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| Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ | |
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Gabriel L. S. Agatha Serpentard
Nombre de messages : 8 Age : 32 Date d'inscription : 21/10/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Petit fouine grandira-t-elle? Relations: Dons: Animagus (non déclaré)
| Sujet: Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ Lun 22 Oct - 21:40 | |
| Le Chœur : Gabriel Lune Soledad Agatha. Un prénom déjà lourd de signification pour ce jeune enfant qui dès la naissance se vit asséner un prénom angélique. Le reste de son patronyme n’était pas tellement plus encourageant. La lune, qui ne connaît cet astre nocturne, reflétant la lumière du Soleil pour finalement vivre à son crochet telle un parasite. Son deuxième prénom était d’origine hispaniques et avait pour origine le Soleil, ainsi dès sa naissance Gabriel était à lui seul un paradoxe. Agatha, encore une touche féminine pour ce garçon si controversé.
Acte I Scène 1
Naître, ce n’est pas une mince affaire que celle de naître, la naissance est peut être l’instant où l’humain est le plus inhumain. Finalement, n’est ce pas le seul moment où un enfant est prêt à tout pour vivre ? Faire du mal à sa génitrice ne lui pose aucun problème, il n’en est pas conscient vous diront certains spécialistes mais soyons franc, les nourrissons savent très bien quels sont les enjeux de cette souffrance qu’ils infligent à leur mère. Cependant Gabriel n’était pas comme tous les autres. En effet lui n’avait jamais put faire de mal à celle qui l’avait procréé, et par conséquent il lui fallait rattraper le temps perdu. Pauvre Nina elle n’aurait jamais dû accoucher par césarienne, elle ne le savait pas encore mais elle allait le regretter. Est-ce dans l’inconscient des enfants, ou bien dans l’esprit humain que réside cette soif de violence envers la mère génitrice ? Qu’elle que fût la bonne réponse, si bonne réponse il y avait, il était sûr que le petit Agatha n’avait pas obtenu cette dose de violence. Et ne pensez pas qu’il allait l’oublier, il rendrait coup pour coup la douleur que sa mère lui avait infligée.
Acte I Scène 2
Douleur, souffrir n’est pas une chose agréable, du moins tout dépend de la souffrance et du mal qui vous gagne. Gabriel aimait par-dessus tout le fait de souffrir, non pas qu’il fût masochiste mais plutôt que pour lui la souffrance fût une sorte d’échappatoire. Aussi loin qu’il s’en souvînt il avait toujours souffert, quand il avait aimé la passion lui avait déchiré les entrailles, quand il avait détesté la haine l’avait détruite de l’intérieur, l’aversion pour sa mère avait creusé entre eux deux un fossé infranchissable qui le rendait plus fort bien que souffrant. Lune n’avait jamais cessé de se réfugier dans la souffrance, pourquoi, personne ne le savait, ni lui, ni sa mère, ni quiconque d’extérieur. La seule chose qu’il savait était que souffrir lui faisait du bien. Un bien obscène qui en devenait rapidement malsain et qui finissait toujours par des dégénérescences plus ou moins graves.
Acte I Scène 3
Violence. D’abord que savons nous pauvres personnes de la violence ? Si ce n’est la définition du dictionnaire, est-elle vraiment semblable pour tous les êtres ? Si vous pensez que tel est le cas il faut arrêter de vous illusionner. La violence passe par divers moyens plus ou moins contournés pour frapper l’interlocuteur. Au moment où vous lisez ça, vous vous dites : Bien sûr il y a la violence physique, verbale, morale. Et je suis parfaitement d’accord. Mais n’oublions nous pas trop souvent la violence des images, des scènes, des actes. Le plus subtil dans tout ça c’est que les images sont très subjectives, un enfant gros trouvera une publicité pour la lutte contre la famine drôlement violente, alors qu’un adulte la trouvera choquante. Les scènes et les actes sont souvent unis pour jouer une pièce. La violence était la pièce maîtresse que manipulait aisément Soledad. Bien sûr, la pièce dans laquelle évolué tout le petit monde du jeune Agatha était la plus grande représentation théâtrale qui n’eût jamais lieu. Les rôles étaient nombreux et distribués à tout va, du simple figurant au rôle principal, au rôle pivot d’une tragédie mélodramatique. De tous les rôles, le principal, le plus dur à jouer et celui avec le plus de répliques et d’importance était tenu par le sublime Gabriel Lune Soledad Agatha.
