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| Nathaniel Duncan | |
| | Auteur | Message |
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Nathaniel Duncan ◊ Admin maniaco-artistique ◊
Nombre de messages : 122 Age : 32 Année et âge du perso : 16ans... 6ème année Maison : Gryffondor Coeur ? : Tant que l'on ne m'aura pas fait baisser les masques personne ne le to Date d'inscription : 31/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Le maître des masques Relations: Dons: Si je te le disais ce ne serait plus un secret
| Sujet: Nathaniel Duncan Mar 31 Juil - 16:12 | |
| Questions Hors Jeu Nom/Prénom :: Nathaniel Duncan Âge du personnage :: 16ans Âge hors RP :: 15ans Où avez-vous connu le forum? :: Merci à Fenrir Comment trouvez-vous le forum? :: Le design est très beau, l'intrigue est intrigante (débile ça non?), ça m'a donné envie de jouer un perso ici. Star sur votre avatar? :: Johnny Depp Avez-vous lu le règlement? :: Ok. Présentation RP La vie est mal faite, quoique belle dans son équilibre. Un bien pour un mal, deux entités qui se rendaient coup pour coup. Dans un esprit manichéen ces forces auraient pu être le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, le blanc et le noir. Dans un hôpital anglais, bientôt la vie et la mort s’entrecroiseraient pour donner la vie à un être et l’enlever à un autre. Un coup donné un coup rendu. Alors que jusque là tout se passait bien, les deux entités se mêlèrent à l’accouchement, douloureux, d’Isadora. Peut être que pour les gens dans la salle ses deux puissances aussi destructrices que belles, chacune à sa façon, ne se faisaient pas ressentir. Mais sur un être doté d’une perception aussi aiguë que celle d’un enfant les deux forces étaient très perceptibles. Devant tant de puissance Nathaniel se débattit, causant plus de mal que de bien. Il endommagea le corps de sa mère provoquant de nombreuses hémorragies. Finalement après de nombreuses souffrances, de nombreuses larmes mêlées à la transpiration, Isadora Duncan s’éteint. La partie obscure de la force, l’entité que l’on pouvait associer au mal, aux ténèbres, au noir, venait d’emporter la vie d’une femme, donnant ainsi le premier coup à l’autre entité. Celle-ci sûrement vexée avait donné vie à Nathaniel. Un prêté pour un rendu. Un chagrin immense, et une grande joie, se furent les seules sensations que pût sentir Martin Duncan, le père de Nathaniel et le mari d’Isadora. Sur le visage de l’adulte les larmes coulaient à flot, personne ne pouvait distinguer celles qui étaient dédiées à la mémoire de sa femme, et celles qui étaient décernées à la naissance de son enfant. Ce jour là dans Sainte Mangouste, on fut prêt à tout pour que le père veuf fût dorloté, les infirmières se pressaient pour que l’homme n’ait besoin de rien. Ce qui agaça bientôt celui qui venait de perdre la femme de sa vie et qui venait de gagner l’enfant qu’il avait tant attendu.
Quand l’homme rentra dans la demeure qu’il avait appelé peu de temps auparavant son « chez lui », cette grande maison, qui n’était pas un manoir ou un autre château, mais qui était pour sa femme et lui un havre de paix. Un havre de paix qui venait d’être dévasté par la disparition de celle qu’il considérait et qu’il considérerait toute sa vie comme sa moitié. Dire que pour Martin rien n’était plus pareil, n’était qu’un euphémisme, tout avait changé même sa vision des choses matérielles. Les murs couleur chair de la chambre à coucher du couple lui semblait rouge sang, les photos de sa femme sur lesquelles elles riaient lui été invisibles, il ne voyait plus que les côtés négatifs de la vie. Et le seul remède qu’il avait trouvé à cette perte de goût en la vie était son fils Nathaniel. Il était une sorte de goutte de bonheur dans un océan de malheur. La goutte blanche qui rendait l’étendue noire un peu plus grise chaque jour. L’enfant n’avait pas conscience de ce qu’il se passait. Du moins c’est ce que tout le monde pense, cependant pour Nathaniel les événements étaient tous très logiques. Sa réflexion n’était pas celle d’un adulte, certes mais il comprenait que les choses allaient mal. Cependant comme tout le monde le sait nos souvenirs de naissance s’effacent avec le temps, c’est ainsi que Nathaniel était obligé de recommencer chaque jour une introspection des lieux, et du chagrin de son père. Même si le bébé ne comprenait pas tout il eut vite fait de comprendre que les nuits que son père passé à lui parler, en disant qu’il était l’âme de sa mère réincarnée en lui, n’étaient pas vraiment des signes de joie, de gaieté, et de bonheur.
