Impero :: The damned Souls
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 Keira Devann

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Keira Devann
Gryffondor
Keira Devann


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Année et âge du perso : 15 ans - 5ème année
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MessageSujet: Keira Devann   Keira Devann Icon_minitime1Sam 1 Déc - 12:33

Nom et prénom : Devann Keira

Age et jour de naissance : 15 ans, née un 30 août
Maison souhaitée : au Choixpeau de voir...
Origine / Niveau social / lieu d’habitation : De niveau aisé sans être riche, la famille de Keira vit dans une petite maison au sud de l’angleterre.
Sang : Keira s’est toujours cru d’origine moldue. C’est seulement à l’âge de quatorze ans qu’elle apprit que son grand-père maternel était également sorcier.

Baguette : 31 cm, peuplier, avec un crin de licorne
Année d’étude : les études ? elle s’en passerait bien, mais puisqu’il le faut, elle est en cinquième année

***

Description physique

Petite, sans doute trop pour son âge. Menue et frêle, presque maigre. Keira a indéniablement l’apparence d’une de ces petites choses fragiles rattachées à la vie par un simple fil près à rompre… Elle ne fait non plus partie de ces filles à l’image nette et parfaite, ou de celles qui semblent être belles par nature sans aucune coqueterie... Jolie, pourtant, elle l’est, ou du moins elle l’a été, quand les cernes ne creusaient pas –ou plus- son visage.
Pour le moment, elle préfère faire abstraction de ces petits détails dérangeants –une peau trop pâle, un air parfois trop grave, un brusque instant de faiblesse qui la force à s’asseoir- et ne voir que ce qui fait qu’elle est réellement… Keira.
Ses cheveux châtains, tirant tantôt sur le châtain, tantôt sur le roux, qui lui arrivent maintenant aux épaules et qu’elle aime bien tresser.
De grands yeux en amande, d’un marron très doux, qui s’ouvrent sur le monde avec curiosité, comme l’enfant qu’elle n’est plus. Un regard vif dévoré par un feu intérieur et une rage de vivre. Un visage d’ange, imparfait mais tellement avenant qu’il en inspire d’emblée la sympathie.
Et un sourire, tout à la fois courageux, parce que ce monde n’est pas celui dont elle avait rêvé, et heureux, parce qu’elle a l’espoir qu’il le devienne un jour.
Et surtout parce que, quelle chance, elle est vivante.

Caractère

La vie. Souffle éphémère, cadeau si précieux dont l’homme à tant de mal à mesurer la grandeur et l’importance avant qu’on ne le lui arrache.
Keira s’en était rendu compte à neuf ans, le jour où, allongée sur son lit d’hôpital, tremblante de fièvre et de peur, cherchant un souffle qui ne venait pas et des forces qui n’existaient pas, elle avait cru mourir. De cette expérience éprouvante était né un trait de caractère dont Keira n’avait jamais pu se débarrasser. Cette nuit-là, la combinaison de la perspective de mourir et du soulagement d’être finalement restée en vie avait donnée naissance à un optimisme et à un courage à toute épreuve.
Elle n’était pas naïve, loin de là. On est plus naïf quand on a passé en tout deux ans de sa vie dans un hôpital, qu’on a enduré trois « rémissions » et trois rechutes, et qu’on sait pertinemment que viendra un jour où aucune rémission ne suivra la rechute. Non, Keira Devan n’était pas une enfant innocente. Elle n’avait pas non plus ce courage proche de la témérité propre aux héros qui malgré tous les risques et les dangers se lancent quand même dans l’action –elle avait toujours préféré le calme aux grandes batailles, parce que les conflits n’entraînent rien de plus que vide et désolation.
Non, Keira n’était ni candide, ni téméraire. Elle était intelligente, certes, mais elle n’avait même pas assez de grandeur d’âme pour faire preuve de modestie.
A bien des égards, donc, Keira Devann n’était pas une jeune fille extraordinaire.
Elle était juste habitée par une force étrange, inébranlable, une lucidité et une ténacité hors du commun qui lui permettaient de garder les yeux ouverts sur un monde qui n’était pas celui que Keira la rêveuse avait espéré, et de tout de même trouver suffisamment de joie pour sourire.
Alors, ils pouvaient rire, les autres, ceux qui la montraient du doigt, elle, la petite fille chétive et maladive, toujours vêtue de manière originale. Elle rirait avec eux, sans jamais se montrer véritablement, sans jamais dévoiler la petite fille triste et mélancolique qui apparaissait parfois fugitivement, lors des instants de fatigue et doutes.
Parce que Keira aimait rire.
Et parce que, envers et contre tous, Keira aimait vivre.

