Impero :: The damned Souls
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 Severus Rogue [Terminée]

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MessageSujet: Severus Rogue [Terminée]   Severus Rogue [Terminée] Icon_minitime1Sam 22 Sep - 17:42

Nom/Prénom :: Rogue, Severus
Âge du personnage :: 17 ans
Âge hors RP :: Bientôt 15 ans
Où avez-vous connu le forum? :: Je suis déjà inscrite
Comment trouvez-vous le forum? :: Toujours aussi génial^^
Star sur votre avatar? :: Julian McMahon
Avez-vous lu le règlement? :: What a Face Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven



**********


Présentation RP

"Pour devenir maître de mon devenir j'ai frôlé la crucifixion
Mais j'en ai conclu que nos rêves sont à notre portée
Encore faut-il accepter de souffrir pour les mériter…"



*Cours aussi vite que tu le souhaites ! Où que tu ailles, je te rattraperai, où que tu te caches, je te trouverai. Alors profite de ce sursaut d’espoir qui te pousse à avancer, que cette dernière lueur dans les ténèbres qui t’entourent se consume jusqu’à ce que la mort soit la seule libération possible...*

Ah, petite idiote qui croyait pouvoir lui échapper ! Qu’elle imagine qu’elle avait réussi à le tromper, ce n’était qu’un jeu pour lui, un jeu qui se terminerait dans son sang. Quel dommage, vraiment, de ne pas trouver d’adversaire à sa juste valeur. Nul ne saurait lui résister. Il avait eu deux vies pour s’en assurer. Mais l’ennui menaçait de le submerger à chaque fois. Et il noyait cette lassitude dans la cruauté. Car les années avaient beau passé, cette activité si simple ne perdait pas de sa saveur. Au contraire, plus le temps défilait son fil invisible, plus l’expérience acquise lui permettait de satisfaire au plus haut point les folles envies de son esprit perturbé. Cette nuit-là, sa victime s’était présentée à lui, image même de l’innocence. Pauvre enfant qui avait cru à sa propre pureté. Oh oui, lointain était ce jour où son apparence rebutait. Aujourd’hui, il possédait enfin cette beauté ténébreuse qui attire au-delà de l’imaginable. Regardez-le passer, désirez-le, vous ne le posséderez pas, jamais. Mais pourquoi vous le faire comprendre ? Il lui est si agréable de vous berner, de vous séduire. Et lorsque vous découvrirez la noirceur de son âme, il sera trop tard. Et pourtant, vous voudrez encore passer une main dans ces cheveux si lisses, si doux, tels de la soie, aussi noirs que son cœur. Chaque trait de son visage, dessiné à la perfection, vous entraîne un peu plus dans ce tourbillon de sentiments conflictuels : peur et désir. Et lorsque vos doigts auront retracé le contour de ses lèvres étirées en un demi-sourire à la limite du cruel, redessiné les pommettes, la ligne du menton, du cou, vous arriverez à l’apogée de la beauté : les yeux. Ah, sans doute Sylla ne lui a pas donné plus grand pouvoir que cet hypnotisant regard entre le noir et le bleu foncé. Bleu de la nuit, noir des ténèbres. Toute sa vie. Mais vous, simple lecteur tombé par hasard sur ces écrits, sans doute ne connaissez-vous de cet homme que les rumeurs, les paroles murmurées sur son passage. Si l’humeur vous en dit, lisez les lignes qui suivent, mais ne vous attendez pas à découvrir un conte de fée…

