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| Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] | |
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Invité Invité
| Sujet: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Dim 16 Sep - 11:24 | |
| Bibibip ! Bibibip ! Bibibip ! Bibibip ! Bibibiiiiiiiiiiiip !!
Gémissement. Non, pas déjà…Les deux formes gigotèrent, maugréant dans leur demi-sommeil. L’une d’elles émergea du lit, s’y renfonça aussi sec, puis en ressortit. Il s’agissait du jumeau numéro 2, qui ne nous intéresse pas. Il s’habille, part. Seule sa créatrice sait ce qu’il a derrière la tête…Et ce n’est pas très rassurant. Malgré la pâle lumière du jour, qui perçait à travers les verres épais des fenêtres, Nearyan Sora Arrogance se rendormit. Il faut dire que l’oreiller sur sa tête, plus sa masse de cheveux noirs qui lui tombaient devant les yeux ne laissaient pas passer un centimètre de lumière ! Néanmoins, le garçon ne tarda pas à s’éveiller. Ses camarades faisaient un bruit d’enfer dans le dortoir, et lui, le pauvre endormi subissait les assauts répétés de la porte qui claquait, des cris et des rires. Nearyan grogna, se redressa vivement ce qui fit sursauter les deux garçons qui restaient dans le dortoir. Le jumeau numéro 1 se plaqua les mains sur les oreilles et s’écria, furieux :
Masquerade – « SILENCE ! »
Les deux Gryffys restants se regardèrent et décidèrent de ne pas embêter leur camarade plus longtemps. Ils quittèrent la chambre en trombe, et Nearyan se retrouva donc seul. Enfin ! Il rabattit le drap sur le couvre-lit et sortit de ce dernier. Il aurait pu être la copie conforme de son frère -même corps, même boxer noir, même visage- si des bleus ne couvraient pas ses cuisses et si des égratignures lacéraient la paume de ses mains. Nearyan détourna le regard des blessures, honteux et ouvrit l’armoire. Il fit claquer sa langue, agacé. Artemis avait encore pris des affaires à lui. Il soupçonnait son frère de le faire exprès. Qu’Arty le fasse ou pas, Nearyan trouvait cela malsain. L’adolescent enfila un jean près du corps, d’un bleu pétrole lui seyant un merveille, un tee-shirt orné du slogan « I Love NY » et ses chaussures adorées. Maintenant, s’occuper de son visage. Le fond de teint magique « Effacetout » s’était dissipé, il fallait en remettre et ses cheveux quémandaient à grands cris un soin complet.
Nearyan se mit en face du miroir, appliqua une petite poudre beige sur sa cicatrice et bientôt, on ne vit plus que la peau légèrement hâlée de sa joue. Il passa une main dans ses cheveux, prit une brosse, les mit en ordre sans oublier la fameuse raie et il fut prêt, le parfait petit jumeau Hurricane. Pas de cours, pas de contraintes ! Le bonheur parfait ! Nearyan partit donc l’esprit léger, débarrassé de son frère pour un temps certes limité, mais il était libre, sans la peur au ventre. Le jeune homme sortit de sa salle commune, et réfléchit vaguement à l’endroit où il pourrait aller. En haussant les épaules, il prit un escalier comme on prend un tramway. Sans savoir où il allait, le jumeau numéro un se laissa guider par la magie d’Hogwarts. Bientôt, il se retrouva au cinquième étage, où quelques groupes de filles discutaient avec entrain. L’une d’elles se retourna à l’entente des pas du garçon et gloussa, en donnant des coups de coudes à ses amies. Le groupe braqua ses paires d’yeux luisants sur Nearyan, qui se composa un visage de circonstance : classe, souriant, accessible.
Masquerade – « Hey, les filles. Qu’est-ce que vous faites de si bon matin ? » Girls – « Oh…Rien du tout. On parlait. Et toi, Arty…Nea ? » Masquerade – « Héhé, ça, vous ne saurez jamais ! »
Et le garçon passa son chemin, ravi de son petit effet. Il entendait les glapissements aigus des filles qui débattaient de son identité. Il commençait à prendre goût à ce jeu, inventé par Arty…Et inspiré par un autre couple de jumeaux bien connus de Kana…
Nearyan était entré dans la phase « Je m’ennuie mortellement ». Il devait se rendre à l’évidence : sans son frère, il était vide de toute envie, tout amusement… Il aurait bien embêté quelques tableaux, mais le simple fait de réfléchir à un sort lui donnait la migraine. Le garçon continua donc de déambuler dans les couloirs de Poudlard. Il repensait aux évènements étranges qui avaient secoué l’école depuis quelques temps. Ca donnait la chair de poule ! A côté de ça, Nearyan aurait trouvé son frère presque rassurant… Le jumeau numéro un se demanda soudainement si c’était une bonne idée d’être venu se balader seul dans ces coins reculés du château. Une angoisse irrationnelle le prit à la gorge, son rythme cardiaque s’accéléra et il dut s’arrêter contre un mur pour reprendre son calme. Etait-ce bien digne d’un Gryffondor ? Le courage, c’est aussi de s’avouer qu’on a peur…
Enfin, le contact de quelque chose de dur contre son dos rassura Nearyan. Vous n’avez jamais éprouvé la même impression rassurante ? Le matelas de votre lit contre votre dus, ultime protection contre la sorcière qui se cache sous le sommier, ou contre le cambrioleur imaginaire bien camouflé dans les pulls et les chaussettes de votre placard. Il en était de même pour le mur. Personne ne pouvait passer à travers un mur, à part les fantômes, et Nearyan n’avait pas peur des fantômes. Il devrait, pourtant… Nearyan poussa un soupir de soulagement, et cette petite crise d’angoisse passée -résultat du traitement que son frère lui avait infligé- le garçon repartit en vadrouille. Un escalier se présenta à lui ; il le prit, distraitement.
Se retrouvant au sixième étage, Nearyan rencontra quelques musiciens, tous en groupe. Apparemment, la peur avait gagné les esprits et tous semblaient se déplacer en groupe. Nearyan passa devant la salle de musique sans s’arrêter. Non pas qu’il n’appréciait pas la musique, mais cet endroit était trop peuplé pour lui. Non, il préféra le fumoir. C’était une pièce agréable, confortable, et déserte à cette heure de la journée. Le ciel sombre annonçait pourtant que des tas d’élèves allaient bientôt s’y rejoindre. Nearyan profita donc de cette tranquillité bienvenue pour s’installer dans un grand fauteuil rouge et s’y étirer voluptueusement, comme un chat persan. Il ne manquait plus que sa petite touche personnelle. Oh, c’était très rare, mais Nearyan aimait s’en griller une. Il sortit donc de sa poche une cigarette de sa poche, approcha un peu sa baguette d’où jaillit une étincelle et la cigarette s’enflamma. Nearyan la glissa entre ses lèvres. Une sensation de plaisir naquit au creux de son ventre pour remonter jusqu’à son cerveau et un sourire presque béat s’étira sur ses lèvres. Le bonheur parfait. Ou presque.
La porte grinça.
