel point une seule et même personne pouvait regorger d'autant de personnalités. Mais chacun était comme ça, elle le savait pour avoir longuement observer les hommes. Elle dessinait sur son carnet de dessin, et réfléchissait à tout ça. Elle passait des heures à observer ce qui l'entourait, et était arrver très tôt à cette conclusion. On l'avait toujours mis en garde contre les jugements trop atifs, mais celui-là bien que rapide, était emplie de vérité. Elle le savait. Soudain, son double la dérangea. Il se manifestait, il se réveillait lui aussi. Elle le sentait. Bientôt, il refairait surface, il... Trop tard, il était là. Elle le sentait. Elle n'avait plus aucun contrôle, mais elle assistait à tout, comme spectatrice. C'était là pire des choses. Maintenant, son regard à elle aussi s'était vidé de tout. Le noit envahissait ses yeux, l'espression et le sang s'était retiré de son visage. Elle était livide à faire peur. Ses épaules s'affaissèrent. Et son visage fixait maintenant le sol. Elle releva la tête, doucement, et tout en regardant l'autre, elle se laissa choir par terre. Une fine couche de tranpiration s'étalait sur son visage. C'était la première fois que son corps patissait de son changement de personnalité. Elle prit peur. Sa cage toracique se soulevait pas coup hachés, et sa respiration était sifflante. Mais elle ne parvenait toujours pas à avoir le dessus sur son double démoniaque. Que faisait-il ?
Son menton tomba sur sa poitrine. Ses yeux se fermèrent. Et un rêve l'emporta. DEBUT DU REVE Rose ouvrit les yeux. Elle se trouvait dans son hamac, au fond du jardin. Il devait être encore assez tôt, car elle n'entendait que le gazouillement des oiseaux. Elle se redressa. Le soleil était levé. Elle mit pied à terre. Rosalie remonta le petit chemin qui serpentait entre les parterres de fleurs. Ses parents étaient déjà partis, guère étonnant. Elle entra dans la maison. Tout était silencieux. L'horloge de la cuisine annonçait 8 heures. Elle savait qu'elle vivait là dans un rêve, mais un sentiment de réalité l'emplissait au fur et à mesure. Elle monta les escaliers, vérifia dans les chambres de ses frères et soeurs que tous dormaient avant de retourner dans sa chambre. Elle s'allongea sur son lit. Mais, elle n'avait plus sommeil. Elle contemplait le plafond, les yeux grands ouverts. Les heures passaient, et soudain la porte de sa chambre s'ouvrit à la volée et Edwart ainsi que Jasper déboulèrent dans sa chambre en riant. Elle sursaute, mais aussitôt un grand sourire étendit ses lèvres. C'était là qu'elle était heureuse, et non à Poudlard, où tout lui était encore inconnu. Il vinrent la voir, lui demandèrent si elle avait bien dormi tout en se chamaillant. Il comencèrent à la taquiner. Comme tous les matins. Ils la complimentairent sur sa tenue qui leur faisait penser à la robe de leurs grand-mère. Elle éclata d'un rire vrai, et les serra tous les deux dans ses bras. Ils formaient à présent une seule et même personne. Ils décidèrent de rejoindre Alice et Emmet, qui étaient déjà en bas. Rose prit son petit-déjeuner avec tous ses frères et soeurs, l'atmosphère étaient heureuse, détendue... Mais un coup de téléphone vint interrompre leurs quiétude. Comme tous le temps chacun de précipita sur le fixe, se bousculant, et riant. Enfin, ce fut Emmet, le plus fort, qui réussit à l'avoir. Tout le monde rigolaient encore, mais le visage d'Emmet devenait de plus en plus pâle. Sa bouche se tordit dans un rictus annonçant qu'il y a avait un problème. Tout le monde se calma. Ils formaient un demi-cercle autour de leur ainé. Enfin, il raccrocha. Au moment où il allait annoncer la nouvelle, Rose se réveilla. FIN DU REVE
Elle était toujours dans la même pièce. Son coeur battait à tout rompre et une envie de pleurer la titillait. Elle avait repris le dessus sur son coprs. Réalisant de sa posture honteuse, elle se redressa, piqua un fard et s'excusa en marmonant de son somme innatendu... | |
| | | Nathaniel Duncan ◊ Admin maniaco-artistique ◊
Nombre de messages : 122 Age : 32 Année et âge du perso : 16ans... 6ème année Maison : Gryffondor Coeur ? : Tant que l'on ne m'aura pas fait baisser les masques personne ne le to Date d'inscription : 31/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Le maître des masques Relations: Dons: Si je te le disais ce ne serait plus un secret
| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] Sam 27 Oct - 18:54 | |
| C'était un joli sujet désolé Rosalie. Mais Eli n'étant plus là, je le déplace.
Mes condoléances | |
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| Sujet: Re: Le Serment des Limbes [Eliane] | |
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