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| Seul... | |
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Vianey S Invité
| Sujet: Seul... Dim 5 Aoû - 22:15 | |
| Vingt-trois heures pétantes. Un jeune homme ouvrit une porte à la volée, entrant d'un pas vif dans la salle qui y suivait. Ne se retournant pas pour fermer la porte, il sortit sa baguette magique de sa poche arrière. La levant légèrement d'un air soucieux vers les fenêtres dépourvues de volets, il fit apparaître des rideaux qui vinrent s'accrocher et se refermer sur les cinq vitres ornant le mur, provoquant ainsi une absence totale de lumière. Refermant la porte avec deux des doigts de sa main gauche, il alla ensuite se placer au centre de la salle, sa baguette toujours fermement tenue dans le creux de sa main droite. Un petit mouvement de celle-ci et les tables vinrent former un cercle autour de lui, tandis qu'une chaise vint se placer à ses côtés pour qu'il s'y asseye, ce qu'il ne tarda pas à faire.
Un sourire aux lèvres, il croisa ses jambes pour se mettre en tailleur et ferma les yeux un instant, se remémorant les événements de sa journée. Sa matinée avait été comme milles autres, réveil simple par le miaulement de son chat, petit déjeuner entre amis, du moins pour ceux qui en avaient, ainsi qu'un petit plongeon dans le lac bien frais, ce matin-ci. Suivi de ceci le repas du midi, simple mais copieux, comme toujours à Poudlard. Il s'était d'ailleurs toujours demander comment les elfes de maison pouvaient faire la cuisine aussi rapidement. Plusieurs fois, il lui était arrivé de descendre dans les cuisines pour leur demander un plat, et à peine avait-il parler que dix elfes partaient lui faire ce qu'il désirait, revenant quinze à vingt secondes plus tard avec le met imaginé par le garçon.
Il aurait tellement aimé avoir un elfe de maison à son service, qui obéirait à chaque chose qui lui dirait son maître. Etre servis par autrui lui aurait sûrement plus encore plus qu'il ne pouvait l'imaginer, ce qui n'est pas peu dire. Finissant de se rappeler la fin de cette journée sans réelle intérêt, il commença à penser aux éléments étranges qu'il se passait en ce moment. Ses personnes qui ne se souvenaient plus d'un moment de leur journées, ses autres qui croyait voir des choses normalement impossible, tout cela avait l'horrible manie de beaucoup l'intriguer, comme la plupart des élèves. Cela faisait pourtant peur à plus de la moitié, ce qui ne les empêchaient pas de vouloir en savoir plus.
Cela lui rappela également le dernier mort qu'il avait appelé, un sorcier dit très puissant et maléfique par tout ceux qui le connaissaient. Il paraissait qu'il était une légende, certains le croyait, d'autres, au contraire, pensaient que tout cela n'était que sornettes. C'est ainsi qu'il avait décidé d'en avoir le coeur net en l'appelant. Des événements bien étranges avaient alors eu lieu tandis qu'il essayait de prendre contact. Il s'était lui-même sentit bizarre, comme s'il pourrissait de l'intérieur, mais avait continuer l'incantation. Après tout, il n'allait pas arrêter pour si peu, il avait déjà vécu bien pire... Oui, ce souvenir, il ne risquait pas de l'oublier de si tôt, ça c'était une évidence.
-Hum... je me demande comment cela a bien pu arriver.
Sans s'en rendre compte, le jeune homme venait de dire à voix haute ce qu'il était en train de penser. Bien évidemment, il était revenu sur les évènements bizarres du moment. Il se leva, désespéré de ne pas être au courant de ce qui se tramait et alla se poster à la fenêtre, ouvrant un des rideaux pour pouvoir voir dehors. Le ciel était à présent d'un noir impressionnant et les nuages empêchaient quiconque de voir les étoiles qui brillaient habituellement dans le ciel. Vianey aimait regarder les étoiles. Il aimait penser à son avenir et à ce qui risquait de lui arriver prochainement. Il avait parfois l'impression que les étoiles répondaient à ses demandes, formant certaines formes particulières dans le ciel. Un sourire septique s'accrocha aux bords de ses lèvres tandis qu'il baissa les yeux vers le lac. Celui-ci aussi était extrêmement sombre mais le clair de lune qui filtrait quelque fois à travers les nuages lui donnait un côté bienveillant. Lorsqu'il s'en aperçut, il eut vite fait d'en soulever son regard.
Ce fut à ce moment qu'il entendit un bruit de pas. De toute évidence, quelqu'un se baladait dans les couloirs. Il tourna les épaules pour voir si quelqu'un allait ou non rentrer dans la classe dans laquelle il se trouvait. Il attendit quelques secondes et entendit alors le bruit de la poignée se rabaisser.
Dernière édition par le Jeu 9 Aoû - 12:16, édité 1 fois |
| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Seul... Mer 8 Aoû - 21:27 | |
| Ténèbre et Lumière, deux facettes d’une même pièce. Mais sont elles identiques ? Leurs visions du monde est il pareil ? Où tout ne dépend il que du subjectif ? Vingt trois heures. La nuit est tombée depuis longtemps, le couvre feu aussi. Les ténèbres ont pris possession des lieux. Et malgré l’absence du concierge, personne ne s’aventure dans les couloirs car la nuit est plus dangereuse qu’avant. Personne ? Vraiment ? Nul être sensé n’oserait arpenter les couloirs de l’école à une telle heure. Mais une poupée de métal n’a pas hésité. L’ambiance de la salle commune l’a trop étouffé. La jeune Stephens était donc sortir de la tanière des serpents pour déambuler dans les couloirs ténébreux de Poudlard.
Surprenant comme un simple changement de cadre pouvait changer la vision d’un lieu. Le jour elle ne pouvait supporter l’atmosphère lourde de l’école. Mais la nuit, avec les Ténèbres comme maître des lieux… elle se sentait à l’aise, à sa place. Pourtant la nuit rendait l’atmosphère encore plus lourde, plus pesante. Mais pour Eliane elle rendait aussi l’atmosphère plus mystérieuse. Même le danger latent présent dans l’air semblait donner une allure attirante au château. Comme si les Ténèbres magnifiaient toutes les émotions et les rendaient irrésistibles. Comme la sirène attirait irrésistiblement le pécheur de son chant mortel, et ce, même si le marin connaissait le danger. Où peut être était-ce sa nature profonde qui ne pouvait résister à la noirceur du château, décuplée par la tombée du jour. Peu importait, elle se sentait bien. Marchant lentement, enveloppée dans les Ténèbres, elle se sentait… libre. Elle était chez elle et rien ne pourrait l’atteindre ici. Ou tout du moins, c’était là son impression.
Ombre parmi les ombres, elle avançait. Aussi vide et silencieuse que son élément, elle se diriger vers les salles de cours. Aucune peur, aucun doute, aucune question ne l’habitait. Juste cette paix intérieure. Ce sentiment d’appartenance. Le sentiment d’être une petite chose reliée à un grand tout. Que peu importe ce qu’elle rencontrerait, elle ne serait pas seule à l’affronter. Et elle serait soutenue.* Moi je n’était rien et voilà qu’aujourd’hui, je suis le gar… Oh my god. Je me mets à chanter des chansons romantiques qu’affectionne tant ma sœur. Décidément les Ténèbres ont un drôle d’effet sur moi.*Eliane savait que suivant ce que l’on mangeait ou aspirait on pouvait se mettre à agir bizarrement. Mais ça ne lui était encore jamais arrivé. Devait elle en conclure, au vu du tournant qu’avait pris ses pensées, que les Ténèbres était une drogue pour elle ? Peut être. Mais elle n’allait pas s’en plaindre. Dans cet élément elle se sentait tellement libre ! Tellement… elle-même ! Même en présence de sa sœur elle n’avait jamais ressentit si fortement cette sensation. Maintenant que les adultes n’étaient plus là pour la prendre en flagrant délit de désobéissance au règlement, elle allait en profiter. La ténébreuse jumelle viendrait se ressourcer dans la noirceur du château, avec pour seule témoin la lune argentée.
