Et si...(Pv Nathaniel )

(le titre n'a rien à voir^^' j'ai juste rien trouvé à mettre :p)

Cette année, points de cours. Encore moins de professeurs. Pour la majorité des élèves cela rimait avec liberté totale, du moins, au début...Une ambiance étrange régnait sur le château, plus sombre et plus maléfique. Les élèves essayaient de continuer leurs vies normalement, reléguant leur peur au fin fond de leurs cœurs, certains essayaient même d’étudier, bien que cela soit bien difficile...

La Rouge et Or quant à elle faisait partie de cette dernière catégorie. Elle tentait de changer de l’eau en feu, mais jusqu’à présent, elle n’avait réussit qu’à faire bouillir l’eau. Elle reprochait ses erreurs au bruit ambiant. En effet, difficile d’étudier dans une salle commune où le nombre de personnes en train d’étudier est avoisinant de zéro. Exaspérée, la jeune demoiselle se leva, prit son livre de métamorphose et le pichet d’eau sur lequel elle travaillait. Elle se dirigea vers la bibliothèque, espérant y trouver le calme nécessaire à sa concentration. Mais horreur ! La bibliothèque d’ordinaire si calme était en pleine effervescence ! Des élèves de toutes les maisons et de différents âges s’y étaient installés, et discutaient allégrement. La bibliothèque était devenue une sorte de salle commune à tous les élèves....

*Alors maintenant, où est-ce que je vais bien pouvoir aller ? Je ne peux pas passer tout mon temps dans la forêt interdite quand même ! Il faut donc que je cherche une salle qui ne soit pas trop fréquentée, donc pas connue...*

Pendant que ses pensées s’enchaînaient, Mary-Ann avançait dans Poudlard, ne sachant quelle salle utiliser...Et puis elle tomba devant un cul de sac...Devant elle une statue en pierre se dressait ; elle avait la forme d’un vieil homme, barbu et bossu. En observant bien, la jeune femme remarqua que le pointe de la barbe de la statue n’était pas poussiéreuse, tandis que le reste...Poussée par sa curiosité, elle tira la barbichette du vieil homme, (Je te tiens tu me tiens par la barbichetteuh *ZBAAAAAF*) et la statue pivota dans un grincement, laissant place à un couloir éclairé par des torches. La Gryffondor s’engouffra dans le passage secret, et avança prudemment. A peine eut-elle fais quelques pas que la statue reprit sa place, cachant à nouveau l’entrée du mystérieux couloir.

*Poudlard ne cessera jamais de m’étonner...*Ne put s’empêcher de penser Mary.

Enfin, elle arriva à la fin du couloir. Devant elle se dressait un mur. Elle allait faire demi-tour, quand soudain, elle entendit des voix. Elle se rapprocha du « mur » qui se dressait devant elle, s’appuya dessus pour mieux écouter et...tomba ! Les jeunes filles qui passaient à ce moment-là se retournèrent, surprises, puis pouffèrent de rire en voyant dans quel état était Mary-Ann. Son pichet s’était brisé en mille morceaux, et l’eau qu’il contenait s’était répandue sur le sol, mouillant au passage le livre et les habits de la Gryffondor.

Celle-ci se releva en grommelant, et puis prononça la formule pour réparer son pichet.

« Reparo ! »

Ensuite, elle sécha son livre et ses habits, puis continua son chemin ; bien qu’elle ne sache toujours pas où aller.

*Tiens, c’est bizarre. Depuis les fillettes de tout à l’heure, je n’ai vu personne ici ! S’il y avait une salle ici se serait l’idéal !*

Mary-Ann avançait dans le long couloir, espérant trouver la « salle de ses rêves », quand soudain elle s’arrêta. Devant elle se dressait une porte ouvragée en chêne massif. La porte était entrouverte. La Gryffondor l’ouvrit encore un peu, et entra dans la pièce. Il n’y avait personne. Au centre de la pièce se trouvait un grand objet, recouvert d’un drap blanc et poussiéreux. Intriguée par l’objet, elle déposa ses affaires par terre, et s’approcha du centre de la pièce. Elle fit d’abord le tour de ce qui était entreposé. La jeune femme ne devina pas ce que c’était, et n’en pouvant plus de curiosité, elle tira sur le drap blanc. Celui- ci tomba en entier, découvrant un grand miroir sur pattes à la Rouge et Or. Le miroir était magnifiquement décoré, et, tout en haut, une inscription s’étalait en fines lettres calligraphiées avec le plus grand soin :

« Riséd el rueoc not ed siam egasiv not sap ertnom en ej »

« Je me demande ce que cela peut bien vouloir dire... » Se demanda la jeune femme.