**********


Eileen Prince. Une sorcière, comme tant d’autres. Ancienne Serpentarde, ses parents se vantaient de leur origine de pure souche. Etait-ce la vérité ? Comment le savoir ? Peu importe, puisque toutes les lignées se sont éteintes aujourd’hui. Elle vécut une enfance, une adolescence, et une entrée dans le monde des adultes on ne peut plus banales. Sa vie n’avait jamais été très passionnante. Est-ce pour cette raison qu’elle s’exposa au mépris de ses trop rares proches en épousant un moldu violent et cruel ? Pourquoi épousa-t-elle cet homme que la nature avait dépourvu de tout ? Peut-être avait-elle besoin d’être dominée, que la soumission, jusqu’à alors inconnue, lui procura l’amusement dont elle avait besoin. L’aimait-elle ? Quelle importante de toute façon ? Le cœur humain est si compliqué que déchiffrer les motivations de l’homme reste impossible. Qui n’a jamais cherché à faire le tri dans ses sentiments ? Personne, et pourtant les questions ne trouvent que rarement une réponse. Alors nous nous contenterons de dire que cette fière Serpentarde, se languissant d’un peu d’action, épousa un homme n’appartenant pas à son monde, Tobias Rogue. De cette union, si on peut la nommer ainsi, naquit un enfant aux cheveux noirs, aux yeux onyx, et au nez crochu, peu gâté par la nature. Oui, un futur fléau vit le jour ce 6 janvier 1960.


**********


« Espacez-vous, écartez-vous, dîtes moi où est la lumière
J'ai besoin d'aide encore une fois et ce sera pas la dernière
Je ne vois plus où je mets les pieds, ne me dîtes pas que c'est normal »


Tant de livres ! Il y en avait tellement que même en levant la tête le plus haut possible, il n’arrivait pas à apercevoir le haut des étagères. Âgé de seulement 5 ans, il les révérait, les honorait, les adorait. Ils lui conféraient l’impression d’être protégé. Leur odeur vieillie, la douceur des pages sous ses doigts l’envoyaient dans un autre monde. Il ne savait pas lire, et pourtant, il appréciait chaque minute passée en leur présence, qui élevait son âme. En cachette, il en ouvrait un. Avec fascination, il regardait cette mère soumise caresser du bout des doigts, avec précaution, chaque page. Et il les jalousait. Tout cet amour que leur donnait cette femme inaccessible lui était interdit. Alors il restait assis à observer, à apprendre, à profiter. Sans nul doute ces ouvrages sacrés l’attiraient parce qu’ils appartenaient au domaine du tabou. Combien de fois s’était-il entendu promettre de ne pas y toucher, pleurnichant après une gifle violente ? Mais les enfants sont irrémédiablement séduits par l’interdit. Et cette leçon apprise au cœur même de l’enfance, de l’innocence, il s’en servira plus tard pour entraîner ses victimes en incarnant le pêché, la douceur de l’inaccessible, le goût doux-amer, cette saveur inimitable qu’ont sur la langue les aliments volés dans un irrépressible élan.

Cette bibliothèque constituait son sanctuaire, un lieu où les coups, les disputes ne l’atteignaient. Assis comme ce jour d’automne dans un recoin sombre de la pièce, ses cheveux sales lui tombant de part et d’autres de son visage, il se sentait à l’abri. Mais pas pour longtemps. Car toutes les croyances, mêmes inscrites au plus profond d’un cœur, peuvent être balayés du creux de la main par un seul évènement. Et il se manifesta sous la forme de…


« AÏE !! »