Lentement, silencieusement, comme si elle glissait sur les dalles noires, elle se dirigea vers une salle vide. L’heure mais aussi son humeur, étaient excellentes. Ces deux facteurs lui permettraient de s’entraîner à jeter des sorts en toute tranquillité, sans risque d’échec ou d’être prise sur le fait. Il n’y aurait qu’elle, les Ténèbres et sa magie qu’elle exercerait. Anticipant cet instant elle sortir sa baguette de sa main droite et la fit légèrement tourner entre ses doigts avant de la caler dans la paume de sa main. Avec sa main gauche, elle prit la poignée de la première salle de classe qu’elle atteint et abaissa la clenche. La porte s’ouvrit, exposant la pièce à son regard. Mais ce ne fut pas les bureaux disposés en cercle que distingua la jeune fille. Non, ce qui captiva son regard ce fut le garçon présent en ces lieux. Elle ne le connaissait pas, du moins à cette distance il lui semblait ne pas le connaître. Et quand bien même l’aurait elle connu, sa présence la gêné. Non, en vérité sa présence l’irritait. Elle qui avait espérer passer un moment tranquille à s’entraîner ! Elle allait devoir revoir ses plans. Ses yeux bleus nuits s’assombrirent encore un peu, bien que personne n’aurait pu le remarqué au vu du manque de lumière présente dans la pièce. Prudemment, sa baguette toujours serrée dans sa main, elle pénétra dans la pièce. Prête à lever sa baguette au moindre geste déplacé fait par l’inconnu, elle posa la seule question importante dans ce genre de situation. Sa voix monotone et légèrement froide, montrant sa méfiance, s’éleva dans l’air.- Que fais tu ici ?776 mots.
Dernière édition par le Ven 10 Aoû - 12:57, édité 1 fois |
| | | Vianey S Invité
| Sujet: Re: Seul... Ven 10 Aoû - 12:44 | |
| Qui osait donc se promener à cette heure tardive ? Vianey n'avait encore jamais vu élève qui osait défier les ténèbres de cette manière, bien qu'il savait qu'il ne devait surement pas être le seul. Il resta là, appuyer le dos contre la fenêtre, sans un mot, sans un bruit, sans bouger, simplement à regarder la personne qui allait se présenter à lui. La porte s'entrouvrit légèrement et le jeune homme fut surpris de voir de longs cheveux blonds dorés. Jamais il n'aurait imaginé rencontrer une fille à cette heure-ci, dans une classe vide et surtout une baguette à la main. Les sourcils légèrement froncés en la voyant se déplacer, sa baguette pointée sur lui, il leva légèrement sa main droite en cas d'attaque de celle-ci. Ce fut une voix froide et méfiante qui interrompit le silence s'étant installé un moment entre eux deux, un silence que Vianey avait beaucoup aimé.
Que faisait-il ici ? C'était une excellente question, lui-même ne savait pas exactement pourquoi il s'était retrouvé ici. Peut-être parce qu’il en avait pris l'habitude, il venait très régulièrement dans une classe vide pour être tranquille, pouvoir réfléchir ou incanter en présence des ténèbres. Oui, il aimait être seul en compagnie de la nuit, en compagnie des ombres et des ténèbres qui vivaient ici. Oui, il avait toujours aimé ça, ce mystère qui flottait dans l'air que vous traversiez sans même vous en rendre compte... certains étaient parfois si naïfs qu'il ne voyait pas plus loin que le bout de leur nez. Ce n'était pas le cas du Serdaigle, il aimait savoir, il aimait vivre, il aimait les ténèbres et il était d'une franchise absolue. Jamais dans sa vie un mensonge n'était sorti de sa bouche. Il expliquait les choses comme elles étaient. Qu'elles fassent males, qu'elles impressionnent ou qu'elles fassent peur il s'en fichait. Ce fut donc ainsi qu'en soutenant le regard de la jeune fille, il répondit d'un ton parfaitement calme, sans laisser distinguer le moindre de ses sentiments, comme il faisait tout le temps pour garder ses secrets.-Disons que je m'emplis de ténèbres.Cette phrase aurait pu être prise dans différents sens et c'était pour cela qu'il 'l'avait dite. Il aimait laisser un instant de suspicion dans l'esprit des autres, pour par la suite voir leur réaction et pouvoir les cerner. C'était une façon comme une autre de procéder d'après lui, bien que certains prenaient ça comme un piège de la part de celui-ci. Sa baguette toujours en main, il fit apparaître une chaise à sa droite, une chaise sur laquelle il s'assit en attendant une réflexion de celle-ci. Prendrait-elle ce qui lui avait dit d'un ton sadique ? Ou peut-être croirait-elle qu'elle était la seule à aimer les ténèbres et qu'il disait ça pour autre chose. D'après lui, elle devait être plus âgée que lui et donc se trouver inévitablement en septième année à l'école de sorcellerie. Peut-être en savait-elle plus que lui sur ce monde obscure, peut-être avait-elle simplement oublié quelque chose dans cette classe, nul ne pouvait le savoir.
A travers le rideau resté ouvert filtrait quelques rayons de lune qui éclairaient partiellement la pièce dans laquelle les deux individus se trouvaient. Celle-ci n'était ce soir là qu'un vulgaire quartier de ce qu'elle pouvait être à sa pleine forme. Vianey aimait la pleine lune et l'attendait toujours avec grande impatience. Pourquoi aimait-il cette boule de lumière ? Ne devait-elle pas montrer la lumière dans les ténèbres ? Il ne le pensait pas. Cette boule était pour lui une ombre blanche, si cela pouvait se dire, du moins c'était comme ça qu'il l'aurait interprété.