Acte I Scène 4
Jouer. Jouer n’est pas un verbe aisé à manipuler, dans la langue il n’est pas des plus complexes, mais à l’écran il est l’un des plus casse-tête. Première règle que l’on avait instaurée dans la tête de Gabriel, Briller. Il fallait absolument qu’il brille aux yeux des spectateurs, les éblouir grâce à son jeu et son talent d’orateur étaient deux points essentiels. Surprendre. Deuxième règle de base pour tout bon acteur que celle de surprendre en permanence son interlocuteur. Tenir son spectateur en éveil constant, et sur ses gardes de peur d’un soubresaut inopiné ou d’une accélération fulgurante de la tragédie. Accrocher, tenait lieu de quatrième règle, celle-ci était d’or, ne jamais penser qu’un public peut être froid, si le public ne vous suit pas c’est que vous jouez mal. Accrocher était la clef du succès tenir un public en haleine de bout en blanc de la pièce était le fil conducteur au succès.
Jouer la comédie était l’élément principal de Gabriel, il était l’acteur de sa vie, le rôle principal de sa pièce et la star de son film.
Acte I Scène 5, scène finale de l’acte premier.
Être, il n’est pas facile dans ce bas monde d’être. Avoir une identité n’est existentiellement pas être. Être quelqu’un n’est pas forcément être non plus. Pour ‘être’ il faut avoir une essence, une aura, quelque chose de propre à soit même qui nous distingue d’un regard, dans la rue qui fait que l’on se retourne sur vous. Être revient un peu à dire Exister aux yeux d’autrui.
Dire que pour Lune le fait d’exister était primordial, qu’il revendiqué une certaine authenticité ou bien une authenticité certaine, n’était qu’un euphémisme. Il éprouvait pour son existence un désir féroce qu’il exacerbait à tout bout de champ. Il était un être existant dans le regard des autres. En fin de compte, il ETAIT. Un travail sur son image se concrétisait à chaque fois qu’il entrait dans la peau d’un nouveau rôle. Il était très tragique, et parlait le plus souvent comme l’aurait fait un comédien sur scène. Parfois même il rimait. Cela lui donnait l’impression d’Exister.
Fin de l'Acte Premier. | |
| | | Gabriel L. S. Agatha Serpentard
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| Sujet: Re: Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ Lun 22 Oct - 22:58 | |
| Le Chœur : Les Hommes répondent tous à des critères, certaines personnes sont proches de la perfection, et en ont énormément de positifs. Ne retraçant ici que le côté positif des choses nous allons voir que Gabriel n’est pas si proche de la perfection que cela.
Acte Second. Le personnage Gabriel.
Acte II Scène 1
Définir une personne n’est pas chose aisée surtout quand on s’attaque à un personnage aussi haut en couleur que Gabriel Agatha. Il n’est certainement pas un personnage commun et encore moins une personne hors du commun. Il se distingue c’est tout, il est simplement différent. Ni meilleur ni pire, quoiqu’en fait il est sûrement pire. Ces seules qualités sont sa beauté, son charme, son talent d’orateur et son intelligence. Arrêtons nous là. Et remontons un peu plus tôt dans le récit, oublions si vous le voulez bien cette énumération des maigres qualités de notre cher et tendre. Je vais finalement vous en conter une à une les plus belles qualités.
Acte II Scène 2
Beauté. Intérieure ou extérieure il n’y a pas photo, les gens s’attardent sur la plus visible. Heureusement pour lui d’ailleurs car cette beauté, façade, masque, visage appelait ça comme vous l’entendez est très agréable à regarder, les filles, et certains garçons, trouvent même que Lune est beau. Et il n’y avait rien à redire un visage aux courbes fines mais fermes, carrées sans en être outrageuses, il était honteux disait-on dans la famille d’avoir un si beau visage. C’était d’après les dires de sa mère grâce à son arrière-grand-mère qui était une Vélane. Blasphème ou vérité ? Dieu seul le savait mais il se trouvait que Gabriel avait quand même le charme et le magnétisme des Vélaas. Même s’il n’en était pas un au fond il s’était depuis longtemps attribué les mérites de cette race.
