Victoria Krum [finished !][modifié]

V i c t o r i a K r u m

17 février. Des cris déchirent la nuit. Des cris de femmes. Le cri d’une femme. Il est strident, entrecoupées de gémissements de douleur. Quand on s’approche, on distingue la voix de deux hommes. La femme est allongée sur le dos sur un lit. Son visage est crispé et rouge. Ses mains agrippent désespérément le drap blanc sous elle. Soudain, les cris se turent. Quelques secondes après, on entend les pleurs d’un bébé. Une petite fille. Le visage de la maman est détendu est souriant. Le père, lui, a l’air en extase. Il dévore des yeux son bébé. D’un regard bienveillant, un regard protecteur. Il est son père quand même. Il l’a protégera, la défendra quitte a en perdre sa vie. Peu lui importe de toute façon. Il n’est rien. Pour sa petite fille, il sera quelqu’un d’important pour elle. Mais si un jour, elle le rejette ? Non, c’est impossible. Le médecin toussote et fait sortir de ses songes le père. Dans ses bras, le bébé pleure, crachote, sourit, regarde le monde étonné. Ses petit yeux bleus s’étonnent, s’émerveillent. Avec ses doigts, elle ne pointe nulle part. Ses petites menottes bougent, se tendent vers sa maman. Sa mère, Caroline, a la larme à l’œil. Le médecin s’avance vers Caroline, se penche légèrement, sa blouse frôle la poitrine de la maman.

« Tenez, c’est un magnifique bébé. »

Dit-il d’une voix calme et posé. La mère prend sa fille délicatement, lui prenant bien la tête et murmura :

« Victoria, tu t’appelleras Victoria. »

Sur ce, elle s’endormit paisiblement, le père lui déposa un baiser sur le front et resta là, à les regardais toute les deux.

Maintenant, laissons donc cette toute nouvelle petite famille se reposer. Ils en auront bien besoin.

…………

…Quinze ans plus tard…





Le soleil se réveille. Des goutes de rosée se dépose sur les roses du jardin produisant ainsi mille et un reflets. Dans les arbres, les oiseaux gazouillent et s’éveillent lentement comme Victoria. Dans une chambre assez sombre, à cause des rideaux fermés, on distingue un vague forme dans un lit sous la couette. Cette forme bouge faisant valser la couette par terre. On voit, alors une jeune femme grande et mince qui s’appelle Victoria. Elle se dirige vers sa fenêtre d’un pas nonchalant. Elle dégage les rideaux blanc crème de la fenêtre qu’ouvre Victoria en faisant un grincement bruyant et désagréable. Il fait beau. Le ciel est d’un bleu clair et sans nuages. Elle s’appuie contre la rambarde de sa fenêtre qui donne une vue sur les champs de blé, les plaines, les prairies, ou encore des coquelicots qui s’étendent jusqu'à l’horizon. Elle laissa le soleil lui caressait le visage. Doux et chaud, il la réchauffe. Comme un homme amoureux. Elle a eu plusieurs histoires d’amour mais c’était plutôt un jeu. Maintenant elle a 15 ans et a envie d’un amour passionnel, fort, presque bestial, animal. La sueur qui coule sur les corps, les langues qui s’entremêlent avec violence comme un besoin urgent de sentir l’autre contre soi. Soudain, un bruit dans son dos la tire de ses pensées. Elle se retourne lentement, c’est sa mère.

« Maman, toque avant d’entrer ! »

Cria-t-elle d’un ton agacé et lassé. Oui, elle répondait toujours a sa mère d’un ton insolent mais elle l’aimait de tout son cœur. Elle l’admirait même. Quand son père était mort, elle avait enfoui sa tristesse et avait affrontait les journaux, les gens, les nuit seules et noires…Puis après elle avait surmonté sa peine et avait repris sa vie le plus normalement possible. Enfin en apparence mais elle était resté forte devant la famille, devant sa fille…Pourtant, elle aimé de tout son cœur encore son père, jamais elle ne réussirait a aimé un autre. Pour Caroline, l’amour n’existait plus. Jamais plus. Le courage était quelque chose de très important chez les Krum. En général, ils étaient très courageux, un peu arrogant, impulsifs, pas très raisonnable et se laissés facilement emporté par leurs sentiments.

