Impero :: The damned Souls
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 Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]

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Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Empty
MessageSujet: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Mer 22 Aoû - 22:39




Pitié...S'il te plaît...Ne me fais pas de mal...


N E A R Y A N | S O R A | A R R O G A N C E | H U R R I C A N E



Questions Hors Jeu


Nom/Prénom :: Hurricane, Nearyan Sora Arrogance.
Âge du personnage :: Nea' a seize hivers.
Âge hors RP :: J'aurais 15 ans le 7 Janvier 2008.
Où avez-vous connu le forum? :: Par la publicité sur Hogwarts.
Comment trouvez-vous le forum? :: Design sublime ( notamment la ban' *.* ), niveau rp génial et contexte intriguant et original !
Star sur votre avatar? :: Un Emoboy ! ^^"
Avez-vous lu le règlement? :: What a Face Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven


P A R T Y | O N E |


| Killed for the first time |

Je l’entends. Il est tout prêt. Son souffle caresse mon oreille. Je me crispe. Je suis terrorisé. Je fais semblant de dormir pour qu’il ne m’attaque pas, mais je ne le trompe pas. Je n’y parviens pas. Il est trop fort, beaucoup trop fort. Le Mal qui l’habite est plus fort que moi. Ses mains courent sur mon cou. Au coin de mes paupières perlent deux larmes cristallines qui dévalent le long de mes joues. Ses mains papillonnent toujours. Si fraîches. Je frissonne. De froid. De peur aussi. J’étouffe. La chaleur de son corps enveloppe le mien. Ses mains se resserrent. Il est là. Lâche-moi, pitié. Ne me fais pas de mal. Brusuqement, ses mains quittent mon cou. Il me caresse les cheveux, mais je sais que ce n’est qu’un leurre. Il cherche à me tromper pour mieux m’avoir. Je le sens frémir de rage contre moi. Mon cœur bat la chamade. J’ai tellement peur. Il me caresse les cheveux une dernière fois. Puis ses mains se logent dans mon cou. Doucement, elles se referment. Et il serre. J’étouffe.

Pitié…S’il te plaît…Ne me fais pas de mal …

Je supplie d’une voix sourde. Dans l’obscurité, je devine son sourire mortel. Il est au-dessus de moi, à califourchon sur mon ventre. J’étouffe. Arrête. Pitié, arrête. Tu veux vraiment que je meure. Je t’obéirais, je ferais tout ce que tu désires, mais laisse-moi vivre.Je pleure. Les larmes ne peuvent plus s’arrêter de couler. Je suffoque, je me débats involontairement. Cela le trouble. Je le sens vaciller au-dessus de moi. Sa prise se desserre. Je peux enfin respirer. Je me redresse, humide de sueur, terrifié. Il est fou de rage, mais il ne revient pas dans mon lit. Cette nuit aura été comme les autres. Proche de la mort …

Avant l’âge de dix ans, j’avais une vie que l’on peut qualifier de presque normale. Ma famille, les Hurricane, vivaient sur leur noblesse perdue . J’ai toujours trouvé cette attitude stupide. Mes parents étaient snob, et nous obligeaient -Artemis, Belinda, Sugar et moi- à appliquer les règles du savoir-vivre de la noblesse à l’intérieur de notre vieille maison de campagne, branlante et humide. Notre maison. Je ne la quittais jamais, pour la seule raison que mes parents, et plus particulièrement, Lilian, ma mère, nous interdisaient formellement de sortir de l’enceinte du jardin familial. Mes parents voyaient d’un mauvais œil que nous nous mêlions aux Moldus. Nous ne pensions pas à désobéir. Lilian et Edward étaient sévères et stricts. Pas moyen de plaisanter avec eux ! Surtout ma mère. Elle tenait tant à sa pseudo-noblesse ! Je la haïssais quand elle me fixait de ses petits yeux méchants, son indifférence perpétuelle, sa froideur.

Mes dix ans arrivèrent avec faste. Ce fut un bel anniversaire pour ce qui est de la partie gâteau et autres délicieuses sucreries dont je suis friand. Mais la partie cadeau me déçut. Cette année, nous espérions sortir de cette baraque tordue, afin de profiter du monde. Nous serions libres, nous pourrions courir et voire d’autres personnes. A force de rester avec ma seule famille, je commençais à devenir fou. J’en aurais presque espéré que l’on vienne m’enlever dans mon sommeil, mais ce serait impossible, un simple Moldu ne pourrait s’approcher si commodément de la demeure des Hurricane. Mais mes rêves d’enlèvement demeurèrent à tout jamais des songes.

Ce jour-là, donc, je retournai dans ma chambre avec la ferme intention de me morfondre sur mon sort. Mon jumeau avait eu un comportement bizarre, ce qui m’agaçait et m’intéressait en même temps. Quand j’ouvrai doucement la porte de ma chambre, je le surpris, allongé sur son lit, me tournant le dos. Il semblait être recroquevillé sur lui-même. Un mince sourire orna mes lèvres. C’était le moment de lui remonter le moral avec une blague. Silencieusement, ou presque, je m’approchais de lui et je hurlai …


« COUCOU ! »

Mon frère poussa un hurlement qui fit éclater de rire. Je ne pensais pas le mettre en colère ! Il bondit de son lit, semblant furieux. J’étais étonné. Pourquoi se mettait-il dans un tel état ? Après tout, je n’avais rien fait ! Rien ! Je ne reconnaissais plus mon petit Arty. Il semblait fou de rage, et je ne comprenais pas pourquoi. Je me suis tu, inquiet,désorienté. Pourquoi ? Il glissa ses mains dans mon cou. J’étais stupéfait.