Ce qu’elle aime, ses passions :
Keira aime tant de choses. Tant de choses auxquels on ne fait guère attention, tant de choses qui ne rendent la vie que plus belle encore.
Le murmure des vagues et le chant de la mer. La caresse du vent sur sa joue. Le manteau blanc de l’hiver et la légèreté glacée de la neige sur sa paume. La chaleur d’une étreinte, la douceur d’un sourire, la profondeur d’un regard. La vie.
Beaucoup plus communément, Keira aime aussi parler avec ses amis -elle a horreur de la solitude-, regader les matchs de quiditchs, jouer du piano et griffonner su le petit carnet qu'elle transporte partout avec elle.


ce qu’elle n’aime pas, ses peurs :
Keira a une certaine conception du monde selon laquelle le mensonge est l’un des pires fléaux existant, fléau qu’elle aime combattre en se montrant toujours d’une franchise à la limite de l’insolence. Les menteurs et les hypocrites sont donc les seuls types de personnes qu’elle ne peut pas supporter. Elle n'aime pas non plus l'action -elle est trop calme pour ça- mais adore cotoyer les gens hyperactifs.
D’une manière générale, Keira a peur des même choses que tous les adolescents. Se faire humilier devant des ennemis, perdre un ami, ou tout simplement de rater un examen… Parfois, lors de bref moment d’épuisements, elle a aussi peur du silence et de l’obscurité de la nuit. Mais ça ne dure jamais bien longtemps…

Signes particuliers : leucémique depuis l’âge de neuf ans


HISTOIRE


« Il était une fois une petite fille qui s’appelait Keira.
Elle avait des parents gentils et un grand frère génial, elle vivait dans une belle maison, elle avait des amis.
Keira aurait pu être normale, Keira croyait qu’elle était normale.
Seulement, voilà, elle ne l’était pas. »


« Keira, arrête ! »
Sans écouter son frère, la petite fille continua à avancer, un large sourire aux lèvres. L’eau du petit ruisseau lui arrivait maintenant aux mollets. Derrière elle, le jeune garçon d’une dizaine d’année, resté sur la rive, semblait exaspéré au plus au point. L’air boudeur, il regardait sa montre en grommelant qu’en plus d’arriver en retard, il allait se faire enguirlander pour avoir mal surveiller sa sœur.
La petite fille se retourna en pivotant sur ses talons, sa jolie jupe volant autour d’elle, et adressa à son aîné un sourire lumineux.
« Viens, Dany, elle est bonne. »
« Certainement pas,
rétorqua le Dany en question qui s’était assis sur l’herbe. Regarde, tu es déjà trempée. »
La petite regarda son frère comme si elle avait à faire à un imbécile. « Ben oui, c’est de l’eau. L’eau, ça mouille. » fit-elle avec la logique indéniable des enfants de trois ans.
« Arrête, Keira » répéta son frère, sans grande conviction cette fois.
« Nan. »
Keira aimait beaucoup le mot « non ». C’était un très joli mot, qui sonnait bien et qui permettait d’exprimer très clairement son désaccord. Et, comme pour beaucoup d’enfants à son âge, être en désaccord était quelque chose de constant chez Keira Devann. « C’est l’esprit de contradiction » avait dit son père, fataliste –et Keira avait répondu non, même si elle ne connaissait pas le mot.
Ceci dit, l’esprit de contradiction de la petite Devann n’aurait pas été un problème s’il n’avait pas été combiné à une détermination absolue. Par exemple, en ce moment-même, Keira avait pour grande ambition d’aller cueillir la jolie fleur bleue qui, comme par hasard, se trouvait de l’autre côté du ruisseau que, théoriquement, elle n’avait pas le droit de traverser.
« Keira, reviens. »
De l’autre côté, toujours assis, le grand frère se faisait de plus en plus impatient.
« Mais j’y suis presque. »
Ce qui était faux. Elle était encore à un mètre de la rive et prenait tout son temps pour avancer. Soudain, alors qu’elle faisait un pas, le regard fixé sur l’eau, un tremblement dans l’air et un poids imperceptible sur sa main la firent s’arrêter. Elle leva le bras ? Là, dans sa paume ouverte vers le ciel ensoleillé, se trouvait une petite fleur bleue. Identique en tout point à celle qu’elle avait voulut chercher. Identique ? Un coup d’œil et son impression fut confirmée : identique, non. C’était la même.
Tout à fait inconsciente du caractère étrange du phénomène, Keira se retourna vers son frère qui s’était levé.
« Ah, enfin, tu l’as, ta fleur. »
« La fleur, elle m’a sauté dans la main. »
tint à préciser la fillette.
« Bien sûr que non, fit Dany avec un sourire indulgent. Tu l’as cueillie. Allez, rentre. »
« Mais c’est vrai ! insista Keira, les yeux pleins de larmes. Elle était sur l’herbe, et puis tout d’un coup elle était dans ma main. »
Dany grommela « Si tu veux… » et commença à partir.
« Regarde » l’appela la voix cristalline de sa petite sœur. Il se retourna, près à lui dire pour une énième fois de revenir.
Se figea.
Debout, immobile au milieu de l’eau vive, Keira avait un air radieux. Et, à une vingtaine de centimètres de ses paumes ouverte, une petite fleur d’un bleu pervenche tournoyait doucement, insensible au vent, sans jamais redescendre.
Bouche bée, il regarda sa sœur d’un air hébété.
Keira lui renvoya un regard surpris.
« Ben quoi ? T’aime pas les fleurs ? »