Victoria avait quitté la fenêtre. Le soleil entrait dans sa chambre tout doucement. Peu à peu on découvrait la chambre.

« Ma chérie, tu es prête pour le départ ? »

Sa mère lui parlait toujours d’une voix calme et posé. Sa voix, son visage, ses gestes ne trahissaient jamais ses sentiments. On dirait que la mort de l’être qu’elle aimait l‘ avait rendu amorphe comme dans un coma éveillé. Par contre Victoria, elle, n’arrivait jamais a mentir. Pour elle mentir n’était pas facile. Même impossible. Franche, c’était plutôt ça sa nature. Mais fine. Si elle voulait obtenir un renseignement, elle y arrivait toujours. Elle était plutôt appliqué. Comme dans ses bêtises que dans ses bonnes actions. Pour elle, un seul mot compte : se donner à fond. Mais, elle était plutôt étourdie.

« Le départ ?! »

Dit-elle d’un ton interloqué.
« Eh bien, oui, pour Poudlard. »

Elle se rue sur son calendrier, elle avait entouré la date en rouge : 2 septembre. Puis, elle va voir la date sur son réveil : « Aujourd’hui, nous somme le 2 septembre. ». Victoria regarde autour d’elle, trois grosses valises en cuir avec des attaches, les placards vides, une chambre rangée à la perfection. Sauf sur la table d’appoint à côté de son lit. Dessus, un Rappeltout, Boursouflet rose magenta se promène en évitant les livres, les bonbons qui traînent, les bijoux et le gros chat blanc de Victoria est couché en boule sur tout ça. Sa baguette magique faite de Frêne, d'une très agréable souplesse, 30.5 cm, contenant un seul crin de licorne provenant de la queue d'une licorne femelle particulièrement gracieuse.

* Mais oui, bien sûr, j’avais tout préparé hier.*

Soulagée, elle prit ses affaires, un jean clair, un t-shirt bleu à manches courtes et un gilet à fermeture éclair et à capuche, se dirigea vers la salle de bain et y entre. Après s’y être enfermée à clé, elle commença à se déshabillait. Elle se couvrit avec une serviette et ouvrit l’eau dans la doucha. Elle attendit qu’elle soit chaude et y pénètre. L’eau coulait sur son corps. Elle faisait de la mousse avec le gel douche à l’abricot puis se rinça partout. Cherchant à tâtons, hors de la douche, sa serviette pour se couvrir. Enfin, elle attrapa, s’en envolepa et sortit de la doucha. Elle se sécha et s’habilla avec les affaires qu’elle avait amenées. Une fois habillée, coiffée, elle se dirigea vers la cuisine où sa mère l’attendait avec une impatiente non dissimulée. Elle descend les grands escaliers en bois et entend sa mère.

« Victoria! Le petit déjeuner est prêt !! »

Cria sa mère à l’intention de sa fille. Victoria se dépêcha et fit la bise à sa maman.
Puis, elle vit le petit-déjeuner. Du thé, des croissants, de la tarte à la mélasse, du bacon, de l’omelette, du jus de citrouille et du pain frais.