Son visage était magnifique, il répondait aux critères de beautés d’une grande majorité, et même les hommes qui n’avaient pas choisi le bord de l’homosexualité ne pouvaient nier qu’il était beau. Un regard couleur acier qui était aussi froid que cette matière et qui pouvait devenir aussi brûlant qu’un alliage métallique mis dans le feu. Quant à ses yeux il n’était pas rare qu’il déshabille tout ce qui passait devant lui. Homme Femme Enfant. Peu lui importait, il vivait pour vivre, et pour Être, si c’était un homme qui le faisait Exister il ne verrait aucun inconvénient à être l’objet de ce dernier. De même si c’était une femme qui le faisait vibrer.
Son corps… Toute une affaire que son corps, ne pas être trop musclé si l’on ne veut pas paraître bodybuildé mais ne pas l’être trop peu au risque de paraître négligé. Lui avait trouvé un équilibre parfait où l’on pouvait voir un corps parfaitement dessiné parfois un peu trop bien, mais après tout les personnes avec qui il couchait ne voulaient-elles pas ça ? Voir ?
Acte II Scène 3
Charme, Magnétisme, Attraction peu importe les noms le résultat est le même, Gabriel attirait. Ce n’était pas tant son esprit qui attirait, car dès qu’on le connaissait un peu il valait mieux partir en courrant avant de se sentir en danger. Il n’était pas quelqu’un de rassurant ses idées étaient souvent tordues et puis… Il aimait souffrir, rien que l’évocation de la souffrance faisait fuir les autres, mais cette scène n’est pas là pour que je parle de souffrance.
Une attirance physique souvent refoulée qui laisse après cela place à un désir. C’était le lot quotidien de Lune, il était habitué à ce qu’on l’aimât, même s’il n’aimait pas en retour. Être apprécié des autres était agréable il fallait le reconnaître, et puis avoir une ou deux personnes qui s’étaient entichées de vous n’était pas non plus dévalorisant. Le plus agréable était de charmer, être à la recherche d’une fille ou d’un garçon, peu importe tant que le charme opère, qui était susceptible de vouloir vous faire la cours. Mais le fait de tomber sur une personne pour qui vous n’étiez personne était encore plus valorisant. Car après un entretien cette personne repartait avec une estime et un souvenir de lui, haut, ou parfois bas, en dessous de la ceinture parfois.
Acte II Scène 4
Intelligence, esprit de persuasion, manipulation. Trois preuves irréfutables que l’être humain à besoin de pouvoir. Premièrement cas l’être humain faible tentera de prendre le pouvoir par la violence et la force, dans la grande majorité des cas si les gens qu’il essaye de placer sous sa coupe son plus intelligents ils se rebelleront, cependant dans une minorité des cas ils accepteront. Deuxième cas, l’être humain intelligent qui parviendra à persuader les autres que ceux sont eux qui ont le pouvoir et qu’il n’est pas plus fort qu’eux, alors qu’au final il l’est. Troisième et dernier cas, le manipulateur, si ces hommes puissants sont nombreux dans l’histoire c’est parce qu’ils ne sont pas plus intelligents que d’autres mais que contrairement à tous, ils ont une stratégie. Cette stratégie est souvent payante, et bien qu’elle soit plus ou moins bien dissimulée elle consiste généralement en une élimination furtive des ennemis qui se présentent sur son chemin. Et puis se proclamer libérateur du peuple qui a délivré les hommes du totalitarisme, pour replonger ces inconscients dans une dictature plus totalitaire.
Gabriel était un chanceux, il n’avait pas hérité de la force physique certes mais il avait la vivacité d’esprit qui le rendait intelligent, et manipuler les autres n’était pas un problème. Il était… Sans états d’âmes.
Acte II Scène 5. Scène finale de l’acte second.
Capacités. Qui n’en a pas ? Sûrement pas lui, il avait des capacités physiques, intellectuelles mais surtout magiques. Alors il était certain qu’il n’était pas le plus beau, ni le plus intelligent, ni le plus machiavélique, mais il n’hésitait pas à se proclamer l’un des plus doué en matière de maniement de baguette.