Le coup le projeta en arrière. Le sol dur vint trop rapidement à sa rencontre, et la violence de la chute mêlée à la surprise lui arracha un glapissement apeuré. Ses mains se placèrent instinctivement devant son visage pour parer d’éventuels autres coups. Qui pouvait savoir comment réagirait cet homme imprévisible ? Toujours derrière lui à le pousser, le frapper au moment où le garçon si attendait le moins. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-il profiter lui aussi, comme tous les autres garçons, de cette innocence propre à l’enfance ? Qu’avait-il été, qu'avait-il fait dans sa vie antérieure pour atterrir dans cette famille de… cinglés ! Déjà, les insultes, les reproches sortaient en masse de la bouche de son géniteur. Mais Severus ne les entendait pas. Il secouait la tête, posait ses mains sur ses oreilles, cherchant désespérément à échapper à ces mots cruels. Une larme, unique, brillait sur sa joue, tandis que son père le contemplait avec mépris et triomphe. Plusieurs autres coups pleuvèrent sur son corps frêle, mais l’enfant avait perdu le compte, le fil de ses pensées. Il lui semblait contempler la scène en spectateur, avec détachement. Etait-ce vraiment lui, ce garçon recroquevillé sur lui-même, pleurant sous des coups contre lesquels il ne pouvait rien ? Lui appartenait-il, ce corps trop faible pour le protéger, trop sensible à la douleur ? Vraiment, la nature avait été ingrate avec lui. Certains enfants de 5 ans sont tellement mignons ! Lui ne l’était pas. Il ne possédait ni force, ni beauté. Sa seule arme restait son intelligence déjà développée malgré son jeune âge, et surtout, sa haine. Oui, c’était bien ce sentiment qui vrombissait dans ses entrailles, lui donnait des envies de meurtre, bien que peu développées vu sa jeunesse. Plus tard, il mépriserait cette brute qu’était son père. Celui-ci aimait faire souffrir les autres, soit. Mais au moins, qu’il le fasse avec élégance.

Il rouvrit les yeux. Chaque muscle de son corps était douloureux, mais les coups avaient cessé. Pas depuis longtemps toutefois, puisqu’il entendait encore les ricanements de son géniteur. Lorsque le seul bruit dans la bibliothèque fut celui de sa respiration laborieuse, il se releva, chancelant, les larmes lui brouillant la vue. Injustice. Un mot appris récemment, et qui semblait lui convenir à merveille. Mais parce qu’il n’était qu’un enfant, il ne voulait pas perdre espoir, et ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable. Peut-être avait-il fait quelque chose de mal ? Mais les leçons de sa mère, lui rappelant sans cesse, en cachette, l’honneur du sang qui coulait dans ses veines, que son père ne possédait pas, ainsi que les heures passées à écouter cette femme qui avait réussi l’exploit de rendre orgueilleux un garçon de 5 ans, le convainquirent que non. Il planta son regard fermement sur les livres, comme si la seule force de son esprit pouvait lui permettre de découvrir leurs secrets. Mais le mouvement qu’il esquissa pour relever la tête lui rappela son corps douloureux et traître, et c’est en pleurant qu’il rejoint sa mère. Toutefois, une décision venait de voir le jour dans son esprit. Il apprendrait à lire, deviendrait plus cultivé que ce moldu. Il deviendrait un Prince.


**********


« On est quelques sourires à partager notre insouciance
C'est ce moment là, hors du temps, que la réalité a choisi
Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène
Souviens-toi de ces sourires, ce ne seront plus jamais les mêmes »


« Sevilus ! Ôte un peu ton nez gras de ces feuilles et va lire plus loin tu veux ? »

Encore une insulte. Toujours le même discours de la part de ce prétentieux joueur de Quidditch ! Potter, comme il le haïssait. Il aurait voulu arracher la moindre once de bonheur de ce corps, le réduire à une simple victime suppliante. Et ses amis ne valaient pas mieux. Oh, qu’ils croient lui être supérieurs, pendant que lui en apprenait chaque jour un peu plus sur le difficile art de la magie noire… Oui, le petit garçon était devenu grand. Chaque jour, la culpabilité laissait un peu plus la place à un mépris et une haine grandissants. Il n’avait eu que peu d’amis, ces derniers étant triés sur le volet parmi ses compagnons de Serpentard. Le vert et argent avait été en effet réparti dans cette exigeante maison, au plus grand bonheur de sa mère, qui espèrait qu’il fasse honneur à ses ancêtres, qu’il les égale. Ce qui le faisait rire. Il les dépasserait, et de beaucoup. Il se fichait de son peu de beauté. Il avait un esprit aiguisé, une mémoire phénoménale. Les livres lui avaient livré leurs secrets, et chaque heure était mise à profit pour maîtriser chaque discipline de la magie. Il se distingua notamment dans l’art de manier les potions. En cette sixième année, il avait même inventé de nouveaux sortilèges notés avec soin dans son livre, amélioré les potions déjà existantes. Mais cela ne lui suffisait plus. Il lui fallait plus. Son esprit dévorant nécessitait plus de savoir, plus de puissance. Et il trouva son bonheur dans la magie noire…