La terreur. J’étais fou de peur. Il est si fort, et moi, si faible. Les larmes me montent aux yeux. Ses yeux, d’habitude calmes, sont emplis d’une joie morbide, macabre. Il me fait peur. Que va-t-il me faire ? Pourquoi cette cruauté à mon égard ?

Il serre de plus en plus, et moi, j’étouffe. Je me sens mal. J’aimerais appeler au secours, mais impossible avec ces deux mains traîtresses autour de mon cou. Soudain, il me lâche d’une main. J’essaye de me débattre, mais il semble habité d’une force nouvelle. Je suffoque, mort de peur. Qu’attrape-t-il sur notre bureau ? Un objet brillant et pointu. Il le fait danser devant mes yeux terrifiés. Oh, qu’est-ce qu’il va me faire ? D’une voix étouffé, glacée,tremblante, je supplie. Il sourit méchamment. Ses yeux s’éclairent d’une lueur noire. Il approche le ciseau de ma joue, fait courir la pointe sur ma joue. A m’en imploser le cœur, j’ai peur. Je sens un liquide couler le long de ma joue ; c’est du sang. Je pleure en même temps. Je suis faible. Je me hais d’être aussi faible. Je tremble de partout. Lui aussi tremble. Son corps est pressé contre le mien. Il est brûlant. Oh… Je vais mourir. Le ciseau se rapproche dangereusement de mon œil. Je veux hurler. Mais il le fait à ma place. Il tombe, doucement, contre moi, appuyant sa main contre ma joue ensanglantée. Il glisse contre moi. Je suis pétrifié. Et je m’évanouis, choqué, terrifié. J’ai juste le temps de voir mon frère tendre la main vers moi et murmurer quelque chose d’inaudible.

Ce jour-là, Artemis m’a tué pour la première fois
.


Dernière édition par le Dim 2 Sep - 17:45, édité 2 fois
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Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Empty
MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Sam 25 Aoû - 14:21

P A R T Y | T W O


Quand je me suis réveillé, j’étais dans un hôpital. Je le savais parce que je voyais des formes blanches évoluer autour de moi tels des flocons de neige emmenés par le vent. Je reconnaissais aussi cet odeur indéfectible aux hôpitaux, qu’ils soient magiques ou moldus. J’ouvris les yeux sans peine, appréhendant pourtant ce que j’allais regarder. Il y avait ma mère, Lilian, qui me regardait avec inquiétude. Pour la première fois, je sentis que je comptais vraiment pour elle. Quand elle s’aperçut que je m’étais réveillé, elle s’approcha à petits pas de mon lit et tira une chaise. Le bruit des pieds sur le sol résonna dans ma tête et je me retins de hurler. J’avais l’impression qu’un chat furieux m’avait enfoncé ses griffes dans le crâne. Je voulus me redresser, mais Lilian posa sa main sur mon torse. Je me rallongeai, docilement. Un docteur entra ; un nouveau bruit. Les larmes perlèrent aux coins de mes yeux rougis. Assez ! Assez de bruit !

Docteur,chuchotant – « Madame Hurricane, je suis le Docteur Fire. Que s’est-il passé ? J’ai besoin de savoir pour soigner votre fils. »

Ma mère sembla hésiter. Je sentais qu’elle ne voulait pas en parler devant moi. De mon côté, j’essayais de me rappeler ce qui s’était passé. Je me concentrais, puis tout me revint par flashs. Mon frère pointant le ciseau vers moi -à cet instant,je sentis mon rythme cardiaque s’accélerer- , sa crise de nerfs, son attaque. Il m’avait attaqué ! J’écarquillais les yeux. C’était ça, hein ? Il m’avait attaqué, il avait voulu me tuer ! Je l’avais vu dans son regard ! Je commençais à m’agiter. Je suffoquais, paniqué, complètement désorienté. Le docteur Fire se retourna vers moi, l’air surpris. Ma mère prit une voix aigue.

Lilian – « Docteur, qu’est-ce qui se passe ? Docteur ! »
Docteur Fire – « Je ne sais pas ! »
Masquerade – « TAISEZ-VOUS ! »


Leurs voix résonnaient dans ma tête comme un écho insupportable. Le docteur Fire s’approchait de moi, mais je ne me laissais pas faire. J’ai bondi hors de mon lit, mais Lilian, cette traîtresse, m’attrapa par le bras. J’étais enragé. Je voulais la mordre, la griffer, faire couler ce sang indigne d’être le mien ! Mais j’étais trop faible. Le moindre son me vrillait les tympans. Oh..Je me…Sens…Si…Mal…Où es-tu…Pardon…

Je me suis évanoui une seconde fois et quand on m’a réveillé à l’aide de la magie, j’étais paumé, désorienté. Je n’arrivais plus à supporter un seul son. Même ma respiration me faisait mal à la tête. J’étais dans une chambre à baie vitrée, donnant sur le couloir. Je souffrais. C’était la seule chose dont j’avais conscience. J’aurais tout donné pour que ça s’arrête. Sur mes joues coulaient des larmes qui ne se tarissaient pas. Je voulais un monde de silence. Je voulais rentrer chez moi et m’enfermer dans ma chambre. Et surtout, je ne voulais plus jamais entendre le son d’une voix, en particulier celle d’Artemis. Je le haïssais. Comment…Commet avait-il pu ? Ce traître, cette vomissure de troll ! Il a voulu me faire du mal, me tuer, me détruire ! Je le hais !