En effet chaque nuit que faisait la rotation de la terre, son père venait s’asseoir au côté du berceau de son fils et il parlait, seul, du moins il parlait à Nath, du moins à Isadora par l’intermédiaire de son fils. Peut être que Martin imaginait que le fait que son enfant eût la moitié des gênes de sa mère faisait de lui un messager pour celle-ci. Ce petit manège dura jusqu’à ce que Nathaniel eût trois mois. Après cela n’obtenant jamais de réponse à ses appels, il baissa les bras, se disant que sa femme l’aimait et que le fait qu’elle fût morte n’y changeait rien. Une semaine passa, sans que le jeune nourrisson ne reçût de visite nocturne de son père. Puis un soir, Martin entra dans la chambre de son fils, il le sortit de son lit et il le posa sur lui. Peut être que ce fût la dernière fois, bien que la première, que son père lui lût un poème. D’une voix qui parut au bébé comme caverneuse bien que céleste il lut.« Dans la nuit qui m'environne, Dans les ténèbres qui m'enserrent, Je loue les dieux qui me donnent Une âme qui est noble et fière. Prisonnier de ma situation, Je ne veux pas me rebeller: Meurtri par les tribulations, Je suis debout, bien que blessé. Aussi étroit que soit le chemin, Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme: Je suis maître de mon destin; Et capitaine de mon âme »A la fin de ce poème les larmes coulaient sur les joues du géniteur et des frissons parcouraient le corps encore frêle de l’enfant. Puis, aussi sobrement qu’au départ, Martin reposa son fils dans le lit à barreaux.Les étapes de notre peine : la colère, la peur, la culpabilité, la dépression, l'acceptation.Etrangement Martin Duncan n’était pas passé par la phase de la colère. Il avait longtemps connu la peur, celle de ne pas réussir à vivre sans elle, peur de ne pas se remettre de sa mort. La culpabilité n’était pas vraiment l’étape qui l’avait le plus atteint, en effet, dès que son fils serait assez grand il lui poserait la culpabilité de la mort de sa mère sur le dos, comme un fardeau qu’il ne pouvait pas porter seul et qu’il faisait glisser jusqu’à un autre, plus faible, mais qui ne pourrait pas le refuser. La dépression était la phase qui l’avait atteint au plus haut point, il avait pleuré des nuits entières, ne s’était pas alimenté correctement pendant des semaines, et il pleurait toujours la perte de sa femme, chaque jour, chaque nuit. Quant à l’acceptation il ne l’entrevoyait pas encore.
Alors que Nathaniel faisait depuis peu ses premiers pas, son père n’avait de cesse que d’appliquer la méthode qu’il jugeait la plus enrichissante pour son fils. En effet il trouvait qu’il n’était jamais trop tôt pour préparer son fils à affronter l’adversité. Ainsi, à chaque fois qu’il passait à côté de son fils il le poussait de façon à ce que Nath fût obligé de se relever, affrontant l’épreuve que lui infligeait son géniteur. Pour des enfants de trois ans, se relever ne relève en rien d’un miracle, mais pour Nathaniel, alors âgé de un an, se remettre sur pied répondait de l’exploit. Et il en était ainsi plusieurs fois par jour, et les pleurs désespérés de l’enfant n’atteignaient jamais son père qui continuait sa route comme si de rien était.