Masquerade – « Mmmh ? »
Dernière édition par le Lun 29 Oct - 18:22, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Dim 23 Sep - 15:36 | |
| Poison – « Brrr ! Fait froid ! »Artemis marchait dans les couloirs des cachots, nus et froids. Il maintenait ses mains fines et gracieuses à hauteur de sa bouche aux lèvres pleines, et soufflait de l’air chaud dessus pour les réchauffer. Son souffle se condensait en petits nuages de vapeurs qui montaient paresseusement vers le plafond de pierre. Il avançait doucement, à petits pas silencieux. Le jeune homme avait enroulé une écharpe de laine rayée noir et gris autour de son cou fin et fragile. Il portait un tee-shirt blanc à manches longues et col rond sous sa veste gris foncé à fermeture éclair, ainsi qu’un jean délavé légèrement évasé et une paire de baskets noires. Simple. En vérité, c’était les vêtements de Nea. Ils avaient pratiquement les mêmes habits, mais ils savaient s’y retrouver. Et Arty ne s’était pas trompé, il avait prit les vêtements de son jumeau, tout à fait conscient de son geste. De l’écharpe au boxer en passant par les baskets, tout était à Nea. En fait, le Rouge et Or aimait l’odeur de son frère, plus âgé de quelques minutes. Son odeur réconfortante, aussi efficace qu’une berceuse.
Vous vous demandez sûrement pourquoi Artemis traîne t’il aux cachots. Et bien il avait deux choses à faire. En premier, il comptait finir de concocter une potion très spéciale. Et second, il prévoyait de faire un tour… aux cuisines. Et oui, encore. Que voulez-vous ! Il est en pleine croissance le pauvre petit ! Et les sucreries, c’est bon. Mais, il y une autre question que vous vous posez tous : de quelle potion s’agit-il ? Et bien… D’un Philtre d’Amour, évidemment ! En se réveillant, il y a un mois, au premier jour de la rentrée, une pensée lui traversa l’esprit… « I need a Love Potion ! » Et c’est ainsi que le jeune homme se mit en tête d’aller jusqu’au fin fond des cachots pour préparer son précieux philtre. Mais vous allez me dire : « Oui, d’accord, mais Artemis c’est une bille qui a que des mauvaises notes ! ». Oui, mais pas en Potion. C’est la seule matière où il a réussi. D’ailleurs, je vais vous livrer ses notes de BUSEs en avant-première :
Astronomie : D Botanique : A Défense contre les Forces du Mal : P Divination : A Histoire de la magie : T Métamorphose : T Potions : E Sortilèges : P Soins aux Créatures Magique : D
Je vous l’accorde, ça fait peur. D’ailleurs, ses parents ont faillit mourir sur le coup. Enfin, toujours est-il qu’en Potion, il assure. Pour une fois. Cela faisait donc un mois que son Philtre mijotait dans une salle sombre et glacée. Un mois qu’il la bichonnait avec amour. C’est avec des étoiles dans les yeux qu’il ouvrit la porte du cachot 367. Il se précipita vers son chaudron où un liquide rose bonbon sentant la framboise bouillonnait paresseusement. Il entoura le récipient de ses bras graciles et chuchota tendrement, comme s’il s’agissait d’un être doué de vie :Poison – « Coucou… Je viens te chercher, enfin. Tu as bien dormi, mon cœur ? »Il adressa un sourire innocent au chaudron puis plongea une louche dans le liquide brillant et remplit une fiole, puis deux, puis trois… et ainsi de suite. Au final, il réussit à remplir une soixantaine de fioles, en sachant qu’une fiole = une dose. Il prit une des petites bouteilles, délicatement, entre son pouce et son index, la leva au-dessus de son visage et la contempla un instant avec adoration. Un des jours de gloires de son existence était près d’arriver. C’était merveilleux. Il rangea précieusement la fiole dans son petit sac et cacha les autres sous une dalle. Parfait.C’est en sifflotant joyeusement que Artemis monta les étages. En chemin, il demandait partout si quelqu’un avait vu Nea. Un groupe de filles lui indiqua qu’elles l’avaient vu entrer dans la classe vide qui servait de fumoir. Avec un peu de chance, se dit Artemis, ils seraient seuls. Il se précipita donc au 6ème étage, tout guilleret. Une fois arrivé devant la fameuse porte, Arty la poussa timidement et passa sa tête dans l’entrebâillement de la porte. Un sourire des plus pur éclaira son visage de poupée. Il était là… et seul.Masquerade – « Mmmh ? »Arty courut et s’aplatit sur son frère, posa ses mains sur ses yeux et demanda en criant joyeusement :Poison – « C’est quiiiiiiiii !? »Il retira ses mains pour les passer autour du cou de son frère et continua de plus belle :Poison – « Coucou Nea ! Tu vas bien ? Oh ! Tu fumes ?! »Le jeune homme retira la cigarette d’entre les lèvres de son frère, l’écrasa dans le cendrier et le gronda gentiment :Poison – « C’est pas bien de fumer. Ça pue et en plus c’est mauvais pour la santé. Et… »Il s’approcha un peu plus et huma l’haleine de son frère. Grimace.Poison – « Et ça ruine ton haleine si douce, d’habitude. Mais j’ai la solution… DU CHOCOLAT CHAUD ET DES GÂTEAUX ! »Tout fier de lui, Artemis sortit de sa sacoche un thermos remplit du breuvage chocolaté ainsi qu’une boîte contenant un fraisier à la crème chantilly. Il sortit ensuite des tasses, des assiettes et des couverts. Le bel androgyne s’affairait à tout préparer. Quasiment dos à Nearyan, il versa du chocolat dans deux tasses et, dans l’une d’elle, vida sa petite fiole de Philtre d’Amour. Discrétion et rapidité. Il servit ensuite le gâteau. Arty tendit son assiette à Nea, ainsi que la tasse contenant la potion au délicat parfum de framboise. C’est pour cette raison que le plus jeune des jumeaux précisa :Poison – « C’est du chocolat à la framboise. C’est très bon ! »Artemis mit huit carrés de sucre dans sa tasse, prit son assiette avec lui, et alla se lover dans un large fauteuil en face de Nearyan. Il porta la tasse à ses lèvres et observa son jumeau adoré, fébrile à l’idée qu’il boive le breuvage et succombe enfin. Avant de boire une gorgée de son propre chocolat, Arty lui adressa un sourire candide et affectif. Espoir.HJ - J'espère que ça te plaît. =) |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Sam 29 Sep - 19:26 | |
| HJ - Décidément, je n'arrive à rien ces temps-ci ><
Adieu, douce tranquillité. Si c’avait été un inconnu, Nearyan lui aurait intimé l’ordre sec de décamper directement, mais manque de bol, c’était son Autre qui avait passé le pas de la porte. Un Autre si identique. Sur le visage de Nearyan se dessina une moue légèrement étonné, et carrément surprise quand son frère se jeta sur lui avec une joie aussi innocente que celle de Sugar. Le jumeau numéro 1 se redressa dans son fauteuil, un peu abasourdi. Artemis était dans un très bon jour. Nearyan esquissa un sourire avec le reste d’hypocrisie qui lui restait, et déglutit péniblement quand la tête d’Arty s’approcha dangereusement de la sienne. Il s’inquiéta encore plus de la réaction de son frère quand à la cigarette. Personne ne savait que c’était son petit plaisir, son péché mignon. Et si son frère le prenait mal ? Il se mettrait dans une rage folle, hurlerait encore que Nearyan lui mentait chaque seconde, des paroles en l’air, mais qui semblaient tant véridiques sortant de la bouche d’Artemis. Nearyan se retrouva donc privé de sa douceur et eut une moue contrariée. Artemis était vraiment très agaçant quand il était de bonne humeur.
