Lily Maeve... Un ange se cache derrière ma façade

Questions Hors Jeu

Nom/Prénom :: Lily Maeve
Âge du personnage :: 17ans
Âge hors RP :: 15ans
Où avez-vous connu le forum? :: Miss Eliane elle m’a filé le lien (tu savais que je m’inscrirai avoue !)
Comment trouvez-vous le forum? :: J’y suis inscrite c’est parce que l’idée de l’intrigue est plaisante. Et puis il n’y a pas des millions d’inscrits et j’aime bien ça
Star sur votre avatar? :: Keira Knightley
Avez-vous lu le règlement? :: (ou pas)

Voici mon personnage :
Les meilleurs moments d’une vie sont vécus sans qu’on s’en aperçoive. On ne comprend qu’on les a vécus après coup et c’est ce qui ronge certains êtres, un mal profond, qui les empêche de savourer la vie car ils se torturent pour savoir à quel moment ils vivent quelque chose de plus fort. Et après coup, ils s’aperçoivent qu’ils ont encore vécu un de ces moments et qu’ils ne s’en sont pas rendus compte. Le père de Lily était un de ses hommes toujours là à ruminer son passé lassé d’avoir souvent fait des erreurs et de n’avoir su reconnaître ces moments exceptionnels de plus en plus rares.

Tellement obnubilé par les moments existentiels passés qu’il en oubliât de vivre sa vie, il n’assista pas à la naissance de sa fille, il ne fut pas là pour choisir un prénom, et malheureusement il ne fut pas là pour être un bon père. A vrai dire il ne fut jamais là. La vie de cet homme consistait à faire fonctionner ses affaires et à survivre. Il mangeait le minimum et dormait le minimum histoire de faire encore plus fructifier ses affaires. Vous l’aurez compris cet homme n’était pas fait pour vivre longtemps.

En effet la veille de son quarante-huitième anniversaire alors que sa fille n’avait que quatre ans, qu’il succomba à une maladie inconnue de la mère et de la fille. En effet les médecins avaient expliqué à Isabelle, la mère de Lily, que son mari ne mangeait pas assez et qu’il avait des carences en tout, cela n’aurait pas dû être fatal mais certains nutriments avaient atteint un seuil critique et le pauvre homme était mort des suites de cette sous alimentation. Evidemment Lily n’avait pas compris la totalité des propos et pour elle ces explications prenaient un sens tout autre. Pour la petite fille, Isabelle avait fait exprès de ne rien donner à manger à son mari pour hériter de l’affaire sans avoir à rien faire pendant toutes ces années. Ce n’était qu’une idée qu’elle se faisait et pour la gamine ce n’était pas encore la version finale de son hypothèse pour l’instant l’idée de base était qu’Isabelle avait empoisonné son mari.

A l’âge de six ans, Lily était sous la coupe de sa mère, parfaite marâtre elle prenait des décisions que l’enfant trouvait injustes mais auxquelles elle se pliait. Isabelle était devenue en deux ans une femme d’affaire exigeante et bornée mais la boutique familiale n’avait jamais mieux tourné qu’à cette époque. La famille tenait depuis plusieurs générations une pâtisserie dans la petite ville de Pré-au-lard. Les Gourmandises Maeve. Dans cette boutique on pouvait trouver à l’époque du père de Lily beaucoup de gâteaux, de bonbons fabriqués maison, de viennoiseries, mais depuis que la mère de la jeune Maeve avait reprit la boutique celle-ci s’était métamorphosée, d’abord grâce à une extension qu’avait réalisé Isabelle qui avait donné naissance à plusieurs salons privés où les clients prenaient le thé. Un salon de thé, une pâtisserie de renom où la spécialité était le macaron. Et c’est dans ce monde de péché que grandit la jeune Lily.

Il faut dire qu’à l’âge de neuf ans Lily avait beaucoup grandit mais la vie dans la pâtisserie ne lui avait guère réussi. Elle avait prit beaucoup de poids et était devenue une enfant plus que ronde, elle était grosse. Sa mère qui était elle grande et fine lui faisait remarquer dès qu’elle le pouvait, aussi un jour quand un enfant lui demanda si elle avait un bébé dans le ventre comme un kangourou Lily décida de changer. S’en suivit une longue période où la demoiselle jeûna pratiquement, ne se nourrit essentiellement que de légumes verts et de fruits. Elle était quasiment devenue végétarienne. En plus de cela elle courrait vingt minutes par jour et faisait un entraînement physique plus sévère en arrivant chez elle. Faire des pompes, des abdominaux, et autres supplices pour toutes les personnes qui pouvaient vivre dans la surcharge pondérale. Mais le plus dur restait de ne pas craquer sous la pression de petites gourmandises en vitrine de la boutique de la famille.