C’est de cette façon que se passa l’enfance de Nathaniel Duncan, il fut mis à l’épreuve chaque jour, jusqu’à ce qu’il ait six ans. Ce jour là, le monde s’effondra autour de Nath, car malgré les épreuves, les méchancetés et les autres problèmes qu’il rencontrait avec son père, il pensait que son géniteur faisait ça pour son bien. Mais cette certitude fut bientôt bafouée par celui en qui Nath avait la plus grande confiance, une grande admiration et un profond amour. Quand son père lui cracha au visage que si sa mère était morte c’était à cause de lui, qu’il l’avait tellement faite souffrir qu’elle en était morte. Et qu’à six ans il était un monstre. Imaginez la dégringolade, Son père qu’il plaçait sur un piédestal venait de lui faire plus de mal qu’il n’en avait jamais ressenti, même après les épreuves que lui avait fait traverser l’homme. A partir de cet instant les relations entre eux ne furent jamais plus les mêmes. [1365 mots] [Ce n'est que la première partie hein ] | |
| | | Nathaniel Duncan ◊ Admin maniaco-artistique ◊
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| Sujet: Re: Nathaniel Duncan Mar 31 Juil - 19:29 | |
| Entrée à Poudlard, découverte de la magie.A l’âge de onze ans, quand son père lui expliqua qu’il rejoindrait comme sa mère et lui, l’école de sorcellerie de Poudlard, Nathaniel fut un peu déstabilisé, depuis que son père lui avait craché sa haine au visage, l’enfant avait grandi et avait changé. En bien ou en mal, peut être en bien et en mal finalement, il s’était replié sur lui-même, était devenu froid et dur, mais à l’intérieur vivait toujours l’ancien Nathaniel, celui qui était doux et gentil. C’était un peu comme si la goutte de lumière dans l’océan de ténèbres qu’il avait été pour son père s’était réadaptée à son échelle. Son apparence, son caractère envers les autres, son allure, sa façon de parler, tout n’était que ténèbres, sauf qu’en lui, au plus profond de lui brillait encore la flamme de la beauté, de la clarté et de la lumière. Comme un enfant qui est triste Nath était lointain et distant, cependant son cœur ne voulait qu’une chose, être proche des autres. Cependant, la flamme n’avait jamais été assez forte pour traverser les ténèbres envahissantes, comme un feu que l’on aurait gardé cloîtré dans un cercle de pierre, sans rien d’autre à brûler que ce qu’il y a dans le cercle, fort dans son camp, faible dans l’étendue inconnue. C’était ainsi que Nathaniel se sentait, puissant chez lui, où il connaissait le terrain et faible à l’extérieur.
Avant de partir au chemin de traverse pour acheter ses affaires scolaires Nathaniel se regarda droit dans la glace. En face de lui, se tenait un garçon de onze ans à peine, qui le regardait droit dans les yeux, dans ses yeux ébène, si expressifs malgré les efforts qu’il avait fourni pour qu’ils soient impassibles. Ils pouvaient aussi bien transcrirent la tristesse, la joie, mais aussi la peur et la faiblesse. C’était là un talon d’Achille, et il le savait, mais il se disait que peut être un jour il arriverait à contrôler son regard, pour qu’il fasse passer un message plutôt qu’un autre. Ses cheveux étaient en ordre de la même façon que s’il avait passé une heure à les peigner, d’une couleur que l’on pouvait appeler brun foncé bien que tirant vers le noir. Ses yeux descendirent sur le reste de son corps, plutôt basique pour un enfant de onze ans, un ventre plat, sans musculature apparente, des épaules encore frêles, bien qu’elles eurent à supporter le poids d’une culpabilité injustifiée. Son père lui intima de venir le plus rapidement possible, aussi Nath ne prit pas la peine de se contempler plus longtemps, il attrapa un tee-shirt qu’il enfila, puis en courant comme un dératé il arriva en bas des escaliers de la maison. Son père et lui prirent de la poudre de cheminette et chacun son tour ils passèrent au chemin de traverse. Lorsqu’il arriva son père le poussa et l’emmena dans la boutique d’Ollivanders, le petit-fils de celui qui vendait des baguettes à l’époque d’Harry et ses amis. Nathaniel aperçut un homme pas plus grand que lui qui semblait plus vieux que le plus ancien livre de la bibliothèque de la famille. Le vieil homme tendit au jeune Monsieur Duncan, comme il l’appelait, la première baguette, que Nath essaya. Un franc succès, lorsque le futur collégien fit un mouvement avec la rose qui prenait place encore à côté du vendeur se fana. Le vendeur reprit sa baguette et lui fit essayer une autre baguette, en bois d’acajou avec une écaille de dragon à l’intérieur. Celle-ci fut la bonne, et père et fils sortirent après avoir régler les frais de la baguette.