Reprenant ses esprits et revenant à la réalité qui l'entourait, il se rendit compte qu'à peine une ou deux secondes s'étaient écoulées depuis qu'il avait parlé, ce qui était relativement très court. Qu'était-ce d'ailleurs que deux ou trois secondes dans une vie ? Une si infime partie que personne ne s'y serait intéressé de plus près... mais si cela était les trois secondes les plus intéressantes d'une vie, s'y serait-on attelé de la même manière ? Et puis, pourquoi devait-on toujours réfléchir sur tout ? Pourquoi voulions-nous connaître tout cela ? Cela fait-il de nous quelqu'un de supérieur ? Vianey en était presque intimement persuadé. Le savoir et la magie était deux des choses les plus importantes de ce monde, et ça, personne ne le ferait jamais changé d'avis...*Les ténèbres sont tous dans la magie... pourquoi certains se refusent-ils à le voir ? Sont-ils si renfermé et butté sur leurs premières idées ? Ne peuvent-ils pas voir au dessus de tout cela ?*765 mots. |
| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Seul... Ven 10 Aoû - 20:11 | |
| Il se fait tard, Et tu te perds dans le noir. Les Ténèbres te scrutent, Et ce sera bientôt ta chute. Les Ténèbres, l’élément le plus puissant au monde. Bien des gens pensaient que la Lumière était plus fort que tout, mais c’était faux. Ces deux éléments étaient à peu près équivalents, mais les Ténèbres étaient plus complexes que la Lumière, plus indomptables. Et plus créateur. En effet, quand vous y réfléchissiez bien : Qu’est-ce qui donné naissance à la Lumière, à l’espérance ? Beaucoup répondront le courage, l’amour. Mais cela est faux. C’est les Ténèbres. Les Ténèbres vous font ressentir la peur, la haine, le désespoir. Elles vous poussent à combattre ces sentiments en vous souvenant de ce qui vous ait cher, des êtres que vous aimez. De la raison pour laquelle vous vivez et vous vous battez. Les Ténèbres vous pousse à créer la Lumière. Le contraire est il réciproque ? Non, car la Lumière se complait avec elle-même. Les sentiments purs ne peuvent que rarement susciter les sentiments négatifs. Car la Lumière crée des chaînes pour prévenir cela. Elle crée la moralité, la justice, la notion de bien et de mal. Je vois d’ici la question que vous vous posez : Dans ce cas qui sont ces êtres du mal ? Ces gens qui ne sont que Ténèbres ? Si les Ténèbres ne sont là que pour engendrer la Lumière, pourquoi existent-ils ? Tous simplement pour que la balance existe, pour que la Lumière ne soit pas omniprésente. Mais aussi parce que chaque être humain est différent. Tous n’ont pas la force ou le désir de s’extraire aux Ténèbres, de se tourner vers la Lumières. Certains préfèrent se complaire dans les Ténèbres, être enveloppés par elles et d’autres encore préfère les sustenter, les créer.
Où se situait Eliane là dedans ? Et bien dans la catégorie de ceux qui n’ont pas le désir de s’extraire aux Ténèbres. Elle se plaisait dans la nuit, cela lui permettait de ressentir encore plus fortement la Lumière de sa jumelle. Elle ne souhaitait pas répandre le mal sur le monde, sauf si l’on s’en prenait à sa Lumière personnelle, sa flamme d’amour et d’innocence dans ce monde d’égoïste : Kimberlay.
Ses pensées s’arrêtèrent ici. Tandis que son regard bleu nuit se posait sur le jeune homme en face d’elle. A cette distance elle ne pouvait bien le décrire. Elle ne pouvait que déterminer la couleur de se cheveux, châtains clairs, si l’éclairage de la lune ne la trompait pas. Il semblait aussi plutôt à l’aise dans les Ténèbres vu sa manière nonchalante de s’adosser à la fenêtre. Bien qu’il se soit raidi en voyant qu’elle avait sa baguette à la main. Mais ceci était normal. Qui ne se tiendrait pas prêt à une éventuelle attaque en voyant une personne inconnue débarquer, la baguette bien maintenue, prêt à attaquer ?
La jeune fille continua d’observer son opposant, attendant calmement sa réponse. Et elle ne fut pas déçue par cette attente. Qu’elle réponse lui donnait il là ! Sibylline mais franche. Il lui fallait maintenant trouvé le sens de sa phrase. Etait il, comme elle, un être voué au Ténèbre ? Peut être. Mais elle ne pensait pas qu’il s’agissait là du véritable sens de sa parole. Réfléchissant elle laissa son regard dériver dans la salle. Ce fut d’ailleurs la disposition de celle-ci qui lui donna la réponse. Les tables installer en cercles, les rideaux fermés… tout lui faisait penser à une préparation à un rituel magique, ou une méditation. Il était donc ici pour pratiquer la magie noire, l’étudier, et peut être même s’en ressourcer. Après tout la magie ténèbreuse était différente de la magie commune. Autant la magie habituelle ne vous faisait rien ressentir, autant la magie noire était connue pour faire transmettre des émotions à ses utilisateurs et de booster la confiance de son utilisateur en lui faisant ressentir la ‘puissance’. C’était sa manière personnelle à le pousser à l’utiliser. La magie commune n’avait pas besoin de tel stratagème puisque les sorciers l’utilisaient tous les jours. Malheureusement c’était aussi à cause de ce mécanisme de ‘survie’ que la magie dite ‘noire’ avait été interdite d’utilisation.
Eliane regarda son interlocuteur, observant ses gestes avant de reprendre la parole. Elle le vit se métamorphoser une chaise avant de s’y asseoir dessus. Un geste banal qui lui confirma son impression, il n’y avait pas de danger à être en sa présence pour l’instant. En d’autre circonstance elle serait sûrement sortie de la pièce après qu’il lui eut répondu, mais sa réponse avait piqué sa curiosité. Et puis, les Ténèbres alentours la relaxait, endormant pour quelques instants sa méfiance naturelle. Sa décision était prise.
D’un geste de sa baguette elle referma la porte, empêchant ainsi d’éventuels courant d’airs se faufiler dans la pièce. Puis elle rangea celle ci dans son porte baguette qui était dans sa manche. Placé ainsi elle pouvait la faire sortir à tout instant. Pouvant parer rapidement tout éventuelle ‘complication’. De sa démarche tranquille et ‘glissante’ elle s’avança jusqu’au cercle de table. Elle rentra à l’intérieur du dit cercle et s’assis sur une table. Elle était toujours en face de son interlocuteur mais la distance entre eux s’était considérablement réduite. Lui permettant de voir plus nettement son visage. Et à la vue de celui-ci elle en déduit qu’il devait être de la même année qu’elle. Mais ceci n’était qu’une information secondaire. Elle avait une conversation à poursuivre.- Te contentes tu de la substance ? Où vas-tu puiser l’essence elle-même ?Douces questions. Compliquées pour qui ne la connaissait pas où ne comprenait pas cet élément qui les baignait tout deux. La magie noire n’était que la substance des Ténèbres, une des ses manifestations corporels. L’élément lui, cette noirceur à laquelle elle avait vendu son âme, était l’essence. La réelle nature des Ténèbres. Mais le jeune homme en face d’elle pensait il de même ? Avait il la même vison qu’elle ? Connaissait il bien cet élément dont il disait s’emplir ? C’était là ce qu’elle voulait savoir, la curiosité qui l’animait. Une fois sa réponse obtenue, elle aviserait. Elle partirait ou resterait. Tout dépendait des prochains mots qui sortiraient de sa bouche.1032 mots. |
| | | Vianey S Invité
| Sujet: Re: Seul... Dim 12 Aoû - 19:05 | |
| Assis sur sa chaise, il continuait d’observer le visage qui s’offrait à lui. Il lui semblait l’avoir déjà vu auparavant et pourtant, rien n’y faisait, il ne connaissait pas le prénom de la demoiselle. Il croisa un instant le regard de celle-ci et plongea son esprit dans le sien pour essayer de lire en la jeune fille. Celle-ci avait pourtant l’air de cacher ses pensées, et il se demanda si cela était voulu, ce qui aurait été pour lui une marque de savoir, une marque qu’il aurait respectée. N’en sachant pas plus et la voyant finalement ranger sa baguette, il en fit de même et la posa sur le côté de sa poche, pour tout de même pouvoir l’attraper en cas d’attaque. Malgré ça, elle avait l’air de continuer de réfléchir, ce qui fit décrocher un fin sourire sur le visage froid du garçon. Il la laissa avancer vers le centre de son cercle, qui n’avait pas l’air de plus l’intimider que ça. Connaissait-elle réellement les côtés obscurs de la magie ? S’intéressait-elle également aux ténèbres ? Etait-elle une de ses personnes se servant de l’essence de celle-ci pour s’en aguerrir ? Il ne pouvait pour le moment le savoir mais essayait d’en apprendre le plus possible en la regardant réagir.
