Rien de tel qu'une belle nuit étoilée....[ PV N. Malefoy ]

Les Nuits se ressemblaient toutes à Poudlard. Cette nuit-lç,
la lune était aussi ronde qu’une balle de tennis. Le ciel, lui, froid, parcouru
par un vent à vous glacer les os et sans aucune étoiles. Elles se suivaient ces
nuits, inlassablement. Une nuit passé, un nouveau meurtre était commis.
D’autres se plaignait d’un mal de tête inhumain ou encore de d’autres maux
qu’ils qualifiaient inhumain.

* Inhumain…*

C’est bien ce que penser, la jeune Rouge et Or. Les forces
maléfiques venant du fin fond des ténèbres n’étaient pas humaines. Un humain a un cœur et une âme même si ce même humain est le plus horrible, il en un. Il peut être enfoui, ignoré ou que sais-je encore.

Trêve de philosophie sur la nature humaine parlons de
Victoria. Depuis plusieurs nuits, elle ne dormait plus. Elle avait l’impression
que chaque minute qui s’écoulait était du temps de perdu. Alors, dormir…c’était
un luxe que Poudlard ne pouvait plus se permettre. Elle passait son temps dans
les salles de cours seule. Elle essayait de s’initier à l’occlumancie. Mais
Dieu que c’était compliqué. Faire vide et fermer son esprit à toute tentative
d’immiscions. Elle faisait cela car pour être forte. Si le Mal s’était
représenté par la forme des Esprits autant se protéger d’eux. Mais quel
esprit ? Quel sort ? Comment avaient-ils réussi a venir ici ?
Comment ?

Maintenant son esprit était très souvent occupé de sinistres
pensées mais elle veillait a rester fraîche, pimpante et apporté à
Poudlard une onde de fraicheur dont il avait grandement besoin ! Mais elle
était aussi prête à se jeter dans la gueule de Loup sans condition. Elle foncerait.
A la moindre opportunité, elle irait, défier et combattre. Seule ou avec
plusieurs mais elle irait, elle le savait. Mais ce soir, elle cherchait un
lieu de calme. Or, dans sa salle de commune,
ça jacassait, ça criait, ça riait sans jamais s’arrêter. La salle commune des
Gryffons étaient restés chaleureuses et vivante. Les Rouges Et Ors essayaient
toujours et encore de faire régner la joie et la bonne humeur. Ils rassuraient,
s’entraidaient avec toutes les maisons. Sauf une, bien sûr. Les Serpentards.
Ils se montraient hautains mais elle était sûre qu’ils tramaient quelque chose
et était pour quelque chose dans cette histoire. Mais, là à la minute même,
elle pestait intérieurement contre eux. Ils l’empêchaient de se concentrer avec
leurs conciliables pour savoir comment ils allaient coinçait l’auteur ou plutôt
les auteurs de ces actes. Mais cela Vicky ne le sait pas. Qu’ils sont plusieurs
à rôder dans le château. Silencieusement, Poudlard était devenu un grand
terrain de jeu pour elles. Ou pour eux. Les lèvres de ses victimes se
scellaient à tout jamais. La joie, l’étincelle qui pétillait dans leurs yeux s’étaient
éteintes comme une flamme sur laquelle on souffle, leurs mouvements étaient
mécaniques. C’était comme si…leur âme leur avait était volée.

Victoria montait à présent les marches qui menaient à l’ancienne
tour d’astronomie. Ses pas résonnaient. Des ombres se mouvaient autour d’elle.
Elle avait la curieuse impression pourtant d’être seule, seule au monde. Peu
son esprit se vidait de tout, absolument tout. Elle ne pensait rien. Elle ne
voyait rien. Elle ne sentait rien. Elle était là…juste là. Plus les minutes s’écoulaient
plus elle faiblissait et en même temps se fortifiait. Soudain, sans crier garde
un violent coup sur toute sa personne la fit basculer vers l’arrière. Elle
glissait vers les ténèbres quand soudain une présence se fit sentir. A travers
sa brume, sa bulle qu’elle s’était crée, elle distingua un jeune homme. Il était
beau même magnifique. Tout son être était attiré vers lui, c’était absolument irrémédiable.
Elle avançait sans jamais le quittait des yeux. Il était là, ça lui suffisait.
Victoria était devant lui. Ses yeux étaient gris. Un gris glacial. Elle plongea
les siens, pleins de chaleur et de gaieté dans cet océan gris, glacial et
limpide. Sans réfléchir, elle lui déposa un baiser, un baiser du bout des lèvres.
Elle effleura juste les lèvres. Ce baiser était empli de délicatesse et de
douceur. Puis lentement, elle s’écarta…

« Tu es ? »