Poison – « Et ça ruine ton haleine si douce, d’habitude. Mais j’ai la solution… DU CHOCOLAT CHAUD ET DES GÂTEAUX ! »
Bam. De nouveau la surprise. Comment son frère pouvait trimballer un tel bordel ? Restant bouche bée, il regarda son frère qui déballait avec l’innocence adorable d’un enfant de cinq ans, des assiettes, des petites cuillères en argent, un gâteau -et là, Nearyan fut nettement plus intéressé, puisqu’il adorait les sucreries- , un thermos certainement rempli d’un chocolat noir, comme il l’aimait et du sucre. A cet instant, les yeux de Nearyan luisirent. Des morceaux de sucre.
Savez-vous ce qu’est qu’un canard ? C’est la sucrerie la plus délicieuse du monde de la confiserie. On est chez grand-mère : elle amène le plateau d’argent, où trônent des tasses de café en porcelaine blanche. Grand-mère s’asseoit, doucement, elle prend la cafetière assortie aux tasses et verse le café. Le liquide amer, ambré, fait un léger glou-glou. Bientôt, l’odeur du café se répand partout dans le petit appartement vieillot de Grand-mère. Les adultes prennent le café. Un morceau de sucre traîné, une petite main enfantine l’attrape et Grand-Mère sourit avec indulgence : elle abaisse sa tasse et la petite main trempe la moitié du morceau de sucre dans le café. Vite, avant que le sucre ne fonde, le glisser dans sa bouche. Le goût amer du café, adouci par le morceau de sucre. Mélange de chaleur, d’amertume et de douceur. Un canard. Une simple sucrerie.
Pour Nearyan, le morceau de sucre, c’est comme la madeleine de Proust. Il en voit un, et un flot de souvenirs jaillit, parfois bons, parfois mauvais. Le jeune adolescent accepta alors avec plaisir la proposition de son frère. Pendant qu’Artemis s’affairait à préparer la parfaite dînette de poupées, Nearyan chipa un morceau de sucre. Il le tourna entre ses longs doigts fins, presque impatiemment. Le sucre s’effritait entre ses mains. Enfin, Artemis déposa une tasse de chocolat crémeux et fumant devant son nez. Une drôle d’odeur s’en exhalait, mais c’était plutôt agréable. C’était fruité…Avant que Nearyan puisse mettre un nom sur cette senteur, Artemis le lui indiqua :
Poison – « C’est du chocolat à la framboise. C’est très bon ! »
Sourire. Nearyan répondit, taquin :
Masquerade – « Puisque tu me prends par les sentiments, petit frère. Merci d’avoir pensé à moi. »
Nearyan déposa délicatement deux sucres dans son chocolat et prit une cuillère. Il la plongea tout aussi doucement dans le breuvage, pour ne pas éclabousser la table basse. Pour Artemis, Nearyan devait tourner avec une lenteur abominable cette petite cuillère d’argent. Mais que le Génie du Mal se rassure, Nearyan succomba. Il lécha la cuillère avec un plaisir non-dissimulé. C’était vraiment délicieux. Artemis le prenait vraiment par les sentiments ! La gourmandise, quel vilain péché. Aussi, comme Nearyan était très vilain, il porta la tasse à ses lèvres.Le breuvage était un peu chaud, très doux, crémeux. Et cet étrange parfum de framboise. Peut-être était-ce du poison ? Non… Idée inconcevable. Si Artemis aurait voulu le tuer, il l’aurait fait d’une manière violente, comme le couteau ou l’étranglement. Néanmoins, quand Nearyan reposa la tasse, il se sentait bizarre. Il se sentait comme à la fin d’un dimanche après-midi d’automne, ensoleillé et tiède : mélancolique, nostalgique, à la fois heureux et pensif. Etrange sensation. Nearyan s’essuya les lèvres, toujours troublé. Son regard se posa sur son frère : il le fixait d’une étrange façon, comme s’il le voyait pour la première fois. En vérité, Masquerade observait avec admiration ces lèvres, ce cou laiteux, ces yeux couleur de printemps, ce visage harmonieux et régulier. Leur visage.
Un abominable désir prit possession de Nearyan. Encore une fois, son frère luciférien l’avait piégé. Le jumeau numéro un fixait son frère d’un air plein d’adoration. Horreur, damnation, enfer. Nearyan avait succombé, était tombé dans le piège, si bêtement. Qu’il est beau, Artemis. Nearyan se sentait incapable de résister. C’était l’agonie de son refus. Finir ainsi, c’était si stupide ! D’une voix douce, caressante, ce qui ne lui ressemblait pas, Nearyan prononça ce simple mot :
Masquerade – « Artemis… »
Que se cachait-il derrière cette parole ? Nearyan ne bougea pas de son fauteuil ; il s’était simplement redressé en attendant une réaction de la part de son frère tant aimé, adoré, chéri, désiré. C’était injuste, pourquoi le Mal gagne-t-il ? Pourquoi lui et pas un autre ? Nearyan n’a rien fait de mal… |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Mer 17 Oct - 23:59 | |
| C’est avec plaisir qu’Artemis vit les yeux de son jumeau étinceler. A la vue de toutes ces sucreries, Nea se dérida. L’effet magique du sucre. Pas besoin d’eau bénite quand on a du chocolat ! Arty, fou de joie, observait son frère du coin de l’œil en préparant sa dînette qu’il trimbalait partout avec lui. Comment réussissait-il à caser tout ça sans l’aide de la magie ? Haha ! C’est un secret by Arty & Co ! Un secret bien gardé. Lorsque, impatient, le jeune homme lui proposa son « chocolat à la framboise », Nearyan l’accepta avec le sourire :Masquerade – « Puisque tu me prends par les sentiments, petit frère. Merci d’avoir pensé à moi. »Artemis répondit en rougissant, avec une pointe malsaine dans la voix :Poison – « De rien… »Ce qui se passa ensuite fut un supplice. Nea avait l’air de le faire exprès… Il semblait faire exprès d’aller lentement, de le faire poireauter. Arty serra les dents, tendu. Allait-il boire ? Ou au contraire allait-il soupçonner quelque chose ? Mystère. Pourvu que non…Tassé sur son fauteuil, le bel et cruel androgyne dévorait sa moitié du regard. Cette cuillère qui tournait lentement et raclant le bord de la tasse de porcelaine. Criling ! Criling ! Criling ! Et ce son, insupportable, lui serrait le cœur jusqu’à ce qu’il soit asséché, comme lorsqu’on presse une éponge gorgée d’eau. Toute la pièce n’était plus remplie que de ce son suraigu et cruel. Poison ne voyait rien à part ces doigts fins et cette maudite cuillère d’argent. Tout le reste était sombre. Il s’agissait des secondes les plus longues de sa courte vie. Soudain, elle sortit de sa tasse. Nea renonçait-il à boire le breuvage ensorcelé ? La cuillère montait, montait… Artemis la suivit avidement du regard. Il voyait nettement chaque gravure de l’objet, chaque reflet cuivré du liquide chaud et empoisonné. Car c’était bien un poison. Un poison qui allait enliser Nearyan dans l’amour dément de son frère détraqué. Nea le porta la ses lèvres et lécha le liquide salutaire du jumeau numéro 2. Celui-ci se retint de sauter de joie et d’éclater de son rire de fou à lier, qu’il savait si bien faire. Au lieu de ça, il se contenta d’observer en silence les effets de sa potion, de son bébé, de son bijou. Son cœur de glace sursauta dans sa frêle poitrine lorsque Nearyan porta le liquide sucré à ses lèvres. Cette vision, celle du « suicide » de son frère, déclancha en lui une série d’émotions violentes. Désir, Envie, Plaisir, Joie intense, Supériorité et, le plus fort de tous, Amour. Oui, Amour avec un grand A. Ce sentiment si rare, si recherché, si mystérieux. Tous les écrivains, poètes et autres ménestrels se sont évertués à donner une description fidèle de l’Amour, du vrai. Mais la version de l’Amour qu’exploitait le démoniaque et éternel Poison, c’était l’Amour pur et violent à la fois. Un mélange détonant qui avait des difficultés à se marier. Pour Artemis, les sentiments devaient être immaculés et exclusifs. Seulement, sa maladie l’emportait parfois et le poussait à faire couler le sang et les larmes. Le bel et sadique androgyne trouvait alors dans la souffrance, tout le plaisir qui lui manquait pour atteindre sa vision de la Perfection. Mais après tout, il y a un adage qui dit « On fait du mal à ceux qu’on aime, mais on oublie souvent de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal ».