Lui-même aimait se plonger corps et âme dans cette douce chaleur qui faisait peur à la plupart des gens. Cette chaleur qui paraissait si obscure et qui pourtant était le début de toute chose. Cette chaleur qui en fait était si froide aux yeux des innocents… Il ignorait pourtant encore tant de choses sur les ténèbres. Choses qu’il apprenait de jour en jour, mais le savoir ne finissait jamais et l’on pouvait toujours en apprendre plus, dépasser les limites du possible, dépasser les limites qui définissaient l’infini. Ses yeux se retirèrent peu à peu de son interlocutrice, enlevant ainsi une très légère pression lorsqu’elle finit par lui répondre. Une réponse dont il ne fut pas déçu, bien qu’il la trouvait un peu trop curieuse. Après tout, cela était son affaire, mais si elle tenait franchement à le savoir elle le serait…
Un mot l’avait pourtant frappé. En effet, elle avait parlé en circonstance de cause et connaissait donc quelques notions des ténèbres. Lui-même avait pensé à ce mot « essence » dans les précédentes minutes. Le regard vide, il se leva de sa chaise d’un geste calme et commença à marcher sur sa droite tout en longeant les fenêtres. Il ferma les yeux tout en se laissant submergea par tout ce qui l’entourait, que ce soit l’aura de la pièce jusqu’au ressentit du positionnement de chaque objet. Il s’arrêta là et ouvrit de nouveau les yeux, d’un regard emplit d’ombre il se tourna vers la poupée assise en coin de table. Il ne la regarda pas un instant de plus mais fut vite arriver à ses côtés, si vite qu’on aurait dit une ombre en déplacement, comme s’il voletait sobrement au dessus du sol. Un tressaillement, c’est ce qui arrivait à la plupart des personnes lorsqu’il faisait cela mais la serpentarde n’avait pas fait un geste, ce qui le laissa un instant perplexe, un instant qui ne pouvait se voir que de l’intérieur de son âme.
Ses yeux clignèrent et regardèrent d’un regard blanc la jeune femme, si blanc que ses yeux eux-mêmes en blanchirent. Puis il répondit d’un ton sinueux :-L’essence est la partie la plus pure de ce qu’on appelle « ténèbre ». L’aura, en l’occurrence, produit une sensation de bien plus grande chaleur, et qui dit chaleur dit tentation…En effet, Vianey n’utilisait que peu l’essence de la magie noire, il préférait l’observer et l’étudier, car celle-ci était extrêmement précieuse pour toute autre chose. Il utilisait cependant son aura, qui très précieuse également, permettait de se ressourcer et d’utiliser les ténèbres. Après un regard insistant, il se retourna et touchant légèrement sa baguette, la chaise glissa jusqu’à lui d’une manière anormale, et il s’y assit de nouveau. Un courant d’air se fit alors sentir. Un courant qui n’avait pas lieu d’être là, les fenêtres et la porte étant toutes deux fermées. Le regard du garçon se déplaça alors circulairement dans la salle, allant d’un côté à l’autre, puis il posa son regard sur le cercle. Il ne savait pourquoi mais une des énergies qu’il avait enfermé à l’intérieur en le formant se libérait. Il leva les yeux vers le plafond grisonnant puis les redescendit vers celle qui l’avait interrompue. Etait-ce elle qui était à l’origine de cela ? Etait-ce un de ces événements étranges du moment qui se passait sous leurs yeux ? Sa main droite alla seule se poser sur sa baguette, pour parer toute chose éventuelle qui risquerait de contrefaire les ténèbres apaisant qui les entouraient un instant plus tôt.
La chose s’arrêta alors et l’atmosphère redevint calme comme dans un dernier souffle. Vianey fronça alors les sourcils, cela n’était pas grand-chose mais il se méfiait toujours des effets que pouvaient avoir la magie sur ce qui l’entourait. Après tout, il avait déjà bien faillit se faire dévorer par son chat lorsque celui-ci s’était fait posséder par un démon. Oh oui, la magie noire lui en avait déjà fait voir de toutes les couleurs, mais c’était comme cela qu’il en apprenait le plus. En la regardant mais surtout en vivant toutes ses expériences… Revenant à la réalité, il se demanda si la jeune fille allait répondre à ce qu’il avait dit précédemment.909 mots |
| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Seul... Dim 12 Aoû - 23:46 | |
| Le chercheur est obnubilé par sa tentation. Si sa méfiance ne se réveille pas, il se brûlera. Et toi ? Où te situes tu dans tout cela ? Es tu de ceux qui résisteront ? Qui n’a jamais rêvé de comprendre totalement son obsession ? De le connaître entièrement et intimement. A un tel point que l’on a l’impression de ne plus faire qu’un avec ce qui nous paraissait inaccessible. Une compréhension si profonde que l’on croit pouvoir maîtriser, ce pouvoir que nous avions si longtemps étudié. Et c’est là que se situe le danger. Car avec le sentiment de victoire qu’apporte la compréhension, la méfiance s’atténue. On oublie que ce que l’on étudie peut se rebeller à tout moment. Le pouvoir est neutre, mais il n’est pas sans défense. C’est une arme à double tranchant. Le pouvoir magique étant peut être le plus instable, le plus imprévisible. Que la magie soit blanche ou noir, une mauvaise utilisation, un oubli des précautions, pouvait créer une catastrophe à l’ampleur inimaginable. Car la magie est une entité propre qui se nourrit aussi de l’énergie de ce qu’il entoure. Elle pouvait guérir quelqu’un comme le faire imploser de l’intérieur. Pour Eliane la magie n’était pas un ustensile que l’on utilisait à son bon vouloir. Non, sa magie intérieure était un cadeau. Une parcelle d’une entité, la Magie, qui avait sa propre volonté. Bien qu’elle était rattachée à son être, elle pouvait se rebeller contre elle. Surtout si elle accroissait sa magie à un point où elle devrait sans cesse la maîtriser.
De plus, la magie noire était de ces magies qui transformaient l’être. Plus on l’utilisait, plus on en voulait, et plus nos sentiments changeaient. A moins de lutter contre elle à chaque instant. Mais l’esprit humain n’était pas fait pour endurer des guerres intérieures interminables, il finissait toujours par craquer. C’est pourquoi il fallait agir avec prudence en utilisant la magie, en augmentant ses capacités. Et il fallait aussi connaître ses limites. La jeune Stephens connaissait les siennes. Ses capacités magiques étaient plus qu’acceptables. Il en allait de même avec son savoir. La poupée de métal pouvait utiliser sans problèmes la magie ‘blanche’ et elle était tout aussi douée en magie ténébreuse. Pas parce qu’elle l’étudiait depuis longtemps. Elle commençait à peine à s’y initier. Mais sa relation avec les Ténèbres, l’essence même de cette magie, l’avait aidé dans ses expérimentations. Malgré tout elle demeurait prudente, ne laissant jamais sa méfiance s’endormir. Sauf cette nuit.
Ce soir les Ténèbres l’avait entouré, l’enveloppant dans un cocon de douceur et de sécurité, abaissant sa méfiance naturelle. Il était si difficile de résister à son élément. Elle était une poupée de métal, une fille des Ténèbres. Comment lutter dans ses conditions ? En pénétrant dans le cercle l’emprise des Ténèbres sur son être s’était renforcée. Elle en était consciente mais ça ne la gênait pas. Au contraire. Elle se laissait aller dans cette étreinte surréaliste, car elle savait qu’elle n’en mourrait pas. Elle n’était pas en danger. Bien au contraire, ça la revitalisait, apaisait ses nerfs. Elle en aurait presque fermé les yeux de plaisir si elle avait été seule.
