Alucard.P.R.Wormwood [Terminée]

L’homme apparu dans la rue, comme sortit du trottoir, son apparence semblait déplacé dans cette rue glauque typique des villes américaines mais l’homme semblait trouver tout à fait normal de porter une longue cape noire avec des attaches en or, il trouvait aussi tout à fait normal de regarder un bout de papier avec une baguette qui semblait briller à son extrémité comme une lampe torche. En fait il n’y avait qu’une seule chose qui l’étonnait l’endroit où il était arrivé ; il était persuadé qu’il était au bon endroit mais il pensait que la personne qui l’avait convié aurait plutôt habité un somptueux manoir en Ecosse. Cette personne s’était présenté au ministère de la magie vers 20h00 et avait demandé à ce qu’un officiel du ministère fasse sa biographie, le système américain fonctionnant ainsi. Et le jeune homme du ministère s’était rendu où on lui avait dit d’aller ; il ne savait pas vraiment pourquoi mais l’autre homme l’intriguait, le charmait.

Il monta les marches du vieil immeuble jusqu’au 4éme étage où il frappa à la première porte à droite ; personne ne répondit mais la porte s’ouvrit ; la pièce était très faiblement éclairée alors que la nuit venait à peine de tombé, le seul éclairage étant le feu de la cheminée qui ronronnait doucement dans l’âtre. Le tout donnant à la pièce une certaine ambiance indéfinissable. L’homme que l’employé du ministère devait rencontrer n’était pour l’instant qu’une silhouette assis dans un fauteuil à haut dossier, ses deux bras sur les bras du fauteuil et son dos tourné par rapport au feu ce qui le rendait moins visible. Malone, l’envoyé du ministère, remarqua qu’une fois encore on ne distinguait rien de l’homme mystérieux qui voulait faire écrire sa biographie ; mais le métier était le métier et le client était roi.

L’homme se leva de son fauteuil avec la souplesse d’un chat et une vitesse peu commune, on aurait dit qu’il avait transplané de sa position assise à sa position debout, on devinait facilement qu’il devait mesurer 1m85 90 et qu’il avait un port digne des plus grand roi. Il fit un mouvement de la main vers une chaise, son mouvement fut à peine perceptible mais le jeune homme compris et s’assis ; il avait un peu tâtonné mais ses yeux s’étaient habitué à l’obscurité ; et con interlocuteur parla, d’une voix neutre et grave sans intonation particulière, la seule chose étant qu’il parlait un Anglais soutenu :

« Je vous ai demandé de venir pour faire ma biographie, je ne vous promets pas de ne pas volontairement omettre certains détails mais sachez que tout ce que je vous dirais sera sincère et j’essayerais le plus possible de me rappeler les émotions que j’ai ressenties durant les différentes périodes de ma vie.

L’homme marqua une pause, il semblait réfléchir aux mots qu’il allait prononcer et du peu que pouvait voir Malone les yeux de l’homme étaient dirigés vers les feux, son visage était légèrement éclairé et on distinguait son teint blanc, la finesse de ses traits et ses yeux, ses yeux semblaient briller dans l’obscurité et malgré les reflets du feu dansant dans les pupilles noisettes de l’homme, on distinguait l’éclat de ses iris, éclats qui avaient dût en apeuré plus d’un ; un éclat sauvage de quelqu’un qui a vécut des épreuves, qui a vu des choses.

« Je pense que vous voudrez me poser des questions ou vous me laissez libre de commencer comme bon me semble.
- Euh, je vous en prie commencez où vous voulez, je me contenterai d’écrire ce que vous direz »

Joignant l’acte à la parole Malone sortit une plume à papote et deux rouleaux de parchemin, dont un qu’il posa sur une table près de lui, il suça la pointe de la plume et la posa en équilibre sur le parchemin, il fit un test concluant et regarda son interlocuteur pour lui signifier qu’il était prêt, celui-ci s’était déplacé jusqu’à la fenêtre le plus impressionnant était qu’il n’avait fait aucun bruit encore une fois on aurait dit qu’il avait transplané jusqu’à la fenêtre. La lumière du dehors l’éclairant beaucoup plus Malone distingua plus que la silhouette de l’homme, il remarqua qu’effectivement il faisait bien dans les 1m90, il semblait plutôt maigre et était vêtu d’un costume dans le style 18éme, une longue cape noire sur le dos, ses cheveux étaient longs, châtain foncé, son visage était fin, légèrement allongé, quand il parla ses lèvres bougèrent à peine

