Impero :: The damned Souls
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 _You're Lost, Baka ! || PV Tsuki ||

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_You're Lost, Baka ! || PV Tsuki || Empty
MessageSujet: _You're Lost, Baka ! || PV Tsuki ||   _You're Lost, Baka ! || PV Tsuki || Icon_minitime1Sam 15 Sep - 22:51

Alice – « Artemis ! Artemis ! »

Le jeune homme se retourna en entendant prononcer son prénom. Une jeune fille blonde vêtue d’une petite robe blanche accourait vers lui, en larmes. Elle se jeta dans ses bras, secouées de sanglots. Autour d’eux, c’était la forêt. Les fleurs chantaient, les oiseaux prenaient le thé et les huîtres, habillées de leur plus jolie robe, se baladaient en dansant, fraîchement sorties de la mer. Arty supplia :

Poison – « Alice ! Ne pleure pas ! Je n’aime pas te voir pleurer ! Et pourquoi un si gros chagrin ? »

La blondinette hoqueta :

Alice – « C’est… C’est Cosette ! »
Poison – « Cosette ? Mais n’est-elle pas enfermée dans un verre vénitien ? »
Alice – « Non ! Elle est sortie ! »
Poison – « Alors il faut partir ! »

Artemis entraîna Alice sur le sentier. Ils faillirent écraser le chat invisible qui les insulta. Les deux amis arrivèrent dans la clairière de la chenille qui souffle des lettres. Ils demandèrent :

Alice – « Monsieur Chenille, savez-vous… »
Poison – « … Où se trouve la sortie ? »
Chenille – « Trouvez-là vous-même, jeunes gens. Je suis bien trop occupé à écrire un poème. »

Alice et Arty toussèrent alors que des O, des I et des M les asphyxiaient. Soudain, au-dessus de leur tête, la Nuit étendit sa cape noire sur le ciel, en riant. Artemis baissa la tête et s’exclama :

Poison – « Hé ! Depuis quand je suis habillé avec un kimono rose, moi ? »
Alice – « Je ne sais pas… Je croyais que c’était une robe de chambre de fille. »
Poison – « Aliceeeuh ! »
Chenille – « Dégagez, bande de petits sacripants ! »

Ils sursautèrent et se retournèrent vers la chenille. Ha ! Elle avait la tête de sa vieille voisine ! Celle qui portait toujours la même robe et qui campait devant sa fenêtre en grommelant ! Au secours ! Les deux adolescents s’enfuirent à toutes jambes. Mais cet étroit kimono gênait Artemis, qui tomba… Dans une marmite de pâte à pudding.

Pochi – « Hum… Quel bon plum pudding que je vais faire là ! »
Poison – « Pochi ! Arrête ! Je te jure que je serais plus gentil avec toi ! Alice, où es-tu ? »

Il était embourbé dans cette pâte épaisse et collante.

Pochi – « Au revoir, Arty ! »

Noir.

Artemis ouvrit lentement les yeux. Il avait mal à la tête. C’est alors qu’il vit que, de chaque côté de son visage, cascadaient de longues mèches… blondes. Horrifié, il se regarda dans un miroir, placé la comme par hasard. Il s’était transformé en Alice ! Soudain, il entendit un petit rire derrière lui. Apeuré, le jeune homme transformé en fille se retourna. Cosette. Oui, celle de l’animé « Le Portrait de Petite Cosette ». Dans son village, il allait souvent chez un ami fan de manga pour lire ou regarder la télé. Et voilà qu’elle était devant lui. Effrayé, il supplia :


Poison – « Cosette ! Ne me fais pas de mal, je t’en pris ! Je t’aime ! »
Cosette – « C’est pour cela que je vais te déshabiller… »

Elle s’approcha de lui avec un air à la fois lubrique et sadique. Artemis hurla…



Poison – « YAAAAAAAAAA !!! Jamais je ne te donnerais mon œuf au plat de toute façon !!! Mets ta culotte tout de suite, espèce de gamine indécente !!! Hé ! Me touche pas ici !!! Stoooooop !!! Carton rouge !!! Perverse !!! Dépravée !!! »
Boys – « Ta gueule Hurricane, bordel ! »

Artemis ouvrit les yeux. Ce n’était qu’un rêve. Il n’aurait pas du lire « Alice au Pays des Merveilles » hier soir… Et oui, le grand Artemis Soen Ptolemy Hurricane lit « Alice au pays des Merveilles ». Il se redressa dans son lit et adressa un large sourire à ses compatriotes qui le fixaient, furibond et ébouriffés. Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’il était 9h02. Tous les jours de la semaine, c’était grasse mat’. Et Arty venait de briser les rêves de ses potes. Histoire de ne pas se faire lyncher, le jeune homme sauta su lit, ouvrit son armoire, prit des fringues au hasard et courut s’enfermer dans la petite salle de bain. Il lança, victorieux :

Poison – « Jamais vous ne m’aurez vivant ! Bwahahahahaha !!! »
Boys – « Mais qu’il est con celui-là… »

Artemis éclata d’un grand rire exagéré qui fit râler les autres garçons. Que c’était amusant… Ce fut en souriant que le bel androgyne prit sa douche.