Malheureusement ce n’était pas le cas. A ce cruel rappel son irritation, qui avait été quelque peu apaisé par la réponse de son interlocuteur, revient en force. Néanmoins, extérieurement, son expression n’avait pas bougé. Son corps ne s’était aucunement crispé. Elle restait parfaitement immobile, petite poupée de métal laissant sa façade froide et immuable faire face au monde. La seule chose qui la différenciait d’une statue était sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration. Ainsi que ses yeux bleus nuits qui scrutaient le moindre mouvement du garçon, ne le lâchant pas une seule seconde. Son regard se rétrécit quand elle vit le garçon s’arrêter. Que préparait il ? Pourquoi ne bougeait il plus ? Et pourquoi avait elle cette impression que les Ténèbres s’aggloméraient autour de lui ? Il se préparait quelque chose, elle le ressentait jusqu’au tréfonds de son être. Mais quoi ? Elle eut sa réponse quelques secondes plus tard. Le jeune homme venait d’apparaître à ses côtés, comme si il avait transplanné. Mais Eliane n’était pas dupe. Il s’était déplacé grâce aux Ténèbres. Une autre qu’elle aurait sûrement sursauté, mais elle n’esquissa pas un mouvement. Elle avait appris à faire face, à réagir au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard. Mais ce qui était sûr, c’est que sa petite démonstration lui avait prouvé qu’il s’y connaissait sur les Ténèbres. Maintenant, il lui restait à savoir si il ne se ferait pas engloutir par elles. Si d’apprenti des Ténèbres il deviendrait un de ses enfants. Seul l’avenir le dirait, mais c’est une chose qu’elle allait suivre de près. Quiconque utilisait son élément et le comprenait l’intéressait.
Intellectuellement parlant. Car physiquement, même si il avait un physique intéressant, elle le trouvait bien trop proche d’elle. Ses yeux devenus presque blancs la traversant de part en part, comme si il voyait au travers de sa personne. Mais cela ne gênait pas Eliane. Son corps n’était qu’une enveloppe et son esprit, son âme, était englobé par les Ténèbres, ses sentiments protégés et cadenassés dans sa boîte de Pandore. Non, ce qui l’énervait était le fait que son visage n’était qu’à quelques centimètres du sien. Proche bien trop proche. La jeune fille n’était pas une fille tactile. Elle supportait très mal les contacts et c’était crée une bulle imaginaire qui désignait son espace vitale. Seule sa sœur pouvait la franchir. Mais ce jeune homme venait de pénétrer sa bulle. Un malaise prit possession de la jeune fille. Malaise qui se transforma vite en colère, avant de disparaître dans le néant. Cela ne prit que quelques secondes, mais ces précieuses secondes furent utilisées par son interlocuteur pour ramener à lui sa chaise et s’y reposer de nouveau. Un courant d’air sorti de nulle part, la surprenant. Elle regarda le garçon qui semblait chercher la source du courant, informant la jeune femme qu’il n’en était pas le responsable. La ténébreuse jumelle ne savait pas ce qu’il se passait mais elle n’avait pas peur. Bizarrement, elle se sentait encore plus en sécurité. Comme si ses Ténèbres s’étaient étendues, se mêlant encore plus à leur essence naturelle. Comme si elles sortaient de son corps pour se reconnecter à l’élément, mais sans se couper de son âme. Ainsi elle était en elle et en dehors d’elle. Etrange expérience. Sensation grisante. Temps qui s’étire, faisant croire que l’expérience est éternelle. Mais tout à une fin, donnant ainsi toute son importance à ses moments merveilleux. Ainsi cette sensation s’arrêta sans qu’Eliane ne sache pourquoi. Lentement elle refit surface, ou plutôt réatterit. Son corps lui semblait lourd, son esprit oppressé dans cette cage de chair. Et sa magie était agitée, enragée d’être réenchainait à ce corps. C’est dans un état second, pas encore revenue de sa ‘transe’ qu’elle répondit au Serdaigle.- Qui dit tentation dit désirs. L’essence même de l’homme. Et les Ténèbres savent se servir de cela. Apprenti des Ténèbres, sauras tu faire face aux tentations ?Sa voix était profonde, ses yeux bleus plus ténébreux que jamais. Elle regardait fixement son interlocuteur, cherchant à percer son destin. Même si elle s’en savait incapable. Et puis, que lui importait de savoir si il réussirait. Le résultat ne serait qu’un fait. Ce qui était le plus intéressant sera de suivre son évolution. Oh oui. Suivre son parcours à travers les épreuves que dresseraient les Ténèbres. Le voir se débattre ou se laisser faire. Monter à l’extase pour redescendre plus bas que terre. Réussir pour échouer plus tard. Le voir se relever ou tomber à jamais. Elle était impatiente de voir tout cela. Peut être qu’elle en aurait un premier aperçu ce soir ? 1294 mots.
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| | | Vianey S Invité
| Sujet: Re: Seul... Lun 13 Aoû - 14:15 | |
| La regardant d’un air curieux, il remarqua qu’elle s’était laissée plonger dans les ténèbres qui les entouraient tout deux. Apparemment, elle connaissait bien cet élément, on pouvait sentir qu’elle s’y plaisait et s’y plongeait corps et âme, à n’en plus pouvoir s’en détacher. Il se demanda d’ailleurs si elle arrivait toujours à sortir de ses états seconds dans lesquels on était plongé. Lui-même s’était une fois laissé trop chavirer parmi les ténèbres. Il y avait mis sa confiance et sa force, se laissant ainsi divaguer au gré de cette entité. Durant une journée durant, il avait laissé les ténèbres le guider, s’y sentant fort bien jusqu’à ce que la lumière s’en approche trop et l’en cloîtra contre son gré. Au fin fond de son esprit, il avait sentit que les ténèbres avaient un instant prit part de son corps pour pouvoir en éloigner la lumière. Cette sensation étrange qui l’avait envahit, cette sensation d’entière puissance sur le monde qui l’entourait. Jamais il ne s’en était autant approcher.
Ses yeux reprirent peu à peu leur teinte initiale, un vert émeraude qui brillait légèrement dans la nuit qui l’entourait. La nuit qui, au fur et à mesure, allait se faire rattraper par la lumière. Puis de nouveau elle reprendrait le dessus, comme dans un cercle infernal. La nuit, substance singulière des ténèbres avait selon lui la force de s’emparer de la lumière du jour, provoquant le chaos nocturne des jours durant. Oh, qu’il aimerait que le jour soit nuit, que les élèves aient peur, qu’il puisse éternellement se ressourcer des ténèbres qui régnaient dans les lieux. Il était intimement persuadé que les évènements se passant en ce moment iraient jusqu’à là, il sentait les ténèbres devenirs plus fort et plus confiant à chaque fois qu’il y pénétrait. Posant son regard sur la jeune femme qui n’avait toujours pas bougé, et dont il ne connaissait toujours pas le nom, il se demanda si elle l’avait également ressentit. Il ne tardera pas à avoir sa réponse.