« Ma vie commence comme pour tout le monde par la rencontre de mon père et de ma mère et par simple respect pour eux je vais vous résumer leur histoire. Ma mère est née dans une famille moyenne en Ecosse bien que ses parents étaient tous deux d’origines italiennes ; elle était née dans une famille mêlée, sa mère était une jeune moldue italienne charmait par le sorcier qu’était son père ; elle hérita du gêne sorcier mais à la demande de sa mère reçut aussi une éducation moldue typique ; elle entra à Poudlard comme tous ses camarades à l’âge de 11 ans, ce fut une élève brillante qui s’imposa vite dans des matières où on ne l’attendait pas forcément comme la défense contre les forces du mal et les sortilèges. Beaucoup plus tard dans ses études elle se passionna pour les vampires c’est d’ailleurs cette passion qui l’amènera à connaître mon père.

Effectivement à la fin de ses études elle décida de faire un voyage et elle choisit la Transylvanie et quelques autres pays Slaves comme destinations. Mais avant de vous parler de son voyage je vais vous parler de mon père : cet homme contrairement à sa future femme est né dans une famille de riches héritiers vivant de leur rente et contrairement à ma mère dans une famille de sang pur ; il semblait improbable qu’ils puissent se marier mais c’était sans compter sur l’excentricité de mon père qui, contrairement à toute sa famille, n’était pas plus fier d’être de sang pur que d’avoir mis une nouvelle paire de chaussette.

Mon père fut donc éduquer à la sorcière dès sa plus tendre enfance mais ne développa aucune haine envers les fils de moldus et autres personnes considérées comme traître à leur sang. Bref lui entra dans une école de magie en Transylvanie et lui aussi fut un élève brillant et lui-même se prit de passion pour les vampires ce qui comme je vous le disais a permis la rencontre de ces deux êtres qui devinrent par la suite mes parents.

Il faut dire que mon père était le sujet de rumeur qui, loin de lui déplaire, l’enchantaient, tout le monde pensait qu’il était lui-même un vampire mordu par quelque nosferatu local tout ça parce que son apparence laissait penser à un vampire : effectivement il était plutôt grand pour son âge, un teint blanc, des cheveux noirs et longs lui encadrant le visage et des yeux gris acier que tout le monde jugeait peu naturel ; il est vrai qu’il ne faisait rien pour faire taire ses rumeurs, au contraire il commença à se faire voir la nuit et peu le jour et simple coïncidence un vrai vampire commença à faire quelques victimes dans le coin où habitait mon père.
Bien évidemment la supercherie ne dura pas longtemps puisque comme tous les enfants il grandit or les vampires ne peuvent grandir ou vieillir ; toujours est-il que cette rumeur le poursuivit jusqu’à son entrée à l’école.

Mais revenons-en à la rencontre de mes parents, ma mère comme je vous les dis était en Transylvanie pour un voyage et mon père, qui était plus vieux qu’elle, travaillait dans l’école où il avait étudié, il enseignait les potions. Ma mère avait entendu les rumeurs sur mon père et sur un vampire qui sévirait dans le village et aux alentours de l’école et elle rencontra mon père en voulant se réfugier dans l’école ne sachant pas vraiment où aller et voulant visiter une école étrangère. Elle ne m’a jamais dit si elle fut charmée par sa ressemblance avec un vampire ou non mais je la suspecte d’avoir fondue devant le charme et la ressemblance de mon père avec un vampire. Toujours est-il qu’ils vécurent quelques années en Transylvanie avant de revenir en Ecosse et de s’y installer définitivement, pourquoi je ne le su que très peu de temps après mon entrée à Poudlard mais je vous le dirais quand nous en serons arrivés à ce point de mon récit.