Le reste de la journée se passa merveilleusement bien, le fils était aux anges de rencontrer enfin le monde magique qu’il avait tant imaginé. Le reste des vacances scolaires ne se passa pas différemment que les années précédentes. Son père travaillait et était odieux avec lui, rajoutant à cela des épreuves, qu’il appelait tâches du jour, et si tout n’était pas fait avant son retour il sévissait. Aussi Nath n’avait que rarement le temps de faire ce qu’il voulait, quand il finissait les tâches du jour, il se plongeait dans un livre jusqu’à l’arrivée de son père, une demie heure plus tard, ils mangeaient, puis Nathaniel devait faire la vaisselle, ranger la vaisselle, puis se laver, enfin finir par aller au lit, il avait le droit de lire jusqu’à 11h du soir, sachant qu’il se couchait rarement avant dix heures quarante cinq, son temps de lecture était considérablement réduit. Cependant dès que son père était venu voir s’il avait arrêté de lire, qu’il avait fermé la porte de sa chambre et verrouillé la porte Nath rouvrait son livre histoire d’apprendre un maximum de chose sur la magie avant d’entrer à Poudlard. Il avait déjà en secret lu la totalité des manuels scolaires, et avait discrètement emprunter quelques livres plus rares et plus gros dans la bibliothèque de son père. Des livres sur la magie noire, et sur la magie en général, sur les plantes magiques, sur Poudlard, ou encore sur les sortilèges, la métamorphose et les potions.
Le jour du départ se fit pressentir quand une semaine avant Nath remarqua qu’il avait préparé sa valise et que ses affaires étaient toutes en ordre. Il se sentait presque prêt à affronter l’inconnu, comme il devait le faire. Quand ils arrivèrent sur le quai Nathaniel se sentit une petite flamme qui se serait échappée du cercle de pierre dans lequel elle gardait toute sa force, mais qui une fois isolée était faible. Dire que le futur sorcier se sentait mal à l’aise était un doux euphémisme. A cet instant il comprenait ce la petite flamme aurait ressentit, seule dans l’adversité plus puissante que celle à laquelle elle n’avait jamais fait face. Il était seul face à l’inconnu, face aux inconnus. Nathaniel était l’intrus dans la série, il était l’image différente des autres, droite sans son homologue symétrique qu’est la gauche. Seul…
Son père le bouscula doucement, ce qui voulait dire que le départ devait avoir lieux maintenant. Nath se retourna et croisa le regard froid de son géniteur, la différence entre eux était frappante, même s’ils avaient un air de famille, Nathaniel était le portrait tout craché de sa mère, son père et lui avaient de nombreuses différences et ce regard le prouvait. Dans les yeux du jeune garçon passa un éclair de haine que son père aperçut et en échange, il lui accorda une gifle magistrale. La force avec laquelle son père l’avait frappé le fit tomber à terre, si bien que de peur que son géniteur ne recommençât, Nathaniel se retourna prit sa valise, et grimpa dans le train, sans un au revoir, sans un adieu.
Dans le train il trouva un endroit où une place restait libre, il s’y assit, et ouvrit un livre. Celui-ci traitait des différentes maisons, commençant par la page de Gryffondor Nath regarda l’histoire puis, lu les qualités qu’il fallait avoir pour entrer dans cette maison. Courage, était le mot qui ressortait de tous, un léger sourire se dessina sur la bouche du garçon, non il n’irait pas à Gryffondor, il n’était pas très courageux. Tournant quelques pages il tomba sur Poufsouffle, dont la qualité principale était la loyauté. Le sourire de Nathaniel s’effaça, soudain il réalisait que les maisons étaient toutes différentes, et surtout, il réalisa qu’il fallait avoir des grandes qualités pour y entrer. Poufsouffle ne ferait pas l’affaire non plus, encore moins que Gryffondor, la loyauté n’était pas une chose que Nath appréciait, il trouvait que c’était une ancre que l’on devait tirer en plus de tirer l’ami auquel on était loyal. Plus loin dans le livre Serdaigle prenait place, ayant pour qualité première l’assiduité au travail, enfin quelque chose qui lui correspondait un peu. Il n’avait jamais était un mauvais élève, il faisait même partie des meilleurs de sa classe, peut être que Serdaigle était une maison convenable. Mais, malgré tout, il trouvait que ça ne lui correspondait pas parfaitement. Enfin il trouva la page sur Serpentard, la perfidie, la méchanceté, et la malice, rien de bien agréable. Cependant il y avait écrit que les sorciers de grandes familles y étaient pour la grande majorité passés.