Les ténèbres, source de chaleur qui engrainait les gens dans un tourbillon duquel tu ne peux t’échapper. Inculte sorcier qui croient pouvoir résister éternellement à l’emprise des ténèbres, pliez vous devant ses désirs. Laissez vos tentations s’en apporter à elle. Proposez votre alliance à l’entité suprême. Si par malheur elle vous y refuse, tachez de ne plus jamais apparaître, car pour vous la tentation deviendrait nuit, vos désirs seraient emportés, votre corps deviendrait sien. Vaillants et imprudents, sachez reconnaître vos limites et ne pas en mourir…
Lorsque son interlocutrice repris la parole, il sentit qu’elle ne s’était pas détachée complètement des ténèbres et sa réponse n’en montrait pas moins. Vois feutrée, allusion aux désirs et à la soumission aux ténèbres, tout cela promettait d’être fort intéressant si leur conversation durait encore un peu. Répondre aux questions de celle qui se laissait portée par les ténèbres n’était pas pour lui un problème, mais les rôles changeraient bientôt. Il trouverait le moyen de l’en détourner sans l’en gêner car la plupart des retournements de situation étaient gênant pour la plupart des gens. De plus, on sentait qu’elle ne voulait pas forcément se dévoiler. Apprenti des ténèbres, oui, lui-même s’en qualifiait comme cela, mais pas seulement. Etre apprenti signifiait regarder et majoritairement étudier. Bien qu’il aimait en connaître avant de s’en laisser aller, il avait trop vécu d’évènements pour ne pas s’en engendrer complètement. Cependant, il se décida à former une réponse simple à sa demande. Qui dit simple ne veut pas forcément dire sans ambiguïté, et tout le plaisir du garçon se trouvait là. Faire croire et non pas anticiper la réception de ce que vous avez dit mais la préparer. Pousser l’autre à répondre une certaine chose, voilà comment il aimait retourner l’esprit des gens. -Les tentations sont gentilles, attirantes parfois même obnubilantes mais elles n’en restent pas moins omniprésentes dans chaque chose que l’on entreprend… Un fin sourire vint se placer à l’embouchures des ses lèvres, un sourire à la fois cynique, content et défiant. Ses yeux la fixèrent un instant de plus après avoir dit cela puis son regard redevint vide, dénué de tout sentiment, comme s’il regardait sans voir, comme si ses yeux étaient fixés sur quelque chose d’invisible, quelque chose qui se passait non pas à l’extérieur mais bien à l’intérieur de lui-même. Il resta un instant comme cela, un instant relativement court par rapport à tout ce qui pouvait lui traverser l’esprit. Que ce soit questions, réflexions, souvenirs, le reste était sans égal. Lorsqu’il se mettait ainsi dans une bulle, seul les ténèbres pouvaient l’atteindre, le reste n’était que matière dans un univers de savoir et de magie, dans un univers parallèle appelé par certains « psychotic world ». Ce nom avait toujours surpris le garçon, pourquoi les songes qui lui traversaient l’esprit devaient forcément être psychotiques ? N’était-ce simplement qu’un pléonasme ? Cette pensée lui fit reprendre la parole tandis qu’il se laissât aller aux ténèbres. -Cependant… les tentations des ténèbres surplomberont toujours tes désirs et tu ne pourras y échapper éternellement. De sombres songes, voilà comment il aurait qualifié ce qui était en train de lui traverser l’esprit. Ces petites choses qui s’installent dans votre tête sans que vous sachiez pourquoi. Ces petites choses qui restent toujours prêt de vous à venir vous triturez le cerveau à la moindre occasion. Ces choses qui en fait son bien plus importantes qu’elles en ont l’air. Imaginez vous sans pensées, l’esprit en serait dénué de sens, vous ne seriez qu’une coquille vide au sens propre du terme… si cela était réellement possible. Mare d’être assit, Vianey se leva de nouveau sa chaise et touchant comme précédemment sa baguette il fit disparaître sa chaise. Il laissa ses pieds le diriger vers la fenêtre et regarder un instant dehors. Les nuages s’étaient peu à peu fait pousser par le vent et plusieurs constellations étaient maintenant visibles. Vianey avait appris deux ans auparavant les différents personnages que l’on pouvait trouver dans le ciel mais ne s’en souvenait que peu. Il se souvenait simplement de la constellation qui représentait son signe astrologique, celle du poisson. De là où il était, il avait la chance de pouvoir la regarder. Il lui arrivait d’ailleurs souvent de s’allonger dans l’herbe et de regarder cette constellation, lui parler, la comprendre. Certains le regardaient bizarrement mais ils avaient vite fait de changer d’opinion.
Se retournant pour observer son interlocutrice, qu’il retrouva toujours à la même place, il se demanda comment elle faisait pour rester aussi immobile à travers les ténèbres. Elle aurait par exemple pu se laisser aller comme elle l’avait fait lorsqu’une substance de l’entité s’était présentée à eux. Mais elle était restée toujours aussi immobile. Lorsque lui-même se laissait entouré de cette façon, il aimait à se laisser déplacer dans les airs, volant au dessus du sol, comme si l’apesanteur n’était plus, ou du moins laisser son corps léviter. Il trouvait cela reposant et encore plus revitalisant. Il attendit alors sa réponse.1165 mots |
| | | Eliane M Invité
| Sujet: Re: Seul... Mar 14 Aoû - 1:13 | |
| Nul ne voit sa défaite à l’avance. L’homme aime croire qu’il est au contrôle. Mais quand il se rend compte qu’il suit le courant ? Quelle est sa réaction ? Le besoin de contrôler sa vie, d’être sûr que l’on connaît les grandes réponses de la Vie. Que notre façon de voir les choses est la plus juste. Voilà une des cordes directrices de l’instrument qu’est l’esprit humain. L’homme aime se croire au centre de la marche universelle. Il a une vision égocentrique des choses. Même quand il croit à un être supérieur, qu’il se dit ouvert d’esprit, il est égocentrique. Car il pense, il croit, que sa vision de la vie est la meilleure. Que c’est la seule explication possible. Et c’est à cause de cette façon de penser qu’il tombe de haut quand la nature vient le remettre à sa place. Les catastrophes naturelles par exemples. Elles démontrent à l’être humain que peu importe les avancées technologique, peu importe ses croyances, ses hypothèses, l’homme n’est rien contre elle. Et que si elle le souhaite elle peut le réduire à néant. Comme elle a détruit les dinosaures, les rois de la préhistoire. Mais malgré ces avertissements l’être humain, qu’il soit Moldu ou sorcier, continue de se croire supérieur, de pouvoir tout maîtriser. De détenir les réponses à toute les questions. Lui qui a su survivre et évoluer au travers des siècles grâce aux découvertes qu’ils ont fait, en se servant de leurs neurones, comment pourraient ils être détruit par une entité aussi primitive que la Nature ? Les pauvres fous qu’ils sont ne se rendent pas comptent qu’il ne maîtrise qu’une infime partie de leur monde, et que si celui-ci décide de se rebeller ce ne sera que grâce à la chance qu’ils survivront.
Mais l’homme est trop sûr de lui pour voir cela. Comment reconnaître que l’humanité peut s’éteindre du jour au lendemain alors que l’on a prouvé notre supériorité aux autres races en créant des inventions où des sorts qui prouvent notre suprématie. Quand nos esprits s’élèvent trop haut, il est en effet difficile de penser que notre corps peut être détruit. Nombreux sont ceux qui clament la suprématie de l’esprit sur le corps, oubliant que si les pensées sont éternelles, la chair, elle, est mortelle. Et peut réduire nos pensées à néant. Mais là n’était pas le sujet.
