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| Un, deux, trois, il était une fois.. [ Yayaaa <3 ] | |
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Tsuki Saô Serpentard
Nombre de messages : 14 Age : 33 Année et âge du perso : 17 ans, 7eme Coeur ? : Une personne. Lui. Date d'inscription : 23/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Plus l'espoir est grand, plus le désespoir l'est aussi... Relations: Dons:
| Sujet: Un, deux, trois, il était une fois.. [ Yayaaa <3 ] Dim 29 Juil - 8:20 | |
| « Il était une fois, une jeune prince nommé Tsuki. Depuis sa naissance, sa vie était, sans qu’il ne s’en rende compte, un enfer. Sa mère, tel une fugitive, était partie en laissant son enfant aux bons soins de son mari. Bons soins qui tournèrent rapidement en martyre. Le père était tout le contraire de sa femme. Et lui, il voulait un enfant à son image, pas un petit enfant qui se laisse faire et pleure à la moindre petite blessure. Et la, l’enfer se mit à brûler avec une telle force que le garçon était incapable d’essayer de s’en sortir. Les insultes criés à pleins poumons. Les claques qu’il recevait derrière la tête. L’humiliation que son père lui faisait continuellement subir, prétextant que ceci allait le rendre plus fort de caractère. Peu importe si ça le rendait plus fort, dans l’autre sens, le petit prince devenait de plus en plus sensible. Mais, pour ne pas décevoir son père, il se devait de garder cette facette cachée. Le roi venait, une nouvelle fois, lui rendre une visite nocturne. Et, encore, il allait subir.
« Tsuki…Tsu..ki..TSUKI! »
Un semblant de cri se faisait entendre dans la salle commune des vert et argent. Le son avait été absorbé par la main qui c’était posée sur la bouche du criard. Malgré le fait que cette personne avait maintenant dix-sept ans et qu’il semblait inaccessible, son esprit laissait malheureusement les cauchemars s’y infiltrer. Ce n’était pas une invention de son cerveau, ça. Ce qu’il avait vu, c’était ce qui se passait chez lui, lorsqu’il y était. Du moins, ce qui se passait avant. Le jeune homme se relevait lentement, tirant sa cape avec lui pour la laisser tomber sur ses épaules. Était-ce vraiment un cauchemar? Ou tout simplement un avertissement? Avoir des dons en divination l’aurait sûrement aidé à y voir un peu plus clair. Malgré le feu qui pétillait dans l’âtre de la cheminée, l’air de la salle était froid. Assez froid pour faire frissonner le jeune homme. Ses doigts passèrent dans sa chevelure orangée alors qu’il faisait tous les efforts du monde pour rester debout. Lorsqu’il sortait du monde des songes, malheureusement pour lui, Morphée ne voulait jamais le reprendre dans ses bras. Il était donc destiné à l’errance pendant encore…cinq ou six heures. Vivement qu’ils trouvent une solution à leur enfermement. Tsuki, même si étudier et travailler n’était pas la chose qu’il aimait le plus, s’ennuyait un peu depuis les évènements récents. Ce n’était pas vraiment la vie d’un étudiant. Bref. Comme il savait parfaitement que son lit le rejetterait sans hésiter, il se dirigeait ers la sortie de la salle commune. Jusqu’à ce que son attention soit attirée par un bruit, derrière lui. Un simple petit bruit. Un craquement qu’une personne non attentive n’aurait pas entendu. Tsuki avait l’oreille musicale. Ce qui avait produit ce son, c’était le pied d’une adolescente qui se posait sur le pas du couloir qui menait aux dortoirs des filles. Evy.