Je naquit donc dans une demeure plutôt vaste et bien placée, légèrement en bordure de la ville mais tout à fait en pleine campagne, notre demeure se situé dans les Highlands d’Ecosse et je fus éduqué dans cet endroit plein de magie ; les premières années de ma vie furent partagées entre l’école moldue et l’éducation sorcière que l’on me prodiguait, je peux dire sans avoir honte que j’ai eu une vie aisée et facile dont je ne me suis d’ailleurs jamais plaint. On dit souvent que les 5 premières années de la vie d’un enfant sont les plus importantes, bien que l’on n’en garde aucun souvenir, c’est à cette époque de la vie que se définit notre éducation et donc une partie de notre caractère, pour ma part j’avais été éduqué dans le respect de certaines valeurs, j’avais reçu une éducation dite de bonne famille et tout comme mon père je respectais autant les sangs purs que les sangs mêlés et je ne faisais d’ailleurs même pas la distinction, pour moi quel que soit le sang un sorcier est un sorcier.

Mais je crois que l’une des choses que mon père m’avait appris c’était de réfléchir par moi-même, de toujours être curieux de tout et de ne jamais penser qu’un savoir était totalement acquis, il fit de moi une machine à raisonnement, ma mère m’appelait son petit génie ; j’aimais lire et je lisais beaucoup dès que j’ai su lire, j’avais soif de connaissance et bien avant mon entrée à Poudlard j’avais déjà entendu parler de certaines choses que j’étudia par la suite en cours.

Ce qui nous amène à ma rentrée à Poudlard mais je préférerais vous en parler plus tard car même si pour de nombreux sorciers l'entrée en 1ére année et un tournant dans leur vie, ce que je considère comme un tournant se fit beaucoup plus tôt ; j'avais si mes souvenirs sont exacts 4 ans 5 mois quand mon petit frère naquit, je n'avais jamais réfléchit au fait d'avoir un petit, pour moi s’il devait y en avoir un, ce serait un être humain de plus qui partagerait mes jouets et l'amour de mes parents, du moins avais-je pensé ainsi jusqu'à ce qu'il naquit.

Je crois que je ne peux pas par des mots vous expliquer l'horreur que représentait la naissance de cet être, pas que j'étais jaloux non au contraire j'étais très content que quelqu'un me permette de partager, mes connaissances de l'époque et tout le reste, ce qui était horripilant à mes yeux c'était que nous avions 5 ans de différence, je me disais que jamais nous ne pourrions être proches lui et moi et ça me minait; parce que je voyais un petit frère comme le meilleur ami qu'on rêve d'avoir, avec qui on partage tout mais pour moi ces 5 années de différence était un mur infranchissable qui s'érigeait entre lui et moi.

Mon père n’eut aucun mal à lire en moi, après tout je suis celui qui lui ressemble le plus et il sait décrypter certaines mimiques et expressions et puis à l’époque je ne savais pas rendre mon visage et mon regard totalement impassible ; il voulut en parler et je me rappelle presque de chaque qu’il a prononcé, je lui avais dit ce que je ressentais à cause des 5 ans de différences et il s’était agenouillé en face de moi, faisant le premier sourire chaleureux que je pus voir sur son visage :

- Ton frère est plus jeune, c’est vrai, et il ne sera jamais ton égal mais justement c’est ce qui fait que vos liens seront plus profond, toi qui es plus grand toi qui as et aura toujours une plus grande expérience de la vie, tu dois toujours être là pour montrer le chemin à ton frère, pour lui dire quelles erreurs tu as fait et qu’il ne faut absolument pas faire ; je ne te demande pas de le protéger, tu le sais déjà pour apprendre à se relever, il faut tomber, et lui aussi il va falloir qu’il tombe pour apprendre à se relever ; ce que je te demande c’est de lui faire partager ce que tu sais de la vie, que tu lui fasses partager ton expérience, si tu préfères tu auras un rôle éducatif avec ton frère, tu seras une sorte de mentor pour lui, tu m’as compris