Finalement n’était-ce pas le plus important que d’être un sorcier puissant ? Surtout par les temps qui courraient. Même s’il ne le disait pas, trop fier, il le pensait, cette ambiance sinistre n’était pas pour lui déplaire, il était dans son élément au cœur des ténèbres et de la souffrance des élèves torturés. Mais il se sentait berné, il n’était pas l’investigateur de cette ‘malédiction’ qui s’abattait sur Poudlard. Qui donc régissait les rênes de cette aventure extraordinaire dans laquelle tout était important ? Le moindre détail était d’une importance capitale et une mauvaise rencontre dans un couloir pouvait vous valoir la vie.
Il fallait donc se munir d’une capacité à se défendre et à improviser, car lors d’un combat réel la place n’était pas aux répliques et aux didascalies de mouvement, mais plus à l’instinct de survie et à la froideur. Il avait ces capacités à toujours savoir quoi faire, calculateur et vif d’esprit, bon jeteur de sort. Il fallait qu’il survive.
Fin de l’Acte Second. | |
| | | Gabriel L. S. Agatha Serpentard
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| Sujet: Re: Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ Mar 23 Oct - 8:39 | |
| Le Chœur : Que serait un personnage sans la vie de celui qui l’anime ? Une idée dépourvue de vie. Ce serait l’équivalent d’une marionnette sans personne au dessus pour tirer les ficelles, un film sans scénario, une scène vide de personnages. C’est pour cela qu’il faut que vous connaissiez la vie de celui qui anime le personnage de Gabriel, pour que vous compreniez un peu plus l’essence même de ce qui donnera Lune.
Acte Troisième. Histoire de Gabriel. Scène Première.
La vie ne commence que quand l’a décidé un enfant, celle d’une mère commence neuf mois plus tôt. Celle d’un père commence véritablement au moment même où le premier cri est poussé. Est-ce un privilège que de connaître son enfant neuf mois plus tôt ? Toutes les mères vous diront que oui, évidemment, sans aucun doute. Toutes sauf une Nina Agatha. En effet celle-ci vécut une grossesse abominable, son enfant lui fit les pires coups imaginables, elle fut malade durant neuf mois en continu. Mais le terrible ne fut pas tant la grossesse que ce qui suivit.
L’enfance, passage parfois joyeux, parfois terrible pour les parents. Dire qu pour Nina et son mari l’enfance de Gabriel fut terrible n’était qu’un doux et naïf euphémisme, elle fut atroce pour ne pas dire autre chose, il leur fit vivre l’enfer, il se réveillait en pleine nuit et hurlait à la mort, la journée il ne dormait pas, la nuit non plus. Déjà il avait un rôle, être le perturbateur de l’ordre instauré. Il se voulait chef et il serait. Toute son enfance durant il fit subir à sa mère ses caprices du plus simplet au plus incompréhensible, il voulait une chose puis quand on a lui donnait disait non et hurlait de plus belles. Dire qu’il était un enfant gâté n’aurait pas arrangé les choses alors on ne le disait pas, il était un enfant coléreux et capricieux disaient ses parents quand ils parlaient aux autres paternels du quartier huppé de Londres. Seule une personne arrivait à canaliser l’enfant, sa grand-mère, une femme âgée à moitié Vélane et qui avait sur lui une emprise particulière. Elle était un peu le concentrant de son énergie. Par contre dès que la grand-mère décampait le petit garçon reprenait ses bêtises plus fortement encore qu’avant l’arrivée de ‘la vieille’.
Acte Troisième Scène Seconde. Entrée à Poudlard jusqu’à la dernière rentrée.
Son entrée à Poudlard fut la plus normale du monde il était dans son élément la magie ne lui était pas inconnue sa mère lui avait enseigné dès le départ des petits sorts simplistes qui lui servirait forcément disait-elle. Et en effet ses sorts lui servirent, il devint bientôt l’égérie d’un groupe masculin influent dans sa maison, ils n’étaient rien d’autres que des terreurs et imposaient leurs lois sur leur passage, mais Gabriel se plaisait à penser que son nom n’était pas du tout en accord avec lui. Il aurait préféré porter un nom plus satanique. Lui il était le cerveau et eux les muscles, bientôt ces quatre garçons ne l’amusèrent plus alors il décida tout bonnement de les jeter dans l’oubli. Ils n’avaient été que des pions sur son échiquier et la partie prenait une tournure telle que le sacrifice de quatre pions était nécessaire.