« Tsuki…Je peux savoir où tu vas? » « Je m’en vais. Tu n’as pas à savoir où. Ce n’est pas de tes oignons! » « Oh…Je peux ven… » « NON »
L’étudiant faisait volte face et sortait de la salle commune des serpents, rouge de colère. Non, mais elle avait le don de le mettre en colère, cette fille! Faire autant de manière pour un garçon qui ne s’intéressait même pas à elle…Le jeune Saô marchait. Il déambulait dans le château sans vraiment savoir où il allait. Sans lumière pour se guider, c’est à tâtons qu’il essayait tant bien que mal de ne pas se manger un mur chaque fois qu’il arrivait à une intersection. Et la table qu’il s’était pris? Elle était, disons, un peu amochée. Tout le monde connaissant un peu Tsuki savait qu’il ne se calmait pas aussi facilement qu’un claquement de doigt. Il lui fallait du temps. Ou une pièce extrêmement calme. C’est pour ça que, sans vraiment s’en rendre compte, il s’était retrouvé au septième étage. Devant ce tableau idiot. Tellement idiot que plusieurs personnes ignoraient pourquoi il était là et à quoi il servait vraiment. Il s’arrêtant devant. Un faible sourire aux lèvres. Puis il se mit à passer devant. Ainsi, il avait vraiment l’air d’un fou. Ça n’allait qu’approuver un peu plus les dires des jacasseuses. Il voulait un endroit calme. Sombre, mais pas totalement noir. Avec ce qu’il aimait. Un piano. Des couvertures à la tonne…Huhu, si quelqu’un voyait le contenu de la salle sur demande et y trouvait le jeune Saô dedans, cette personne ne le reconnaîtrait sûrement pas. Qui aurait pu penser que l’une des choses qui importait le plus à l’adolescent était la sensation que lui donnait la musique produite par un piano? Une porte se mit à se dessiner sur les pierres, esquissant un nouveau sourire au garçon. Après quelques secondes de patience, il poussa la dite porte pour accéder à son petit monde de bonheur. Le piano dans un coin de la salle. Les couvertures un petit peu partout. Il en ramasse une au passage pour la poser sur ses épaules, à la place de sa cape qui glissa jusqu’au sol. Et la première chose qu’il fit? S’asseoir sur le banc du piano. Ses fines mains se mirent à passer sur les touches, sans pour autant appuyer. Juste pour se donner un avant goût. Une douce mélodie vint lui emplir les oreilles. Une mélodie qui trahissait la douleur refoulée de son auteur. Une mélodie que personne n’aurait dû entendre… [ Huum...T'as vu, je rime dans le titre xD Et j'ai pas hésité^^ J'espère que c'est correct...Moi et les débuts de toto ont s'aiment pas xD] | |
| | | Kinya Sa Invité
| Sujet: Re: Un, deux, trois, il était une fois.. [ Yayaaa <3 ] Lun 30 Juil - 1:55 | |
| Un jeune poufsouffle avait passé une soirée très palpitante. Kinya, ces temps-ci, rayonnait de joie xD. Il était d’une excellente humeur. Il faut bien avouer que cela faisait surement... Je ne sais pas moi, une semaine qu’il n’avait pas eut de visite imprévue d’une certaine personne ^^’’. Ce soir, il avait joué une partie d’échec version sorcier avec quelqu’un de sa maison. Évidement –xD- il avait perdu x3. Il n’était pas très bon à ce jeu. Et ensuite, il faisait semblant d’être super fâché et il prenait son petit air hyper mignon. Ça faisait rire tout le monde a chaque fois xD. Il aimait beaucoup cette attention particulière, il ne pouvait pas le nier x3. Il avait toujours été comme ça d’ailleurs, aimer qu’on le regarde. Il aimait l’attention, mais la gentillesse d’abord. Il ne se ferait pas regarder pour ses mauvais coups... Ou du moins, quand il était vraiment Kinya. Tous ces gens de cette maison. Il était bien content d’être chez les poufsouffle lui. Il aimait bien sa cravate jaune et noir, même si sincèrement ça jurait avec sa petite bouille mignonne. Finalement, ça ne le rendait que plus original, et surtout plus mignon. C’est à se demander s’il ne serait pas plus kawaii avec l’uniforme des filles x3. Mais il ne le portait pas évidemment. L’uniforme masculin lui allait bien aussi. En tout cas, une chose était certaine, ce soir, il était d’humeur. Après la partie qu’il avait perdu, il avait eut une longue discution avec une jeune femme nommé Karine, qui était d’une année plus jeune que lui, mais qui était aussi plus grande xD. Il discutait avec presque tout le monde de toute façon. L’ambiance dans la salle commune des poufsouffles étaient généralement très bonne. Il faut dire que l’une de leurs grandes qualité était le fait qu’ils étaient très joviaux. De plus, ils adoraient papoter, pour la plupart. Kinya ne comprenait pas du tout le fait que Poufsouffle soit considérer comme une maison inférieur selon les serpentards et même certains gryffondors. Lui, il aimait beaucoup sa maison, et trouvait que tout le monde qui la fréquentait était plus que gentils.