Invité

Nuit agitée, encore une.
Pourquoi le jeune Malefoy ne trouvait donc pas le sommeil ? Il était là, étendu sur son lit à baldaquin, dans le dortoir de Serpentard. Les yeux grands ouverts, regardant avec une insistance démesurée ce plafond haut et insignifiant. Il se sentait vidé, usé, meurtri. Comment résister à de telles forces, se bousculant en lui. Il avait fermé les paupières une heure avant cela. Il s’était plongé dans un sommeil étrange, rempli d’agitation. Ce bref instant de repos n’avait pas duré longtemps. Enfin, comment dire de repos puisque son esprit restait en perpétuelle agitation. Et son corps luttait pour respirer, se tordait, bouillonnait.
Nathanaël avait toujours été comme cela, il avait du mal à dormir. Rester éveillé était nettement plus intéressant. Il se forçait à tester ses capacités, aller au-delà de ses limites, en ne dormant pas pour commencer une journée complète. Puis poussa ses tentatives encore pour rester en éveil quelques jours durant. Bien sûr, ce jeu sinistre et sadique ne pouvait pas s’éterniser. Un moment ou à un autre, il fallait bien dormir.
Mais le sommeil était lourd. Il dormait par besoin et obligation, sûrement pas par envie et plaisir. Se reposer était une perte de temps, une faiblesse de l’esprit. Cela ne servait à rien et nous positionnait en faible. Quiconque aura trouvé le moyen de cesser ce besoin infâme de flemmardise aura tout le respect du jeune homme.
Et cela n’était pas peu dire. Pour que le descendant des Malefoy accorde son respect à un quelconque individu, ce n’était pas des moindres. Il était au combien fier de ses origines, ses ancêtres, la pureté de son sang. Il le revendiquait haut et fort et militait toujours autant qu’il le pouvait pour la valeur supérieure et sure de ceux portant le sang pur.

Malheureusement, au fil du temps, cette pureté allait en phase descendante. Et rien n’allait pour améliorer les choses. Les familles dont le sang n’était guère souillé se faisaient tellement rares déjà à l’époque, mais là... Si ces immondes traitres n’auraient pas bafoué leur sang en s’unissant inconsciemment avec des impurs, nous en serions pas là aujourd’hui. Il y aurait plus de familles nobles, moins de bâtards et de sang de bourbe. Ces derniers étaient traités comme des moins que rien par le Serpentard. Il les haïssait tous autant que les autres. Il aurait aimé les tuer un par un, les voir disparaitre dans d’atroces souffrances, entendant leurs cris de douleur le suppliant d’abréger leur souffrance.
Il n’était pas vraiment sadique, simplement fervent admirateur des pratiques ancestrales. Le jeune homme ne vivait pas dans son époque, mais se rechargeait du passé. Il connaissait énormément d’éléments et de faites divers sur els évènements lointains, sur l’histoire des sorciers de l’époque à aujourd’hui. Il se cultivait sans cesse, cherchant par tous les moyens à dépasser les limites de la connaissance, braver les secrets et les interdictions.
Le vert et argent était ambitieux à des dimensions incommensurables. En même temps, il se montrait fier, hautain et orgueilleux. Bref, un être désireux et cherchant à être détestable...

Cependant, son physique agréable ne jouait pas en sa faveur. Même si son pouvoir avait bien faibli avec le temps, il n’en restait qu’un descendant d’une femme vélane. Comment repousser tout le monde en étant en possession d’un corps sublime, d’un visage angélique. Gueule d’ange ? Oui. Mais ses traits étaient tout de même déformés par la haine, la noirceur et les forces ténébreuses.

Nathanaël se leva machinalement de son lit. Il fallait qu’il sorte, qu’il marche. N’importe où, mais ailleurs. Il devait prendre l’air frais, respirer et retrouver un calme intérieur. Bien que la paix n’habitait plus l’âme du Serpent depuis bien des années...
Le Septième année errait dans le château, il tourna à l’angle puis se dirigeait l’allure lente mais fière et assurée vers les tours. Plus précisément dans la plus grande tour de château, là où l’air était le plus pur. Il savait qu’il ne s’agissait plus de la tour d’astronomie, les cours ayant disparu. D’ailleurs, il ne savait pas vraiment à quoi servait cet endroit à présent. Il monte les escaliers plus rapidement. Leur nombre était important, mais qu’importait. La fatigue, il ne la craignait plus depuis fort longtemps.
Quelle surprise lorsque le Serpentard s’aperçut qu’ils avaient fait de cette tour une espèce d’endroit romantique. Là où baignait une ambiance d’amour et de chaleur. La lumière rouge était tamisée, des petits personnages lançaient des roses partout dans la salle. A cette vision, une légère grimace d’écœurement et de dégoût se dessina sur le beau visage de Nathanaël.

Soudain, il entendit un bruit de pas, quelqu’un s’approchait. Il n’avait pas encore eu le temps de balayer toute la salle des yeux. Pourtant, ceux de la nouvelle arrivante le dévisageaient dangereusement. Il ne le connaissait pas du tout, ne savait pas de quelle maison elle venait, rien. Mais ce qui l’inquiétait plus ou moins, c’était que la jeune fille se rapprochait de plus en plus. Elle semblait charmée par lui. Elle le dévorait avec envie, ne le quittant pas des yeux, s’approchant encore et toujours. Puis, arrivée toute proche, elle avança ses lèvres vers celles du Serpent. Ce dernier la dégagea avant qu’elle n’accomplisse le geste.
Mais que lui arrivait-elle ? Avait-elle perdue la tête ?
Puis elle lui demanda qui il était. Le vert et argent haussa un sourcil. Et pensa que cette fille était folle, ignorante ou complètement troublée. Ou encore ses hormones la travaillaient trop et elle avait décidé de se livrer au premier homme de Poudlard. Malheureusement pour elle, l’héritier Malefoy était fier, digne et se plaisait à paraitre inaccessible.
Il répondit après un moment d’une voix froide :

- Nathanaël Malefoy.

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