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| MAXINE * [Terminée] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: MAXINE * [Terminée] Sam 1 Sep - 15:35 | |
| QUESTIONS HORS-JEU. - Nom & Prénoms :: Astlebury Maxine, Joy.
- Âge du personnage :: 15 ans.
- Âge hors RP :: 14 ans.
- Où avez-vous connu le forum ? :: Top-Sites.
- Comment trouvez-vous le forum ? :: Le design et l'intrigue sont très originaux, ça change. Je suis pas trop fan du côté 'emo - schizophrène - assassin mal dans sa peau' qui a l'air d'avoir gagné pas mal de personnages, mais sinon, bien =).
- Star sur votre avatar ? :: Clémence Poésy.
- Avez-vous lu le règlement ? :: Méfaits accomplis.
Dernière édition par le Sam 22 Sep - 16:09, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MAXINE * [Terminée] Sam 1 Sep - 18:58 | |
| PRELUDE. Les Origines Haletante, Helen Grant fut forcée de stopper sa course. Ses longs cheveux noirs et raides se prenaient sans cesse dans les branches basses du chemin de terre. Affolée, les yeux écarquillés, elle fit volte-face. Au loin, on percevait les lueurs tremblotantes des lanternes tendues à bout de bras par les villageois, les pointes menaçantes des fourches rouillées et leurs cris de cauchemar. Elle regarda tout autour d’elle, cherchant un endroit où se cacher, mais tout était sombre, désespérément sombre, et les buissons épineux des bas-côtés semblaient aussi gentils et accueillants que le bûcher qui l’attendait certainement. Mais avait-elle vraiment le choix ? Prenant sa respiration, elle se signa rapidement et entreprit de se glisser entre les ronces acérées. Elle avança tant qu’elle pu dans cet inextricable maquis, les joues griffées, les mains en sang, et finit par se blottir dans un recoin moins piquant pour se faire la plus petite possible. Elle avait entendu dire que beaucoup de Sorcières qui se faisaient démasquer parvenaient à s’en sortir grâce à des sortilèges compliqués ; que les flammes ne faisaient que les caresser doucement et que, une fois que tout le monde était parti, elles se relevaient tranquillement et époussetaient les cendres répandues sur leur robe. Mais Mary, la grand-mère d’Helen, n’avait jamais voulu lui apprendre la Magie, de peur que les Moldus découvrent ses pouvoirs et ne la pourchassent pour sorcellerie. Ironie du sort : Mary avait été tuée par un moyen beaucoup plus efficace que le feu, et la fillette de douze ans se trouvait seule, sans défense, pourchassée par des inconnus. Soupçonnée d’être un esprit malin pour la seule raison qu’une membre de sa famille avait été reconnue comme telle.
Son regard charbonneux fut attiré par une lumière jaunâtre. Le souffle coupé, elle se recroquevilla encore un peu plus. Ils étaient arrivés. Des éclats de voix lui parvenaient comme à travers du coton. Et puis, ce truc brillant qui se rapprochait. Elle plissa les yeux et il lui sembla reconnaître une chandelle. Elle était perdue. Des crissements, quelques cris de douleur étouffés. C’était une voix féminine. Ou alors un très jeune garçon. Helen n’avait aucun échappatoire : la seule chose qu’elle pouvait faire était de gagner la grâce de celui ou celle qui allait la débusquer. « Oh ! »« Chtttt ! Ecoute-moi ! » souffla la jeune fille.