Puis elle porta son regard sur son reflet. Ou plutôt sur ce qu’elle croyait être son reflet. Elle se vit, mais souriante, dans les bras de son père, lui aussi souriant. Sur le miroir, elle avait l’impression que son père l’aimait...Cette image la rendit heureuse, triste et furieuse aussi...Et quand autant d’émotions différentes se mêlent, il faut bien qu’elles sortent d’un manière ou d’une autre...

La Gryffondor poussa un grognement de rage, et donna un terrible coup de pied dans la carafe qu’elle avait réparée quelques instants auparavant. Celle-ci éclata en mille miettes, et Mary-Ann s’assit, dos à la porte, dans un coin. Elle replia ses genoux vers elle et les entoura de ses bras, puis elle appuya sa tête dessus, son regard dans le vide, dirigé vers une des grandes fenêtres qui illuminaient la salle d’une lumière dorée...

(Post' très moyen..Désolée )

La vie à Poudlard n’avait plus rien d’un joyeux conte de fée depuis que les professeurs de l’école de sorcellerie avaient succombé à la puissance noire des Ténèbres environnantes. Bien sûr il y avait eu une période d’euphorie due en grande partie grâce à l’arrêt des cours. Mais finalement après coup les élèves n’avaient plus vraiment le moral, il restait évidemment encore quelques fêtards prêts à hurler de joie à l’idée d’une année sabbatique, cependant comme vous vous en doutez ce n’était pas le cas de Nathaniel Duncan. En très bon élève qu’il était, et qu’il souhaitait rester, il passait le plus clair de son temps dans la bibliothèque, contrairement aux Serdaigles et autres Poufsouffles qui se cantonnaient à un savoir immense bien que basique Nate quant à lui n’avait plus aucun scrupule à pénétrer dans la réserve, dans laquelle résidaient forcément des livres plus puissants, à la connaissance plus vaste et surtout qui lui permettraient d’accomplir ce pour quoi il était destiné. Vaincre les épreuves qui se plaçaient sur sa route. C’était grâce à son père qu’il avait cette rage de vaincre, cette folie qui le consumait et qui le forçait à agir en conséquence.

Il se disait souvent « tortue humaine » ainsi il avait l’impression de se décrire au mieux, une carapace de ténèbres qu’il s’était constitué pour mieux duper autrui grâce à son apparente froideur qui cachait la lumière pure qui régnait en lui. Ainsi il s’adaptait à la situation à merveille, prenant partie pour la lumière bien qu’il semblât pour les autres destiné à un destin bien plus ténébreux. Sans qu’il ne le sache, Nathaniel était aussi un caméléon humain, un adaptateur, aucune situation ne lui était étrangère, et il y faisait face avec une apparente facilité, pour d’autres il s’agissait plus d’un courage suicidaire, d’une trop grande témérité, d’une confiance en lui trop grande et déplacée. Mais Nate savait exactement ce qu’il faisait son père l’avait façonné à l’image qu’il souhaitait avoir de son fils, et ce dernier s’était bien trop laissé faire. Serait-il aussi une pâte modelable à l’état humain ?

Les autres élèves ne faisaient que rarement allusion à la salle du Miroir du Risèd. Aussi étonnant que celui puisse paraître Nathaniel savait que peu de gens étaient déjà entrés dans cette salle, et donc que peu d’élèves avaient contemplé leur reflet dans ce miroir magique aux pouvoirs révélateurs. Nath’ lui avait souvent regardé le reflet, mais bizarrement celui-ci avait aussi souvent changé. Quand il entra dans la salle où reposait l’objet magique il fut surpris d’y trouver une autre élève. La demoiselle était en face du Miroir et elle ne l’avait pas remarqué. La Brune lut à voix haute l’inscription que Nathaniel connaissait si bien et qu’il avait déchiffrée la première fois qu’il était venu ici. Pour ne pas déranger la demoiselle dans sa contemplation Nate se plongea dans une réflexion muette. Ici la magie de la lumière qui régnait encore à Poudlard quelques mois plutôt semblait encore présente. Peut être que le Miroir était un des objets les plus puissants de Poudlard, mais Nathaniel ne pouvait comparer car il ne connaissait pas tous les objets de l’école de sorcellerie. Mais maintenant les Ténèbres gagnaient même cette salle plus protégée que les autres de la noirceur de la magie environnante. Et le jeune héritier de la famille Duncan se demandait s’il faisait bien de faire de la résistance face à cette puissance. Après tout, suivre la voie que lui avait ouvert son père n’était peut être pas son destin. Peut être que pour la première fois de sa vie son père s’était vraiment trompé sur toute la ligne.