Ces simples paroles prononcées à un enfant de 5 ans restèrent gravées en moi pendant de nombreuses années et comme mon père me l’avait dit, je décidais d’en apprendre le plus possible sur la vie de grandir très vite pour être sûr d’être pour mon frère cette sorte de mentor que mon père avait décrit, comme avait dit mon père j’étais tombé plusieurs fois pour apprendre à me relever et quand mon frère fut en âge de comprendre, je lui expliquait ce que je savais et effectivement nous fûmes plus proche que je ne l’avais imaginé à l’époque où il était né, nous nous aimions lui et moi et je lui vouais autant d’admiration et de respect que lui m’en vouait.

Mais l’heure de la séparation finit par arriver comme je vous les dis j’arrivais à l’âge où la rentrée à Poudlard se faisait imminente, j’avais découvert mes pouvoirs à l’âge de 6 ans en jouant avec mon frère j’avais réussi à faire voler quelques petits objets, ce qui l’avait fait rire, ma mère très contente avait déserté la maison pendant une heure et était revenue avec un chat noir qu’elle m’offrit en guise de cadeau pour avoir découvert mes pouvoirs ; le pauvre chat était un chaton sans pouvoirs spéciaux et rebuté par tout le monde à cause des vieilles superstitions sur les chats noirs, je l’ai appelé Bélial, dans la mythologie Bélial est un des 4 princes de l’enfer et il commande au vent mais l’une des ses caractéristiques principales est qu’il n’a pas de maître, qu’il est indépendant et je trouvais cela assez approprié aux chats...


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Je posterais la suite plus tard mais il faut que je la travaille encore un peu, simple précision je sais que c'est pas trop réglo par rapport aux règles mais en fait j'ai essayé d'écrire ma fiche dans le style d'Anne Rice (très pale imitation mais j'aurais essayé) donc si ça va vraiment pas je change.

...L’été de mes 11 ans je recevais la lettre de poudlard indiquant que la rentrée se ferait le 1er septembre et la liste de fourniture que je devais apporter avec moi pour pouvoir étudier. J’allais donc faire mes achats sur le chemin de Traverse avec mes parents, la première chose que nous avons acheté fut ma baguette : je me rappelle encore que M. Ollivander, qui était bien plus jeune à l’époque, nous avait accueillit à sa manière : très mystérieux, très bizarre et en ressortant je ne savais pas vraiment si j’aimais bien le vieil homme ou pas. Mais revenons-en à l’achat de la baguette, mon père m’avait expliqué que les baguettes choisissaient le sorcier qui allait devenir leur maître, les raisons qu’une baguette avait de choisir telle ou telle personne il n’avait pas su me le dire mais toujours est-il que j’étais curieux et que je décidais de poser la question à un professeur une fois à poudlard, j’étais persuadé que les professeurs était des sources de savoir inépuisable, j’étais naïf.

Ollivander me tendit une première baguette après m’avoir fait un discours sur ma mère et sa baguette : idéal pour les sortilèges et enchantements d’après lui. Il m’avait tendu une baguette d’un blanc crème magnifique, si c’était moi qui avais dû choisir ma baguette j’aurais pris celle-ci elle était merveilleuse à regarder mais quand je l’agitai sous les yeux du vendeur et de mon père, qui retenait son souffle, elle fit exploser un vase ; Ollivander me l’arracha des mains et m’en fourra une autre toujours dans la main droite : elle était en ébène, mesurait environ 30 cm et contenait un poil de licorne, d’aspect je l’aimais moins mais elle n’était pas désagréable ; malheureusement il ne se produisit strictement rien quand je l’agitai et j’avais l’air franchement idiot avec ce bout de bois dans la main au milieu du vieux magasin. Ollivander ne se découragea pas et me tendit baguette après baguette, jusqu’à une baguette noire avec des reflets rouge sombre qui parcouraient le manche, elle était vernie, contenait un ventricule de cœur de dragon et mesurait 30 cm ; je l’empoignais, l’agitais et je sentais un courant chaud me parcourir, avant que des étincelles en sortent ; mon père embrassa le vendeur, le paya et rayonnant m’emmena faire mes autres achats, personnellement je n’avais pas tout compris mais j’étais sûr que cette baguette me servirait mieux que n’importe quelle autre baguette et je compris ce qu’avait voulut dire mon père : c’est la baguette qui choisit le sorcier, je ne savais pas comment l’exprimer mais j’avais compris ce que cela voulait dire.