Elle se tenait en face de Jamie Coleman, le fils du bûcheron du village. La famille était bien connue pour être particulièrement virulente quant à la répression des êtres réputés « maléfiques ». C’était bien sa veine : la seule chose qui aurait pu être pire aurait été de tomber sur le père du gamin.« Je… je n’ai rien fait de mal », chuchota-t-elle précipitamment. « Je ne sais pas pourquoi ils me courent tous après, mais… je t’en prie. Aide-moi. »Jamie la fixa sans ciller de ses immenses yeux bleus. Il parut hésiter, puis finalement, il ouvrit la bouche.« Eh ! Venez par ici ! Je l’ai trouvée ! »* * * UN. Eclosion La tourelle située au nord perçait, seule, la brume matinale. On devinait en contrebas les formes biscornues du manoir, ainsi que l’incessante ronde des choucas croassant à tout rompre. La campagne alentour bruissait de toutes ces sonorités qui la caractérisent. Eveil des animaux, chasseurs, planchers croulants ou encore fantômes ? Tout ça à la fois, certainement ; mais laissons à chacun le choix de ses croyances. Jamais les activités surnaturelles n’ont gagné à être connues de ceux qui en ont toujours tout ignoré – et, bien souvent, l’inverse est aussi vrai. En ce quatrième jour de mars, le froid était pénétrant et le soleil, timide. La bâtisse grisâtre était ouverte aux courants d’air et semblait gémir comme un chiot blessé. A dire vrai, le cadre était plutôt sinistre, pas vraiment le genre d’endroit où vous aimeriez demeurer. Cependant il s’avère que, parfois, ce que l’on souhaite ne compte pas. Quand on est une adolescente de seize ans, par exemple. Et qu'on vit toujours chez ses parents.
Approchez de la petite chambre nord, oui, cette unique fenêtre dans la tourelle. Et que commence le spectacle.
Ethel Coleman, en sueur, sortit ses longs bras maigres et blancs du fouillis de draps et de cheveux blonds qui les emprisonnaient. Elle s’accrocha instinctivement au cadre de son lit et serra de toutes ses forces, expulsant enfin le bébé dans un râle d’agonie. L’homme en face d’elle réceptionna le colis, coupa le cordon et entreprit de le laver sous le robinet d’eau doré à la feuille dans la pièce contiguë. Ethel ne pouvait voir son visage tant la pièce était plongée dans l’obscurité, mais elle savait qu’il s’agissait de Stephen McAdams, le médecin de la famille depuis des années. Petit et trapu, il dégageait néanmoins une aura de puissance et de connaissance impressionantes. Un bruit parmi les hurlements : la poignée – toute tordue – de la porte de bois céda tout à coup dans la grande paluche d’Andrew Coleman qui entrait dans la chambre, échevelé, essoufflé. Malgré tout, malgré la honte, le déshonneur, malgré son caractère hostile et renfermé, il avait toujours aimé sa fille, et n’avait pu s’empêcher d’accourir voir le nouveau-né. Sa silhouette massive alla se caler contre la fenêtre et n’en bougea plus. La jeune maman eut tout loisir de remarquer que son paternel évitait soigneusement de la regarder. Avec un soupir de soulagement, elle tendit ses mains vers le bébé que rapportait le docteur et le serra contre elle. Une fille. C'était une fille. Elle eut un rapide sourire, ces sourires doux et amers à la fois dont elle seule avait le secret. Qui l'eût cru ? Ethel se sentait heureuse d'être mère. Et, même si Aaron l'avait lâchement abandonnée, le bébé porterait son nom : Astlebury. Parce que c'était l'ordre des choses. Et parce qu'elle ne voulait pas que sa petite Maxine, qui ferait sans aucun doute montre de certaines facultés, se retrouve enchaînée à cette ancestrale famille de Moldus brûleurs de sorcières.