Le mutisme fut ma première attaque envers lui. C’était aussi un moyen de ne pas souffrir. J’avais réussi à faire comprendre à mes parents que parler pour moi serait impossible pendant un certain temps, et à ma grande surprise, ils respectèrent ce choix. J’évitais mon frère le plus possible. La colère que j’éprouvais contre lui était encore trop grande pour qu’il s’approche de moi. J’aurais voulu l’étrangler, comme il avait fait avec moi, mais j’avais décidé d’être plus intelligent que ce crétin. Je ferais comme s’il n’existerait pas, comme s’il ne comptait pas pour moi. Je savais que ça lui ferait du mal, et j’en éprouvais une grande joie. Il semblerait que je ressemble à mon frère, non ? C’était de sa faute. C’était lui qui avait commencé !

Mais je m’aperçus qu’il m’était très difficile d’éviter tout contact avec lui. Tout d’abord, nous partagions la même chambre. Bien que je ne parle pas, et qu’il ne m’adresse pas un mot - j’avais repoussé ses tentatives par un mutisme déconcertant-, il y avait toujours une tension entre nous. Comme si nous étions sur le point de dire quelque chose, mais que nous nous taisions, à jamais. Cette période de ma vue fut étrange. J’évoluais comme dans un rêve tendu entre deux poteaux. J’étais un funambule menaçant de tomber à tout moment. Je grandis sans m’en rendre compte, je ne me regardais plus. J’avais honte de moi. Mon frère me manquait, mais je me délectais de ce manque, comme une punition. Je ne comprenais plus. Mon corps changeait, des changements chamboulaient mon cœur et mon âme.

Pour reprendre la discussion sur mon frère, je redis qu’il m’était très difficile de l’éviter, et lui semblait s’accrocher à moi. On aurait dit une araignée. A table, nous étions toujours côte à côte. Ils chuchotaient pour ne pas me faire de mal, et ce silence commença à me stresser. Qui me disait qu’ils n’en profitaient pas ? Pour dire du mal de moi et de mon comportement ? Je sombrais. J’étais à la dérive et je n’avais aucun repère, aucun phare pour me permettre de regagner le rivage. Mais qu’était le rivage ? Ma famille ? Ma maison ? Non, ma vie. J’étais hors de ma vie. J’étais un spectateur, anéanti, choqué. Je n’arrivais pas à me reprendre en main. Et Artemis qui croyait n’avoir rien fait de mal ! Se rendait-il compte de l’état dans lequel il m’avait mis ? Assurément pas ! Il souriait, naturellement, il était heureux, le petit salaud !

Ma seconde attaque fut plus cruelle. Comme je vous l’ai dit, je suis sorcier. Habitant en Angleterre, j’étais destiné à entrer au collège Poudlard. J’appréhendais cette rentrée car j’avais toujours mal à la tête, mais quelques mois avant ce premier septembre, ils disparurent. Comme ça, un beau matin. Je me réveillais et j’écoutais le chant perçant d’une corneille sans me prendre la tête entre les mains et sans hurler de douleur. Ce fut le début d’une vie nouvelle. Pas forcément plus rose que l’ancienne, mais j’étais débarassé de ce carcan. Faire de nouveau de longues phrases à voix haute fut compliqué.J’avais prisle réflexe de parler à voix basse, mais ma mère m’apprit que je ne deviendrais jamais quelqu’un si je gardais une voix feutrée comme celle d’une gamine. La comparaison ne m’avait pas plus. J’étais tout sauf une gamine. Sugar était une gamine, Belinda aussi, mais pas moi. Quand à Arty, lui…et bien…Ca se passe de commentaires.

L’arrivée à Poudlard fut…comment dire…grandiose ? Superbe ? Magique ? Non seulement j’étais heureux de quitter une maison tordue, bancale et habitée par une famille de nobles complètement siphonnées, mais en plus, j’allais pouvoir me créer une nouvelle réputation, bien meilleure que la précédente. Pour la première fois, j’étais en compagnie d’autres enfants, enfin, plutôt pré-adolescents. Je regardais surtout les filles. Je connaissais Belinda et Sugar, bien sûr, mais c’était totalement différent. Ces filles, elles n’étaient pas de ma famille. Je pouvais jouer avec elle sans que cela me retombe dessus après ! Du coin de l’œil, j’observais mon frère. Je ne saurais pas déchiffrer ce qu’il pensait. A vrai dire, personne ne pouvait . Il ne semblait pas très à l’aise. Il tripotait ses manches d’un air nerveux, regardant partout. Quand nos regards se croisèrent, je le détournai presque immédiatement. Souffre, mon petit agneau. Souffre comme moi, j’ai souffert !