A la fin du livre il y avait une sorte de petit questionnaire qui ressemblait fortement aux tests de psychologie que faisaient souvent les femmes dans les salles d’attentes. Celui là était basé sur les différentes maisons. Cela ne coûtait rien d’essayer, il cocha les cases sans se préoccuper du résultat, quand il eut fini, il comptabilisa les points qu’il avait, et il se trouva à égalité entre trois maisons, Serdaigle, Gryffondor et Serpentard. Il se dit qu’au moins il avait éliminé Poufsouffle. De plus pour lui Serdaigle était une maison désagréable, pas en rapport avec leurs élèves, mais il se sentait plus l’âme d’un Gryffondor ou d’un Serpentard, que celle d’un intello de chez Serdaigle. Alors maintenant le choix résidait, pour lui, entre le courage et la malice. Pour certaines personnes ce choix revenait à choisir quelle entité Nathaniel allait aider. Le bien de Gryffondor ou le mal de Serpentard, la lumière des rouges et or ou les ténèbres des verts et argent. Faire preuve de courage n’était pas une chose quantifiable, on ne pouvait pas dire qu’il avait fait preuve d’une telle dose de courage, ni de malice d’ailleurs, alors peut être qu’il se faisait des idées mais il pensait faire preuve de courage en remettant dans les mains d’un chapeau magiquement utilisé pour choisir à sa place.
Cependant ce qui pour lui ressemblait à du courage donnait aux yeux des autres une sorte de lâcheté suicidaire. Suicidaire car il avait une chance sur deux de tomber dans une maison qu’il n’aimerait pas. Mais pour lui ce n’était pas un suicide, au contraire, une preuve de bravoure, si jamais il était envoyé dans une maison mais qu’il ne s’y plaisait pas, il pourrait faire ce que son père lui avait toujours appris, dans son extrême froideur. Il pourrait surmonter les épreuves. Bientôt le train entra en gare à Pré-au-lard. Descendant sans jeter un regard aux autres Nath fit son chemin et monta dans une des barques. Le trajet fut ennuyeux, jusqu’à ce qu’il aperçût le château de Poudlard. Cette architecture était magnifique, et il était tellement heureux qu’il faillît tomber de la barque. Le voyage parut plus court d’un coup, et quand ils montèrent ensemble les marches d’un grand escalier, qui était là pour les mener à la grande Salle Nathaniel, était aux anges. On leur rappela les règles de bonne conduite, et on leur expliqua le déroulement de la répartition.
Pour le jeune Duncan ça ne servait à rien d’écouter, il connaissait le fonctionnement, d’ailleurs la seule chose qui restait un mystère restait la maison que le couvre-chef choisirait pour lui. Gryffondor ou Serpentard, les deux l’attiraient, cependant il n’était pas à l’abri d’une erreur de jugement ou d’un oubli concernant ses envies, de la part du vieux morceau de tissu ensorcelé. On les fit entrer. Et l’émerveillement saisit tous les élèves, sauf lui, dans leurs rêves les plus fous ils n’auraient jamais cru voir une salle aussi belle, aussi grande. Cependant Nathaniel avait lu des livres, vu des images représentant la salle, et là il était déçu. Il s’attendait à une salle plus imposante, plus décorée. La seule chose qui le stupéfia ce fut le plafond magique, d’ailleurs il arrêta de marcher pour l’observer, celui qui était derrière lui le poussa, lui intimant ainsi d’avancer. Cependant même si l’autre garçon faisait dix centimètres de plus que lui et sûrement autant de kilos de plus, Nathaniel se retourna et lui lança un regard qui signifiait qu’il valait mieux pour l’autre qu’ils ne se croisèrent pas dans un couloir, car même si la force physique était à l’avantage du gros balourd, Nath avait l’avantage magique de connaître les sortilèges de toute l’année.