Après un an de durs efforts elle avait retrouvé un poids convenable, elle faisait un mètre trente pour quarante-cinq kilogrammes. Alors pour elle le défi était de perdre encore du poids, être plus mince, devenir belle. Car sous une bonne dose d’humiliations et de moqueries se cachait surtout un profond dégoût d’elle-même. Pour être franc il aurait fallu dire qu’elle ne supportait pas de se voir dans un miroir. C’était un complexe connu de beaucoup de filles mais pour elle ce n’était même pas un complexe c’était un vice.

Sur sa demande sa mère l’envoya dans un centre où elle suivit des conseils donnés par des diététiciens. Quand Lily revint elle était changée, après trois mois elle avait perdu huit kilos, et sur un aussi petit corps cela faisait une grande différence. La fillette avait grandi, et minci. Maintenant elle s’appréciait, dans le reflet elle ne voyait plus une ennemie, mais plutôt une camarade.

Cessons de parler des tourments de la jeune fille. A onze ans elle était devenue belle, même si elle l’avait toujours été, les rondeurs avaient seulement cachées la beauté extérieure aux autres, mais la derrière la jeune fille qu’était Lily, il y avait une fille très intelligente, alors certes elle était devenue jolie mais il ne fallait pas la prendre pour une cruche. Lorsqu’elle reçut sa lettre de Poudlard elle ne fut pas étonnée, après tout il était normal qu’elle soit acceptée elle était voisine du château, et elle avait vu défiler un grand nombre d’élèves dans cette boutique. Aussi sa mère lui fit acheter toutes ses fournitures.

La première année se passa bien, la demoiselle faisait toujours très attention à sa ligne, et elle remarqua rapidement qu’être une élève intelligente n’était pas une meilleure solution qu’être populaire. Elle passa donc rapidement d’élève modèle à garce modèle. Plus rien n’avait d’importance que d’être la fille que tout le monde aimait. Bien sûr elle étudiait encore, mais elle laissait facilement de côté ses études pour passer du temps avec ses copines, et avec des garçons. Evidemment à l’âge de onze ans les relations entre elle et les garçons n’étaient pas très évoluées mais elle s’amusait. Elle était une vagabonde et pour elle la vie n’avait plus aucun sens autre que celui d’être la fille que les gens remarquent. Mettre un maquillage plus voyant, être plus désagréable avec un tel ou un tel, être plus rebelle envers les professeurs. Et cela marcha, elle devint plus appréciée, celle à qui on s’identifie facilement quand on est en crise d’adolescence, belle et rebelle, un brin volage et à la recherche de soi. Ainsi elle se débrouillait pour obtenir des notes correctes, qu’elle obtenait sans trop de mal, et en même temps pas trop bonnes pour pouvoir dire qu’elle n’avait pas du tout bossé et qu’elle ne récoltait que ce qu’elle méritait. La seule matière qui l’intéressait été celle des sortilèges et enchantements, bien qu’elle portât de l’intérêt à un ou deux autres matières celle-ci restait sa matière de prédilection.

La deuxième année fut tranquille, elle commençait à vraiment se montrer telle que les autres la voyaient, et elle prenait goût à cette façade superficielle qui cachait en fait la fille calculatrice et manipulatrice qu’elle était. Evidemment les gens la prenait pour leur amie mais elle ne faisait que se servir d’eux afin d’arriver à son but : Le Pouvoir. Qui ne rêve pas de Pouvoir ? Les gens sont nombreux à le vouloir, peu arrivent à l’avoir. Et elle derrière sa façade de fille débile, facile, cruche, superficielle elle voulait le pouvoir plus que tout. Et quel meilleur moyen pour obtenir le pouvoir que de berner les gens, en leur montrant un visage qui n’était pas le votre et en les induisant dans les erreurs ? Aucun moyen n’était plus concret que celui-ci alors, évidemment elle faisait ça secrètement, et elle distillait les indices qui servaient à la manipulation dans les conversations qu’elle entretenait avec ses amis. Elle lâchait l’indice dans l’air au cour d’une phrase et certains le relevait et c’était là le début de la manipulation.

Quand la troisième année commença comme toutes les autres, en beauté. Pendant les vacances Lily avait encore perdu un peu de poids et maintenant elle était stabilisée. Son visage était fin, et mis en valeur par ses doux cheveux châtains qui encadraient à merveille ses yeux couleur noisette. Elle avait acheté du maquillage et sa façon de se maquiller rappelait étrangement celle de sa mère, les gestes précis et déterminés révélaient sa force et les couleurs utilisées faisaient croire à une grande fragilité. Le résultat faisait un peu garce, mais après tout aux yeux du monde c’était ce qu’elle était… Une garce. Du coup comme toute garce qui se respecte elle était légère et superficielle, riant aux éclats à la moindre sottise. Gloussant devant le passage d’un joli garçon et surtout traînant les autres filles dans la boue. C’était peut être ça le plus dur, se moquer des filles pour leurs différences. Quand ses camarades se moquaient d’une fille avec des problèmes de poids, Lily ne pouvait que se rappeler comme il était dur de subir les moqueries, mais la force du groupe est parfois la plus forte et on finit par faire des choses qu’on ne veut pas faire. C’est ainsi que Lily devint la leader d’un groupe de filles qu’elle menait facilement à la baguette et qui étaient toutes plus sottes les unes que les autres.