Tous les achats fait je me retrouvais sur la voie 9 ¾ avant même de m’en rendre vraiment compte ; le temps était passé comme dans un rêve et le grand jour était enfin là, représenté par la locomotive rouge qui allait nous emmener vers le si célèbre Poudlard ; je montais dans le train après avoir salué mes parents, je n’étais pas vraiment du genre à pleurer, j’étais plutôt indépendant comme mon chat et quitter mes parents ne faisait pas peur, en fait même si j’essayais de le cacher derrière un masque de sérénité, j’étais excité par ce que j’allais découvrir et même si mon visage ne reflétait pas cet état mes yeux brillaient comme si j’étais brûlant de fièvre.

Le voyage passa trop lentement à mon goût, je rencontrais un jeune homme dans le train : un première année comme moi, qui était persuadé d’aller à Serdaigle, je lui rétorquais que c’était la maison dans laquelle j’aurais aimé aller et petit à petit je me rendais compte que je m’étais fait mon premier ami à Poudlard, le voyage parût tout de suite plus court et nous vîmes Poudlard au loin à travers les vitres du train, cet immense château, lieu de toutes nos espérances, lieu qui allait devenir une seconde maison pour chacun d’entre nous, c’était impressionnant et excitant à la fois et je me rappelle que je souriais bêtement en descendant du train, habillé de ma robe de sorcier, je me dirigeais sur les fameuses barques qui nous emmèneraient à poudlard par le lac, j’avais perdu mon sourire pas parce que j’avais peur mais parce que j’avais repris mon masque de sérénité, mais mes yeux ne trahissaient personne.

Nous arrivâmes enfin devant la grande salle, comparé à certains je savais ce qu’il y avait derrière, le ciel si impressionnant dans les descriptions que j’avais lu, les quatre tables, la table des professeurs, l’estrade et puis le tabouret sur lequel reposait le choixpeau magique qui bientôt allait m’envoyer dans ma future maison pour 7 années d’étude plus passionnante les unes que les autres si seulement j’avais imaginé à l’époque combien j’avais raison, si j’avais su à quel point l’une de nos années, la dernière pour moi, allait être dure et fascinante…Mais je m’égare encore revenons-en à ma répartition : j’entrais à la suite des autres après qu’on nous est exposé quelques règles sur les points que l’on pouvait gagner et perdre et comment ce système fonctionnait ; je savais que ce serait impressionnant mais je crois que j’en fus d’autant plus surpris par le décor, c’était encore mieux que tout ce que j’avais pu lire, j’avais la bouche grande ouverte et je ne cessais d’observer le plafond quand j’entendis, enfin, mon nom que le professeur appelait depuis 5 bonnes minutes en me lançant son regard le plus noir, j’avais rougi mais je repris vite contenance et je me dirigeais vers le tabouret, on me mit le chapeau sur la tête et je passais de jour à nuit en moins d’une seconde, dans le noir le plus complet et donc privé de ma vue tous mes autres sens était en alerte et je crois que j’ai sursauté quand j’entendis la voie du chapeau dans mon oreille, il parla tout seul et finit par s’écrier “ SERDAIGLE ” ; je rejoignais la table dont les élèves me tendaient déjà les mains et je saluais les plus vieux, ainsi qu’à ma grande surprise le jeune homme rencontrait dans le train.

Je vous ai déjà parlé de la passion de mes parents pour les vampires et j’ai omis de vous dire que moi-même je ne nourrissais pas la même passion qu’eux, du moins pas avant ma troisième année ; les deux premières se passèrent très bien, je ne faisais pas trop remarquer et j’avais des notes tout à fait satisfaisantes pour un élève de mon âge, la maison dans laquelle j’étais me convenait très bien mais je devais avouer que j’étais plutôt sectaire, à part des élèves de ma maison je ne parlais à personne et je n’avais réellement qu’un seul ami, les autres étaient des copains de classe ou plutôt de maison, je dois aussi avouer que je ne faisais aucun effort pour m’intégrer aux groupes d’ami qui pouvait exister à l’intérieur de ma maison.