Sa pièce prenait enfin un jour nouveau, où il ne partageait plus la vedette avec des gorilles.
Sans qu’il s’en rendit compte il fit du mal à sa mère et inconsciemment cela l’apaisa, du moins un moment. Bientôt les besoins primaires reprirent le dessus, il avait alors quatorze ans. Il chercha par tous les moyens possibles à devenir un Animagus. Il savait qu’il lui faudrait beaucoup de temps pour réussir, et surtout beaucoup de courage, en effet, ce n’était pas donné à tout le monde de devenir un animal. Le fait que ce soit exceptionnel l’encouragea encore plus dans son désir d’arriver à ses fins. Pendant toute une année il suivit les pistes infructueuses qui le menèrent finalement à un filon d’or. Il le suivit avec avidité, il avait alors quinze années. Les métamorphoses partielles étaient douloureuses. Puis un jour il dût se transformer complètement. Il savait déjà ce qu’était son animal totem. Et il l’aimait bien au final, même s’il avait eu quelques appréhensions, tout ça était passé. Evidemment sur le coup ne pas être un serpent au poison mortel ou un loup aux dents tranchantes l’avait un peu déçu mais après coup, être un si petit animal n’avait rien de mal. Discrétion, rapidité, et défense. Et puis en cas de coup dur il lui restait des griffes et des dents qui bien qu’en modèle réduit étaient toujours tranchantes et acérées.
La première transformation fut d’une douleur quasi-insoutenable. On aurait dit qu’on lui sciait chaque membre pour le faire entrer dans le corps de ce minuscule animal. Les larmes coulaient en torrents et les cris fusaient comme le 14 juillet. La douleur était insoutenable et si l’esprit n’avait pas tant tenu à accomplir ce désir et à parvenir à cet objectif Gabriel aurait arrêté dès le départ. Mais il fallait souffrir pour être puissant. Quant la transformation fut achevée, il resta des heures recroquevillé, craignant de mourir au moindre mouvement. Il avait aimé cette expérience, souffrir lui avait été difficilement supportable à cette échelle mais maintenant il se sentait divinement bien, les restes de douleur venaient nourrir son corps et ses papilles animales toutes émoustillées par ces délicats appâts délicieusement offerts par son corps, cependant il refusait toujours de se mouvoir puis un éternuement le fit involontairement bouger violemment. Et il s’aperçut alors qu’il n’était pas fragile. Gabriel entama alors une course à la découverte de ses sens, son ouïe était multipliée et son odorat était plus performant, seule sa vue semblait aussi aiguisée qu’auparavant, cela ne l’embêtez pas c’était juste… déroutant.
Lune ondula de ses quatre nouvelles pattes et vit sa fourrure. Elle était belle, douce et soyeuse il se fit une remarque à lui-même qui le mettait en garde contre les dangers des traqueurs d’animaux à fourrure. Il n’était pas forcément le plus traqué mais savait-on jamais, une erreur est si vite arrivée. L’enfant Agatha gambadait dans Poudlard, il avait déjà repéré un autre animagus, du moins, une loutre dans Poudlard ne semblait pas à sa place, il en avait conclu qu’il n’était pas le seul à connaître l’étendu des pouvoirs qui s’offrait à lui. Il se croisa dans le miroir, et sa première réaction fut d’abord la surprise, il avait toujours aimé cet animal mais quand on l’est on se trouve bien plus attachant et mignon. La fouine plongea dans l’obscurité des couloirs après s’être longuement observée. Avec le temps ses métamorphoses s’allongeaient et il prenait de plus en plus de plaisir à se mouvoir dans la peau de l’animal qui avait toujours sommeillé en lui.
Cette année là Soledad passa son examen, enfin ses examens, et il les réussi tous ou presque. obtenant des O dans les matières principales et de prédilection, qu’étaient la Métamorphose, les Sortilèges et Enchantements, les Potions. Un E en Défense contre les Forces du Mal. Et ensuite un ribambelle de A dans les autres matières, sauf en Divination où il obtint péniblement une mention : Troll.
Sa sixième année se passa bien, il n’y avait pas l’ombre d’un nuage à l’horizon et Gabriel se dévergondait un peu de temps en temps, mais rien de bien méchant. Rein ne laissait présager les sinistres évènements qui feraient bientôt de Poudlard la scène de la plus grande écatombe tragique du théâtre. Les vacances arrivèrent. Et tous les élèves l’ignoraient encore mais il s’agissait sûrement là de leurs dernières vacances.