*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°




« Keira avait neuf ans quand sa vie bascula brutalement.
Neuf ans.
Un château de cartes qui s’effondre.
Un mot.
Leucémie. »


Le mot résonna longtemps dans la pièce, comme si la vie s’était momentanément arrêtée pour leur laisser le temps à tous de réaliser ce qu’il signifiait. Assise au bord de sa chaise, le visage blême, Keira était perplexe. Les pensées tourbillonnaient dans sa tête sans qu’elle puise en saisir une de cohérente, une qui n’appartienne pas à cette immense plaisanterie qui se jouait ici.
Car ça ne pouvait pas se passer, ça ne pouvait pas être réel. Un mot, un seul, avait-il le pouvoir de balayer neuf ans de simple bonheur ? Pouvait-on, en à peine trois syllabes, détruire tous les rêves et espoirs d’une personne qui n’avait strictement rien fait de mal ?
Elle n’aimait pas la réponse qu’elle lisait sur les visages de ses parents et du médecin en face d’eux. Oui, on pouvait. Ce mot-ci, en tout cas, avait réussi à faire pleurer sa mère et à rendre son père incapable de parler. Et dans un éclair de clairvoyance apeurée, Keira comprit que ce mot-ci venait aussi de faire exploser en vol toute sa vie.
Leucémie. Tout un avenir remit en question.
Si avenir il y avait.
_________________________________

Compassion, pitié, douleur, ou même… peur.
Il y avait tant de choses dans le regard des autres, mais aucune ne plaisaient à Keira. Elle aurait voulut leur hurler de la laisser tranquille, de ne pas la regarder avec leurs mines compatissantes… Et plus que tout, elle détestait en être incapable. Elle n’arrivait même plus à se redresser dans son lit, à lever la tête. La maladie, lentement mais sûrement, avait envahit tout son corps. La douleur insupportable, la fatigue intense… Tout ça n’aurait pas eu d’importance si elle n’avait pas eu l’impression de n’être plus rien qu’une coquille vide que la vie baladait à sa guise.
La vie…
Mais pour combien de temps au juste était-elle encore en vie ?