La cérémonie se passa très bien. Le choix que fit la toque magique lui convint à merveille, après tout pas de préjugés était la meilleure façon de découvrir les autres. En tout cas c’était avec un émerveillement nouveau que Nathaniel entrait dans un monde nouveau où il était une petite flamme blanche dans un énorme océan noir, qu’était Poudlard. A la différence près qu’il était accompagné d’une nuée d’autres petites flammes blanches, qui étaient les autres élèves de premières années.[2061mots] [Troisième partie à venir] | |
| | | Nathaniel Duncan ◊ Admin maniaco-artistique ◊
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| Sujet: Re: Nathaniel Duncan Mer 1 Aoû - 0:51 | |
| Scolarité.La première année se passa sans encombre, les élèves n’étaient pas désagréables, sauf une poignée, mais ils n’étaient pas encore tombés sur Nath, donc il restait dans son coin avec un ou deux copains à l’abri des autres qui pourraient en quelque sorte lui nuire. Première chose à éviter, c’était de se faire remarquer en classe, aussi il levait le moins possible la main pour répondre aux et quand on l’interrogeait il disait quelque chose de juste mais un peu évasif, comme cela, il ne risquait pas d’être pris pour un élève trop bon, à qui on peut faire faire ses devoirs en le menaçant. Nathaniel savait que ça ne se passait que dans les films américains, mais il ne pouvait pas s’empêcher de penser que s’il réussissait à faire croire aux autres qu’il n’était pas un très bon élève on le laisserait tranquille. Ainsi il n’obtenait que les bonnes notes aux test écrits, mais il cachait la note à la classe, et quand on lui demandait il déclarait neutre qu’il avait eu une note acceptable. Ainsi il cacha ses résultats excellents dans les matières qu’il aimait, à savoir, les sortilèges, la métamorphose et les potions, et se vanta entre deux soupir de tristesse de ses piètres scores en défenses contre les forces du mal, botanique et autre histoire de la magie. Bien sûr il savait qu’en travaillant d’arrache-pied il pouvait obtenir de bons résultats à peu près partout.
La deuxième année fut un peu plus mouvementée. Premièrement parce que Nathaniel était revenu changé de ses vacances, son père était parti pendant deux mois et avait confié son héritier à une bonne. Bien évidemment la nourrice était toute dévouée à celui qu’elle gardait et en un été il était devenu un enfant plus froid et distant. Malheureusement dans son cœur, il était resté le même, cependant il cachait cela aux autres, se disant qu’il se faisait ainsi une sorte de carapace. Mais ces changements, bien que positifs pour lui furent très dépréciés par les deux rares copains qu’il s’était fait, peut être était-il trop désagréable, enfin, bientôt il se retrouva seul. Cela ne lui déplaisait pas au début, mais au bout d’un certain temps, la solitude en devint lassante. Avec les milliards d’âmes sur cette planète, comment ce faisait-il qu’il n’y en ait pas une avec qui il s’entendît, dans Poudlard ? Et puis les ennuis arrivèrent, comme si le lot quotidien ne suffisait pas, il fallait qu’il fût la brebis solitaire sur laquelle les loups se jettent. Ainsi les groupes d’élèves mal intentionnés s’en prirent à lui. La première fois il se défendit, la deuxième aussi, à la troisième il fut las de se défendre et se laissa faire. Peut être que son impassibilité avait ennuyé les autres élèves, mais ils ne s’en prirent plus à lui, du moins plus violemment, il lui arrivait encore de trouver dans son sac des petites farces que l’on lui décernait mais rien de bien méchant.
La troisième année, fut l’année des grands changements. D’abord parce que pendant les vacances il avait prit des cours d’art martial, que son combat physique était meilleur et qu’il avait confiance en ce qu’il avait appris, et donc plus confiance en lui. Quant à la magie, il était devenu un très bon élève, il avait rattrapé ses mauvaises notes en défenses contre les forces du mal. Cependant ses lacunes se creusaient en botanique et en histoire de la magie, de plus il avait pris l’étude des runes en option ce qui lui avait coûté de nombreuses heures d’études s’il ne voulait pas avoir des notes plus que médiocres. Il se trouva un camarade avec qui il fit quelques mauvais coups, il grandissait, c’est à partir de cette période qu’il se fit appeler Nate, plutôt que Nath. Peut être que dans son esprit le passage à l’âge de 13ans marquait aussi un développement. Et l’abandon de son ancien nom pour ses anciens amis lui semblait une étape décisive. De plus il se sentait maintenant plus l’âme d’un Serpentard, mais aussi, est c’était étrange, à l’inverse, il se semblait aussi de plus en plus l’âme d’un Gryffondor. Il faisait de plus en plus preuve de courage, sauf dans une chose. Et cette chose c’était la sociabilité. Il n’osait pas s’ouvrir aux autres, comme s’il avait peur qu’en ouvrant le petit cercle de lumière qui régnait autour de sa petite flamme il ne fasse entrer non seulement la lumière mais aussi les ténèbres.