Nea reposa doucement sa tasse, l’air absent et rêveur. Arty tendit le cou, avide, les yeux écarquillés par la curiosité. Soudain, il capta une lueur d’adoration dans le regard de son jumeau en transe. Victoire ! Artemis sentit toute la pression s’évacuer, sortir de ses poumons, dans un profond soupir de soulagement. Son bonheur était palpable, et l’on pouvait presque voir les volutes noires de l’appréhension tourbillonner vers le plafond. Dans un souffle, doux et caressant, Nearyan Sora Arrogance Hurricane murmura :Masquerade – « Artemis… »Le dénommé Artemis fut parcourut d’un frisson : c’était la première fois que son jumeau faisait autant preuve de tendresse avec lui. Tendresse passagère et fausse, mais Arty s’en contentait… pour le moment. Les seules fois où le Gryffondor corrompu l’avait entendu parler ainsi, c’était avec ses petites amies tant détestées. Ces filles, ces idiotes, il avait plus que tout désiré les voir mourir dans d’atroces circonstances. Il les haïssait si fort. Il rêvait de leur faire mal. Les écorcher pour son amusement personnel. Mais désormais, Arty compte bien s’emparer totalement de ce joyau si convoité.
Le jeune homme, comblé, se leva de son fauteuil et s’avança à petits pas timides vers son frère, toujours assit. Lui au moins était assit normalement, il n’était pas voûté et à moitié accroupi comme son frère. Mais passons, nous ne sommes pas là pour psychanalyser les petites habitudes des twins. Artemis profita de la position de son frère pour s’asseoir à califourchon sur les genoux de l’infortuné Nearyan. A genoux de chaque côté des cuisses de sa magnifique moitié, le Poison passa ses mains sous son t-shirt et caressa son torse doux et chaud avec application. Dans le même temps, passionnément, le démentiel adolescent posa ses lèvres sucrées sur celles de Nea, les entrouvrit et darda sa langue avec fougue. Durant ce sulfureux baiser incestueux, le Rouge et Or entoura le cou de son amant de ses bras fins et se cambra légèrement sous l’effet du désir tumultueux. C’est ainsi que débuta le Jeu Interdit d’Artemis, nouveau passe-temps macabre, doucement germé dans son esprit atteint par la folie.HJ - Tu l'attendais, le voici ! XD J'espère qu'il t'ira. =) Il est un peu court... |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Jeu 18 Oct - 1:02 | |
| Artemis se rapprochait ! Il se rapprochait ! Et ils…Ils se toucheraient bientôt ! Les yeux brillants, Nearyan le laissa faire, ne bougeant pas d’un millimètre. Artemis ne lui avait pas dit de bouger, il ne bougerait donc pas. Il était tout entier dévoués aux désirs de son frère, de son amour. De son maître. Le jumeau poussa un inaudible soupir de bonheur quand Artemis prit place sur ses genoux. Les pupilles de Nearyan brillaient d’extase. Ils se touchaient ! Ils se touchaient ! Artemis lui offrait le cadeau précieux d’une caresse. Nearyan se tortilla, sensible à cet endroit du corps. Néanmoins, un sourire mutin s’étira sur ses lèvres. Ca chatouillait … Mais c’était agréable quand même. Le contact des mains froides de son frère sur son torse eut pour effet de le faire tendrement frissonner. Artemis le caressait … Lui prodiguait des caresses qu’il aurait très bien pu donner à un ou une autre … Mais non, c’était Nearyan qu’il avait choisi et le concerné en jubilait. Il exprima son bonheur en obéissant docilement à son frère, se laissant embrasser par ces lèvres vipérines et désirables, tendres et sucrées.
L’air vint à manquer, et Nearyan détacha ses lèvres quelques secondes pour reprendre son souffle. Mais leur sulfureux ballet reprit, plus fougueux. Nearyan glissa une de ses mains autour de la nuque de son frère, pour se rapprocher de lui, le toucher, le posséder, tandis que son autre main passait sous le tee-shirt du twin. Timidement, il se mit à caresser la peau tendre du ventre de son frère, calquant leurs gestes, reproduisant les mêmes arabesques, les mêmes courbes sur la peau. Nearyan jouait la timidité, en vérité, il pourrait être plus entreprenant, mais son adoration toute neuve pour Artemis l’empêchait de faire quoi que ce soit. Il avait trop peur de déplaire à Artemis pour tenter une vaine folie. Alors il se laissait doucement bercer par la langue et le souffle tiède de son amant. Il sentait leurs bouches se chercher, s’étreindre, et leurs langues se combattaient à grands coups de caresses mutines. Nearyan se frotta contre son jumeau, frissonnant, quémandant timidement plus d’attention. Il voulait savoir ce qui ce cachait d’encore plus merveilleux derrière ces cadeaux somptueux.
Cher Lecteur, je prends désormais la place de Nearyan car il m’est impossible de me contenir plus longtemps. Le rôle du narrateur est certes celui de décrire les choses, mais aussi de donner son point de vue sur les actes qu’il décrit. Tendre et naïf Nearyan, que crois-tu qu’il y aura au bout du tunnel ? Certainement pas l’amour que tu espères tant, car celui que tu éprouves n’est qu’un leurre. Il n’y a qu’une seule issue : la mort. Tout comme ton frère, elle viendra te cueillir, dans la fleur de l’âge, car je sais que tu ne supporteras pas de vieillir, que ton visage se flétrira et que tu ne pourras souffrir de voir ta beauté te faner. Je suis comme toi, Nearyan, je sais ce que tu ressens, mais est-ce une raison pour précipiter tes derniers beaux jours dans une déchéance sans fin ? C’est inutile. Profite de ce qu’il te reste de jeunesse et d’innocence pour jouer et t’amuser sans compter, profite, envole-toi loin des noirceurs des adultes et butine la jeunesse au miel de ta santé … Si tu te laisses pourrir de cette façon, tu le regretteras et ta vie n’en sera que plus triste. Abandonné de tous, tu périras sous tes propres coups : ciseau, couteau, corde, médicaments. Il n’y a que trop de choix pour précipiter la Faucheuse.