La quatrième année fut la plus cool, aucun examen, et sa réputation était faite, elle était une fille dans le vent, in, à la mode, enfin peu importe. Elle se consacrait en silence à des expériences. Etait elle assez forte pour faire des sortilèges dépassant la cinquième année ? Et bien oui, elle était un petit prodige dans cette matière, cependant comme vous vous en doutez, cela se compensait par un manque dans une matière et celle-ci était la défense contre les forces du mal. Et pour elle s’était logique, elle se doutait que pour réussir à atteindre le pouvoir il faudrait passer par la maîtrise des forces du mal, la preuve dans le passé les hommes les plus puissants avaient tous des connaissances en Magie Noire, même les grands fondateurs de la lumière en savaient long en la matière. Des gens morts à l’époque d’Harry Potter comme Albus Dumbledore, qui était le plus puissant sorcier de tous les temps pour une grande part des gens. La jeune fille se passionnait aussi pour l’histoire de Lord Voldemort, et l’époque qui avait précédé la « Grande Bataille ». C’était étrange comme le passé pouvait être sombre. Peut être que pour devenir puissante il fallait passer par le fait d’exceller en Magie Noire. Mais pour l’instant il fallait qu’elle se reprenne en main et qu’elle soit meilleure à l’école sans pour autant paraître out, has been, ou démodée. Donc il fallait toujours tout faire pour être vue en compagnie des plus beaux garçons, des plus belles filles qui n’étaient pas que vous enlaidissiez un peu avec des conseils beauté bidon pour paraître plus belle qu’elles. Oui Lily était une vraie peste, mais c’était encore et toujours une façade. Si elle voulait tromper les gens il fallait qu’elle soit comme ça.

Cinquième année… Cela rime avec épreuve de Buse non ? Et bien si, aussi cette année là Lily dût se débrouiller seule, car ses amies qui la suivaient comme des petits chiens avaient le nez dans leurs bouquins. Lily avait pris de l’avance dans ses révisions pendant les vacances, elle avait revu les quatre premières années dans chacune des matières qu’elle étudiait. La métamorphose, les Sortilèges et Enchantements, L’histoire de la magie, et les Potions, étaient les quatre matières de prédilection de Lily. Et cette année elle voulait la mention acceptable partout, après tout pourquoi pas il ne fallait pas être très fort pour obtenir la moyenne ! Alors elle pouvait envisager de l’avoir partout. C’est aussi cette année là que pour elle les affaires sérieuses avec les garçons ont commencée, et finalement elle le regrettait après coup. Mais elle n’était pas comme son père, elle ne passait pas des heures à pleurer sur ses bons souvenirs. Il lui avait brisé le cœur alors qu’elle l’avait vraiment donné pour la première fois. C’était comme cela, elle avait toujours été celle qui ne s’attachait pas, c’était elle qui rompait et qui faisait probablement souffrir l’autre. Mais cette fois là ça avait été différent, lui il lui avait déchiré le cœur sans la moindre forme de procès, et puis le lendemain elle l’avait retrouvé dans un couloir à papoter avec une fille d’un an son aînée. Il lui avait brisé le cœur pour une fille avec qui elle n’avait qu’un an d’écart ? Voilà comment l’écoeurer, elle ne voulait pas s’enticher de lui et pourtant son sourire était si agréable, son odeur si… Il fallait qu’elle arrêtât de penser à lui. Evidemment c’était plus facile à dire qu’à faire, il lui avait enlevé son innocence lors de leur dernière nuit, et bien sûr il n’avait été avec elle que pour ça. Mais peu importait elle le manipulerait à son tour, il avait un an de plus, c’était un an de trop. A la fin de l’année elle passa ses Buse, bien que l’année fut mouvementée elle avait pris le temps de réviser et ça avait payé. Les résultats de ses Buse étaient arrivés :
DCFM : Acceptable
Métamorphose : Optimal
Sortilèges et Enchantements : Optimal
Potions : Effort Exceptionnel
Histoire de la magie : Effort Exceptionnel
Divination : Piètre
Botanique : Désolant
Soins Aux Créatures Magiques : Acceptable.