Acte Troisième. Scène Troisième. Scène finale de l’acte final. Trouble à Poudlard.
Dix-sept ans, c’était son âge et maintenant il était un sorcier puissant, il pensait même que sa mère était moins forte que lui, après tout n’était-il pas un Animagus ? Mais Lune ne tarderait pas à voir qu’Animagus ou non il aurait des difficultés à survivre dans ce Poudlard mortuaire.
Une ambiance pesante, de nombreuses morts, une scène digne d’une apocalypse miniature, un spectacle horrifiant certes mais surtout décevant. Il aurait voulu être le metteur en scène, celui qui tirait les ficelles d’une telle pièce avec tant de rebondissements. Mais il se retrouvait pour la première fois reléguait au rang de protagoniste simple, il n’était pas un figurant mais il n’était pas le héros de l’histoire.
Il avouait aisément qu’avoir perdu le contrôle de cette situation d’où il ne tirait plus aucun profit que celui de faire peur aux autres élèves était un peu ennuyeux, être le centre d’intérêt des gens était très appréciable, et devenir du jour au lendemain celui à côté de qui l’on passe en se retournant pour voir s’il ne nous lance pas un sortilège dans le dos était vraiment un changement radical. Mais il y avait un avantage dans cette situation, il pouvait profiter de la panique qui régnait pour faire des sales coups, ou encore pour braver les interdits qu’avaient jusqu’alors mis les professeurs pour qu’ils n’aillent pas dans la forêt interdite, dans le couloirs du troisième étage ou encore, dans la réserve.
Il obtenait encore plus de savoir, et c’était drôlement enrichissant.
Alors n’étant pas celui qui tirait les ficelles, il dénouerait l’intrigue, il découvrirait celui, celle, ou ceux, qui dans ce jeu était le ou les maîtres. Et il les féliciterait, cependant avant tout, il fallait survivre. Sa vie s’arrêterait sûrement là. Après avoir subit un schéma bien différent des autres. Une vie dont les étapes avaient été : Naître, Souffrir, Jouer, Exister, pour finalement Mourir.
Fin de l’Acte Troisième.
Dernière édition par le Mar 23 Oct - 8:53, édité 1 fois | |
| | | Gabriel L. S. Agatha Serpentard
Nombre de messages : 8 Age : 32 Date d'inscription : 21/10/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Petit fouine grandira-t-elle? Relations: Dons: Animagus (non déclaré)
| Sujet: Re: Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ Mar 23 Oct - 8:43 | |
| Questions Hors Jeu Nom/Prénom : Agatha. Gabriel Lune Soledad Âge du personnage : 17 ans Âge hors RP : 15 ans Où avez-vous connu le forum? : J'y joue déjà Nathaniel et Lily. Comment trouvez-vous le forum? : Je l'aime c'est normal non? Star sur votre avatar? : Ian Somerhalder Avez-vous lu le règlement? : Non j'avoue, mais je l'ai tellement lu que je peux quand même dire le mot de passe Combien de mots fait votre fiche ? : 3773 (c'est symétrique Oo) mots d'après Word mais elle en faut 4000 (j'arrête juré) | |
| | | Marine de Valois As de ♥ - A d m i n
Nombre de messages : 95 Age : 34 Année et âge du perso : 6ème année-16 ans Maison : Serdaigle Coeur ? : Libre Date d'inscription : 23/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Relations: Dons:
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ Jeu 25 Oct - 18:56 | |
| Waouh! Alors là chapeau! Magnifique fiche, très prenante. Je voulais la lire assez rapidement avant de retourner travailler, et j'ai été complètement aspiré par ton style, la qualité de ton texte, l'originalité, bref... Bravo! Pour ce qui est du don Animagus, je n'y vois aucun problème. Puisque Marine t'a déjà accepté, je te souhaite un énième bienvenu, et un énorme bravo, et je te valide! Bienvenu chez les Verts et Argent! Et au plaisir de te voir en RP ^^ |
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| Sujet: Re: Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ | |
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| | | | Gabriel Lune Soledad Agatha ~Cet ange~ | |
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