Alors il se contenta de se relever, de jeter un sourire méprisant à Potter et Black, tandis qu’il rebroussait chemin vers la salle commune des Serpentards. Un jour, ils paieraient cela. Ils ne mourraient pas de mort naturelle, ils pouvaient en être certain. Mais l’heure n’était pas à la vengeance. Il ne se laisserait pas aveugler par la haine. Il savait réfléchir calmement, analyser la situation. Il connaissait les talents de James en magie blanche. Mais il ne serait qu’un ridicule sorcier. Qu’il continue donc à faire des cabrioles sur son balai, à draguer cette Sang-de-Bourbe qui ne méritait que son mépris, pendant que lui préparait mille et un plans pour le réduire à néant. Ah, tous ces enfants de moldus, mais aussi leurs adorateurs, n’étaient que bouse de trolls dans laquelle il devait éviter de marcher, qui pourraient souiller le liquide pur qui coulait dans ses veines. Oui, il avait été terni par un moldu, mais il le reniait, ce géniteur, le haïssait pour tous les bleus. Aussi bien physiques que morales. De toute façon, il avait arrêté depuis longtemps de le battre, surtout depuis qu’il savait son fils excellent dans les plus dangereux domaines de la magie Car celui-ci avait tout fait pour que la cause de la plupart de ses malheurs, responsable de la honte de sa mère, soit au courant de ses progrès fulgurants. D’ailleurs, le jeune homme de 16 ans ne comprenait pas que cette descendante des Prince n’ait pas déjà tué son mari, ou ne l’ait pas soumis grâce à un sortilège impardonnable. Car il savait qu’elle les maîtrisait, et pouvait ainsi apprendre à bonne école. Mais sa famille ne lui importait plus que peu. Seuls ses plus lointains ancêtres étaient dignes d’être reconnu par leur descendant. Severus était ce Prince qu’il voulait être enfant, le Prince de Sang-Mélé.


[La suite viendra bientôt, je l'espère^^. Et je souhaite aussi que ce début convienne à l'image que vous vous faites d'un personnage comme celui-là. Sachez toutefois que je n'ai pas du tout suivi les informations données sur lui dans le tome 7.]


Dernière édition par le Sam 22 Sep - 19:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Severus Rogue [Terminée]   Severus Rogue [Terminée] Icon_minitime1Sam 22 Sep - 17:49

« Le mépris efface l'injure plus vite que la vengeance. »


« Ici, on ne s’amuse avec des sortilèges ridicules. Peut-être pourrais-je vous apprendre à apprécier la course délicate d’une potion dans votre chaudron, à maîtriser les éléments incontrôlables de ce monde pour les mettre dans un flacon, si vous étiez des élèves dignes de ce nom... »