Andrew saisit délicatement le bébé après que sa mère fut tombée comme une masse sur ses oreillers. Il fit un petit signe au docteur, qui était également son ami depuis toujours, et ils sortirent de la petite chambre. Ils descendirent de la tourelle par les escaliers en colimaçon, traversèrent un fumoir, une chambre à coucher et un petit salon inhabitables depuis les années 1920 – à l’image des trois quarts du bâtiment – et finirent par entrer dans la petite cuisine – salle à manger dallée de noir et blanc. Dehors, on ne voyait pas à cinq mètres, à cause de la purée de pois qui persistait encore et toujours. Andrew, inconsciemment, berçait Maxine, qui avait enfin arrêté de pleurer, tout en s’adressant à Stephen. « Alors ? Que proposez-vous ? » demanda ce dernier, le front barré par un pli vertical synonyme d'anxiété. « Nous ne pouvons décemment pas forcer Aaron à revenir. La petite doit rester ici, avec vous, et sa fille. Elles auront un toit au-dessus de la tête, même s’il y manque quelques ardoises. »« Ce petit salaud qui a mis ma fille enceinte a déjà un enfant, j’ai mené ma propre enquête ; même si nous finissions par le convaincre de reconnaître le bébé, sa famille serait anéantie. Et cela ne changerait rien quant au fait qu’il a voulu les abandonner toutes les deux – sur ce point, nous sommes d’accord. Mais, je pense qu’Ethel doit partir. Voler de ses propres ailes, vous comprenez ? Elle n’a jamais aimé vivre ici, et il me semble que la retenir serait lui faire du mal. »Le docteur McAdams fronça les sourcils, dubitatif. Il avait toujours ressenti de l’affection pour la jeune maman, un peu comme s’il avait été son oncle. Et là, il ne pouvait s’empêcher de se faire du souci. Elle paraissait si fragile. « Mais… Comment voulez-vous qu’elle gagne sa vie ? Qu’elle se loge ? »« Vous savez », répondit Andrew doctement, « Newquay est la ville la plus proche, une ville en pleine expansion où il n'est pas difficile de trouver un petit emploi. Je crois que c’est ce qu’il leur faut à toutes les deux. Le manoir est assez sinistre, et pas du tout adapté à une fille dynamique comme Ethel. Je lui offrirai une bonne partie de mes économies, et après, à elle de se débrouiller. Je ne me fais pas de souci. »Les deux hommes se regardèrent en chiens de faïence durant plusieurs minutes. Après quoi, Stephen poussa un soupir et hocha la tête comme pour marquer son approbation. En fait, songeait-il, il tenait le rôle de la mère inquiète et surprotectrice dans ce petit dialogue. Et ça l’inquiétait un peu.* * *
DEUX. Le Temps des Cerises « Mon chou, qu’est-ce que c’est que cette grimace ? »Reminiscence – « C’est un sourire, maman. Je souris. Je conçois que c’est un peu difficile à repérer quand on n’a pas l’habitude. »« Sourire ? Non mais quelle idée. Cache-moi ça. »Maxine s’efforça d’abaisser les commissures de ses lèvres étroites. Elle avait toujours détesté cette bouche en forme de cœur que sa mère lui avait gracieusement léguée. En fait, la jeune fille était quasiment le sosie d’Ethel, avec seize années de moins. Même cheveux de blé ondoyant sous la brise, mêmes yeux d’eau glacée ronds comme des billes. Même minceur, même grâce naturelle malgré une démarche vaguement saccadée, mais attachante. Mêmes expressions. Enfin, sauf le sourire, bien sûr. La jeune Astlebury avait vu quelques photos de sa mère, avant que le temps ne s’accélère, comme dans toutes les vies. Elle avait toujours eu l’air douce et heureuse, rayonnante aussi bien dans la nuit que dans le brouillard. Désormais, ses pommettes s’étaient affaissées, et des rides s’étaient implantées à jamais dans ses traits fins et réguliers. Les désillusions, les soucis, le manque d’argent sans doute. Désormais, Maxine avait onze ans, et sa génitrice et elle avaient un toit au-dessus de la tête, ainsi que de quoi vivre plutôt dignement. Mais ça n’avait pas été une mince affaire. Ethel, aussi fière et indépendante que sa progéniture, avait toujours refusé de demander de l’aide à son père, qui lui avait pourtant promis de lui donner ce dont elle avait besoin si elle se retrouvait dans une situation critique. Elles vivaient maintenant toutes deux dans un appartement tout à fait correct de la banlieue de Newquay, équipé de deux chambres, d’une petite cuisine conviviale et d’un séjour bien éclairé où un canapé défraîchi en cuir marron passait paisiblement ses vieux jours. Maxine n’était pas toujours allée à l’école, celle-ci n’étant pas une priorité pour sa mère, mais elle avait fait une année de CM1 et de CM2 quasiment complètes. Elle se montrait bonne élève, et le travail scolaire la passionnait autant que la lecture ou le surf, que, si elle ne le pratiquait pas, elle ne manquait jamais de regarder dès qu’il y avait une quelconque compétition à Newquay. Parfois, quand elle n’avait rien à faire, elle allait même s’asseoir sur « sa » plage habituelle et admirait dans le vent frais les prouesses de ces dompteurs de la mer.