Ce que tu fais, Nearyan, n’est rien d’autre qu’un suicide mental pour te voiler la face, échapper à la réalité atroce qui te sert de ton sommeil chaque nuit. La peur sera toujours là, profitera de ton inconscience pour t’éventrer, te saigner jusqu’à ce que ton cadavre soit exsangue. Mais voilà que je m’égare, peuplant ton imaginaire, cher Lecteur, d’images atroces et dégoulinantes de sang. Pardonne-moi, mon intention n’est pas de choquer, mais d’expliquer, et je ne suis même pas sûr de le faire comme il le faudrait. Cher Lecteur, j’ai terminé, tu vas pouvoir reprendre le fil de ta lecture avec béatitude et tranquillité. Mais garde ton esprit ce que je viens de dire, cela pourra t’aider par la suite, ou du moins, t’éclairer sur certains évènements … Je te remercie et te laisse, merci.
Nearyan sentait que son corps échappait au contrôle de son esprit, qu’il se séparait en deux parties bien distinctes. Comme le dit Zola dans Thérèse Raquin, la plupart des hommes sont souverainement dominés par les fatalités de leur chair, c’est-à-dire qu’ils obéissent à leurs désirs, les plus brutaux et malsains soient-ils. Nearyan n’y échappait pas, déjà, la chaleur s’infiltrait dans sa peau, faisant mourir à petit feu sa raison déjà vacillante et tourbillonnante dans des vapeurs d’indécision. Nearyan tremblait et frissonnait, sa tête dodelinait, mais il restait désespérément accroché à son frère, contre lui, le serrant comme si sa pauvre petite vie dépendait de la peau d’Artemis contre la sienne.
Mais d’ailleurs, sa vie ne dépendait-elle pas de son luciférien jumeau ? Après tout, Nearyan ne vivait que parce que son jumeau le lui permettait. Il avait échappé à la Faucheuse parce qu’Arty avait décidé de ne pas frapper trop fort, de ne pas l’étouffer en l’embrassant contre un mur sombre. Sinon, qu’était-il ? Un Gryffondor sans talents particuliers, avec un joli petit minois et un sens de la répartie utilisée à mauvais escient. Il n’était rien d’autre qu’un petit garçon apeuré par un plus fort que lui, et il ne pouvait pas le dire à sa mère car on le traiterait de menteur et de fourbe. Nearyan n’était rien d’autre qu’un pantin, un polichinelle, une marionnette.
Nearyan caressa avec plus d’insistance le torse de son amant, hésitant à lui enlever son tee-shirt. Peut-être qu’Artemis ne serait pas content s’il lui enlevait son tee-shirt … Il valait mieux attendre une approbation, ou un ordre. Est-ce qu’Artemis serait doux avec lui ? Nearyan l’espérait naïvement, tout comme il croyait naïvement aimer son frère d’un amour pur, doux et sentimental. Leur relation n’était qu’insanités, violences et inceste. Des mots sales pour une relation sale. Des gestes sales pour une action sale. Mais qui leur paraissait pure et naïve, tendre et fatale.
HJ-J'ai eu l'inspi divine ! XD |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Jeu 25 Oct - 22:47 | |
| Il l’aimait à en mourir. Il le haïssait à s’en damner. Il était son plus proche allié, mais aussi son plus redoutable rival. Il souhaitait le voir croquer la vie à pleines dents, il désirait le voir dépérir dans l’humiliation. Il était si adorable… et si détestable.
Extrait du journal d’Artemis Soen Ptolemy Hurricane.
« Je t’ai toujours admiré. Toi, mon grand frère de quelques minutes. Je t’ai toujours trouvé fantastique, génial, divin. Dès mon plus jeune âge, je tombais amoureux de lui. Seulement, j’étouffais inconsciemment mon désir et ma passion pour lui. C’était immoral, c’était mal. En tout cas, c’est ce que nous serinait le pasteur du village. Mais désormais, je ne peux plus me taire. Je veux qu’il m’appartienne, je veux qu’il soit tout à moi. J’ai déjà perdu l’honneur de lui voler sa virginité – une petite idiote l’a fait avant moi, alors que je traversais une période difficile – mais lui pourra me la prendre. Je me préserverais exprès pour lui. Je ne veux pas que quelqu’un d’autre s’empare de moi et de ma pureté si précieuse. Si je suis fou ? Non. Ça, c’est ce que disent les médecins moldus et les adultes – tous plus incompétents les uns que les autres – mais moi je sais que je suis tout à fait lucide et normal. Ce sont les autres qui sont fous, moi je suis divinement bien fait. Et comme Nearyan est mon double, il mérite de s’élever au rang d’Être Supérieur, tout comme moi. Je me qualifie de romantique passionné, pas de dément. Le terme de « dément » va plutôt à tous ces écervelés qui osent se donner à n’importe qui, juste pour éprouver trois secondes et quinze centièmes de plaisir superficiel. Ça c’est de la démence pure ! En plus, cela relève de la primitivité la plus totale. C’est désolant. Pour en revenir à ma tendre enfance, sachez que, petit, je n’en voulais jamais à Nea. Quand je voulais jouer à empiler des cubes et lui aux cow-boys, c’était finalement ces derniers que l’on choisissait. Je préférais une chambre rouge et lui une chambre blanche. Va pour le blanc. Du gâteau pour le dessert disait Artemis. Non, de la glace, rétorquait Nearyan. Certes, mangeons donc de la glace. Je me pliais au moindre de ses désirs, au moindre de ses caprices. Il était mon Dieu, mon messie. Et je ne lui en voulais jamais. Jamais. Même lorsqu’une tante, une grand-mère ou un oncle venait nous voir et, nous observant jouer, observait : « Le premier, celui qui fait un puzzle… hum… Lequel est-ce ? Nearyan. Et bien Nearyan a l’air bien plus éveillé et intelligent que le deuxième, Anis… Pardon, Artemis. J’oublie sans cesse son prénom. Donc, tout ça pour dire que ce petit me paraît chétif, perdu et totalement niais ! » Voilà ce que l’on pensait de moi. D’ailleurs, il est vrai que je n’ai jamais été bon à l’école et que j’ai toujours été lunatique. Mais je ne pensais pas être bête. Cependant, mes notes de BUSEs m’ont définitivement fait passer pour le dernier des arriérés. Un nombre effarant de P, de D et de T acheva mes parents. Je fus bientôt considéré comme l’idiot de la famille. L’Erreur. Je suis un peu comme le Génie Incompris. Je ne voulais pas être compris de toute façon, ou alors juste par Nea, mon Apollon. D’ailleurs, dans la Mythologie Grecque, Apollon n’est-il pas le frère jumeau d’Artemis ? Enfin, tout cela mis à part, j’aimerais, j’adorerais, jouir de l’amour de mon jumeau. Alors, une fois que nous nous aimerons d’un amour brûlant, nous nous suiciderons ensemble, dans la fleur de l’âge et du plaisir. Ainsi, plus rien ne pourra nous séparer et le feu brûlant de notre amour pur continuera de flamber dans l’Eternité. »
. . .