Puis arriva la troisième année, comme je vous les dis les vampires sont devenus une passion à ce moment-là, tout simplement parce que nous les avons étudiés en fin d’année en défense contre les forces du mal ; comme je vous les dis j’étais bonne élève et il n’y avait pas vraiment de matière dans laquelle je n’arrivais à rien mais la défense contre les forces du mal était une matière où j’étais assez moyen jusqu’à ce chapitre où je me découvris moi-même une passion pour les magnifiques bêtes nocturnes que sont les vampires, cela coïncida avec un voyage en Transylvanie que mon père dût effectuer pour aller voir sa famille, je l’accompagnais ; c’est là-bas que je rencontrais plusieurs vrais vampires et j’avoue que je voulus les imiter.

Comme je vous l’ais déjà dit je ressemblais à mon père et mon père ressemblait à un vampire je n’eus donc pas beaucoup de mal à compléter ma « transformation » en vampire : je me suis simplement laisser pousser les cheveux et j’avais appris à être complètement imperturbable, mon visage ne laissait transparaître aucune émotion, je semblais détaché de tout comme si rien ne m’affectait, comme si je ne ressentais aucune émotion. Ma rentrée en 4éme année se fut donc dans une flopée de rumeurs, beaucoup d’élève savait que j’étais aller en Transylvanie et il pensait que j’avais été mordu par un vampire, seul mon meilleur ami était au courant de la véritable histoire, pour tout compléter l’uniforme de l’école me donnait encore plus l’air blanc que je ne l’étais déjà et j’avais grandi et maigri durant les vacances, j’avoisinais les 1m70 et j’avais une taille très fine, en fait, je ne changea pas d’apparence les années suivantes, je grandis jusqu’à la taille d’1m87 et je restais plutôt maigres avec une musculature fine, mes cheveux en 7éme années étaient toujours bruns/noirs mais coiffés dans une sorte coupe au bol avec une frange qui me couvrait le front.

Je me rappelle aussi qu’en 7éme année j’étais devenu un peu plus sociable mais j’étais toujours aussi détaché des choses, pas froid mais disons qu’on ne discernait pas vraiment mes émotions à part si on regardait attentivement mes yeux. J’avais aussi changé de style vestimentaire en dehors de poudlard, je portais généralement du noir, des longs manteaux souvent des trench coat ou des duffle coat plutôt long et épais, je portais aussi des jeans et soit des chemises souvent noires soit des T-shirts ; bref les rumeurs s’intensifièrent et je dois avouer que j’en jouais, j’étais même devenu mignon pour certaines filles que parfois je me plaisais à charmer même si ce n’est pas vraiment dans mes habitudes puisque j’étais plutôt réservé.

Bref, ma 4éme année se passa sans vagues et j’attaquais ma 5éme année plutôt confiant pour les BUSEs bien que je sois absolument médiocre en étude des runes ; je m’en sortais avec deux O : un en sortilèges et enchantements et un autre en défense contre les forces du mal où j’avais bien rattrapé mon retard, j’obtins E en métamorphose, potions, botanique, astronomie, histoire de la magie et P en étude des runes, les soins aux créatures magiques me rapporta un A.