Quatrième année, ce fut une année plus qu’importante pour Nate, c’est ainsi que je l’appellerai maintenant, il était devenu un peu plus responsable, il gérait les problèmes quand ils se présentaient, mais malheureusement comme tous les adolescents il était un peu insouciant, et surtout il avait les hormones en feu. Effectivement, comme la plus grande majorité de ses camarades de classe, une seule chose obsédait à présent les élèves mâles, c’était bien entendu la gente féminine de l’école. Le physique de Nathaniel était plus qu’agréable, un regard noir qui ne laissait pas présager quoique ce fut de bon, et pourtant terriblement envoûtant, des cheveux de la même couleur, un visage aux traits fins, un corps sculpté dans le but de plaire aux regards féminins, et une taille qui culminé à un mètre soixante-seize. Et bien sûr ce fut la période des premiers flirts, mais pour Nate, flirt, baiser, pelotage, tout ce qui avait un rapport avec le fait de sortir avec un fille était en parfait désaccord avec le mot amour. Pour Nathaniel, l’amour était une flamme plus pure que toutes les ténèbres de ce monde, et cette flamme ne pouvait consumer un être qu’une fois dans toute sa vie, du moins le véritable amour, celui pour qui on serait prêt à tout. C’était un rêve idéalisé auquel Nate voulait encore croire, un peu à la façon qu’ont les filles de croire au prince charmant, Nathaniel voulait croire en un amour véritable, plus fort que les autres forces de ce monde. Et à l’âge de 14 ans s’il y avait bien une chose que Nathaniel ne voulait pas c’était l’amour, aussi il virevoltait entre les demoiselles. Il n’était pas volage, mais quand il rompait avec une il en trouvait une autre. Comme la plus grande partie des autres garçons de son âge d’ailleurs. Lui ne tombait pas amoureux, certains camarades de chambre parlaient de leur petite amie avec un air d’amoureux transi qui écoeurait Nate. Sur un plan scolaire cette année fut un peu moins bien réussi, les histoires de cœur, si on peut dire ainsi, de l’école prenait beaucoup de temps.
Cinquième année, premier examen. Les histoires de cœur sont de belles histoires, comme les comptes de fées, cependant elles ne font pas obtenir des résultats satisfaisant aux B.U.S.E. en effet, le retard accumulé l’an passé allait devoir être comblé pendant cette année-ci, ajoutez à cela, les cours et les devoirs et vous obtiendrez une montagne de travail rien que pour Nate. Dire que Nathaniel passa son année à réviser est une façon parfaitement réaliste de dire la chose. Les sortilèges n’avaient aucun secret pour lui, s’il y avait bien une chose qu’il n’avait pas besoin de réviser c’était cela, il maîtrisait déjà des sortilèges dépassant la cinquième année. Cependant ses connaissances en matière d’Histoire Magique et de Botanique étaient loin d’être suffisantes pour qu’il pût prétendre ne pas être recalé à ces deux épreuves, et avec fracas. De plus l’étude des Runes était une matière qui demandait beaucoup de temps et il ne pensait pas vraiment qu’il serait suffisamment brillant pour avoir la note Acceptable à l’examen. Ainsi, il se consacra à l’étude des matières qui l’intéressaient, à savoir métamorphose, potions, défense contre les forces du mal. Il révisa à fond les cours de l’année précédente, et ceux de l’année en cour. Quant à la botanique il l’étudia brièvement, allant à l’examen avec l’impression que ce serait difficile. L’Histoire de la magie ne fut que survoler, et il sut à la sortie de la salle qu’il avait échoué, quant aux Runes, qu’il avait énormément travaillé, tout au long de l’année il eut la sensation d’avoir réussi son examen.
Pendant l’été il avait reçu les résultats de ses BUSE, ainsi qu’une lettre qui lui intimait de revenir à Poudlard à la rentrée comme tous les ans ce n’était pas très étonnant de la part des professeurs. Les résultats étaient tous positifs à l’exception de la botanique et de l’Histoire de la magie. Il avait aussi obtenu une mention acceptable en étude des runes. En Défense contre les forces du mal il avait obtenu un effort exceptionnel, et trois mentions optimales venaient couronner ses efforts dans les trois matières qu’il préférait.