Artemis, pressé contre le corps doux et chaud de son frère savait parfaitement que cet élan de désir était artificiel, seulement du au philtre d’amour. Mais le jeune homme espérait que, lorsque la potion cesserait de faire effet, son jumeau, sa Némésis, se souviendrait de leur folle et fougueuse expérience et éprouve de ce fait de l’amour – ou même de l’attirance – pour lui. L’espoir fait vivre le peuple. Il fait aussi vivre les Génies du Mal repu de haine. Comme quoi, tout le monde se retrouve à un moment ou un autre.
Nea, une main sur sa nuque, attira son double vers lui, pour le plus grand bonheur de sa moitié. Mais c’est avec encore plus d’enthousiasme que le bel androgyne sentit les caresses du twin sur son ventre. Ces courbes élégantes, ces volutes sur sa peau le faisaient fondre comme du chocolat laissé au soleil. Un délice. Comment un être humain pouvait-il lui faire autant d’effet ? Une seule solution : ce n’était pas un être humain. C’était Apollon. Némésis dans le corps d’Apollon plus précisément. Merveilleux. Sous les caresses timides de Nearyan, le Rouge et Or corrompu se cambra et d’agréables frissons lui parcoururent l’échine, lui donnant la chaire de poule, rendant sa peau laiteuse encore plus sensible. Et ces baisers… Sulfureux, fougueux, tumultueux. Sa langue se plaisait vraiment dans la caverne soyeuse qu’était la bouche délicate de son double. Il sentit alors la main de son frère lui caresser le torse avec plus d’insistance alors que lui faisait la même chose de son côté. On aurait dit qu’il voulait enlever son tee-shirt… Parfait. Arty susurra d’une voix suave à l’oreille de son aimé :Poison – « Fais tout ce que tu veux… J’ai tellement hâte que tu m’apprennes… Danasama. »Danasama. « Excellence, mon maître » en Japonais. Ceci était plus qu’une invitation, c’était de la provocation. Sur ces mots, Artemis enleva le tee-shirt de son amant interdit, envoyant valser « I Love NY » à l’autre bout de la pièce. Arty – Nea : 1 – 0 ! Le combat continu. Commençait dès maintenant un combat acharné pour savoir qui sera le plus « Seme » et le plus « Uke » des deux. Dominant et dominé, littéralement.
Le jeune démon embrassa alors le jumeau numéro 1 dans le cou, avec tant de langueur que cela en devenait irréel. Ensuite, pressé de montrer à son frère l’étendu de ses pouvoirs de séduction, il suivit le tracé de sa carotide avec sa langue brûlante et humide, pour ensuite suivre l’arrête des clavicules. Une envie folle de lui faire mal – un peu – le traversa, et il mordit doucement le cou de son frère, comme un vampire luxurieux en quête de jeune sang. Tout en continuant de le harceler du bout de la langue, Artemis caressait son dos, tendrement. Puis soudain, il planta ses ongles dans la peau de pêche de son amour. Juste assez pour lui arracher un cri de douleur. Une sensation de chaleur naquit au creux de son ventre. Arty poussa un soupir de satisfaction intense. Magnifique. Il retrouvait l’excitation de ces folles nuits de tortures et de plaisirs étouffés. Il lui tardait de voir ce qu’allait riposter son grand frère, plus expérimenté que lui. Que faisait-il subir à toutes ces filles ? Il allait enfin le découvrir. Cette seule pensée suffit à lui arracher un autre soupir d’aise. Le jeune homme pensait avec impatience : « Montre-moi que toi aussi tu peux me toucher. Que toi aussi tu peux me faire mal, me soumettre. Montre-moi que tu n’es pas qu’une lavette ! » C’est avec une pointe de lubricité dans la voix que le diabolique Gryffondor répéta ses propos provoquant de vive voix. Que dis-tu de ça, Nearyan Sora Arrogance Hurricane ? Artemis caressa doucement ses épaules, du bout des doigts, puis des lèvres, avide du corps de son frère. Il devait être vraiment narcissique pour n’aimer que ce qui lui ressemblait. Oui, tellement narcissique.
Comment cela se finirait-il ? En larmes ? En sang ? Mais peut-être serait-ce une fin heureuse. Peut-être. Nearyan ne voudrait peut-être plus lui adresser la parole, ou au contraire ne pourrait plus se passer de lui. Le jeune et machiavélique androgyne priait de toutes ses forces pour que cette histoire se finissent comme il le désirait : l’amour pur et sulfureux qui s’achève par un suicide passionnel. Ce serait si… Il n’y a pas de mot pour décrire ce bonheur ineffable. Il y avait bien trop de magnificence dans cette idée pour que l’on puisse mettre des mots dessus. Nearyan et lui, ce serait l’apogée de la beauté. Ils seraient la huitième merveille du monde. A eux deux, ils domineraient ce monde pourrit, régnant sur une pyramide d’or et de joyaux, surplombant la misère environnante, alors qu’eux brilleraient de tous leurs feux. Espoir.HJ - J'espère que tu aimes ! =) |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Lun 29 Oct - 18:21 | |
| L’esprit de Nearyan n’était plus que lubricité, désir et adoration. Le narrateur, s’il peut protester, n’atteint pas ses personnages, et c’est bien dommage, car il peut sauver parfois ces destins tragiques. Roméo, Juliette, comme vous devez haïr votre créateur. Son jumeau caressait son torse avec envie et Nearyan se sentait fondre. Des flammes dévoraient son bas-ventre, un brasier malsain brûlait au creux de ses reins. Comme il le désirait, cet éphèbe parfait ! Nearyan avait encore du mal à croire qu’il tenait contre lui la créature la plus parfaite de cette Terre. Le jeune Hurricane frissonna quand la voix sensuelle et provocante de son frère murmura :
Poison – « Fais tout ce que tu veux… J’ai tellement hâte que tu m’apprennes… Danasama. »
Danasama. L’excitation grandit, Nearyan se sentit galvanisé par ces paroles, cette brève supplique si provocante. Un sourire presque narquois naquit sur les lèvres douces de Masquerade quand son frère lui ôta son tee-shirt. Il fit de même et le torse de Poison fut tout à lui. Nearyan caressait, caressait jusqu’à en devenir ivre. Il était ivre de la peau de son frère, ivre de sa beauté, de sa langueur. Nearyan gémit sans se retenir quand la langue de sn frère glissa dans son cou, coquine, délibérément provocante. Le brasier devint plus brûlant encore, le désir plus vigoureux. Hurricane griffa légèrement le dos de son frère quand celui-ci le mordit. Un plaisir malsain l’envahit quand Poison mordit doucement sa peau. C’était tellement bon, tellement érotique que Nearyan sut qu’il goûtait à des plaisirs d’adultes. Ensemble, ils étaient plus vieux, plus forts. Poison continuait de taquiner son cou avec cette langue vicieuse, quand Nearyan sentit les ongles de son amant si désiré s’enfoncer dans son dos. Un gémissement, douloureux, jaillit