Le petit poufsouffle était maintenant assis en train de lire un livre. La soirée avançait, et les gens montaient tour à tour se coucher. Il ne restait plus que deux ou trois personnes dans la salles. Une fille qui adorait étudié pendant des heures, bien que ce soit inutile vu ses notes, et deux jeunes hommes de deuxième qui faisait un puzzle. Ce puzzle était assez étrange, parfois. Les pièces se fâchaient quand ils se trompaient d’endroit et elles les mordaient. Les jeunes hommes semblaient bien s’amuser. Leurs rires devenaient agaçant, mais ça ne dérangeait pas trop Kinya. Le livre qu’il lisait était très léger et très plaisant. Ça parlait de Quidditch. Bien qu’il n’était pas particulièrement doué à ce sport, Kinya s’y intéressait beaucoup. Il adorait assister au match de l’équipe de Poufsouffle. Toutefois, il avait très peur quand c’était à son tour de monter un balai. Il y arrivait, mais n’y était pas très doué ^^’. Quand les deux jeunes eurent finis leurs puzzle, ils allèrent se coucher. Il ne restait que lui et Andrea, la jeune femme qui adorait étudié. Il alla s’asseoir à côté d’elle. « Tu es très travaillante, c’est admirable! » « J’adore faire ça, c’est tout! » « Je suis surpris que tu ne sois pas chez les serdaigles, une élève comme toi! » « Mmh... Parfois, le choixpeau voit des choses que l’on ne voit pas. »Kinya sourit, elle parlait toujours avec intelligence. Elle était brillante, mais toujours très gentille. Peut-être que sa gentillesse avait plus impressionné le choixpeau que son courage. C’était quelque chose qui arrivait, ça aussi. Il lui sourit, et resta avec elle a discuter un moment. Après quelques temps, elle le salua et lui souhaita une bonne nuit. Il monta lui-même dans son dortoir, prêt à aller dormir. Toutefois, après avoir passé une heure à se tourner et se retourner, il décida qu’il irait se promener. Il savait que ça prendrait beaucoup de temps avant qu’il s’endorme, alors ce n’était pas important. De toute façon, le lendemain ils n’avaient pas cours. Il enfila donc un tee-shirt, parce qu’il ne dormait qu’en boxer, et mis sa cape. Il glissa sa baguette dans sa poche, après tout, ne sait-on jamais, puis se dirigea vers la sortie à pas de loup. Non pas qu’il eut vraiment peur de se faire prendre, les retenues, il en avait prit l’habitude a cause de Kinni, et il savait bien qu’on ne le renvoierait pas pour une simple balade nocturne. Bien sur, il ne souhaitait pas que sa maison perdit des points par sa faute, mais ça, il ne pouvait pas y faire grand chose.
Il déambulait donc dans les couloir, sa cape noire donnant l’impression qu’il n’était qu’une ombre. Il fit d’abord un arrêt aux toilettes, et il se passa de l’eau dans le visage pour mieux se réveiller. Il en ressortit subtilement. Il ne savait plus trop à quel étage il s’était arrêté quand il remarqua une mystérieuse porte. Il n’avait aucun souvenir de l’avoir vue là auparavant, et il n’avait jamais, selon ses souvenirs, entendu parler de la salle sur demande. Il poussa donc lentement la porte, et se glissa à l’intérieure, la refermant silencieusement derrière lui. Il se retourna pour regarder autour de lui. La pièce était assez grande, et très chaleureuse. Il y avait de grande couverture qui semblait très douilettes, et un grand piano, devant lequel était assis un jeune homme. L’éclairage était faible et donnait un aspect lugubre, mais plaisant à l’endroit. Il reporta son attention sur le jeune homme qui était assis au piano. Tsuki quelque chose. Un élève de Serpentard, 7ème année. Il avait des cheveux rouges vifs, que Kinya aimait beaucoup. Il y avait longtemps qu’il observait le serpent qui l’intriguait. Il était vraie que la relation entre poufsouffle et serpentard n’était pas fructueuse, mais Tsuki avait les même origines que lui, et ça, ça l’intriguait.