Un léger soupir lui échappa tandis qu’il secouait la tête d’un air désespéré. Ses yeux noirs fixaient chaque élève, jusqu’à se poser sur le visage de son cauchemar réincarné. Potter. Que Dieu maudisse le jour où ce gamin avait vu le jour. Copie conforme de son père et… de sa mère. Qu’elle aussi soit maudite où que se trouve le paradis où elle devait observer son fils. Elle l’avait rendue fou… d’amour. Oui, le grand Severus était tombée amoureux d’une Sang-de-Bourbe, pour sa plus grande honte. Il voulait à tout prix posséder ce joyau si pur inaccessible. il l'avait aimée, ou du moins désirée, avec violence, avait perdu la raison. Mais elle lui avait préféré Potter. Ne dit-on pas qu’il n’y a qu’un pas entre l’amour et la haine ? Son cœur blessé n’avait pas tardé à lui en vouloir, à la détester plus que tout. Elle représentait son seul échec, sa honte, et surtout, sa blessure secrète. Elle l’avait entraîné encore plus dans le mal, l'obligeant à oublier sa douleur dans celle des autres, prenant plaisir à les voir souffrir autant que lui souffrait. Mais il avait fini par oublier. Et voilà que son fils réapparaissait ! Il avait tout détruit de la vie de Severus. En réduisant à néant le Seigneur des Ténèbres, il avait aussi mis en très mauvaise posture les mangemorts comme lui. Il jouait serrer en faisant croire à un très grand sorcier à son retour du bon côté. Que Dumbledore était naïf de croire que la haine l’avait quitté, qu’il aimait à nouveau ce monde! La seule chose qui comptait était de gagner des informations pour son maître. Et oui, l’indomptable Severus avait choisi de se vouer à une cause plus importante que lui, de se consacrer au retour des véritables sorciers sur le devant de la scène et à l’extermination des moldus comme son père, qui, soit dit en passant, était mort en suppliant son fils et pleurant comme une femmelette. Vraiment, ridicule jusque dans la mort. Un léger sourire cruel étira ses lèvres lorsqu’il repensa à cette scène, effrayant un peu plus ses élèves, avant qu’il ne chasse cette image de ses pensées. Son géniteur ne méritait pas l’honneur de hanter ses pensées plus de 5 secondes. Quand à se mère, et bien elle finissait ses jours dans un asile, ayant sombrée dans la folie suite à la mort de son mari. Quel sombre destin que celui de la famille Rogue…

Mais lui avait su dépassé tous les espoirs fondés en lui, éclipsé ses compagnons, pour devenir un maître. Il ne dépendait pas de la magie noire comme certains sorciers trop ambitieux. Ce n’était qu’une arme pour lui, une arme terrible entre ses mains. Alors, évidemment, lorsque Voldemort était apparu, il s’était rangé à ses côtés. Puis un enfant l’avait neutralisé, quelques années plus tard, alors que celui-ci régnait en maître. La preuve qu’il faut toujours assuré ses arrières, et ne jamais se sentir trop sûr de son pouvoir. Une autre leçon apprise chèrement. Car comme tant d’autres mangemorts, il avait goûté à la prison Azkaban, le menaçant d’une folie encore pire que celle qui régnait sur son esprit. Chaque miette de bonheur, de satisfaction, lui avait été arrachée, jusqu’à ce que ses humiliations et sa haine n’aient jamais été aussi puissantes, prêtes à faire des ravages. Oui, il avait besoin de tuer, de faire souffrir ceux qui l’entouraient, pour se venger d’années de souffrance. Nul n’avait le droit de conserver sa pureté. Chaque âme blanche était tâchée par la noirceur de son cœur. Etait-il fou ? Peut-être. Mais essayez de conserver votre raison en présence des Détraqueurs, en ayant vécu une enfance comme la sienne, et alors vous comprendrez que ce désir impérieux de torture était nécessaire à son équilibre mental. Etrange remède.

Faire souffrir. Longtemps. Voir les visages se tendrent vers un denier espoir, puis observer les âmes se perdent dans un tourbillon de douleurs dont il est impossible de sortir. Car il était hors de question de les laisser s’échapper comme lui le faisait lorsque son père le battait. Il n’était pas seulement doué avec les potions, mais aussi avec le corps humain. Il avait du apprendre, comme pour tout, apprendre à avoir le doigté nécessaire, la finesse et le talent obligatoires pour conserver un être humain entre la vie et la mort, à cette limite où la douleur semble atteindre son maximum, et pourtant ne cesse d’augmenter. La fin, ses victimes ne la voyaient pas dans ses yeux noirs insondables. Bien sûr, toutes finissaient par mourir, lorsqu’il se lassait. Mais alors, il savait que l’esprit avait été brisé, que la fierté était réduite en miettes. Certains le remerciaient lorsqu’il leur accordait un instant de répit. Ils n’étaient que ses serviteurs, ses chiens. S’opposer à lui revenait à signer son arrêt de mort.