des lèvres de Nearyan. Mais il en avait tiré du plaisir. Il avait tiré du plaisir de cette douleur qu’il avait traversé, un plaisir interdit et malsain qui l’exaltait. Sans parler des paroles qu’Artemis lui tint, provoquant, joueur. Nearyan se lécha sensuellement les lèvres, et attira son frère contre lui. Les mains du bel androgyne glissèrent jusqu’au pantalon d’Artemis et doucement, les doigts de fée défirent la ceinture et se glissèrent dans le boxer. Là se trouvait le fruit défendu. Nearyan caressa d’abord du bout des doigts cette plume de chair, si précieuse, puis de plus en plus vigoureusement, avec une tendresse violente, propre aux Hurricane. Mais Nearyan s’arrêta brusquement, conscient de la frustration qu’il imposait à son frère, cette torture abominable qu’il avait déjà subi avec des filles trop joueuses. Nearyan se dégagea de l’étreinte de son frère et attrapa le couteau qui avait servi à couper le fraisier chantilly. Il était encore couvert de crème. Nearyan plaqua son frère dans le fauteuil et s’installa sur les genoux d’Artemis, comme ce dernier l’avait fait tout à l’heure. Nearyan commença alors à lécher le couteau, lentement, se plaisant à laisser de la crème blanche sur les lèvres. Puis il se passait la langue sur les lèvres, le regard brûlant, les gestes sous-entendant une nature bien plus … profonde. Une fois que le couteau fut totalement nettoyé de sa crème, la pointe joua doucement sur le torse d’Artemis et Nearyan murmura d’une voix brûlante :
Masquerade – « Nous serons liés … Pour l’éternité … »
Et il appuya, doucement, juste pour faire un peu mal à son frère. Il commença à tracer des traits, qui formèrent un grand N. Il recommençait le même manège, tout en s’arrêtant parfois pour effleurer les lèvres de son frère adoré. Toutes les lettres qui formaient Nearyan furent gravées sur le torse d’Artemis, traînée sanglante et malsaine. Nearyan lâcha le couteau, qui tomba avec un tintement métallique sur le sol, et lécha les lettres de sang. Hum … C’était si bon … Mais ça n’était pas fini. Artemis voulait être soumis ? Avoir mal ? Etre touché ? Nearyan ne demandait qu’à satisfaire les désirs de son incestueux amour. Le jumeau glissa son visage dans le cou de son frère, laissant sa langue lécher chaque parcelle de la peau chaude et parfumée. Le Hurricane suça sans douceur le cou de son compagnon et une trace rouge s’étala sur la blanc du cou, rose corrompue fracassée sur la neige. Nearyan arriva jusqu’à l’oreille de Poison et murmura, son souffle chaud affolant la peau douce du petit poison :
Masquerade – « Je vais te toucher … Jusqu’à ce que tu demandes grâce. »
Nearyan glissa alors ses mains le long du torse de son amant, suivant le contour sanglant des lettres gravées, sa langue baguenaudant sur la peau chaude. Hurricane numéro un s’en donnait à cœur joie. Il allait apprendre à son frère à susciter le désir et la frustration. Le jeune homme arriva enfin au boxer d’Artemis et les doigts fins s’y glissèrent une seconde fois. Nearyan caressa du bout des doigts le bas-ventre, peau tendre et chaude, puis ce fut autour de la plume de chair de subir le même traitement. Nearyan embrassait en même temps son frère, quémandant ses lèvres tendres et roses, si délicieusement attirantes. Les doigts pressèrent délicatement le membre qui gonflait sous les caresses, puis attouchèrent plus vigoureusement cet endroit si intime. Mais comme la dernière fois, Nearyan s’arrêta. N’allez pas croire qu’il restait de marbre. Une bosse visible était apparue sous son jean. Ses joues se marbraient de plaques rosées et il avait très envie que son frère joue à l’Uke avec lui … C’est pourquoi Masquerade se pencha et demanda :
Masquerade – « Fais plaisir à Danasama … Caresse-toi et … - Nearyan eut un regard suffisamment explicite pour qu’Artemis comprenne ce qu’il attende de lui- »
La scène qui se jouait dans l’esprit de Masquerade était digne des plus grands films érotiques. Il voulait qu’Artemis se caresse, gémisse pour lui, il voulait que son petit Poison le touche et le léche, comme un chien doux et obéissant. Les rôles semblaient s’être inversés : Nearyan devenait le dominant, ferme mais doux, et Artemis, le Uke chétif. Nearyan contempla son frère, une lueur d’adoration dans le regard. Artemis était si beau, si adorable, si tendre. Il était la perfection, la magnificence incarnée. Et comme Nearyan était son jumeau, il accédait à ce statut le plus naturellement du monde. Pour les jumeaux Hurricane, tout coulait de source tant qu’ils étaient ensemble, car ils étaient persuadés que le monde ne pouvait tourner sans eux. |
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| Sujet: Re: Strawberry Love, Strawberry Incest [PV Arty] Dim 4 Nov - 17:37 | |
| La première fois. Une étape importante de la vie. Si on la rate, on se sent souiller pendant longtemps, très longtemps. Car, si cette étape est mal réussie, mal tombée, c’est un rêve, conscient ou inconscient, qui part en fumée. Cependant, je suis presque sûre que votre première fois, vous ne la rêvez pas avec votre frère ou votre sœur. Et bien pour Artemis Hurricane, c’était tout le contraire. Son frère, sa Némésis, était là, devant lui, tout à lui. C’est merveilleux de posséder quelque chose, ou quelqu’un, qui a tant de magnificence en lui. Ainsi, Poison se délectait de la douceur et de l’odeur délicate de la peau de son frère, de son fantasme, bien vivant cette fois. Il voulait le posséder tout entier, l’avoir pour lui, pour toujours. Le fait de sentir les mains de son frère dessiner des motifs complexes, de plus en plus impétueux, sur son torse le faisait planer. Il en avait tant rêvé, depuis si longtemps. A sa grande surprise, lorsque Nea griffa la peau de son dos, jusqu’ici épargné, Artemis laissa échapper un petit gémissement de contentement. Quel doux plaisir malsain. Le feu au creux de son ventre répandit son aura de chaleur autour de lui. Bien sûr, cette sensation, il la connaissait, après s’être entraîné tout seul. Mais là, c’était bien différent. Le désir qui montait en lui comme une flèche lui transperçait le cœur jusqu’à ce qu’il soit criblé de trous. Il le sentait battre la chamade, comme s’il battait pour toutes les années de vie qui lui restait, comme s’il allait mourir. Cette sensation grisante lui plut tant, qu’il accentua un peu plus ses caresses humides dans le cou de son jumeau. Celui-ci poussa quelques gémissements, qui confortèrent Arty dans sa quête de plaisir intense et interdit. Ô douce vengeance… Tu m’as repoussé Nearyan ? Tu en payes le prix. Prix plutôt agréable, non ?