Il s’approcha donc lentement, et pris place à côté de lui sur le banc du piano. Il posa ses mains contre celles de Tsuki, et entama lui même une mélodie. Il n’était pas particulièrement doué, mais il savait en jouer. La pièce qu’il jouait était sa préférée. Il l’avait apprise quand il avait 13 ans par une jeune fille très gentille de sa maison. Elle l’avait un petit peu pris sous sa tutelle, car elle était tombé sous son charme. Mais maintenant, elle n’était plus à Poudlard. Il acheva sa dernière note, en se demandant pourquoi l’autre ne l’avait pas repousser. Sans lever les yeux il marmonna simplement...« Bonsoir Tsuki!! » |
| | | Tsuki Saô Serpentard
Nombre de messages : 14 Age : 33 Année et âge du perso : 17 ans, 7eme Coeur ? : Une personne. Lui. Date d'inscription : 23/07/2007
Feuille de personnage Citation - dicton: Plus l'espoir est grand, plus le désespoir l'est aussi... Relations: Dons:
| Sujet: Re: Un, deux, trois, il était une fois.. [ Yayaaa <3 ] Mer 1 Aoû - 9:50 | |
| Just try to be happy Someday, all will be okay…Tsuki baissait lentement la tête. Son regard se portait instinctivement sur ses pieds, comme chaque fois qu’il le faisait lorsqu’il se frottait à « lui ». Une simple mélodie, si douce et calme qu’elle fût, avait le pouvoir de faire rejaillir tant de souvenir dans la tête du jeune homme. En cet instant, le jeune homme froid et distant que les autres élèves avaient l’habitude de voir n’était plus. Le garçon insensible ne semblait plus vivre en lui. Ses yeux le trahissaient. Un regard tellement profond. « Un seul regard suffisait à son interlocuteur pour devinez les intentions de la jeune femme. » Le caractère que son père s’acharnait tant à faire apparaître s’était enfui en une simple fraction de seconde. Le simple fait de se retrouver tout seul dans son petit monde avait eu pour effet de faire tomber toutes les barrières que le jeune Saô se dressaient. Son caractère plus calme et moins violent reprenait sa place initiale dans l’être fragile qu’était Tsuki. Fragile et Tsuki: deux mots qui, selon les personnes qui le connaissait, n’allaient pas bien ensembles. C’était tout simplement simple. Ils ne le connaissaient pas. Personne ne le connaissait vraiment. Qui avait réussit à s’approcher de lui sans le mettre en rogne? Personne. Qui avait pu lui soutirer une quelconque information sur lui ou sur quelqu’un d’autre? Encore une fois, personne. Qui pourrait bien réussir à venir percer la petite carapace qu’il s’était volontairement, et, par le fait même, obligatoirement, créée? Peut-être que la personne qui venait d’entrer dans la salle sur demande allait être à la hauteur. Malgré les précautions que le visiteur avait pris, il avait entendu la porte se refermer derrière lui. Comment diable avait-il fait pour entrer ici, dans son petit monde à lui? La porte ne devait pas avoir eu le temps de disparaître. Et la personne en question devait être près de la dites porte. Ses doigts se remirent à taper sur les touches, ignorant le fait qu’une autre personne se tenait dans la pièce. Tant pis.
Au fur et à mesure que les pas de l’intrus se faisaient de plus en plus fort, le son de la musique se faisait de plus en plus discret, pratiquement inexistant. Que viens-tu faire dans mon monde, sale rat!? Inconsciemment, les lèvres de l’adolescent se serraient. Le fait de devoir supporter une personne, le simple fait de savoir qu’une personne qu’il ne connaissait pas se tenait dans son dos le mettait en rogne. Lui et sa salle manie de se rendre ailleurs que sa salle commune lorsque la solitude le tirait…Assume, maintenant. Laisse voir aux autres ce que tu es vraiment. Tu ne seras pas déçu…Un bruissement se faisait entendre à sa gauche, lui faisant crisser des dents. Laissez-moi vivre dans ma solitude. Laissez-moi être qui je veux être…Le banc sur lequel il était assit bougeait doucement sous le poids d’une nouvelle personne. La seule chose qu’il pouvait voir de celle-ci, c’était ses jambes. Deux longues jambes. Avec un chandail qui arrivait à la mi cuisse. N’importe quel idiot aurait annoncé haut et fort que la personne qui venait de prendre place à côté de lui était une jolie jeune femme. Mais tous ses idiots auraient été dans le tort. L’intrus qui venait de prendre place à ses côtés était un jeune homme. Origines asiatiques, exactement comme lui. Coïncidence, non? Malgré qu’il fût d’un an son cadet, il le dépassait d’une demie tête. Un jeune homme appartenant à Poufsouffle. Il le connaissait de vue. Beaucoup de gens le qualifiaient de mignon. Ou de rigolo. Son contraire, quoi. Tsuki était tout, mais pas ça.