Je fus envoyé à Gryffondor. La maison des hardis et des courageux. Contrairement à mon frère qui se fichait pas mal de sa voir pourquoi il avait été nvoyé ici, je m'y intéressais beaucoup. Je ne n'étais pas particulièrement courageux, ni hardi. Du moins, c'est ce que j'ai cru pendant un certain temps, jusqu'à ce que je réussisse à arrêter de culpabiliser pour mon frère. Je voyais la vérité en face : je ne pouvais pas me l'encadrer. Je pense qu'il y a différentes formes de courages. Le courage genre Harry Potter, Grancer et Weasley, toujours partants pour une nouvelle aventure. C'est ce qu'on appelle le courage vertueux. Et il y a mon courage. Le courage d'affronter sa haine, ses mauvais sentiments, les recoins les plus noirs de l'âme. Je pense que ce courage, je l'ai et je l'ai toujours eu.

En un second temps, je découvris que j'étais assez doué pour braver l'adversité tant que ce n'était pas mon frère. C'est ce qu'on appelle la bravache. Une forme dérivée de courage que l'on accorde aux adolescents. Et j'ai du culot. Je pense que l'on peut considérer cela comme une forme de courage. Je rassemblais donc trois qualités propres à Gryffondor : courage, témérité, imposant.

J’étais rayonnant. Le goût de vivre, je le sentais dans ma bouche, dans mon corps. Je respirais la vie. Qui aurait cru que l’année dernière, j’étais quasiment muet ? Qui aurait cru que je déprimais encore le soir, dans mon lit ? Je jouais une sorte de double-jeu inconscient. La nuit, dans le dortoir, je crevais de trouille. Le lit d’Artemis était proche du mien, et je mettais du temps avant de m’endormir.Parfois, je me penchais au-dessus de son lit pour vérifier qu’il dormait profondément. Je ne voulais pas qu’il me tue. Je ne voulais pas que l’on me retrouve un matin, mort, les yeux exorbités, la langue bleue et les joues violettes. Ma hantise.

J’ai évité mon frère pendant toute l’année scolaire. Une joie sadique m’envahissait le matin, quand on lui refusait une place , et que je voyais son visage -qui aurait pu être beau !- se décomposer, comme s’il était mortifié. Je voyais alors ses mains trembler. Il en aurait presque lâché son plateau, pauvre chéri. Quand à moi, j’étais le parfait petit salaud. Brisant le cœur des filles, au centre de l’intérêt. Dieu que j’aimais ça !J’avais l’impression d’être un petit tyran adoré par ses sujets dévoués et soumis à son autorité. De l’autre côté, j’étais ce petit sujet dévoué, soumis et terrifié. J’étais soumis à la Peur. La peur de mon frère, cette peur qui exhalait une odeur douceâtre de sang et de mort. Le jour, j’étais ce rayonnant tyran. La nuit, je n’étais qu’une obscure part de moi-même. La plus laide, la plus sombre part de moi-même. Misérable petit jumeau séparé de sa moitié. La nuit, je faisais des cauchemars où des visages grimaçants se moquaient de moi, enfonçant leurs piques dans mon abdomen, serrant leurs mains autour de mon cou. Parfois, je me réveillais en sueur, complètement désorienté, perdu. Je me mettais à pleurer silencieusement quand je découvrais mon état pitoyable le matin. Je passais des heures dans la salle de bain pour me redonner bonne mine. Et une fois sorti, j’étais le Nearyan de vitrine, coupe à la mode, belles fringues, beauté originale. J’étais synonyme de culot, d’insolence, de provocation.

Mes parents n’étaient pas ravis du tout de ce comportement pas très Hurricane. Ils m’envoyèrent de nombreuses Beuglantes, mais j’éclatais d’un rire cristallin quand ils avaient terminé leur message. Mon frère m’observait du coin de l’œil, assis loin de moi, ruminant sa haine et ses cauchemars, sans doute.
Quoi qu’il en soit, ma première année fut correcte.Certes, je n’avais pas des Optimals dans toutes les matières, mais j’obtenais tout de même un Effort Exceptionnel en Défense contre les Forces du Mal ! J’espérais secrètement que ces sorts suffiraient contre Artemis et sa folie haineuse. Il me terrifiait toujours autant. Ce salaud avait bien réussi son coup, et j’en gardais encore les traces. Cette immonde cicatrice qui me barrait la joue.J’avais déjà essayé de l’enlever avec l’aide de la magie, mais jamais je n’y étais parvenu. Elle restait là, gravée dans ma peau à tout jamais. Mes amis m’avaient parfois demandé comment je me l’étais faite et je les renvoyais dans leur ignorance avec un regard noir. Je n’en parlais jamais. Ils n’avaient pas à savoir, de toutes façons !

Quand je rentrais à la maison, il n’eut rien d’important pendant les deux premières semaines des vacances. Je recevais souvent des hiboux de mes amis, et je leur répondais avec neutralité et indifférence. Jamais trop, jamais pas assez. Je restais souvent dans ma chambre à lire, à dormir ou à apprendre quelques sorts. Je ne parlais quasiment jamais à mon frère, n’ayant plus rien de commun avec lui. Je parlais plus avec mes sœurs, en particulier Sugar. Belinda était…comment dire…un peu absente. Je l’aimais bien, mais elle avait son monde, et moi le mien. Monde qui d’ailleurs me paraissait un peu plus gris chaque jour sans Artemis. Il me manquait, et la jalousie m’envahissait. Il voyait quelqu’un. Chaque jour, il allait dans les bois, et en revenait frais comme une rose, heureux, légèrement débraillé. J’étais furieux contre lui et contre moi-même. La raison de cette jalousie m’apparaissait contre-nature. Je n’avais pas à être jaloux, et pourtant, je l’étais. J’étais ridicule.