« Oh maman, ça a l’air super bon !!! »

Elle s’assit et commença à manger. Victoria regarda sa montre : 8 :00 heure du matin.
Son train est à dix heures à la gare de Londres sur le sol de la gare 9 3/4. Il fallait monter à Londres, monter les valises dans la voiture, mettre Aelis dans la cage et aller à la Gare. Elle finit rapidement son petit déjeuner et va chercher Aelis dans le jardin. Elle l’avait vu filer par la porte de derrière. Son chat était très câlin mais aussi très jouer. Il aimait se jouer de sa jeune maîtresse, la tourner en dérision. Elle déjà passer des heures à chercher son petit matou dans le château, pour le retrouver finalement confortablement roulé en boule sur l’épais tapis devant un bon feu. Victoria s’essuya rapidement la bouche et se leva. Elle sortit de la maison et se dirige vers les champs d’un pas vif dans l’air frais. Elle emprunta un chemin sinueux qui la mènerait vers la forêt environnante. Elle aimait se promenait là-bas sans but précis. Dans le calme de la forêt, elle pouvait se ressourcer. Pensait aux injustices de la vie, par exemple ; Dans ces moments là, une haine brillait dans ses yeux. Rageuse et déterminée, elle était prête à tout pour le venger…
Soudain, un miaulement se fit entendre. Il venait du buisson sur la gauche. Les feuilles tremblaient légèrement. Victoria se dirigea vers le dit buisson. Plus elle s’approchait plus les feuilles s’immobilisaient. Lorsque qu’elle fut tout près, elle tendit la main et découvrit son petit chat tout plein de terre et de feuilles…comme toujours quand il se promenait. Lentement et délicatement, elle le prit dans ses bras et s’éloigna de la forêt. Une fois revenu près de la maison, elle découvrit ses valises sur le perron. Barry, le Boursouflet poussa des cris suraigus dés qu’il la vit. Victoria empoigna la cage et fit entrer sans mal son chat. Puis, elle étendit son bras vers Barry. Celui-ci sauta dessus sans tarder et remonta à toute vitesse sur son épaule. Ses petites pattes étaient courtes mais très agiles.
Sur ce, sa mère lui mit la main sur l’autre épaule et l’attira vers elle..

« Allez, dépêche-toi, Victoria, on doit être à la gare dans dix minutes! »

Victoria pressa le pas accompagnée par sa mère. Elles remontèrent ensemble l’allé jusqu’au portail. Les bagages, eux, flottaient dans les airs derrières elle, paresseusement. Puis elles arrivèrent au bout. Le portail s’ouvrit tout seul et Caroline et Victoria sortirent dehors. Le balai de la belle dans la main, elle étreignit sa mère une dernière fois avant Noël…Normalement. Sa mère se détacha lentement d’elle pour regarder au loin. Le soleil était presque levé.

« Il ne faut jamais défier les forces du Mal…sauf quand elles se présentent à toi. »

Caroline avait dit ça d’un ton presque laconique. Victoria était troublée. Qu’entendait-elle par-là ? Elle n’eu pas le temps de réfléchir davantage. Devant ses yeux le Magicobus s’était arrêté. Sa mère avait donné un coup de baguette pour l’appeler sans qu’elle sans rende compte.

Un grand rouquin plein de boutons lui dit :

« Alors, où est-ce que qu’on va ? »

« A la gare de Londres, s’il vous plaît. »

« Aucuns problèmes ! Ça fera 9 galions et 4 mornilles. »

« Merci. Tenez. »

Dit-elle en lui tendant son dû. Sans attendre son invitation, elle enjamba les marches et se dirigea vers le fond du bus. Dehors sa mère lui cria :

« N’oublie pas de m’écrire et reviens en un seul morceau !! »

Victoria n’arrivait pas entendre très bien mais elle distinguait le sens premier de la phrase.

« Au revoir, maman…et merci. »

Sur ces mots, elle détourna la tête et s’installa confortablement dans son siège. Elle se cramponna bien au siège, se cala du mieux qu’elle pouvait contre ses bagages. Ce n’est pas la première fois qu’elle prend ce bus. Elle sait simplement à quoi ça attendre.

D’ailleurs , qu’est-ce que Poudlard lui réservait cette année ? Bonnes Ou…Mauvaises Surprises ?