Au fond, la liberté, c'était peut-être ça. Manger des sorbets à la cerise en regardant les flots tumultueux, sans autre souci que déceler la beauté dans ce monde. Lire, encore et encore, sur le sable frais d'avril, sous un soleil pâlot, avec pour bande originale des rires et les chanson qui provenaient du vendeur de crêpes à quelques dizaines de mètres derrière. Saluer de loin ces gens qu'on aime bien mais qui ne seront jamais aussi intéressants que les aventures de Gulliver. Maxine était Newquay, Newquay était Maxine. Point à la ligne.« Astlebury ! »Une superbe jeune fille blonde en combinaison de surf fit brusquement volte-face, balayant la plage de son regard si singulier pour chercher la provenance de la voix. Une autre blonde leva les yeux de son bouquin, abandonnant pour quelque temps les Lilliputiens – « je ne vous abandonne pas », souffla-t-elle à leur intention. La première afficha soudain un grand sourire et se dirigea d’un pas allègre vers celle qui l’avait interpellée. Maxine, quant à elle, se contenta de fixer stupidement la scène qui se déroulait sous ses yeux. La plage était déserte, à part ces deux adolescentes visiblement plus âgées qu’elle, et elle-même bien sûr. Ce qui l’intriguait, c’était le nom de famille de cette fille. Mais elle avait peut-être mal entendu. Et puis des Astlebury, il y en avait sans doute des tas. Quoi qu’il en soit, ces deux apparitions se préparaient visiblement à surfer, les gestes dynamiques et le rire cristallin. D’une certaine manière, Maxine les enviait. Elle n’avait jamais vraiment été capable d’aimer qui que ce soit, mise à part sa mère. Elle jugeait la plupart des êtres humains qu’elle connaissait passablement ennuyeux. Oh, ce n’était pas du mépris, ni un odieux complexe de supériorité de sa part. Les choses étaient comme elles étaient, voilà tout. La petite blonde était très futée pour son âge et montrait déjà un véritable intérêt pour les études. On le lui répétait souvent. Forcément, les flatteries fréquentes font souvent croître l’orgueil des gens qui en sont l’objet. Mais Maxine Joy Astlebury ne voulait pas devenir une gamine âpre, méprisante et vaniteuse ; elle combattait ardamment ces traits de sa personnalité. De toutes ses forces.***
ENTR'ACTE.