En arrivant à l’école après que les vacances ne s’achevèrent, il sentit contre lui la présence d’une puissance maléfique, comme si les ténèbres habitaient cet endroit. On apprit bientôt que les professeurs étaient morts, et qu’ils allaient devoir survivre dans un château duquel la fuite était impossible. Nate se sentait comme un loup en cage, ou comme un lapin prit au piège du chasseur. Qui pouvait être derrière ce plan, et qu’attendait-on d’eux ? Nate se demandait s’ils devraient s’entretuer, si on leur demanderait de réaliser des choses douloureuses. Peut être que c’était à ça que son père l’avait toujours préparé, affronter cette épreuve, la plus grande qui ne se fût jamais posée devant les élèves de Poudlard. Une chose était sûre, maintenant, derrière sa carapace impénétrable il analyserait tout. La flamme de lumière qui brillait en lui ne s’éteindrait pas. Nate n’avait alors qu’une certitude, il repousserait les ténèbres par la blancheur de sa flamme, et se camouflerait en elle par la noirceur de son apparente méchanceté. Le poème de son père lui revint en tête, sans pour autant qu’il ne s’en souvienne, il l’avait lu un jour dans la bibliothèque.**Dans la nuit qui m'environne, Dans les ténèbres qui m'enserrent, Je loue les dieux qui me donnent Une âme qui est noble et fière. Prisonnier de ma situation, Je ne veux pas me rebeller: Meurtri par les tribulations, Je suis debout, bien que blessé. Aussi étroit que soit le chemin, Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme: Je suis maître de mon destin; Et capitaine de mon âme.**Il serait un rebelle, il ne se laisserait pas dompter par les puissances qu’elles soient supérieures ou pas. Nate était le maître de son destin et le capitaine de son âme. "Je suis Nathaniel Duncan, et la lumière a sa place en moi. Les ténèbres n'auront pas le dessus sur la flamme qui règne en moi. Telle la flamme qui brûle dans son cercle de pierre je brûle dans les ténèbres, en solitaire. Ce cercle reste impénétrable. Les ténèbres n'y ont pas leur place."[1736mots][Fiche Achevée][Totalité des mots : 5162] [Après une journée de dur labeur j'ai réussi! J'espère que cela convient. Il faudra que je relise une fois encore, mais n'hésitez pas à donner votre avis. La critique est aisée mais l'art est difficile, moi j'aime la critique constructive ] | |
| | | Fenrir B. Greyback ♣ Adminimaginable écrivain ♥
Nombre de messages : 143 Age : 32 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard Coeur ? : Perturbé. Après tout âme et coeur vont de paire ... Date d'inscription : 19/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Auras-tu le courage d'avoir peur? Relations: Dons: Se transforme en un Grand Loup Noir à loisir. Force surhumaine et sens ultra-aiguisés. Rapide et agile, n'a pas la même perception des lois physiques. Lit dans les pensées.
| Sujet: Re: Nathaniel Duncan Mer 1 Aoû - 2:56 | |
| Je viens de lire ta très longue fiche et je n'ai pas vu le temps passer! L'histoire est agréable, le personnage intéressant et tu écris très bien! Franchement tu as vraiment ta place ici! Bon, bien entendu, il y a quelques fautes et quelques répétitions mais le tout est si bien construit que je suis passée au dessus de ça! Nate (anciennement Nath') est assez complexe et je l'aurais plutôt vu à Gryffondor qu'à Serpentard. En effet, c'est un garçon triste, qui n'a pas choisi de se renfermer sur lui-même et qui finalement n'est ni méchant, ni traître, ni roublard. Je le trouve même très courageux et fort humble car quand tu dis qu'il n'a pas de courage, il en fait preuve tous les jours en se levant le matin tout en sachant qu'il va affronter la réalité et surtout son terrible paternel. Je t'envoie donc chez les ROUGES ET OR! Ta fiche est vraiment très réussie, je te félicite, je vois que tu t'es investi dans ce travail et ça me fait énormément plaisir! Je te souhaite un très bon jeu et la bienvenue parmi nous! Au plaisir de te lire! | |
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| Sujet: Re: Nathaniel Duncan | |
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| | | | Nathaniel Duncan | |
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