Boys – « Tu vas morfler, Hurricane ! Lequel que tu sois ! Toi et toi frère, vous êtes tous les deux des enfoirés ! »

Artemis courait aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Il bousculait les gens dans les couloirs, sans se soucier des insultes et des cris de protestation. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il allait se faire casser la gueule par une horde de Serdaigle en colère. Il avait osé draguer la copine de l’un d’eux en la présence du petit copain en question. Pourtant, il draguait tous les jours ! Mais là, il avait fallut qu’il se fasse courser. C’était pas son jour ! Depuis le hall, il grimpa les étages en filant comme un lièvre. Il ne se sentait pas de se battre contre une dizaine de gros baraqués. Comprenez-le, le pauvre petit. Ce serait du suicide. Vous avez vu son petit gabarie ? 1,76 pour 54 kg, il ne fait pas le poids ! La seule chose qu’il réussirait à faire, c’est se retrouver aplatit comme une crêpe au milieu d’un couloir. Mais quitte à être en danger… autant l’être jusqu’au bout. Arty se mit alors à sillonner tout le château de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite, de droite à gauche, histoire que tout le monde soit au courant. Ce faisant, il criait :

Poison – « Vous m’attraperez jamais, bande de naze ! Regardez-moi ça ! De vrais membres du club du troisième âge ! Allez ! Encore un effort et vous arriverez peut-être à dépasser Papy Coquille l’escargot ! Hoooooou ! Les minaaaables ! Allez mes p’tits connards bleus ! Du nerf ! »

Même s’il n’était pas bien charpenté, Artemis courait vraiment très vite. Il était bien plus taillé pour la fuite que pour le combat.

Arrivé au 4ème étage, le bel androgyne tourna à l’angle d’un couloir et… trébucha. Il glissa et, alors qu’il allait s’écraser contre un tableau qui représentait un vieillard à l’air peu commode, qui faisait son intéressant avec son verre de rouge grand cru. Mais le tableau s’ouvrit, et le maladroit Gryffondor tomba dans un tunnel. Un toboggan infernal. Au début effrayé, ses cris d’effroi se muèrent peu à peu en cri de joie. C’était drôle !


Poison – « YAHOOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUWWAAAÏEUH ! »

Oui, le « Aïeuuh » à la fin, c’est qu’il vient de faire un gros plat sur le sol de pierre. J’ai mal pour lui derrière mon écran. En plus il fait froid là dedans. Tiens, j’éternue. Je m’enrhume pour lui, dis donc. Artemis, face contre terre ne bougeait plus. Non pas parce qu’il était mort, mais plutôt parce qu’il était épuisé de sa chute et essayait de ménager sa douleur. Il essaya de bouger, mais cet infime mouvement lui arracha un gémissement de douleur. Le jeune homme sentait un goût métallique et amer dans sa bouche. Son visage était en partie couvert d’un liquide poisseux et chaud. Il aurait reconnu cette chose entre mille autres liquides, mais il porta tout de même la main à son nez. Sur ses doigts, à la faible lueur qui filtrait d’il ne savait où, du rouge. Du sang. Il devait saigner abondamment du nez… et de la lèvre aussi. C’était une belle chute, mais il ne regrettait rien. Au moins, positivons, il avait découvert un nouvel endroit sûrement très intéressant. Et puis il ne pouvait rien arriver de pire…

Poison – « AAAAAAAAH ! »

Quelque chose – ou plutôt quelqu’un – lui atterrit lourdement sur le dos. Souffrant, Arty essaya de se dégager en rampant, mais il était bloquer par le truc sur sa colonne vertébrale soumise à rude épreuve. Il hurla à l’adresse de l’autre parasite :

Poison – « Mais dégage ! T’es con ou quoi ?! »

Souffrance. Fureur.



HJ - Voiloooou ! =D J'espère que ça te plait ! <3
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