« Chère Miss Astlebury, Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, chère Miss Astlebury, en l'expression de nos sentiments distingués. L'équipe administrative. »
Dernière édition par le Dim 16 Sep - 18:58, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MAXINE * [Terminée] Dim 16 Sep - 18:57 | |
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TROIS. Narcotiques Quand Maxine balança sa valise plutôt supra-lourde sur la banquette mangée aux mites du compartiment vide, un épais et compact nuage de poussière grise s'éleva dans les airs avant de se dissiper, laissant notre jeune voyageuse les yeux piquants et la gorge sèche. Elle ferma la porte, ne souhaitant pas particulièrement discuter avec la marmaille du coin. A dire vrai, elle ne se sentait absolument pas capable de tenir une conversation naturelle et fluide vu son niveau de stress. D'habitude, elle était quelqu'un de plutôt tranquille. Mais, de toute façon, n'est-ce pas dans l'adversité que chacun de nous se révèle ? Oui, l'adversité. Vous pouvez rire. Mais n'oubliez pas que chacun a sa propre conception des problèmes et des priorités. L'adolescente, donc, poussa un soupir et alla se caler en chien-de-fusil sur les coussins, appuyée contre la vitre à peu près propre. Longtemps après que le train se fût ébranlé et que King's Cross eût disparu dans la brume anglaise, elle resta comme ça, les yeux dans le vague, avec toujours l'image de sa mère qui agitait ses deux bras très fort.
Maxine finit par s'écrouler, les paupières trop lourdes pour résister à la somnolence qui l'envahissait peu à peu. Elle dormit une bonne partie de la journée. Elle rêva pêle-mêle de la réception d'une lettre écrite sur un parchemin jauni à l'encre bleu turquoise, de la superbe glissade suivie d'une douloureuse chute de ce garçon qui se prenait pour une terreur à l'école primaire, d'aveux de sa mère à propos d'une certaine école de Sorcellerie ou encore de cette surfeuse blonde qui portait le même nom qu'elle et qui la hantait. Entre ces images hautes en couleurs, elle perçut inconsciemment la voix de la vieille marchande de bonbons, des ouvertures et fermetures de portes coulissantes et surtout des voix, comme autant de coups de gong désignant la fin d'un songe et le début d'un autre.
Quand elle reprit connaissance, la jeune fille dut se frotter les yeux pour vérifier qu'elle ne se trouvait plus sous l'effet de la poudre magique du Marchand de Sable. Devant elle se tenait une apparition. Vraiment. De longs cheveux d'or comme les siens, un visage vaguement semblable, un sourire angélique. Et surtout... surtout... des yeux extraordinaires. Quelques autres personnes étaient présentes ; des adolescents, qui discutaient doucement pour ne pas déranger la petite endormie. Cependant, seule la jolie blonde semblait avoir remarqué l’éveil de Maxine. L’électricité de l’air était palpable. Il se passait quelque chose entre elles ; c’en était presque effrayant. Comme un fil, ténu, peu opaque, mais qui brillait dans l’obscurité pour relier ces deux êtres. Et la petite Sorcière se sentait un peu comme une funambule sur cette cordelette. Ne manquaient que le chapeau haut-de-forme et l’ombrelle de dentelle. La sortie du sommeil est parfois peuplée de rêves plus fous encore que les autres. * * *
QUATRE. Symphonie Maxine Astlebury se jeta au cou de sa grande sœur avec un petit cri de joie. Elles ne s’étaient pas vues depuis plus de deux mois, puisque notre jolie héroïne avait passé toutes ses vacances en France avec Ethel, où s’étaient établis Andrew et sa nouvelle femme. Certes, pour un homme de son âge le remariage est-il une chose plutôt cocasse ; mais que voulez-vous, chacun cueille le bonheur quand il le trouve. Toujours est-il que la (presque !) cinquième année était pour le moins ravie de retrouver Lux, qui, les bras chargés de sacs et de valises, vacillait au beau milieu du Poudlard Express sous l’étreinte étouffante dont elle était la victime. Leur taille respective, presque la même malgré les deux ans qui les séparaient, ajoutées au fouillis de leurs cheveux blonds si semblables, les rendaient méconnaissables. Du moins, jusqu’à ce que les deux jeunes filles se séparent et qu’apparaisse le regard magique de la plus vieille d’entre elles. Chaque fois que Maxine croisait ces yeux étranges, tout, tout lui jaillissait à la figure : les erreurs du passé, mais aussi ses bonheurs, la découverte bouleversante de sa consanguinité avec Lux ce fameux matin de septembre, ces rires, ces peines parfois, partagées avec Lux ; Lux qui était devenue plus que sa meilleure amie, son anges gardien, sa protectrice ; Lux, dont le sourire effaçait tout le reste, même les autres personnes chères à Maxine, même ses précieux livres et son engouement pour l’art ; Lux encore, qui était à l’origine de tout cet amour dont débordait sa demi sœur et dont Ethel profitait sans savoir d’où il venait, car apprendre le lien unissant sa fille au premier enfant d'Aaron l’aurait tuée. Lux, qui était comme un phare au beau milieu de l’océan, et qui, jusqu’aux quinze ans de la jeune Sorcière, avait réussi à lui faire éviter les récifs des naufrageurs. Et, tandis que les adolescentes parlaient gaiement, une ombre invisible planait au-dessus du train, nullement gênée par la vitesse ni par la joie. Ombre qui savait que le temps était venu, et que rien ne pourrait l’empêcher de conduire Maxine à sa déchéance.