Mes BUSEs en poche je rentrais plutôt fier chez moi je sentais que j’avais plutôt réussi mon examen et ça me mettait de bonne humeur pour attaquer l’année suivante ; durant l’été je reçus les résultats que je vous ais énoncé et mes parents m’achetèrent pour l’occasion un couteau de poche magique. J’attaquais cette 6éme année tranquillement jusqu’à ce que comme tous les élèves je commence à ressentir le changement d’atmosphère qui s’était emparé du château, ça ne se manifesta que progressivement et cela explosa quand une fille de serdaigle se fit violer un soir où elle rejoignait le dortoir, tous les serdaigles sortirent de leur gond et commencèrent à essayer de comprendre ce qui se passait ; mais le changement radical se fit l’année suivante, la 7éme pour moi je me rappelle très bien être entré dans poudlard et avoir vu au loin les grilles se refermaient sur ce qui allait être la pire année de notre vie, les viols, rackets, violences et même meurtres se multiplièrent à n’en plus finir et beaucoup d’élèves commençaient l’hypothèse d’une puissance qui contrôlait tout ça caché dans l’ombre ; personnellement j’appris l’existence d’un mouvement de résistance et je m’y engageais sans vraiment réfléchir tout simplement pour que ce qui était arrivé à cette fille de serdaigle ne se reproduise plus jamais… »

L ‘homme finit son discours ainsi, Malone était plongé dans ses pensées et il venait à peine de relever la tête se demandant bien pourquoi la pièce était si silencieuse, quand il leva la tête vers l’homme, il n’était plus en face de lui mais derrière lui il l’entendit :

« Je pense que cela suffira pour l’instant, et puis la suite est trop palpitante pour que je la gâche en racontant trop vite »

Malone se leva et aperçut le ciel au-dehors, il se demanda quelle heure il était quand 4 coups résonnèrent sur la cheminée, émanant de la pendule, il était donc 4h du matin ; il se leva et rangea ses affaires, se préparant à quitter les lieux, il allait saluer l’homme mais s’arrêta, sa main suspendue en l’air :

« Je voudrais vous poser une dernière question ? »

L’homme lui n’avait pas bougé sa main, il regarda le jeune homme et un léger sourire se dessina sur son visage comme s’il connaissait une blague en rapport avec cette phrase qu’il avait partagé avec d’autres, mais le connaissant un peu il était difficile de l’imaginer entrain de blaguer. Il prononça ses paroles sur un ton presque amusé :

« Vous venez de le faire mais je pense que vous pouvez en poser une autre »

Malone sourit et sembla chercher ses mots, il n’avait pas baissé sa main et il baissa la tête comme pour se concentrer, il vit sa main la baissa et décida qu’il n’avait qu’à être direct et clair :

« Vous êtes un vampire ou pas ? »

L’homme sourit et se contenta d’attraper la main de Malone et de la serrer, il avait une poigne impressionnante et Malone fut un peu surpris par la force de l’homme qu’il avait en face de lui et qui semblait si peu musclé ; et avant qu’il n’ait eu le temps de reformuler sa question l’homme avait disparu, comme s’il s’était simplement évaporer dans l’ombre du mur.

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[j’ai choisi Serdaigle mais c’est juste la maison où je voudrais aller si vous n'êtes pas d’accord envoyez-moi où vous voulez, je ferais les modifications]

Bon j'ai corrigé les quelques fautes que le correcteur orthographique de word voyait et quelques unes que j'ai vu tout seul mais bon il doit en rester un paquet j'suis pas doué en orthographe enfin voilà j'ai quand même essayé d'en corriger un maximum.

Rebienvenue à toi cher ami.

Alors que dire que dire...

Premièrement je ne me sens pas le droit de juger le remake et jusqu'à quel point tu t'es inspiré de Anne Rice, car je n'ai en tout et pour tout jamais lu le livre. J'ai donc un point de vue neutre quant à la "copie" de la présentation de ton personnage par rapport à celui d'A.Rice.

Donc je n'ai pas vraiment capté la fiche, déjà il a fallu que je comprenne que le bonhomme qui parle est Alucard, et ça m'a prit un long moment. Et puis ensuite il a fallu que je relise en sachant que c'était lui. Ta fiche est bien, même si j'aime pas trop le fait que ce soit un homme qui parle tout le long. Mais je ne peux pas t'en vouloir, ni même à Madame Rice!

Je regrette simplement les fautes d'orthographes qui ponctuent le récit. Je pense qu'une dernière relecture (longue je le conçois) pourrait en effacer encore un bon nombre.

Sinon je ne m'oppose en rien à Serdaigle qui conviendrait sûrement très bien à Alucard.