Il fut bientôt tiré de son esprit par un bruit, en dirigeant son regard vif sur le centre de la scène il s’aperçut que la jeune fille avait fait éclater sa carafe en un coup de pied magistral. Puis sans qu’il ne pût la suivre du regard car ses pensées reprirent le dessus la fille alla s’asseoir dans un coin de la pièce. Il s’avança à son tour devant la glace. Mais avant cela il ôta de sa poche un morceau de bois, avec vigueur il lança le sortilège de réparation et il utilisa l’« Aguamenti » pour remplir de nouveau la carafe d’eau. Il plongea ensuite son regard dans l’océan de glace du miroir magique. Bientôt Nath sortit de sa contemplation tacite de l’objet au centre de la pièce. Bien qu’il ne l’eût regardé que quelques secondes le jeune homme avait le sentiment de connaître cet objet magique mieux que quiconque. Avec le recul il se rendait compte que depuis le jour où il l’avait découvert Nate venait régulièrement dans cette salle pour contempler la beauté et la puissante magie qui prenaient place en ce meuble. Et comme toujours, cette contemplation n’était pas innocente, il analysait et se questionnait quant à l’utilité d’un tel objet, était-il une sorte de dernier rempart contre les Ténèbres, en effet, dans cette salle les Ténèbres s’insinuaient bien plus lentement comme si la magie résidant dans cette pièce bloquait le processus de putréfaction de la Magie Sombre. Etait-ce parce que le miroir reflétait la magie à son avantage, ou bien parce qu’il y avait en lui des objets chargés en onde positive ? Le fait était que le Miroir du Risèd faisait de la résistance aux Ténèbres envahissantes.

Ce miroir au demeurant si puissant semblait s’affaiblir au fil des jours qui passaient, sa puissante magie révélatrice perdait au fil du temps de sa clarté, et il était à parier que d’ici peu de temps, le Miroir révélateur de désir serait à son tour un objet du mal. Quelle serait alors son utilité, pour l’instant il montrait la chose que l’on désirait le plus au monde, montrerait-il une fois voué au mal, non plus noirs désirs ? La capacité de réflexion de Nathaniel ne pouvait résoudre cette énigme, le temps ferait son travail et avec lui emporterait jusqu’à la dernière once de magie blanche dans ce miroir. Mais avait que la magie de disparaisse de cet objet en apparence si banal Nathaniel voulait encore trouvait refuge dans le monde de ses désirs. Ainsi il s’approcha faisant face à la glace magique. Pour l’instant il ne voyait rien de plus que son reflet, rien d’autre que son reflet, mais bientôt le décor alentour se mua en pièce blanche. Etrange, quel était cet endroit inconnu au jeune homme ? Bientôt dans un coin de la pièce blanche il vit apparaître une boîte couleur argent, sur cette boîte prenaient place des inscriptions, il n’arrivait ni à les lire, et encore moins à en comprendre la signification, ce n’étaient pas des lettres cela ressemblait d’avantage à des signes. Il savait où il avait déjà vu une orthographe pareille. Pendant son cours d’étude des Runes. Mais celles-ci étaient bien plus complexes que les runes qu’il avait étudiées en cours, une sorte de langage plus ancien et plus développé. Parmi tous ces symboles le seul qu’il reconnaissait parfaitement, car sa forme avait traversé les âges était le symbole matriarcal, signe de force et de protection, tout ce que la mère de Nathaniel ne lui avait pas vraiment apporté. Il se mit, comme toujours, en quête de réponse, c’était pour lui une question de vie ou de survie. Que signifiaient tous les symboles gravés dans cette boîte.

Pour répondre à la question de la demoiselle il dit d’une voix indifférente :
« Je ne montre pas ton reflet mais de ton cœur le désir. Tu viens d’entrevoir ton désir le plus cher et vu la façon dont tu as réagit ça devait être très touchant. »
Il avait appuyé sur le dernier mot, avec ironie pour certains, avec sincérité pour d’autres, mais juste avec conviction pour lui. Il fit léviter la carafe pleine jusqu’à sa propriétaire. Et s’assit en face du Miroir, en signe d’indifférence pour elle. Si elle voulait parler elle le ferait sinon, ils resteraient dans une contemplation tacite de leurs jambes pour elle et de son désir pour lui.


[C'est un peu long, mais j'avais un topic prêt pour cet endroit donc je m'en suis servi et j'ai intégré des morceaux.]