Dans l’ensemble ç’était plutôt bien pour elle qui n’avait jamais vraiment porté un intérêt important aux études aux yeux du monde. Tout les gens qui la considéraient comme une amie pensaient qu’elle n’avait rien fait de l’année, et qu’elle était la garce superficielle qui n’avait qu’une idée être la plus belle, celle qui portait les vêtements des plus grands couturiers, les plus beaux bijoux, les maquillages dernière génération. Mais elle n’était rien de tout cela. Cette année là elle fit des prédictions. Elle serait différente l’année prochaine. Plus femme fatale, plus croqueuse d’homme, plus machiavélique. Plus elle peut être aussi.

Le début de la sixième année fut annoncé. Et déjà elle partit en quête de ses futures proies, laissant tomber ses pseudo amies, pour ne plus avoir la popularité que pour elle. Elle traînait avec des filles de septième année qui étaient toutes aussi belles qu’elle et qui au moins étaient un peu plus mature, et au moins elle apprenait à connaître des garçons plus âgés. Certes tout ce manège était orchestré de manière à faire souffrir un maximum de mâles mais peu importait. Elle avait un combat à mener. C’était elle ou eux, et elle voulait le pouvoir, alors ce serait eux. Devenir une mangeuse d’homme, une garce et à leurs yeux une traînée lui était égal tant qu’ils ne voyaient pas en elle la fille douce, intelligente et manipulatrice. Maintenant en elle se plaisait aussi à faire du mal au gens. Sadique… Peut être un peu sur les bords mais elle n’était pas une sadique dans l’âme, pas comme la plus part des gens qui se voulaient, sadiques purs et durs.

Le reste de cette sixième année fut très calme, Lily enchaîna quelques histoires de cœur à sens unique qui finissaient toujours en déchirage de cœur pour le garçon qui était ça victime et il fallait avouer qu’elle y prenait un plaisir sadique. Pourquoi faire souffrir lui faisait autant de bien ? Elle savait que les mecs avec qui elle sortait n’étaient jamais vraiment anéantis quand elle mettait fin à leur relation mais au moins elle faisait payer au travers d’eux sa douleur pour Damian. Lui qui avait pris son cœur pour le piétiner et le laisser pour mort après six mois d’une relation qu’elle croyait amoureuse.

Et maintenant, en ce début de septième année elle ne voyait plus Poudlard sous le même angle, c’était comme si une âme noire s’était emparée du lieu le plus magique qui soit, et qu’elle l’avait transformée en repère du mal. Finis les stéréotypes, maintenant que Poudlard semblait plus sombre Lily se sentait bien dans cet endroit maintenant peuplait par le mal. Comme si la magie pure de l’enceinte scolaire s’était assombrie et que maintenant elle prenait pleine possession des lieux, comme un gagnant réclamant son du. Cette année elle devrait se méfier de tout le monde, être plus protectrice de sa vraie nature envers les autres et surtout jouer encore plus la carte de la garce sadique et allumeuse.

Ce visage qui lui colle maintenant à la peau est-il vraiment une façade, ou bien est-ce une partie d’elle qu’elle a mis en avant ? Pour elle ce n’est ni plus ni moins qu’un masque parfaitement adapté, pour nous ce n’est rien d’autre qu’une partie d’elle-même qu’elle a mise en avant pour camoufler sa faiblesse. Ce n’est que la partie visible d’un immense iceberg de sensibilité. Ce n’était pas vraiment comme si elle était la seule à mentir en continu pour plaire aux autres. Elle le faisait plus et mieux que les autres c’était tout.

La vie est un éternel bal masqué, chacun y dissimule plus ou moins son jeu, avec plus ou moins d’audace et d’ardeur. Certains emportent même leurs secrets dans la tombe, d’autres se font démasquer rapidement, à cause de leur manque de subtilité, ou par la mauvaise interprétation de leur rôle.

Notre Brune aux yeux noisettes qui prend toujours soin de sa ligne jouera-t-elle son jeu jusqu’au bout ? Sera-t-elle de ceux qui emportent leur secret jusque dans leur tombe ?
Cette bonne actrice vous dupera-t-elle ? Sûrement, vous avez déjà été dupés pendant six années qui forment la scolarité de Lily Maeve.
Réussira-t-elle à garder son secret qu’elle camouffle depuis six longues années ?
Comptez sur elle pour ne pas se laisser démasquer si facilement.
Nous découvrirons ensemble son évolution…


Le tout fait 2992 mots. C'est joli c'est symétrique
J'espère que c'est suffisant pour rentrer sur votre fofo qui m'a l'air fort sympathique.

Edit: 3006 mots après correction.

J'ai corrigé les fautes qui me sautaient aux yeux, maintenant j'espère qu'il n'en reste plus, ou très peu, et que je pourrai être répartie bientôt.

Si quelque chose te dérange encore fait le moi savoir je le modifierais