__________________________________

Le plafond blanc, c’était maintenant tout ce que Keira était capable de voir. Le plafond blanc et froid de la petite chambre stérile. Les autres, autour d’elle –sa mère, son père, son frère, et bien trop peu d’amis-, elle ne les voyait plus. Parce qu’elle ne pouvait pas. Parce qu’elle ne voulait pas.
Elle respirait si faiblement à présent qu’elle ne pouvait même plus dormir. Le silence et l’obscurité l’entouraient, tels une nuée noire et ténébreuse qui n’attendait plus qu’un signe pour se jeter sur elle. Et, dans ses rares moments de lucidités, quand la fièvre descendait enfin, la petite fille sentait la mort se rapprocher, la frôler, se poser sur elle pour finalement s’éloigner jusqu’au jour, Keira le savait, elle l’emmènerait véritablement.

« Keira, ma puce, j’y vais. »
La voix douce mais hésitante de sa mère troubla le silence dans lequel était plongée la petite chambre. Keira cligna des yeux. Elle aurait voulut crier, hurler à sa mère ne pas la laisser. De rester encore, juste un peu. Elle entrouvrit les lèvres. Comme toujours, le cri mourut dans sa gorge, et Keira laissa échapper un soupire que personne n’entendit.
Une main effleura tendrement le front de la jeune fille, et, après un sanglot étouffé, la fillette se retrouva seule.
Une vague de douleur, de terreur et de fatigue mélangées envahit soudainement Keira. Un étrange étau se ferma autour du cœur
Keira gémit. Ferma les yeux.
Elle pouvait presque sentir la mort se rapprocher, à pas de loup, fondant sur sa proie telle un rapace sur de sa victoire. Elle pouvait presque sentir son souffle glacé lui perforer les poumons, diffusant dans tout son corps une terrible sensation de vide. Et le courant chaud la vie qui s’éloignait et qui montait, doucement, vers ce plafond blanc qu’elle avait passé des heures à contempler.
A côté du lit, les machines sensées la surveiller se manifestaient en sonneries stridentes qui ne faisaient rien d’autre que résonner dans sa tête. Les médecins s’agitaient autour d’elle sans qu’elle puisse réellement les voir ou entendre ce qu’ils essayaient de lui dire.
Les yeux fermés, dominée par la douleur et la fatigue, Keira Devann mourrait.
Mais je ne veux pas mourir…
Contours flous, vie se perdant dans le néant qui lui tendait les bras.
Et une voix, au loin, qui criait.
Je ne veux pas mourir.
Douleur, douleur intense et absolue, mal à en mourir.
Et la voix qui continuait à crier.
Je ne veux pas mourir…
Le froid de la mort qui desserrait son étreinte. Les yeux qui se rouvraient.
Et la voix qui criait, encore, encore, encore, de plus en plus fort.
Et cette certitude inébranlable qui brûlait en elle telle un brasier impossible à éteindre.
Je ne veux pas mourir…
Je vais pas mourir…
Je ne mourrai pas…


_____________________________


Un miracle, avaient dit les médecins. Un véritable miracle –et Keira était d’accord avec eux.
Oui, allongée dans son lit d’hôpital, souriant à son frère, Keira était intimement convaincu du miracle qui s’était produit une semaine auparavant. Après tout, n’était-ce pas un prodige si, en ce moment-même, elle pouvait respirer, bouger, sourire… vivre ? Et quelle importance qu’elle puisse encore sentir l’odeur froide et morbide de l’hôpital qu’elle ne quitterai que d’ici quelques semaines –après tout, n’était-ce pas absolument prodigieux, de pouvoir voir ce rayon de soleil qui tombait pile sur les draps blancs, éclairant la petite pièce de la clarté du printemps, de pouvoir entendre le chant des oiseaux dehors, comme un rappel de la vie qui continuait à l’extérieur ?
Souriant toujours à son frère, Keira commença à ressentir à nouveau les effets de la fatigue.
Elle ferma les yeux.
Mais ça n’avait aucune importance puisqu’elle les rouvrirait.