Un jour, je n’y tins plus. Peu après que mon frère soit parti, je le suivis. Je faisais attention, je savais que sa colère serait terrible s’il me prenait, mais malheureusement,e je le perdis de vue. Je l’avais simplement entendu dire bonjour à quelqu’un, éclatant d’un rire cristallin, qui résonna dans mes oreilles comme un miroir qui se brise. J’étais fou de rage. Comment osait-il ? Ah, c’était comme ça, hein ? En rage, je retournais à la maison et j’allais chercher mes parents.



Masquerade – Maman, Papa !
Lilian – Oh, Nea’ ! Que se passe-t-il ? Tu as l’air furieux.


J’essayais de me calmer. Mon cœur tressautait dans ma poitrine.

Masquerade – C’est Artemis. Il…Il voit quelqu’un, Maman. Dans la forêt.

Le visage de ma mère se durcit. Elle m’ordonna de retourner dans ma chambre et j’obéis, conscient que ce que je venais de faire n’était pas bien, et n’arrangerait pas nos relations !

Mais la rage m’aveuglait. Et j’avais eu tort, car mon frère entra dans une rage folle quand mes parents lui expliquèrent la situation. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Il s’est tailladé, il a mis en pièces la belle armoire de la cuisine. Bref, il a complètement pété les plombs. Et moi, je me sentais coupable. J’aurais presque eu honte si je n’avais pas été aussi borné, aussi têtu.

La deuxième année à Poudlard se déroula donc sans mon cher frère. Elle fut moins bonne que la précédente. Je n’avais pas de souffre-douleur, et je prenais peu à peu conscience que les gens qui gravitaient autour de moi, gravitaient, justement. Ils ne s’attachaient pas, et je ne faisais rien pour les rattraper. Je voulais mon frère avec moi. Parce que sans lui, je n’étais rien. J’étais vide. Et le plus horrible, c’est que lui ne pensait qu’à son Drew. Il n’existait même pas ! J’étais jaloux de sa personnalité imaginaire… C’était idiot, hein ? Complètement. Je ne pouvais même pas m’en empêcher.

Ma seconde année fut donc sans intérêt. Je rentrai avec bonheur chez moi, désireux de m’expliquer avec mon frère. Quand j’arrivai au portail, il m’offrit un sourire timide.Mon cœur fit un bond, et je lui décochai un sourire ravi. J’étais comme dans un rêve. Nos rapports étaient encore timides, encore hésitants, mais je sentais qu’on était en train de se rapprocher. Sugar, en tout cas, faisait tout pour. Je crois que je ne la remercierais jamais assez pour ce qu’elle a fait ce jour-là. En nous forçant la main, elle cassa la dernière barrière entre moi et mon frère.

Sa demande me fit d’abord rire, puis je compris qu’il était vraiment sincère. Et ben…On avait du boulot ! Etre Nearyan, ça demandait beaucoup d’efforts. Notre première sortie fut le coiffeur. La coiffeuse reçut un ordre précis : faire en sorte que nous soyons identiques. Puis je dus lui apprendre à se tenir, à se maîtriser, à sourire. Les filles occupaient aussi une partie de son esprit, et la jalousie revint au galop.


Dernière édition par le Mer 12 Sep - 15:01, édité 2 fois
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Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Empty
MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Ven 31 Aoû - 11:56

Poison – « Et les filles, Nea ? »
Masquerade – « Les..Les filles ? »
Poison – « Ben ouais ! J’ai le même potentiel que toi, non ? Seulement, je sais pas comment faire… »
Masquerade – « On en reparle demain, d’accord ? »


Voilà comment j’évitais la discussion. Au fond de moi, je savais parfaitement qu’Arty n’avait pas besoin de moi pour séduire. Il avait son charisme, son aura, son allure identique à la mienne. Il plairait, parce que j’étais Lui et qu’il était Moi.Je ne savais pas ce qu’il cherchait vraiment, m’écraser, me cacher dans son ombre, ou être véritablement populaire. Je lui apprenais seulement à être Nearyan.

Poison – « C’est de ta faute si je suis ainsi. Je suis ton monstre. C’est toi qui m’a créé. Tu m’as donné une arme supplémentaire : l’allure. Désormais, je serais plus populaire que toi. Je te volerais tout. Tes amis, tes petites amies, ta vie, tes envies, ton caractères… Tout ! Il ne te restera plus rien et tu crèveras seul et oublié ! Je suis ta « Petite Copie » qui rattrapera bientôt l’original avec superbe ! »

Son visage est proche du mien. Je sens son souffle glisser sur mes lèvres. L’angoisse fait battre mon cœur. Je vais exploser. Mes jambes flageolent. Je vois flou, mais mes pupilles sont dilatées. J’ai envie de vomir. Ainsi, c’est son plan. Me voler ma vie. Comme il l’a toujours fait, de toutes façons.

Ce jour-là, Artemis m’a tué pour la deuxième fois.