Le jeune homme en face d’elle lui semblait sûr de lui, confiant en sa maîtrise des Ténèbres. Cette force sans pareille qui lui accordait une partie de ces pouvoirs. Avait il oublié cela ? Etait il conscient de sa faiblesse face à cet élément ? De la faveur que les Ténèbre lui faisait en lui accordant quelques un de ses pouvoirs ? Eliane ne saurait le dire. Elle ne le connaissait pas encore assez. Elle ne faisait qu’observer, poser des questions et attendre ses réponses. De celles-ci elle en retirait des informations importantes. Mais elle savait qu’il suffisait d’une seule mauvaise analyse pour que le profil du jeune homme qu’elle esquissait s’effondre entièrement. Comme un château de cartes se balayant se faisant balayer en une fraction de seconde par un courant d’air imprévu. Et quand bien même son analyse serait juste, l’être humain est tellement complexe qu’un profil n’ai jamais fiable. Fou est la personne qui pense connaître quelqu’un parfaitement, capable de prévoir la moindre de ses réactions. L’homme n’est pas un objet. Il possède un esprit et un cœur, une âme qui le rend imprévisible. Même une coquille vide telle que la jeune Stephens était imprévisible de par ses pensées, ainsi que les limites qu’elle était capable de repousser pour sa jumelle.
Elle ne quittait donc jamais le jeune homme des yeux. Observant le moindre de ses mouvements. Ecoutant et stockant la moindre de ses paroles. Comme un robot qui analyserais une situation. Ou un scientifique qui se trouverait en face d’une espèce inconnue et chercherai à en percer le moindre de ses mystères. La poupée de métal procédait ainsi à chaque nouvelle rencontre qu’elle faisait, posant des questions succinctes mais précises, parlant peu. Mais chacune de ses phrases avait un sens bien précis. Sauf quand elle était avec sa jumelle. En sa présence elle stoppait son mode recherche et passé en mode vivant. S’amusant à dire et faire des bêtises en sa présence. Laissant le caractère insouciant et enfantin de sa sœur l’entraîner, prendre possession d’elle, pour quelques minutes de jeux innocents. Mais même ainsi, elle se méfiait des autres. Tant qu’elle n’était pas certaine de leurs amitiés et fidélité à sa sœur… elle cherchait la moindre faille dans leur comportement. Et sa méfiance était très lente à s’effacer. Parfois elle prenait des années. Mais c’était normal. Elle ne se permettrait jamais de mal placée sa confiance en quelqu’un. Surtout quand la victime de cette possible erreur était sa sœur…
La voix grave de son interlocuteur s’éleva, sortant Eliane de ses réflexions, la ramenant au présent. Même si elle aurait aimait rester dans ses songes, elle savait qu’elle devait faire attention à ses paroles. Pour mieux le percer, le comprendre. Et puis, ses réflexions sur les Ténèbres l’intéressaient. Il semblait être un initié, mais jusqu’à quel point ? Seul ses réponses le lui diraient. C’est pourquoi elle était si attentive, prête à décortiquer le moindre de ses mots. Etait il digne des Ténèbres ? Cet élément source de vie ? Cette entité à qui elle avait vendu son âme pour le salut de celui de sa sœur ? Saura t’il faire face aux épreuves qui l’attendent ? Pourras t’il résister, s’arrêter à temps ? Où deviendra t’il fou comme tant d’autres ? Cherchant toujours plus de pouvoirs, livrant ainsi tout son être aux Ténèbres. Eliane avait vendu son âme à cet élément. Mais pas son corps. Certes elle était une coquille vide. Mais son âme renaissait à chaque fois qu’elle revoyait sa sœur. Elle n’était pas un pantin des Ténèbres, mais un réceptacle. Tant qu’elle ne voyait pas sa sœur elle s’imprégnait totalement d’elle. Mais dès que sa jumelle était en vu, la Lumière prenait place. Sans que les Ténèbres rechignent. Tel était le pacte qu’elle avait signé avec cette entité. Elle savait que son cas était unique. Cela rendait le jeune garçon encore plus intéressant à observer. Voir ce que devenaient les apprentis des Ténèbres. Elle qui n’en n’était pas une sentait sa curiosité apparaître face à cette sorte d’individus. Et les réponses du Serdaigle avaient aiguisé ce désir. - L’homme, en effet, n’est que désir. C’est ce mot même qui le définit. Et c’est pourquoi j’ai dit que le désir était l’essence même de l’être humain. Les tentations sont présentes en chaque chose car l’homme ne se limite à rien. Il désire tout. Et celui qui ne désire rien n’est qu’un être mort.Eliane retourna un sourire cynique et désabusé à son interlocuteur. La jeune philosophe n’était pas cynique pour rien. Elle avait vu et entendu trop de chose. Mais tel était le prix à payer pour protéger son innocente jumelle, la douce Kim. Son regard se fit lointain, tourné vers son monde des souvenirs, comme à chaque fois qu’elle pensait à sa moitié. Des scènes de purs bonheurs se dessinèrent devant ses yeux. Elle aurait pu les repasser indéfiniment. Mais elle avait un ‘spécimen’ à étudier. A force de volonté elle s’extirpa de son paradis personnel et se reconcentra sur le garçon. Elle ne savait même pas son nom. Il lui faudrait s’en enquérir. Plus tard.
Le jeune homme semblait en transe. Comme elle quelques instants plus tôt. Il était happé par les Ténèbres, elles prenaient possession de son corps. Il n’était plus maître de lui. Cela devait lui faire bizarre. La jeune Stephens ne connaissait pas cette sensation. Quand elle était en transe elle n’était pas possédée par les Ténèbres. Non, elle les intégrait. Son âme et son corps étaient continuellement partagés entre elle et l’entité ténébreuse. C’est pourquoi lors de ses transes elle quittait son corps pour plonger dans les Ténèbres. Devenir une part d’elles. Une expérience dont elle ne se lasserait jamais. D’autant plus qu’elle était rare. Mais l’être en face d’elle ne connaîtrait certainement jamais cela. Et les Ténèbres étaient prêtes à le faire sien. En effet, les paroles qu’il venait de prononcer ne venaient pas de lui. Mais de cette entité complexe qui l’habitait. Et elles n’étaient pas adressées à elle. Mais à lui. Il recevait un avertissement de l’essence qu’il manipulait. En tiendrait il compte ? Seul l’avenir le dirait. Les Ténèbres étaient joueuses. Elles aimaient tester. Et leurs tests ne duraient pas une semaine. Mais des années, car elles étaient une entité immortelle qui avait tout leur temps. Ce qui était loin d’être le cas de l’être humain…
Elle vit le jeune homme s’éloignait à nouveau d’elle. Retourner vers les fenêtres, marchant en regardant l’extérieur. Du moins c’était qui lui semblait distinguer dans la pénombre environnante. Comme à son habitude seuls ses yeux suivaient les mouvements de son interlocuteur. Son corps restant dans sa position de ‘statue’. Seul un élégant sourcil s’éleva quand il finit par poser à nouveau son regard sur sa personne. Unique mouvement qu’elle désirait faire pour l’instant. Elle aimait trop sentir bouillonner les Ténèbres en son corps tandis que celui-ci restait immobile. Créant un contraste saisissant, presque jouissif. Ressentir une telle ‘puissance’ s’accumuler dans sa chair, dans ses veines ! Savoir qu’à tout moment elle pouvait l’exploiter pour faire un mouvement rapide, imprévisible. Oui, c’était plaisant. - Tu ne maîtrises pas les Ténèbres. Tu n’en es qu’un pion. Un pion qu’elles trouvent amusant et qu’elles testeront à plusieurs reprises. Pour savoir si tu es dignes d’elles. Peut être même à tu déjà subit des épreuves.Paroles froides, sans sentiments. De simples constatations qu’elle n’avait pu s’empêcher d’émettre. Elle voulait voir sa réaction à cela. Savoir si il en avait conscience. Et par là, mieux le connaître, trouver si il avait dépassé le statut d’apprenti pour devenir un initié.1656 mots. |
| | | Vianey S Invité
| Sujet: Re: Seul... Mer 15 Aoû - 14:16 | |
| Hj : j’aime beaucoup ta nouvelle signature La regardant de nouveau, il vit qu’elle osa levé un sourcil, seul mouvement qu’elle osa faire jusqu’à lors, et il s’en réjouissait. C’était déjà un début pour quelqu’un qui paraissait être une poupée de métal. Il continua à l’observer un moment, mais il était difficile de ressortir quelques conclusions sur ses faits et geste puisqu’elle n’en esquissait aucun. Cependant, il ne put s’empêcher de remarquer qu’un frisson lui parcourait quelque fois le corps. Un frisson anormal puisque l’air qui les entourait tout deux était chaud. Il put en dégager une affirmation très simple, et qui lui avait déjà paru évidente. Elle n’utilisait pas les ténèbres qui les entouraient, elle n’était pas le pion des ténèbres… elle faisait partie des ténèbres. Oui, elle devait sûrement avoir conclu un acte avec l’entité pour faire une telle chose car celle-ci n’était pas forcément de nature à partager, ou que peu souvent. Mais pourquoi avait-elle donnée une partie de son âme à celle-ci, pourquoi s’était-elle offerte à elle, si telle était bien la chose ? N’avait-elle donc pas eu à faire face aux épreuves ? N’avait-elle donc jamais été tentée de s’y joindre ? Si son hypothèse était exacte, et il en aurait misé beaucoup sur celle-ci, elle avait un pouvoir bien plus étendu que lui, il devait l’avouer. Mais à quel prix ?