Dernière édition par Keira Devann le Jeu 28 Fév - 19:45, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Keira Devann   Keira Devann Icon_minitime1Sam 1 Déc - 12:55

« Il était une fois une petite fille qui s’appelait Keira.
Keira avait des amis normaux, des parents normaux, allait dans une école normale.
Jusqu’au jour où Keira reçut une lettre. »


« Maman, t’as vu la lettre ? »
Une petite tornade aux cheveux châtains ébouriffés entra en trombe dans la cuisine et se planta devant sa mère, une expression intriguée sur le visage. La main tendue, elle brandissait une enveloppe à l’allure des parchemins anciens, fermée par un sceau rouge tamponné d’un « P » enjolivé. Emilie Devann sourit à sa fille et haussa les épaules.
« Sans doute une carte d’anniversaire, Keira, encore une ! On n’a pas onze ans tous les jours ! »
Mais Keira ne l’écoutait pas. Les yeux pétillant de curiosité, elle décacheta l’enveloppe et en sortit une lettre écrite sur papier vraisemblablement très ancien. Les sourcils froncés, elle commença sa lecture.
« Mademoiselle Devann » disait la lettre.
De toute évidence, ce n’était pas une carte d’anniversaire…
« Nous avons le plaisir de vous informez que vous bénéficier d’une inscription au collège de sorcellerie Poudlard…………Trouverez ci-joint…liste des fournitures… rentrée au 1er septembre………attendons votre hibou »Le froncement de sourcils de Keira s’accentuait tandis qu’elle lisait la lettre en diagonale. L’air hébété, elle stoppa sa lecture et tendit la lettre à sa mère qui l’observait d’un œil inquiet.
La jeune fille se laissa tomber sur une chaise, le visage livide, avec la légère impression qu’elle n’était pas sensée réagir ainsi. N’importe qui aurait éclaté de rire, n’importe qui aurait considéré ça comme une plaisanterie particulièrement déplaisante.
Tout ça n’avait aucun sens, aucune signification.
Ni ces mots sur le parchemin, ni l’impression de chaleur qu’elle avait ressenti en les lisant.
Ni son cœur qui battait vite, bien trop vite, ni la voie de sa conscience qui chuchotait « et si c’était vrai ? ».
Non, rien de tout ça n’avait de signification.

Une simple lettre.
N’est-ce pas ?

___________________________

Keira poussa un long soupire et jeta à l’homme en face d’elle un regard partagé entre la reconnaissance et un très profond agacement.
Dans le petit salon inondé de soleil, personne ne lui prêtait attention. A quelques mètres d’elle, ses parents, assis côtes à côtes sur le canapé, bouche bée, semblaient incapables de bouger, parler, bref de faire quoi que ce soit. Dany était assis sur une chaise et leur tournait ostensiblement le dos, mais Keira savait qu’il affichait un sourire moqueur –qui lui était destiné. Et, enfin, cause de tous ses soucis, un vieil homme aux yeux perçants et à la voix étrangement grave, qui, confortablement installé dans un fauteuil, déblatérait tranquillement de sa vie à elle.
Keira se mordit les lèvres.
Elle pouvait entendre chacun des mots, et si elle les savait véridique, elle aurait préféré en parler d’abord elle-même à ses parents, puis se faire aider pour les convaincre.
Les convaincre…

Madame, monsieur, je suis Mr. Mallder. Je sais que ça ne vous dit rien mais je suis professeur au collège Poudlard. Poudlard n’est pas un collège comme les autres et les enfants qui y vont ne sont pas comme les autres. Poudlard se trouve dans un endroit parallèle, un endroit que vous ne soupçonnez pas. Un endroit qui s’appelle le monde de la magie.
Il se trouve que votre fille fait partie de ce monde. Tout ce qui se passe autour d’elle, tous ces évènements qui se produisent en sa présence, sont dus à la magie qui sommeille en elle.
Madame, monsieur, votre fille est une sorcière.


Un rictus étira les lèvres fines de la jeune fille. La vérité, la vérité seule pourrait-elle persuader ses parents de la laisser partir ?
Car elle voulait partir. Elle le voulait depuis qu’elle avait reçu cette lettre, depuis qu’elle avait compris ce qu’elle était. Du moins jusqu’à ce type ne débarque chez elle afin d’expliquer tout à ses parents.
Sorcière…
Et elle ne pouvait même pas avoir une vie privée ?