P A R T Y | T H R E E


Girls – « Il paraît que le frère de Nea est revenu et qu’il a vachement changé ! » « On pourrait les voir, dis ? » « Est-ce qu’ils sont identiques ? » « Waaaw, ça sera trop bien ! » « Deux petits jumeaux rien que pour nous ! » « T’imagines ? Le fantasme total, quoi ! »

Heureusement que je n’étais pas là quand les filles parlaient d’Artemis et moi, car je leur aurai sauté à la gorge pour leur dire de se taire. Elles ne savaient rien ! Rien du tout ! Elles pensaient que mon frère était un petit ange descendu du ciel, ou quoi ? Personne ne sait qui il est… C’est un malade… J’ai fait une erreur en m’occupant de lui ! Il y a d’abord eu ce garçon, là. Il était dans le train et a bousculé Arty sans le faire exprès. Mon frère a changé de couleur quand il a appris que ce garçon s’appelait aussi Artemis. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans son cerveau dérangé, mais il ne supporte pas qu’on lui ressemble. Que ce soit par le prénom, le physique, l’allure… Il déteste ça. Et j’en ai fait, non j’en fait la douloureuse expérience. Depuis quelques temps, je ne porte que des tee-shirts à manches longues pour cacher les bleus sur mes bras. J’ai peur la nuit, j’ai peur qu’il se glisse insidieusement dans mes draps, j’ai peur de sentir la lame d’un couteau contre mon cou, j’ai peur de Lui. Je ne peux rien dire, on me prendrait pour un fou, on dirait que je suis jaloux, et je perdrais toute crédibilité. Pourtant, je ne rêve pas, ces bleus et ces égratignures sont bien réels, il en profite quand nous sommes seuls…

Poison – « Tu es mon esclave, Nearyan. Comprends-le. Ma peluche, mon jouet, mon serviteur. Tu n’as plus de liberté. Je te l’ai prise, comme le reste ? Qu’est-ce que ça fait d’être ignoré ? Tu comprends, maintenant ? J’espère pour toi … Mon beau serviteur… »

Je n’avais pas le temps de répliquer qu’il me frappait, m’étranglait, ou alors, m’embrassait. Cela lui prenait parfois. Il me plaquait contre le mur et approchait son visage. J’étais apeuré et je ne pouvais pas protester, alors il m’embrassait avec une sorte de désespoir étrange. Un véritable Détraqueur. Il voulait me voler mon bonheur, il voulait me voler ! Et je n’avais aucun système de sécurité assez perfectionné pour le repousser. Alors, je me laissais faire. Est-ce ça qu’on appelle le courage ? Je dirais plutôt que j’étais lâche. A l’époque, je devais avoir plus de cran, et j’avais plus de détermination. Ou bien, le Choixpeau s’est complètement gouré dans ses calculs.

Ma volonté s’effilochait de plus en plus, et mes relations avec mon frère prirent une tournure cauchemardesque. Son plan fonctionnait à merveille. Les gens se désintéressaient de moi et s’accrochaient à lui. Combien de fois ai-je voulu le tuer quand il me lançait ses regards victorieux et méprisants du coin de l’œil ? Plus d’un millier de fois… Je le hais à m’en brûler le cœur. De son côté, c’est pareil. Mais je suis bien obligé de croire qu’il m’aime aussi, car durant notre cinquième année, il proposa un plan pour accroître sa popularité déjà riche. Plan que j’acceptais sans grand enthousiasme, mais j’étais obligé. Mon corps souffrit déjà bien assez, et il ne supporterait pas quelques coups de plus.


Girls – « Nea, tu veux bien nous raconter quelque chose sur Arty ? » « Oh oui, dis ! Quand vous étiez petits ! » « Il a bien fait une bêtise, non ? » « Allez, Nea ! »

Début de la mise en scène. Un sourire narquois naquit sur mes lèvres et je commençai à raconter la voix où leur cher petit Arty tomba dans le ruisseau qui bordait notre maison et qu’il hurla à la mort en rencontrant pour la première fois des têtards. Cela fit beaucoup rire les filles qui se moquèrent gentiment de mon frérot, qui entra alors dans son rôle.

Poison – « Nea… -yeux brillants- Tu me gênes…raconter cela devant ces charmantes jeunes filles…Je ne pensais pas qu’un jour, tu.. »

Tu me dégoûtes songeais-je. Mais je n’en laissais rien paraître, et je m’approchais de lui, prenant son menton entre mes doigts et l’approchant de moi encore plus. Les filles nous regardèrent avec des yeux de merlan frit. Elles semblaient attendre quelque chose. Mais les règles étaient claires : il fallait les laisser sur leur faim, les laisser imaginer ce que nous faisions la nuit. Selon Artemis, c’était une méthode infaillible. Ca me faisait mal de le reconnaître, mais ça fonctionnait plutôt bien.

Le seul moment où j’étais tranquille, c’était quand j’allais aux toilettes, ou quand je prenais ma douche. J’en profitais pour faire le point sur moi-même, sur cette situation…

Ma vie est une mascarade. Un immense théâtre de Polichinelle. Je suis Jean-qui-rit et Jean-qui-pleure. En public, Arty fait tout pour que l’on ne remarque pas qui je suis. Avec les autres, je suis souriant, un peu méprisant et insolent. Je suis le garçon qui aime être regardé. Je réponds aux professeurs pour amuser la galerie, pour me faire connaître. On m’aime et parfois, on m’insulte en douce, mais je n’en ai cure, je sais que seuls les jaloux ont de telles techniques. Et seule la vérité blesse. Moi, la vérité, je m’en contrefiche. Toute ma vie, je n’ai fait que la fuir, l’éviter, l’esquiver. C’est l’envers du décor qui détient la vérité.
L’envers du décor, c’est Artemis et sa haine. C’est les coups, la douleur, la peur. La vérité, c’est que je me mens à moi-même. Je ne suis qu’un petit chien obéissant parce qu’il est maltraité par son maître. Et même si je ramène la baballe, je n’aurais pas d’os en récompense. Il m’enfermera dans ma cage sans un regard, pour aller jouer avec d’autres jouets. Je serais seul… A ses amis, il dira que son chien va très bien. Mascarade.