Ce fut un sourire cynique et désabusé qui sortit le jeune homme de ses pensées lorsque la jeune fille finit par lui répondre. Il ne fut pas surpris par sa réponse, et s’attendait même exactement à ce genre de chose mais en y réfléchissant bien, il y manquait quelque chose, sans qu’il sache dire quoi. On aurait dit qu’elle n’avait pas fini de parler, et portant, elle ne dit plus mots. Comme il l’avait dit précédemment, nul ne pouvait éternellement échapper aux ténèbres, et il s’en rendrait bien compte. L’entité était la chose la plus puissante qu’il existait sur cette terre, et elle avait un pouvoir sans égale. Même celui qui faisait parti de celle-ci ne pouvait utilisé toutes les capacités qu’elle renfermait. Elle avait un tel potentiel, si on pouvait appelé cela ainsi. Vianey savait qu’un jour ou l’autre, il serait sensé faire un choix. Se laisser emporter par l’entité et en devenir une partie, laissant ainsi son corps à la « merci » de l’entité. Son autre choix était de continuer à lutter pour pouvoir garder l’entier contrôle de son corps. La plupart des sorciers s’approchant des ténèbres étaient obligés de faire un de ses deux choix et rares étaient ceux qui réussissaient à lutter. Il y avait également le choix qu’avait fait la serpentarde, faire un pacte avec celui-ci mais cette optique ne lui plaisait pas énormément. Lui-même ne savait encore comment il allait s'en sortir, s'il s'en sortissait un jour. Tout du moins, il essayait de réfléchir le plus intensément possible à ceci.
La suite des paroles qu’il attendait de sa part se firent alors entendre et son hypothèse fut justifiée. Elle n’avait jamais eu à lutter contre les épreuves des ténèbres, elle n’avait jamais ressentit la tentation de s’y faire happé. Elle n’avait jamais été contrôlée par les ténèbres comme cela lui était arrivé une fois. Elle et l’entité ne faisaient plus qu’un dans ce corps qu’il trouvait face à lui. Cette jolie fille s’offrant à ses yeux était les ténèbres dans certaines circonstances et son esprit revenait parfois à la surface lorsqu’elle le désirait, mais dans quelle situation ? Cela intriguait énormément le serdaigle. Mais elle avait en partie raison. En effet, qui pourrait se vanter de maîtriser les ténèbres sans lutter ? Cela était impossible, même dans le cas d’un pacte car les ténèbres pouvaient à tout moment t’empêcher de faire quelque chose. Seulement il fut frappé par le mot « pion » qu’elle avait employé. Croyait-elle vraiment que chaque personne subissant des épreuves se trouvaient être un pion des ténèbres ? Encore une fois, on voyait qu’elle n’était pas passée par les épreuves qu’il avait déjà dut vivre. Ses épreuves qui furent parfois très dures mais qu’il avait toujours réussis avec succès. Un pion était le désir des ténèbres, et jamais Vianey n’avait été ainsi contrôlé, cu moins il ne s'en souvenait pas. Bien sur, on pouvait sentir que son âme était à ce moment là mélangée de ténèbre, comme chaque personne lorsqu’ils les utilisaient. Il ne put s’empêcher de le lui faire remarquer d’un ton toujours aussi calme mais un sourire cynique accroché à ses lèvres : -Un pion est le reflet extérieur d’un corps emplis de ténèbres. Toi qui n’as passé aucunes épreuves, peux-tu te qualifier de pion ? Lorsque ton esprit fait part des ténèbres, tu n’es plus qu’une coquille vidée de vie. Pourquoi as-tu fait ce choix ? Il ne savait si sa réponse allait satisfaire la jeune fille où si elle allait mal les prendre, dans les deux cas, cela l’aiderait à en savoir plus. Il avait à la fois répondu à ses soupçons mais également engagé la conversation sur le pacte de celle-ci avec les ténèbres. Voudrait-elle lui répondre ou l’attaquerait-elle pour avoir osé prononcer de telles paroles. Il n’en avait pas la moindre idée, après tout, cela faisait seulement une heure qu’il la connaisait. Et qui pouvait prétendre pouvoir anticiper les réactions de quelqu’un. Même si l’on connaissait très bien quelqu’un, l’être humain est imprévisible, à une âme et un cœur, et ceux-ci vont de paire. Jamais scientifique n’aurait pu assurer comment allait réagir une personne à telle ou telle épreuve. L’être humain lui-même ne savait forcément comme allait réagir son corps et son esprit dans une certaine épreuve, il ne pouvait que se préparer à y faire face.
Se retournant de nouveau vers l’extérieur pour pouvoir voir le parc, il fut surpris devoir une ombre courir sur la gazon menant au lac. Quelle personne courirait dehors à cette heure là ? Et surtout pourquoi le ferait-elle ? La plupart des personnes qui sortaient à cette heure là se trouvaient plutôt sur leur garde, à marcher tranquillement, laissant leurs pieds flirté avec les herbes qui les entouraient. Laissant leur corps se faire emmener entre les différentes bourrasques de vent. Il fut encore plus surpris de voir une fumée entre le noir et l’incolore voletait quelques mètres derrière. Il fronça les sourcils, que se passait-il donc au dehors ? Allait-il être le témoin d’un meurtre ? Il secoua légèrement la tête en fermant les yeux et lorsqu’il les ré ouvrit, il vit l’ombre de la personne sauter dans le lac. Des choses étranges se passaient réellement dans l’école de sorcellerie…
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