________________


Magique.
Ce fut le premier mot qui lui vint à l’esprit quand elle débarqua sur la voie 9¾ et qu’elle vit le rutilant Poudlard Express, derrière la foule des élèves et des parents qui se pressaient et se quittaient avec de grands signes de main.
Ce fut aussi le premier mot auquel elle pensa quand elle rentra pour la première fois dans la Grande Salle sous le plafond étoilé, serrée en rang avec ceux qui seraient ses condisciples, gênée par les regards curieux des plus âgés.
D’une manière générale, ce fut même le mot qui qualifia tout ce qui se passait à Poudlard –les cours, les fantômes, les escaliers…
Parce que, même si c’était évident, tout ce qui se passait là-bas était véritablement magique. Dans tous les sens du terme.
Keira n’avait pas mis longtemps à s’habituer à Poudlard. L’éloignement avec sa famille avait été dur, certes, surtout avec Dany dont elle était habituée à avoir constamment la présence, mais le cafard était vite passé. Il était même probable qu’elle ne soit jamais sentie aussi bien quelque part. Enfin un endroit où on ne la traitait pas comme une enfant étrange, pas vraiment marginale mais juste indéfinissablement différente. Enfin un endroit où elle avait des amis, des vrais, qui ne partaient pas quand elle se retrouvait –à nouveau- clouée au fond d’un lit d’infirmerie.
Enfin chez elle.


*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°

"Il était une fois une jeune fille qui s’appelait Keira.
Keira aimait la vie, Keira croyait au bonheur.
Keira était ce que l’on appelle une optimiste.
Mais contrairement à ce que pensaient les gens, ce sont sans doute les optimistes qui sont les plus à même de reconnaître le mal."


Il y avait encore eu une disparition. Keira n’en était pas sure, mais c’était en tout cas la rumeur qui durait depuis le déjeuner de la veille. Un élève de 2ème année, dont personne ne savait le nom ni la maison, mais dont l’ombre resterait à jamais sur ceux qui restaient encore dans le château.
Ceux qui restaient encore… Un sourire sans joie étira les lèvres pâles de la jeune fille. Il lui semblait que depuis quelques temps, on pouvait presque comparer les élèves de Poudlard à des survivants. Des survivants d’un massacre silencieux et invisible qui avait touché les professeurs avant de s’en prendre aux élèves eux-même. Des survivants lentement gagnés par une peur et une tension presque palpable qui poussaient certains à faire des choses inconsidérées.
Keira ferma brusquement l’énorme livre sur lequel elle gardait les yeux fixés depuis une heure sans parvenir à saisir le sens des phrases. Elle se leva et s’approcha de la fenêtre de sa chambre. D’un air songeur, elle balaya du regard le parc, le lac et la forêt. L’obscurité de la nuit commençait déjà à tomber mais de toute façon, en ce moment, il faisait tout le temps sombre.
La jeune fille poussa un soupire et réprima un frisson qui n’était pas dû au froid. Comme tous les autres, Keira avait peur de ce parfum dans l’air, de cette menace diffuse et croissante qui se sentait dans le château. Oui, Keira avait peur.
Mais Keira continuerait à sourire.
Toujours.
Parce qu'après tout, c’est de la peur que naît le véritable courage »
Et parce, quoi qu’on en pense « Ca ira mieux demain. »




HORS JEU


Votre prénom? :: Claire
Vous avez quel âge? :: 15 ans
Où avez-vous connu le forum? :: sur un top-site
Comment trouvez-vous le forum? :: j’aime beaucoup le design, et l’ambiance a l’air sympa
Star sur votre avatar? :: Emily Van Camp
Avez-vous lu le règlement? :: Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Combien de mots fait votre fiche ? :: 2804 mots selon word
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MessageSujet: Re: Keira Devann   Keira Devann Icon_minitime1Jeu 28 Fév - 20:59

Alors, venons en aux choses sérieuses.

D'abord, tout ce qui va suivre est très positif sois en sûre, le premier point c'est que j'ai vraiment aimé ta fiche, elle est très simple dans le style et à la fois élaborée (moi je sais pas faire ça xD), l'histoire est poignante et le personnage attachant.

Bien sûr personne n'est parfait, j'ai remarqué des petites fautes mais bon, ça ne nuit pas vraiment à ton travail donc je pense qu'on peut dire qu'il faudra juste que tu fasses attention quand tu écris pour ne pas commettre d'erreurs bêtes.

Ton personnage m'a vraiment semblé attaché à la vie et d'une détermination à toute épreuve du coup, j'opte pour Gryffondor.
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MessageSujet: Re: Keira Devann   Keira Devann Icon_minitime1

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