Comme Poison l’avait souhaité, son frère prit les choses en mains. Au sens figuré, comme au sens propre du terme. Le cœur du bel androgyne fit une brusque embardé, quand les mains de Nea se glissèrent dans son boxer, sournoises. Lorsque Nearyan effleura des ses doigts fins cet endroit si sensible, Artemis se cambra en se mordant les lèvres, pratiquement jusqu’au sang. La décharge qui l’avait traversée était insoutenable de plaisir et d’indécence. Ses ongles s’enfoncèrent un peu plus dans le dos de son double. Double exceptionnellement vicieux. Cependant, l’effleurer ne lui suffisait pas, il préférait répéter ses caresses avec toujours plus de vigueur et de fougue. Le jeune homme, exalté par ce délicieux supplice, se serra un peu plus contre l’auteur de tant de plaisir, gémissant sans retenue. Même s’il voulait retenir les témoins de son désir, il n’y arriverait pas. C’était décidément trop merveilleux pour qu’on puisse retenir tous ces allègres sons à l’intérieur de soi, sous peine de mourir d’extase. Arty sentit cette plume de chair, objet de tant d’attention, gonfler doucement mais sûrement, comme un fruit mûr. Parcourut de tremblements et de fourmillements agréables, Poison glissa une main dans le bas du dos de son jumeau, avide de l’avoir contre lui.
Mais son tumultueux bourreau ne l’entendit pas de cette oreille. Il arrêta ses caresses et le repoussa sensuellement. A la fois déçu et avide de connaître la suite du programme, le plus jeune des jumeaux Hurricane, se tourna vers son frère. Cependant, l’attente fut plus atroce qu’il ne le pensait. La pression qui s’était accumulée en lui retombait doucement, l’assassinant un peu plus à chaque grain perdu. Son petit cœur tout juste dégelé se serra et, comme une éponge, sembla se vider de tout son sang et s’assécher. Nearyan s’installa sur ses genoux, un sourire lubrique éclairait son visage. Ah ! Le jeu reprenait ! Fébrile, Arty observa son frère en silence, comme un élève avide de connaissances. Son cœur fit un bond lorsqu’il s’empara du couteau. Allait-il le tuer ? Artemis ne se débattit pourtant pas. Son double lécha le couteau, avec une langueur démesurée. Poison déglutit, le regard incandescent de son frère le vrillait, pervers. La pointe du couteau se posa sur son torse vierge. Nea la promena sur sa peau en susurrant :
Masquerade – « Nous serons liés… Pour l’éternité… »
Les pupilles du jeune Hurricane se dilatèrent. C’était sûr à présent, il allait le tuer ! La lame s’enfonça doucement dans sa peau tendre et douce. Il poussa un petit cri de peur et de douleur, les paupières closes. … … La mort ne venait pas, mais son torse le chatouillait, douloureux. Il ouvrit un œil, et vit que Nearyan traçait des traits sanglants sur sa peau. Un grand N. Puis il recommença, avec d’autres lettres, lui effleurant parfois les lèvres. A chaque trait un peu trop profond, le bel androgyne, désormais victime, laissait échapper un petit cri de douleur mêlé de plaisir masochiste. Un tintement froid retentit : Masquerade avait lâché son couteau, et Artemis ne pouvait l’attraper. Son cruel double logea son visage dans son cou. Arty pouvait sentir, distinctement, sa langue humide caresser sa peau fine et blanche. Puis il suça, aspira, sa peau, sans douceur. Les mains crispées dans le dos meurtri de son frère, il se délectait des picotements que cela lui prodiguait. Il ne pouvait voir le résultat, mais lui-même s’étant déjà fait un suçon, avait une petite idée de l’aspect de sa peau. Nea s’approcha de son oreille et murmura, lubrique et inquiétant :
Masquerade – « Je vais te toucher… Jusqu’à ce que tu demandes grâce. »
Les paroles du cruel jeune homme eurent deux effets contradictoires chez le Rouge et Or. L’affolement suscité par la menace se mélangea avec la fébrilité et la hâte de goûter à cette nouvelle torture. Déchiré par tant d’émotion, le pauvre petit cœur du Poison fit un bond qui agita le jeune homme d’un frisson nerveux. Les mains de sa Némésis glissèrent sur son torse blessé, puis il suivit le contour des lettres sanglantes gravées de sa langue délicieusement chaude et humide. Artemis poussa un petit gémissement d’aise. Ses mains jouèrent sur son bas ventre, faisant frissonner le petit Poison. Sans transition, il sentit une fois encore les doigts experts de Masquerade caresser son membre sensible. Arty poussa un petit cri de plaisir et de surprise, aussitôt étouffé par un baiser presque volé. Le jeune homme passa une main sur la nuque de Nea, l’attirant vers lui, avide de ses lèvres. De nouveau, la plume de chair gonfla, stimulé par les caresses indécentes de l’aîné des jumeaux. Un ardent désir l’emporta dans sa course folle. Puis, plus rien. Masquerade s’était une nouvelle fois arrêté ! Artemis poussa un gémissement de protestation indignée. Il en voulait encore, lui ! Cependant, il remarqua qu’il n’était pas le seul à éprouver du plaisir : Nearyan aussi était excité. Alors ça lui plaisait tant que ça de le voir souffrir ? Soit. Il s’y soumettrait. Quel radical changement de rôle ! Son frère, les joues rosies, demanda :
Masquerade – « Fais plaisir à Danasama… Caresse-toi et… »
Nea le couvrit d’un regard plus qu’explicite. Artemis, déjà empourpré, rougit un peu plus. Ainsi, il devait se comporter comme le parfait petit Uke ? Bien… Il croisa mentalement les doigts pour ne pas que son côté Seme revienne à la charge. Poison posa une main hésitante sur son propre membre afin de le stimuler par quelques vigoureuses caresses. Le brasier au creux de son ventre le réchauffait intensément. Si intensément qui laissa échapper quelques gémissements de plaisir. Jamais il n’avait pensé qu’il s’amuserait ainsi, sous le regard de quelqu’un d’autre. Puis, impatient de faire participer son frère, le jeune homme l’attira vers lui et déboutonna son pantalon, avant de le baisser, ainsi que son boxer. Arty se délecta quelques secondes de la plume de chair de son frère, la dévorant du regard. Avide, Poison commença à caresser ce doux fruit interdit. Doucement d’abord, puis plus fougueusement. Il voulait que Masquerade ressente le plaisir et l’exaltation qui lui-même avait ressentit il y a à peine quelques minutes. Dans le même temps, Artemis lui déroba quelques baiser, doucement d’abord, puis il s’empara plus violemment des lèvres sucrées de son aimé, comme si sa vie en dépendait. Tandis qu’il léchait doucement les lèvres, le cou et les clavicules de Nea, le bel androgyne sentit distinctement le membre de son frère gonfler entre ses doigts appliqués. Il esquissa un sourire puis se glissa jusqu’à cet endroit érotique, réservé aux adultes. Après un instant d’hésitation perverse, Arty embrassa tendrement le membre de son frère, puis plus intensément. Sa langue baladeuse s’en mêla, avide de titiller son frère. Langoureusement, sa langue humide explora la poindre parcelle de peau que cette plume de chair lui offrait. Puis, sournoisement, Poison s’arrêta et se hissa à hauteur du visage de son jumeau, haletant, pour l’embrasser un nouvelle fois, pour que leur langue se caressent à nouveau. Le monde pouvait bien s’écrouler, Artemis n’en avait cure : il vivait un pur moment d'extase. |
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