Toutefois, le seul point sombre pour cet homme était le peu de liberté qu’il avait. Pour conserver sa couverture, il était obligé d’aller contre ses engagements. Il avait dû retardé le retour de son maître, simplement pour que Dumbledore lui conserve son respect et sa confiance. Mais cela n’allait plus durer longtemps. IL était de retour. Certains mangemorts avaient été sévèrement punis, mais pas lui. Les informations qu’il possédait, la place qu’il occupait, tout cela était bien trop important pour qu’on lui tienne rigueur de n’avoir pas plus travaillé au retour de son maître. Mais jouer le rôle d’espion avait de nombreux inconvénients. Il ne pouvait pas tuer, assouvir ce besoin enflammé qui courrait dans ses veines, le brûlait, plongeait son esprit dans des tourments délectables par l’attente, mais douloureux. Son désir, il le noyait grâce à toutes ces jeunes filles tomber sous sa coupe. Il choisissait les plus pures, les plus innocentes, mais aussi celles qui lui résistaient. La facilité ne lui plaisait pas. Rien n’était plus agréable de se voir l’emporter sur un esprit fort. Car il gagnait toujours. Mais à présent, il était bloqué, coincé. Chaque jour l’envie se faisait plus pressante. Jamais il n’était plus satisfait qu’après une séance de torture. Son âme était déchirée, perturbée. Et malgré cela, il montrait toujours cette apparence froide et sûre d’elle. Mais ne croyez pas qu’il ne puisse pas perdre son sang-froid. La folie menaçait à chaque seconde de l’emportait. En fait, elle cohabitait avec l’esprit de Severus depuis de longues années. Elle était sa compagne de toujours…


**********


« Chacun de nous porte un fou sous son manteau, mais certains le dissimulent mieux que d'autres. »


Quelle magnifique nuit, vraiment. Le moment rêvé pour prendre un bon bain, pour se reposer après cette soirée riche en émotions. La jeune fille qui courrait, rattrapée, torturée, violée… Bref, de quoi évacuer toute cette tension accumulée. Quel paradis que cette nouvelle époque. Ce château où il avait vécu tant d’humiliations, mais aussi de victoires, lui appartenait, ainsi qu’à ses trois comparses. Au début, il avait hurlé sa rage de les voir transporter dans le futur. Puis rapidement, les nouvelles possibilités qui s’offraient à eux l’avaient sourire, puis éclater d’un rire extatique. Comme cette potion avait changé l’homme qu’il était ! Oublié les cheveux gras, le corps ingrat. Le temps était à la beauté, la perfection. Chaque muscle semblait avoir été dessiné, sculpté à l’apogée de la carrière d’un artiste. Il avait à nouveau dix-sept ans, et le monde semblait lui ouvrir les bras. Quand à cette liberté nouvelle ! Ah, la possibilité de tuer sans crainte d’être découvert, de torturer à loisir. Quel bonheur. Non, ce mot ne convenait pas à ce qu’il ressentait : plaisir, désir apaisé… des émotions indescriptibles.

