Fenrir Greyback Admin
Nombre de messages : 21 Age : 30 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Coeur ? : Perturbé. Après tout âme et coeur vont de paire ... Date d'inscription : 27/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Ne m'offrez rien, je me servirai bien seul Relations: Dons: Se transforme en un Grand Loup Noir à loisir. Force surhumaine et sens ultra-aiguisés. Rapide et agile, n'a pas la même perception des lois physiques. Lit dans les pensées.
| Sujet: A Jamais Votre Pantin (Concours) OS ~ FINI Mer 1 Aoû - 11:52 | |
| Auteur :: Fenrir B. GreybackTitre :: A jamais votre PantinC'est sur? :: Univers Harry Potter. J’imagine une longue correspondance entre Albus et Sirius avant la cinquième année, alors qu’ils cachent encore son destin à Harry. Deux personnages torturés qui culpabilisent les fautes du monde pour les porter sur leurs épaules … Ce n'est pas long du tout, mais je pense que si j'avais rajouté de la longueur, ça aurait perdu tout son sens. C'est une correspondance sincère, à coeurs ouverts, sans mensonges et avec la mélancolie du désespoire et la brûtalité de la conviction. Plus n'aurait servi à rien et aurait fait perdre tout son sens à ce petit One Shot !Commentaire :: Merci d’en aucun cas se servir. Cette fiction est mienne, et j’ai dû me plonger dedans Corps et âme pour en faire ce qu’elle est. Le temps de deux courtes lettres, je suis devenue mes personnages, et je ne veux pas que mon travail soit utilisé après l’énergie que j’y ai mise, avant tout pour moi, vu que j’aime écrire. Le titre est en rapport avec le fait que jamais Sirius ne quittera Albus, vu qu'il meurt avant le moment où il avait prévu de le faire. ... Maintenant j'ai envie de jouer Sirius >.< Bellaaaa tu m'as donné envie de jouer des Hommes, il en est finit de moi ! Genre :: Je pense qu'on peut dire drame ... ça dépend si j'ai oui ou non réussi à faire ressortir des sentiments.Pairing :: NonNombre de chapitre :: One Shot. Style épistolaire. Courte Histoire.Terminée? :: Oui. - Citation :
- Mon cher Sirius,
Vous me demandez si j’ai tord ?
Je ne me pose plus la question depuis longtemps. Comment pourrait-il en être autrement quand, lorsque je me penche sur mon passé, je ne vois qu’une succession de fautes et d’erreurs ? Le présent n’est guère mieux. Je n’arrive pas à en être l’acteur que je souhaiterais désespérément être. Chaque instant de ce présent bafoué et gâché me déchire le cœur d’un nouvel échec, me donne la rage vibrante de ne jamais parvenir à quelque chose de bien. La culpabilité crie en moi comme le chant d’un oiseau de mort, et ma tête résonne alors de ce hurlement muet. Je ne l’entends jamais, mais je le sens. Cette plainte lancinante et stridente, elle coule dans mes veines comme de la glace liquéfiée, des torrents de larmes lourdes. Poison immortel.
Je me dis fort par vos paroles à tous, je laisse se murmurer vos éloges et pourtant, je ne connais point d’homme plus faible que moi. Pas un jour ne passe sans que je sacrifie quelconque ami pour la guerre. Je leur ôte la vie, pour préserver celle des enfants qu’ils n’auront jamais. Je prends les décisions seul, et je me trompe, bêta que je suis. Et pourtant, je persiste. Idiot jusqu’à ma mort, je vous donne les ordres ... et vous obéissez. Réagissez, bon Merlin ! Je n’ai pas la force en moi de le faire, tant je souhaite votre salut. Mais mon obsession à tous vous sauver mettra un terme à la vie de chacun. Dites moi non, je vous en conjure, la prochaine fois que je vous donnerai un ordre, Sirius. Montrez-leur l’exemple. Faites-les fuir ma personne et partez ! Allez loin de notre pays, couler des jours heureux. Je ne veux plus savoir que vous souffrez de mes actes. Trop de sang sur mes mains, trop de hurlements dans mes oreilles. Assassin et non Héro, j’ai été à tous votre bourreau. Pire que celui qui offre la mort, je vous ai livré sur plateau d’or la souffrance et le deuil.
Sirius, je n’aurai plus jamais la force de vous le demander, mon ami. Déjà mon esprit se fait fourbe et hypocrite alors que j’écris ces mots. Je vous fais part de mon chemin de croix, et pourtant ma tête est ailleurs. Aux côtés de cet autre élève que j’ai jadis aimé, elle pourchasse avec fidélité mon feu Tom Jedusort. Mon cœur s’ouvre à vous et je le sens se vider. Je le sacrifierai, lui aussi pour la guerre, mais mon esprit est déjà tout à sa recherche pour trouver comment achever le règne de ce Lord Perdu.
Je vous demande pardon, mon ami. Je vous ai enfermé dans un lourd secret, depuis trop longtemps vous avez été mon pantin dévoué. Je vous ai enfermé à Azkaban, et ensuite dans la maison qui fut votre éternel dégoût, qui vit vos sempiternelles brimades. Partez. Loin. Je ne saurai me répéter, foutez-le camp avec Harry avant que notre patrie, la Grande-Bretagne, ne voie naître son second Calvaire.