Avec précaution, je me glisse dans mes draps. J’essaye de ne réveiller personne, et je cherche à m’endormir. Mon corps me fait mal. Il est fatigué et bleui par les coups. Mes yeux se ferment petit à petit.
Soudain, deux bras me plaquent le matelas. Il est là, sur moi. Je calme ma respiration. Ce sera fini dans quelques minutes. L’avantage, c’est que ses « crises » ne durent jamais longtemps. Il se penche vers moi et me demande où j’étais, avec qui. Je lui réponds, d’une voix hachée, que j’ai pris ma douche avec du retard.
Pour vérifier, il effleure mes cheveux, qui sont encore humides. Il a l’air satisfait, mais avant, il griffe légèrement mon torse. Ca t’apprendre à être en retard, me glisse-t-il avant de déposer un baiser sur mon front.
Je m’endors difficilement. L’année est bientôt finie. Mais le calvaire ne l’est pas, car il est permanent. Je tremble de colère contre moi-même. Je suis lâche, je n’arrive pas à me rebeller. Il a gagné. Mais ça, je ne lui montrerais pas, ça lui ferait trop plaisir ! A moins qu’il ne le sache déjà …

Pourquoi est-ce que certaines personnes traversent la vie sans soucis et pas d’autres ? Pourquoi est-ce que je fais partie des gens qui sont sur le bateau de l’existence ? Pourquoi est-ce que ce bateau coule à chaque tentative de sauvetage ? Je suis maudit…Ca doit être la seule solution. A moins que ce soit mon Destin…Non, arrête de dire n’importe quoi, Nearyan, tu n’as jamais cru au Destin, tu n’as cru qu’en toi-même…Putain, voilà que je me parle à moi-même, maintenant…Ce con d’Artemis a bien réussi son coup, je suis pire que lui, désormais…Aussi fou.

Deux mois de vacances ? D’enfer, plutôt. Mon frère était incontrôlable, la nuit. Il avait décidé de dormir dans mon lit, avec moi, et je gagnais le rang de « Peluche ». Super. Que du bonheur. Merci, foutue Roue du Destin. Oui parce que maintenant, je rejette la faute sur le Destin. C’est plus facile pour moi et mon pauvre cerveau déjà assez perturbé comme ça. C’est plus facile de rejeter la faute sur les autres de toutes façons.C’est typiquement humain, et ça me rassure, je suis humain. J’avais peur d’être devenu une sorte de larve docile .


| The future, it's now ! |


Une sixième année à Poudlard allait commencer. Je ne m’attendais pas à de grandes nouveautés, néanmoins, ma surprise fut grande quand je découvris qu’il n’y avait plus de professeurs. Dingue, non ? Dans un sens, c’était plutôt cool, je n’avais jamais été un fan des cours. Pour faire plaisir à mes parents, j’avais des résultats corrects, mais l’intérêt que je portais l’histoire de la magie et aux potions était plutôt limité … Bref… Sur ce, je ne vais pas m’étendre. Il serait incertain de faire attendre le grand Artemis, qui m’appelle depuis déjà quelques minutes…Passée la sixième minute, Monsieur commence à s’énerver.

Je sors de la chambre. Sourire éclatant. Main sur la hanche, démarche sûre et hautaine. Signe affectueux de la main quand j'aperçois mon frère.


Ma vie n'est qu'une immense mascarade.
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Dim 2 Sep - 18:29

Voilà, ma fiche est terminée ! ^o^
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Lucius A. Malefoy
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Dim 2 Sep - 19:47

Bonjour et bienvenue sur Impero, en tout premier lieu.

Je viens de terminer la lecture de ta fiche, très poétique, et j'ai bien apprécié. On a envie de connaître la suite, et difficile d'arrêter au beau milieu de la lecture. C'est fluide et on ne perd rien pour attendre les rebondissements de ton histoire, et par le fait même celle d'Artemis. Je ne peux pas ne pas féliciter l'esthétique et la longueur de ta fiche, mais je vais le faire, car certains points m'agacent un peu.

Soyons clair, j'admire la fiche, ces sentiments, cette forte oppression de la peur qui a son emprise sur Nearyan. Seulement, je trouve fort étrange que, de cette lâcheté (que je comprends certes, mais qui est tout de même) et de cette peur qui lui tiraille les trippes, il a réussit à entrer parmis les valeureux et courageux Gryffondor. C'est un peu flou dans mon esprit, alors si tu pouvais clairifier un peu. J'ai relever une phrase dans ton texte qui relate ce fait:

«Est-ce ça qu’on appelle le courage ? Je dirais plutôt que j’étais lâche. A l’époque, je devais avoir plus de cran, et j’avais plus de détermination. Ou bien, le Choixpeau s’est complètement gouré dans ses calculs.»

Simplement, je trouve que ça n'explique pas grand chose. Nearyan est entré à Gryffondor après avoir subit le sévice des ciseaux, et donc craitn depuis un moment les attaques sournoises de son jumeau. Loin de moi l'idée de casser le scénario (vu que l'on a admis Artemis à Gryffondor), mais ce serait bien d'admettre dans ton texte quelque chose qui justifie cette entrée parmis les Rouges et Or.