Dernière édition par le Sam 22 Sep - 16:26, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: MAXINE * [Terminée] Sam 22 Sep - 16:09 | |
| [ FICHE TERMINEE : 3115 MOTS ] En espérant que ça convienne ^^'. |
| | | Kimberlay L. Stephens Admin
Nombre de messages : 37 Age : 32 Année et âge du perso : 16 ans, en sixième Maison : Gryffondor, si loin de toi, si près de vous Coeur ? : Libre, sensible et fleur bleue Date d'inscription : 23/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Un jour, mon Prince viendra ... Relations: Dons: Animagus. Kimberlay est aussi comme un aimant, un être attractif que l'on aime facilement et forcément du à son aspect, son caractère. Ce n'est pas un don magique, cela fait partie intégrante de sa personne, c'est inné, c'est en elle. Comme une aura qui incite à l'amour sans conditions.
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: MAXINE * [Terminée] Dim 23 Sep - 15:30 | |
| Bienvenue sur Impero! Je dois te dire que j'ai étais très frustrée que tu ne postes pas ta fiche du'n coup, car j'attendais avec impatience la suite. Franchement, j'ai adoré ton personnage, sa personnalité un peu ambigue, réprimée. Tout s'enchaîne parfaitement, on a l'impression de vivre ton personnage bref... un grand bravo! :coeur: Sinon, au niveau de la maison, je pensais d'abord à Serdaigle, mais ton personnage me semble maintenant plus convenir à Serpentard. Kim a déjà expliqué les raisons principales, auxquelles j'adhère totalement. Grâce à sa solitude, son sérieux, bref son caractère, elle serais une superbe Serpentarde, qui, je suis sûre, ne tombera pas dans le cliché. Voilà, c'était mon avis sur cette magnifique fiche! Au plaisir de te voir en RP un de ses 4, j'espère^^. |
| | | Kimberlay L. Stephens Admin
Nombre de messages : 37 Age : 32 Année et âge du perso : 16 ans, en sixième Maison : Gryffondor, si loin de toi, si près de vous Coeur ? : Libre, sensible et fleur bleue Date d'inscription : 23/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Un jour, mon Prince viendra ... Relations: Dons: Animagus. Kimberlay est aussi comme un aimant, un être attractif que l'on aime facilement et forcément du à son aspect, son caractère. Ce n'est pas un don magique, cela fait partie intégrante de sa personne, c'est inné, c'est en elle. Comme une aura qui incite à l'amour sans conditions.
| Sujet: Re: MAXINE * [Terminée] Dim 23 Sep - 15:41 | |
| Serdaigle, donc ^^ Amuse toi bien parmi nous ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: MAXINE * [Terminée] | |
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| | | | MAXINE * [Terminée] | |
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