Pour la dernière fois, celui qui fut votre ami, Le feu Albus Dumbledore. - Citation :
- Mon bon Albus,
Je ne comprends pas ce que vous me dites là. Je ne veux pas comprendre. Jamais. Comment osez-vous me dire ça ? Alors que Lily et James se sont sacrifiés pour votre cause, qu’ils ont été vos amis, vos hommes du début à la fin. Taisez-vous donc, avant que je n’aille dire à la Gazette que vous n’êtes qu’un vieux sénile ! Vous, être l’investigateur de tout ce drame ? Laissez-moi donc rire, mon respect à votre égard s’envole. Comment peut-on tant mentir à celui qui a souffert la mort durant des années pour soi ? Je ne suis pas votre chemin de pensées.
Vous le savez pourtant, Albus. J’ai tué la famille Potter par ma lâcheté alors que j’étais allé à Gryffondor, maison de tous les braves ! De ce fait, je me demande bien comment vous avez fait pour tout reporter à votre petite personne. Ouvrez donc les yeux, ou changez de lunettes, l’univers ne tourne pas autour de vous ! Si j’ai été à Gryffondor, je le comprends maintenant. C’était pour mieux faire honneur à ma famille plus tard, en fauchant tout le monde, mes amis les plus proches en premiers, par ma fourberie innée. C’est en moi, dans mes gènes. Je suis un pourri, et vous n’êtes guère mieux, mon bon Albus.
Quelle stupidité a donc été la mienne durant tout ce temps ? S’il y a un point pour lequel je vous approuve, c’est que vous êtes faible. Lâche de penser que si vous vous brimé, la défaite sera plus douce. Ridicule de croire que j’irai dans votre sens après tout ce que j’ai sacrifié pour vos belles paroles. Pitoyable d’espérer à travers ces mots que je vous laisserai, une fois de plus, faire du mal à Mon Harry !
Je vous méprise plus que le Seigneur Noir, désormais, Albus. Vous n’êtes qu’un être vil, odieux personnage qui s’essaie à manipuler les êtres qui l’ont aimé. Malgré mon aversion présente à votre égard, je resterai votre dévoué partenaire. Pas pour vous, pauvre fou que vous êtes, mais pour celui qui me sauva réellement. Qui me crut, que j’aimasse peut-être encore plus que James lui-même. Je resterai avec vous pour Harry. Qu’il reste innocent le temps de quelques mois encore, il le mérite. Qu’il respire l’air de la jeunesse, le parfum de l’insouciance quelques temps. Voici là notre toute dernière collaboration. Rendons à Harry ce qu’il mérite le temps d’un court aperçu.
Mieux vaut avoir perdu l’amour que de ne l’avoir jamais connu. Laissez-lui du temps au lieu de le condamner. Cela fait je m’en irai loin de vous avec Mon Harry. Jouons la comédie pour notre scène ultime, soyons partenaires le temps d’un acte joué en un seul temps, le bonheur de celui qui fut notre plus bel espoir à chacun. Considérez-moi encore quelques temps comme votre Pantin à Jamais, faites semblant d’y croire. Je ferai moi-même fit de cette correspondance et vous adresserai toujours en publique cette même dévotion.
Et seul, à l’abri des regards de tous, même du vôtre, je vomirai vos mensonges et les miens. Je vous maudis Albus, au même titre que je me maudis. Crevons comme les chiens que nous sommes. Nous ne méritons pas mieux.
Patmole. | |
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Fenrir B. Greyback ♣ Adminimaginable écrivain ♥
Nombre de messages : 143 Age : 32 Année et âge du perso : En septième, 17 ans Maison : Serpentard Coeur ? : Perturbé. Après tout âme et coeur vont de paire ... Date d'inscription : 19/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Auras-tu le courage d'avoir peur? Relations: Dons: Se transforme en un Grand Loup Noir à loisir. Force surhumaine et sens ultra-aiguisés. Rapide et agile, n'a pas la même perception des lois physiques. Lit dans les pensées.
| Sujet: Re: A Jamais Votre Pantin (Concours) OS ~ FINI Mer 1 Aoû - 14:34 | |
| Originalité : 7/10 Emotion : 3/5 _____________ 10/15 => 50 points Commentaire : Je n'aurais jamais imaginé une discution Albus-Sirius et c'est une bonne idée. Le fait qu'ils débalent leur culpabilité ainsi est surpprenant! Une fois de plus, c'est très bien pensé! :coeur: Cependant, ta façon d'écrire ne ressemble pas à Sirius qui ne rédige pas aussi poétiquement ses lettres, comme on le sait, il est impulsif et je doute qu'il ait cherché ses mots pour répondre à un Dumbledore désespéré. Sirius est donc un peu moins crédible, ce qui enlève un peu de la sensibilité du texte. Par contre, en ce qui concerne le directeur de Poudlard, c'est parfait! Très beau travail! | |
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