L’adolescent fit bouger ses doigts contre les touches, une sorte de signe d’impatience. Il voulait quoi, le petit? L’embêter comme tout le monde aimait le faire. Essayer le plus possible de le faire ch*er pour qu’il se mette en colère. Et qu’ensuite, on rit un bon coup parce que monsieur Saô ne sait pas se retenir…Selon les statistiques (XD), Kinya avait : cinquante pourcents de chance de ressortir de la salle sur demande en très bon état. Et le cinquante pourcents qui restaient, c’était de ressortir en mille morceaux…Le jeune garçon sursauta. Les mains du Poufsouffle venaient de se poser sur les siennes. Et puis, tout doucement, il se mettait à jouer une mélodie avec ses doigts à lui. Petit geste anodin qui décrocha un sourire au nippon. Kawaii. Tout simplement. Il ne trouvait pas d’autres mots pour qualifier Kinya. Ses doigts contre les siens. Une danse interminable. Petit détail qui n’échappait pas à Tsuki. Ses yeux se fermèrent. Il laissait la musique l’envahir. Il n’était peut-être pas le seul artiste à Poudlard. La dernière note sonna dans ses oreilles. Puis la voix du jeune Kinya. Ses lèvres s’étirèrent de nouveau. Hum…Il souriait. Un simple élève de son école avait réussit à le faire sourire. En jouant un morceau au piano. Kinya avait accompli en quelques minutes l’exploit où Evy, la jeune fille de sa maison qui le suivait comme un chien de poche, avait lamentablement échoué et ce pendant sept années de suite. Un soupire se fit entendre. Puis Tsuki se mit à bouger. Il se recula sur le banc, passant une de ses jambes par-dessus. Puis sa main se posait sur la hanche du jeune homme. Non, il ne l’avait pas repoussé. Pas du tout en fait. Allez savoir pourquoi…Kinya devait lui inspirer confiance. Bref, il attirait l’adolescent devant lui. Puis il repassait sa jambe de l’autre côté du banc. Il faisait repasser ses mains sous celles du nippon. Malgré la demie tête de plus, il posa son menton contre son épaule, lui permettant ainsi de voir les touches. Alors Kinya, tu me repousses ou pas, toi? Il fit glisser son doigt sur l’une des touches. Le son se répercuta dans toute la salle. Un faible sourire reprenait sa place sur le visage normalement neutre du Serpentard. Un air…d’amusement.
« Bonsoir Kinya… »
Doux murmure qui venait briser le silence. Le garçon aux cheveux rouges se mit à jouer, tout doucement au début. Puis un peu plus vite. Cette chanson, elle lui venait de sa mère. Peut-être le seul héritage qu’il lui restait d’elle. Douce dame qu’elle était…Même les chansons qu’elle enseignait à son fils étaient aussi douces qu’elle. Kinya avait une chance. Une chance de connaître un peu mieux Tsuki. De le voir autrement que le jeune homme froid et distant que tout le monde connaissait. Et il avait la chance de l’avoir collé à son dos…Sa respiration se régularisait à la même vitesse que la sienne. L’asiatique agissait vite. Il ne prenait pas le temps de réfléchir à ses actes. Et, peut-être que ça allait lui retomber dessus…Les dernières notes de la chanson furent données. Et Tsuki fit glisser ses doigts entre ceux de l’étudiant, sans pour autant les emmêler. Sa tête se redéposait sur son épaule tendis que son regard allait se perdre dans le fond de la salle.
« Puis-je savoir pourquoi…pourquoi tu es venu vers moi. À côté de moi… » Précision: La chanson au début du post, c'est la chanson que Tsuki joue lorsqu'il attire kinya devant lui. | |
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