Même le meurtre de Dumbledore ne pouvait se comparer à ce qu’il ressentait à présent. Oui, vous avez bien lu, il avait tué le directeur de Poudlard, le plus puissant sorcier avec Voldemort. L’élément déclencheur ? L’incapacité du fils de Lucius à tuer. Quel incapable ! Et parce qu’il n’avait pu refuser de jurer devant Bellatrix et Narcissa, il s’était retrouvé en disgrâce. Mais il n’avait pas été le seul. Bella, Lucius, et même Fenrir, avaient du fuir avec lui, et boire la potion qu’il leur proposait. Avaient-ils eu tort ? Sur le coup, cela apparaissait comme la meilleure solution, mais à présent, Severus se rendait compte combien cela avait été un geste insensé. Mais la mort avait été préférable à un autre séjour à Azkaban. Son esprit ne l’aurait pas supporté. Il aurait irrémédiablement plongé.


*
Tu l’as dit toi-même. Aujourd’hui, Poudlard est à tes pieds. Ne regrette pas ce geste*

Et le jeune homme approuvait l’âme qui l’habitait. Et oui. Le château était alors en proie à une entité bien plus sombre que Voldemort. Des âmes, indéfinissables, cruelles, sanguinaires au-delà de l’imaginable, bien plus que ne pouvaient l’être les anciens mangemorts. Mais ils avaient décidé de s’allier, de s’offrir à elles. Et ils ne le regrettaient pas. Certes, cela accentuait parfois leur folie, entraînait des douleurs effroyables, augmentait leur besoin de sang. Mais cela n’était rien en contrepartie des pouvoirs qu’on leur offrait. Pour lui, rapidité, aucune soumission aux lois de l’apesanteur, lecture des esprits. Mais aussi ce regard noir bleuté, hypnotisant dont il était si fier. Oui, il n’avait plus rien à voir avec le Severus d’,autrefois. Certes, il avait su conserver son sang-froid, son esprit fin, rationnel, aiguisé comme la lame de son couteau. Mais il était bien plus sûr de lui, plus hautain. Il possédait enfin ce pouvoir sur la gente féminine dont il rêvait autrefois. Rien ne pouvait l’arrêter. Et avec de tels alliés, il allait enfin connaître le goût doux-amer du pouvoir. Craignez cet homme, mes amis. Succombez à sa beauté, à son charme rien qu’une seconde, et vous aurez une éternité pour le regretter. En tout cas, quand vous ne hurlerez pas votre souffrance…



[Voilà! Ma fiche est terminée, et fait en tout 3804 mots. Je sais que ce n'est pas beaucoup, mais je voulais essayer de faire une fiche courte, pour privilégier la qualité. Je ne sais pas si cela est réussi, et je ne dirais pas que je n'écris pas bien sous peine de me faire frapper par Eilane^^. Alors chers Admins, je vous laisse juger. Comme tu dirais Eli, je me contente d'écrire et de poster Razz ]
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Kimberlay L. Stephens
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Kimberlay L. Stephens


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Feuille de personnage
Citation - dicton: Un jour, mon Prince viendra ...
Relations:
Dons: Animagus. Kimberlay est aussi comme un aimant, un être attractif que l'on aime facilement et forcément du à son aspect, son caractère. Ce n'est pas un don magique, cela fait partie intégrante de sa personne, c'est inné, c'est en elle. Comme une aura qui incite à l'amour sans conditions.

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MessageSujet: Re: Severus Rogue [Terminée]   Severus Rogue [Terminée] Icon_minitime1Dim 23 Sep - 13:27

Severus ! Viens ici que je te botte les fesses !!

M'enfin j'adoooooore ta fiche ! :coeur: Je l'ai lu d'une traite (alors que ces derniers temps, c'est trèèèès rare) et elle m'a subjuguée. Magnifique fiche et comme toujours, tu sais agencer tes mots, tourner tes phrases de telle façon qu'on se perd à la dégustation de tes écrits. Sublime.

Je te valide sur le champ et te met aux travaux forcés poru écrire notre topic xD

Je loooove ta version de Severus !! Sois fière de ta fiche, il y a de quoi !

Amuse toi encore beaucouuuuup avec nous et te voici Modérateur ^^
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MessageSujet: Re: Severus Rogue [Terminée]   Severus Rogue [Terminée] Icon_minitime1

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