Sinon, je ne vois rien à redire sinon mes félicitations. Ta fiche est superbe, et se différencie parfaitement de celle d'Artemis. Bien que, à mon goût, on ne parle que de l'apparente personne qu'est Nearyan, et non ce qu'il est, au fond.

Voilà, j'attends de voir ta réponse et le passage d'un autre admin pour te valider.

Bonne journée!

respect
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Eliane M
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Lun 3 Sep - 16:06

Bienvenue sur Impero! cheers

Alors j'ai lu entièrement ta fiche et je l'ai vraiment apprécié. Néanmoins, contrairement à Lucius, j'ai beaucoup de choses à te faire remarquer.

Premièrement tu fais une présentation RP. Tu dois donc suivre les règles de Rp cité dans le règlement. ^^ Soit mettre en italique les actions et décrire à la Troisième personnes du singulier. Et non à la première comme tu l'as fait. Nous l'avons accepté pour ton frère car il disait que c'était des extraits de journal intime. Mais ce n'est aps ton cas. Je suis consciente que cela va te faire changer toute ta présentation et peut être en baissera l'intensité. Mais personnellement je ne le pense pas. ^^ Je pense que tu sauras le rendre tout aussi beau et poignant. En tout cas sache que je te demande ceci car tu devras le faire lors de tes RP. Et c'est le règlement. Nous ne pouvons nous permettre de te laisser prendre, peut être, une mauvaise habitude qui risque de te valoir un avertissement. =)

J'aurais une deuxième modification à te faire faire. Et là je rejoint Lucius, en un sens. Il te faut te donner un caractère de Gryffondor. A un moment ou à un autre. Sinon je refuserais de te répartir à Gryffondor. Nous avons déjà fait une exception pour Artémis et nous avons dit que ce serais la dernière. Nous nosu sommes montrés plus que clément et nous ne voulons pas qu'il y ait des abus dans le futur. Surtout que Gryffondor est surpeuplé. je ne te demande pas un stéréotype de gryffondor, cela n'irait pas avec ton personnage. Mais un passage, des réflexions, qui nous prouve, qu'au fond, c'est un gryffon. *et ça rime! xD*

C'est là les deux seules modifications que je te demande d'accomplir. Car le reste me paraît suffisament bon pour que tu sois accepté sur le forum. ^^
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Sam 8 Sep - 23:46

Et bien, en premier lieu, désolé pour l'attente, mais c'était la rentrée, alors Adieu l'ordi pour quelques jours.

Eliane, je n'ai pas très bien compris. Je dois refaire toute ma fiche,enfin, la mettre à la troisième personne ? J'ai l'habitude de faire mes fiches comme ça. J'ai pensé que ce serait suffisamment clair pour que tout le monde comprenne un peu la situation... u_u

Pour la seconde modification, il n'y aura pas de problème. Je vais arranger ça ( si j'me fais pas couiquer par mes parents. V_V )
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Eliane M
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Dim 9 Sep - 0:10

Oui il te faut mettre toute ta fiche à la troisième personne car c'est la règle du RP. Wink Désolé pour les modifications importantes que cela va entraîner. Sinon il faudrait aussi que tu pense à te faire recenser car même pour les non validés ceci est obligatoire.

Bonn chance. Wink
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Dim 9 Sep - 12:02

Mais je voulais que ma fiche soit un "rassemblement" des souvenirs de mon perso, un truc écrit à la première personne, quoi ! Je dois vraiment tout remettre à la troisième personne ? Ca n'aura pas du tout l'effet escompté. Je ne vois pas du tout mon texte à la troisième personne.
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Fenrir B. Greyback
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Dim 9 Sep - 12:08

Cela pose un problème, c'est certain. Tu nous mets devant le fait accompli, forcés d'accepté une situation qui est totalement contraire aux règles du forum. c'est bien marqué :

3ème personne du singulier et au passé.

Donc, quoi ? On doit laisser ainsi ? S'écraser et après devoir accepter por n'importe qui cela ? Si les règles avaient été appliquées dès le départ, cela ne serait pas arrivé. On va en discuter avec Eliane.

Merci de patienter.
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Dim 9 Sep - 12:08

Je ne sais pas faut en discuter. Mais si on te laisse garder ta présentation à la première personne il faut nous promettre qu'il n'en sera pas de même pour tes RP. Que ceux ci seront bien la troisième personne du singulier. ^^
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Mar 11 Sep - 19:34

Bah bien sûr que je promets ! xDDDD J'ai toujours écrit mes Rp à la troisième personne ^^ Et c'est pas aujourd'hui que je vais commencer à écrire avec une autre façon --"

Edit : J'ai ajouté la partie concernant le pourquoi de son entrée chez les Gryffis. ^^" Elle est située dans la Party Two.
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MessageSujet: Re: Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ]   Nearyan S. A. Hurricane :: | Masquerade | [ Terminée ] Icon_minitime1Sam 15 Sep - 12:57

Bon, okay je t'admets et t'envoi à Gryffondor. Mais attention, que je ne voye pas un seul RP écrit à la première personne, sinon je te donnerai un avertissement. D'autre part, fais très attention à ton orthographe !! Dans cette partie rajoutée, il y en a plein !
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